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Auteur Sujet: [Erakis] Amitié avant les conflits  (Lu 4486 fois)

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[Erakis] Amitié avant les conflits
« le: 09 janvier 2021 à 13:34:00 »
Bonjour à vous. Je vous présente mon nouveau texte pour l'univers collectif d'Erakis. Il s'agit d'un prologue à Conflits aux frontières. J'ai repris le début de ce dernier, pour la cohérence étant donné que ce texte est chronologiquement avant. En espérant que ce texte s'intègre bien dans la continuité. :-[

Je l'avais débuté il y a plusieurs mois, avant de le laisser de côté un moment. J'espère que la coupure ne se ressent pas trop.

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Amitié avant les conflits

   Légèrement dans le sud de Calidor, se trouvait Ardhi, les terres appartenant aux Liontáris. Leur espèce se démarquait notamment par leur pelage, queue, pattes griffues et muscles développés ainsi que des vibrisses sur la face qui faisaient d’eux des êtres facilement reconnaissables.
   Ils traversaient une période de paix depuis au moins un demi-siècle. Leur peuple était divisé en trois tribus bien distinctes : les crinières blanches, les crinières noires, et entre les deux, les crinières dorées. Cette dernière était considérée par beaucoup comme la tribu reine de tout le peuple, une tribu arbitre qui parfois calmait les conflits entre les deux autres tribus.

   Le prince et la princesse de la tribu dorée, Unrithi et Anpacha, marchaient tranquillement dans le désert de Bumasa. Ils avaient quitté leur ville, Ardhi-Kwanza, depuis plus d'une heure. Cette dernière était bien évidemment la capitale de leur tribu, bien que n'étant pas la plus grande ville. Les deux jumeaux n'avaient jamais vécu autre part que dans celle-ci, mais ils étaient déjà allé à Urduni et Sebelké, les villes respectives des crinières noires et des crinières blanches.
   Le sable s'étendait à perte du vue, avec quelques arbres plantés par-ci, par-là. Mais Unrithi, tout comme sa sœur, connaissait bien le chemin qu'il fallait prendre, et en plus il était très rare que des tempêtes de sable aient lieu de jour en cette saison.

— Et encore un lézard à cornes ! exclama Anpacha.
— Qu'attends-tu ? Je sais que tu meurs d'envie de décocher une flèche sur l'un d'eux, ironisa son frère.
— C'est ça, et dit que j'aime tuer des animaux tant que tu y es, lança la jeune liontári. Et de toutes manières, je n'ai pas pris mon arme.

   Les deux jumeaux rigolèrent ensemble un moment puis se reconcentrèrent. Bien qu'il y avait peu de risque d'être au beau milieu d'une tempête, il fallait éviter à tout prix de croiser un rhinocéros du désert. Ces gros pachydermes étaient en pleine période des naissances, où la protection des nouveaux-nés ainsi que de leur foyer était au plus haut. A deux, jamais les héritiers ne pourraient affronter un tel animal qui peut surpasser jusqu'à quatre fois leur taille. Ils ne se passèrent pas cinq minutes sans que l'un des deux liontáris ne regarda les alentours. Aucun animal, hormis un énième lézard à cornes, n'était visible.
   Les jumeaux arrivèrent enfin devant les pierres gravées de carré : la limite du territoire de leur tribu. Au-delà, c'était donc un banc de terre neutre, n'appartenant à aucune tribu, ni aucun autre peuple. Sans les délimitations faites avec les pierres au motif carré, les voyageurs ne verraient aucune différence, du moins à cet endroit. Plus au sud, les terres neutres recouvraient une partie de forêt.
   Ils n'eurent pas besoin de rejoindre la tribu des crinières noires qu'une silhouette s'approcha d'eux : Mimshu, un ami des deux liontáris dorés. Il portait sur ses épaules de grands objets que les deux jumeaux ne purent identifier.

— Unrithi, Anpacha ! s'écria Mimshu.
— Hé l'ami ! répondit le prince.
— Devinez ce que j'ai apporté.
— Je ne sais pas du tout, lança Anpacha sans plus observer.

   Le liontári à crinière noir se déchargea des six planches de bois complétée par de l'acier. Aucun de ses deux amis ne comprenaient de quoi il s'agissait même une fois posé sur le sable.

— C'est des échasses. C'est mon voisin qui les a fabriquées. Comme ça on pourra traverser plus vite le désert.
— Génial ! exclama Unrithi.

   Le prince et sa sœur commencèrent à les enfiler tant bien que mal. Mimshu les aida à les mettre puis à se tenir debout avec. Anpacha manqua de chuter, mais le liontári à crinière noire la retint. La princesse le remercia puis il enfila à son tour ses échasses pour se retrouver à la hauteur des ses camarades.

— Allons-y ! exclama-t-il.

   Les trois compagnons se mirent alors en mouvement. Comme à leur habitude, ils se dirigeaient vers le nord de la région, à la frontière avec l'Alvarenn ainsi que le Conglomérat d'Estriolet. Là-bas, ils découvraient toujours la culture des Hommes et des Nains à travers notamment leur architecture, leur gastronomie et d'autres arts. Le pacte de paix entre les alvarenniens et les tribus liontáris permettait au prince, sa sœur et leur ami de circuler entre les deux régions sans soucis, à la condition de ne pas venir y causer des troubles.
   Les échasses qu'ils avaient enfilées leur permettaient de marcher à travers les dunes plus rapidement, même si les grandes lanches de bois avaient tendance à s'enfoncer dans le sable à chaque pas.

   Après un quart d'heure de marche assez soutenue, les trois amis s'arrêtèrent pour faire une pause. Tous trois se laissèrent tomber en arrière pour s'assoir sur le sable brûlant.

— Vous voyez. On a parcouru en quinze minutes la distance qu'on aurait fait en une heure sans échasses, déclara fièrement Mimshu.
— C'est vrai, tu marques un point ! exclama Unrithi. Il manque plus que ta tribu décide de construire une route de pierre et comme ça on irait à une vitesse optimale.
— Nous ne sommes pas sur notre territoire ici.
— Mavros peut toujours passer un accord avec notre père, lança Anpacha.
— Oui. Mais si l'on construit des routes, cela donnera accès plus facilement à nos terres pour les autres peuples.
— C'est vrai.

   Le prince détourna le regard pour réfléchir en regardant au loin. Il esseyait de s'imaginer le désert avec des routes aménagées par les tribus. Lorsqu'il revint à la réalité, il aperçut un couple de rhinocéros du désert avec son petit, à une centaine de mètres.

— Regardez !
— Quoi ? Oh pas si fort, répondit sa sœur. Il ne faut pas attirer l'attention.
— Ne t'inquiète pas, on a nos échasses pour fuir, pas vrai Mimshu ?
— Alors dans les faits, lorsqu'ils chargent ils seraient bien plus rapides que nous. Ils sont tellement énormes qu'un de leurs pas équivaut presque à deux de nous, expliqua l'ami des jumeaux.

   Les trois liontáris observèrent pendant quelques minutes les bêtes. Le mâle arborait une très longue corne contrairement à sa partenaire qui en avait trois mais plus petites. La tribu des crinières dorées utilisaient souvent les cornes des rhinocéros qu'elle chassait comme ornements voire comme armes. Celle des crinières blanches leur préféraient un usage plus spirituel ou de porte-bonheur. Les peaux à poils courts des pachydermes étaient, quant à elles, exploitées par toutes les tribus et même revendues aux alvarenniens, à un prix à la hauteur de la dangerosité de l'animal.

— Remettons-nous en route, déclara Anpacha.
— Où allons-nous au fait ? demanda son frère.
— À Elsven, non ? lança Mimshu.
— Ce n'est pas le Nouvel An des Nains aujourd'hui ? Avec plein de feux d'artifice et de festivités dangereuses.
— Des feux d'artifices ? On a meilleur temps d'aller à Kubebann.
— Oui, approuva la princesse. Comme ça on pourra rendre visite à Fianna.
— C'est décidé ! Direction Kubebann, exclama Unrithi.

   Les trois amis se relevèrent tout en veillant à ne pas se faire repérer par les rhinocéros qui étaient en contrebas. Ils repartirent dans la même direction, au nord vers les terres neutres séparant Ardhi et Alvarenn.



   Après un long moment à parcourir les dunes sur leurs échasses, ils arrivèrent vers à la limite du désert. Le sol était moins sablonneux mais toujours aride. Ils n'étaient plus qu'à quelques centaines de mètres des monts, dont celui sur lequel était bâti Kubebann. Ce n'était pas une ville ordinaire contrairement à Elsven, la cité des objets magiques. Kubebann était à l'origine un avant-poste établi par le royaume d'Alvarenn.
   Les liontáris retirèrent leurs échasses pour se lancer dans la montée conduisant à leur destination. Chacun porta sa paire sur ses épaules, sans trop de difficultés. Les deu jumeaux avaient déjà débuté leur formation de guerrier, tandis que Mimshu était habitué au travail manuel. Ils étaient donc tous trois prêts à porter des charges lourdes.

   Les grandes portes de Kubebann étaient ouvertes, mais sur les murailles en bois noir d'Eraven, des gardes observaient chaque entrée et sortie de la ville. Sous leurs regards, Unrithi, Anpacha et Mimshu passèrent le porche avant d'être rapidement arrêtés par des soldats. Il s'agissait d'un haut gradé, si ce n'était le chef du lieu, ainsi que qu'un capitaine avec une grosse moustache et deux piquiers. Tous portaient une armure en fer, mais le premier avait en plus une courte cape aux couleurs d'Alvarenn : rouge avec un motif en forme d'ours.

— Parchemins d'identité, si vous voulez bien.
— Je suis le prince d'Ardhi, Unrithi.
— Deux, ajouta sa sœur.
— Comment ? demanda l'homme à la cape.
— Mon frère est Unrithi deuxième du nom. Notre grand-père avait le même nom.
— Merci de me le rappeler.

   Les deux jumeaux se fixèrent, prêts à se chamailler comme dans leur enfance. Cependant, l'officier alvarennien n'avait pas de temps à perdre.

— Que venez-vous faire ici ?
— On voulait rendre visite à une amie, reprit le prince.
— Hum... Très bien. Je vais demander à mes hommes de procéder à une fouille.
— C'est nouveau ça, marmonna Mimshu.

   Les deux soldats s'approchèrent et fouillèrent les liontáris. Ils soulevèrent la peau d'oruphas qui servait de veste au prince, découvrant un poignard accroché à sa ceinture. Ils se permirent de détacher l'arme pour la présenter à leurs supérieurs.

— Vous êtes chasseur ?
— Non... C'est juste plus sûr de se balader avec de quoi se défendre dans le désert, expliqua Unrithi avec un sourire nerveux.
— Je me dois de vous confisquer ceci tant que vous serez dans ma ville. Au suivant.

   Les gardes fouillèrent ensuite la femelle liontári, qui heureusement, n'avait pas emporté son arc et ses flèches avec elle. Aucun objet non-admis fut trouvé, ils passèrent enfin à Mimshu, qui lui non plus n'avait pas d'objets particuliers sur lui. Le haut gradé autorisa donc les liontáris à poursuivre leur chemin.
   Unrithi fut rassuré que les alvarenniens ne leur aient pas refusé d'entrer à cause du poignard qu'ils avaient tout de même gardé. Sa sœur n'était pas impressionnée plus que cela. Jamais ils n'avaient été empêché de venir, ça n'allait pas changer du jour au lendemain, selon elle.

   Les trois amis parcouraient les ruelles, à la recherche de la maison de leur amie. Aucun d'eux ne se souvenait où elle habitait précisément. Les Liontáris n'avaient pas coutume de tracer des rues dans leurs villes et villages. Ils avaient plutôt pour habitude de construire leurs demeures par familles ou alliances, et ainsi nommer leurs quartier en référence à leurs propriétaires.
   Ils croisèrent bon nombre d'habitants et de visiteurs, mais leur amie n'était pas là. Il y avait des hommes et des nains essentiellement. Ces derniers devaient être en pleine course pour leur Nouvel An. Les trois amis aperçurent aussi un être à la peau jaunâtre et les longs cheveux blonds, doté d'une paire d'ailes. Aucun d'eux ne savait de quel peuple provenait cet inconnu qui discutait avec des passants.

— Regardez, déclara Anpacha, ramenant Unrithi et Mimshu à la réalité.

   La princesse dorée se tenait devant une échoppe dont la devanture avait été saccagée. Ce lieu était tenu par liontári qui vendait des objets fabriqués en Ardhi ainsi que des spécialités de son peuple. Un morceau de parchemin était accroché au mur, signé par un cachet officiel.

— Fermé jusqu'à nouvel ordre, par ordre du comte Wrinrem de Kubebann, lut Unrithi à voix haute.
— Pourquoi ont-ils fermé la boutique d'Uspirhen ? lança Mimshu, surpris par cette découverte.
— Je n'en ai pas la moindre idée.

   Le prince n'eut qu'à peine le temps d'essayer de regarder à l'intérieur, que quelqu'un l'appelât.

— Unrithi ? s'étonna la voix féminine.
— Fianna ! exclama Unrithi en découvrant la jeune fille.

   Elle portait une longue robe turquoise qui traînait sur le sol, et sur laquelle reposait ses cheveux roux. Elle s'avança jusqu'aux liontáris et les salua en s'inclinant. Ils firent de même en réponse.

— On est venus prendre de tes nouvelles, dit Anpacha.
— Il me tardait de vous revoir. Comment va votre sœur ?
— Bien. Elle poursuit son apprentissage des cultures du monde.
— Toujours aussi décidée à devenir une guerrière comme son père ?
— Il n'y a presque pas un jour où elle s'amuse avec son épée en bois, dévoila Unrithi en rigolant.
— Et vous sinon ? Aucun problème de l'autre côté du désert ?
— Pas à ce que je sache, mais mon père ne me mêle pas toujours à la gestion de la tribu.
— Venez, marchons un peu.

   Les quatre amis se remirent à marcher, lentement, croisant toujours de nombreux passants. C'était la première fois depuis un mois qu'ils se revoyaient tous ensemble. Tout comme les deux enfants du chef de la tribu dorée, Fianna n'avait jamais vécu autre part qu'à Kubebann et elle en connaissant presque tous les recoins. Seuls la caserne militaire et la geôle étaient interdites d'accès pour les habitants.
   L'adolescente emmena ses amis dans la rue d'Oleron, l'allée la plus active de toute la ville. Elle s'arrêta devant le fameux bistrot dans lequel ils avaient l'habitude de prendre à boire ou à manger.

— Tel est le rituel, lâcha Mimshu en posa ses mains sur ses hanches.
— Peut-être qu'ils confectionnent de nouvelles boissons, déclara Unrithi.

   Fianna et le prince entrèrent dans l'enseigne, tandis que la sœur de ce dernier et son ami s'assirent à une table en bois, ronde. Le gérant du lieu s'occupait lui-même des commandes qu'il répéta ensuite à une vieille elfe de maison qui s'occupait de préparer les boissons et les mets. Il n'y avait étrangement aucun autre client que la jeune fille et le liontári.

— C'est une bien belle journée aujourd'hui ! exclama le gérant pour saluer les deux venus.
— Disons cela, soupira le prince.
— Qu'avez-vous à servir aujourd'hui, demanda Fianna après un court silence.
— Oh j'ai un nouveau produit à proposer. Du jus de blatepple.
— De quoi s'agit-il ?
— Ce sont des baies bleues provenant du Rothren. Bien souvent, les cargaisons s'arrêtent à mi-parcours ou bien elles pourrissent dans les caisses. Mais c'est notre jour de chance. J'en ai reçu des totalement mûres. Des vraies merveilles. Je vous en sers combien de verres ?
— Quatre.
— Aller, quatre verres de blatepple ! cria le gérant à son assistante.

   La petite créature ridée exécuta les ordres et saisit quatre petits verres ainsi que quatre baies, qu'elle posa sur le comptoir avant d'attraper une carafe et un étrange objet en bois. Ce dernier servit à écraser et mélanger les baies jusqu'à obtenir un liquide assez épais. L'homme récupéra la carafe et versa du jus dans chacun des verres puis les tendit à ses deux clients. Fianna, sortit trois pièces de bronze d'une petite sacoche en cuir pour payer la commande.

   Unrithi et Fianna retrouvèrent leurs camarades et posèrent les verres sur la table avant de s'assoir. Mimshu se pencha pour inspecter son verre. Il discerna des petits morceaux à la surface du jus.

— C'est quoi cette chose ?
— Oh... le gérant nous a dit que c'était un jus de fruit du Rétrèn, expliqua Unrithi.
— Rothren, corrigea Anpacha.
— Oui.
— Ah, lâcha Mimshu, ignorant où se situait cette région.

   Chacun prit son verre et le leva en l'air avant de boire une petite gorgée. Pour la jeune fille, le jus avait un goût très sucré. Pour les liontáris, c'était plutôt une boisson piquante pour le palais, à tel point que Mimshu ne put s'empêcher de grimacer. Unrithi releva les yeux et aperçut deux liontáris robes blanches. Vu ces tenues, il s'agissait de crinières blanches, mais ils disparurent aussitôt.

— Mon père a été envoyé en tant qu'émissaire à la Marche de Tringel.
— Pourquoi ? demanda le prince.
— Pour une affaire de commerce je crois.
— Je te souhaite qu'il en revienne, déclara Mimshu.
— … Oui, lâcha Fianna, surprise par cette déclaration.

   Le jeune liontári à crinière noire avait perdu son père depuis six ans. Il avait subitement disparu dans le désert de Bumasa alors qu'il se rendait à Ardhi-Kwanza avec d'autres soldats. Depuis ce jour, il ne vivait qu'avec sa mère qui avait perdu tout espoir de retrouver une trace de son mari.

— Au fait, tu es courant que la boutique d'Uspirhen a été fermée ? questionna Unrithi.
— Ah. Alors j'ai entendu dire qu'il y a eu une altercation entre le comte et le propriétaire. C'est tout ce que je sais.
— C'est dommage, son magasin était l'un des meilleurs de la ville.
— C'était aussi le seul tenu par quelqu'un de votre peuple. Maintenant, on n'a plus accès à des produits d'Ardhi.

   Le silence s'installa de nouveau. Chacun reprit une gorgée, excepté Mimshu.

   Le temps passa, puis le groupe se balada dans les rues jusqu'à ce que les trois liontáris décidassent de repartir chez eux, avant le crépuscule. Unrithi avait pu récupérer son arme auprès des gardes de Kubebann. La traversée du désert avec les échasses fut une nouvelle fois plus rapide qu'à pied. Unrithi et Anpacha rentrèrent à Ardhi-Kwanza, et Mimshu à Urduni.



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Re : [Erakis] Amitié avant les conflits
« Réponse #1 le: 09 janvier 2021 à 16:18:13 »
Merci Bapt pour cette plongée plus-avant chez nos Léonidés préférés (ce mot existe ?) !
Beaucoup de nouvelles implications pour notre connaissance de ta région, de prédilection, Ardhi.

Si j’ai bien compris, les Crinières Noires sont à Urdimi, à l’Ouest ; les Blanches sont à Sebelké, les plus proches d’Alvarenn, et les dorées sont à "Ardhi-Kwanza" (=Olomé?), entre les deux.
On parle aussi de lézards, rhinos et toutes sortes de bestioles du désert. De Nains, aussi, dans le Conglomérat (quelle bonne idée !).

On sent bien l’atmosphère délétère qui précède les soucis, l’incompréhension face au rejet (même si ça peut évoquer des trucs bien plus horribles).

Alors j’ai croisé des coquilles dans le texte (exclamer --> s’exclamer, d’autres lettres manquantes ici et là). J’ai aussi vu des tournures de phrases que j’ai trouvées informelles (dans le sens ’actuelles’, dans le sens ça m’a déconnecté à l’histoire).
Niveau personnage, on a du mal à situer les amis : quel est leur âge, leur race, bien qu’on puisse deviner au fil du temps que le premier (la première) est Crin. noire et l’autre est humaine (quel est son lien avec l’échope Liontari fermée?).
tu as projet de continuer sur les Liontaris ? 

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Re : [Erakis] Amitié avant les conflits
« Réponse #2 le: 09 janvier 2021 à 20:02:30 »
Salut Oper  :)
Léonidés ? Je ne pense pas que ça existe, je pense que félin correspond par contre  :mrgreen:

Alors, pour les crinières dorées Ardhi-Kwanza est une toute nouvelle ville. Je laisse à quelqu'un d'autre décider ce qu'il y a Olomé.
Mon idée serait qu'Olomé soit une ville cosmopolite où il y a des membres de toutes les tribus, voire que ce serait là que les vieux guerriers se rendent pour finir leur vie... mais c'est juste une idée, pas la réalité  :-¬?

Merci pour les fautes/mauvaises formulations, je vais y rejeter un oeil.

Pour ce qui est de leur âge j'avoue de pas avoir tranché, mais en gros ils ont entre 16 et 22 ans (s'ils vieillissent comme des humains)...

Pour le moment, non, je n'envisage pas de nouveaux textes sur Ardhi, je laisse d'autres continuer  ^^
Je projette par contre de faire une suite au texte d'Oba  :bouquine:

A bientôt
« Modifié: 17 janvier 2021 à 10:50:26 par Bapt90 »
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