Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

19 avril 2024 à 21:49:31
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Auteur Sujet: une embellie  (Lu 697 fois)

Hors ligne pierre_fred

  • Plumelette
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une embellie
« le: 30 novembre 2022 à 15:42:22 »
Bonjour à tous !

Merci beaucoup de vos retours éventuels, utiles et éventuellement caustiques, sur ce texte.

Je suis très heureux après le retour sur ma première nouvelle de faire partie de votre communauté !

Bonne journée à tous !

le texte :

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En modeste scribouillard dont des esthètes de droite rappellent la syntaxe déplorable, j’ai décidé de remuer un mauvais souvenir, enfoui dans ma jeunesse, comme d’autres dévorent des tripes, avec gourmandise.


Je disais adieu à mon dernier amour de jeunesse. J’avais dépassé les 30 ans en ne sachant pas que c’était le dernier cap sans danger avant la quarantaine maladive. Je me cherchais une vocation d’artiste et, en attendant, m’enivrait. Pour le plus grand ennui des femmes que je croisais dans les bars et qui avaient du mal à me faire comprendre que j’étais ivre. Allez expliquer à un type rond qu’on est une fille carrée, je vous souhaite bien du courage. Chaque aube me décevait et chaque crépuscule m’exaltait, ça aurait pu durer longtemps comme ça.

Mes journées étaient longues et ennuyeuses. J’attendais donc la nuit comme tout ce peuple inutile et blessé qui attend son heure de gloire dans les reflets des verres de blonde payés deux euros trente. Il trouve dans la nuit un milieu idéal pour cultiver l’ivresse et la tabagie au bar du coin, avec leur cirrhose ou leur cancer pour toute quittance à la cinquantaine. De bons gars, avec l’alcool pour s’éviter toute introspection, et la gueule de bois au réveil pour se sentir, oui vraiment, se sentir vivre. Et puis parfois, une fille pas trop regardante finissait au lit. On y mettait plus ou moins les formes en fonction du niveau de conservation du spécimen, le lendemain au réveil, tout en oubliant qu’on finissait, de laisser-aller en échecs, de fainéantise en sursauts éphémères, à ne pas valoir beaucoup mieux. D’ailleurs, pourquoi aurait-on valu mieux ? Je le dis pour rappeler aux chiennes de garde que je ne suis pas non plus dupe de moi-même,- les autres l’ont compris en me lisant. La barbe de trois jours devient grisonnante à la cinquantaine, et on a l’impression d’assurer comme un Dieu si on n’a pas encore de ventre, on peut continuer à porter des tee-shirts avec élégance.

Ce soir-là j’étais sous la rue des Abesses, et j’en savais rien de ce qui allait arriver, j’avais tout juste trente ans, et issu d’une famille bourgeoise, j’étais bien peu averti du destin des poireaux occasionnels. Je savais juste que la lumière de ce bistrot rue Véron m’inspirait. J’avais pas encore écrit un seul poème potable, mais je me savais inspiré par la lumière, pâle, qui vieillissait le teint des visages, soulignait les expressions. Le mobilier était rudimentaire et hétéroclite. Des peintures aux murs rappelaient les différentes époques de la vie du bistrot et de son patron, qui ouvrait le rideau depuis trente ans au moins, c’est comme ça qu’on se fait une clientèle. Les affaires j’y connaissais pas non plus grand chose, planqué derrière des horaires de bureau et dans le salariat, mais c’est ce qu’on m’avait dit, alors je le répète.

Je me croyais beau mec, mais je ne savais pas vraiment quoi en faire. Et j’attendais l’ivresse, quand une joyeuse troupe, qui pétait la vie, sûre d’elle-même, les mecs à la cool, les filles assurées  de leur pouvoir de séduction, entra dans ce bar mythique. Pas une once de sentimentalisme, les mecs n’étaient pas du genre à tomber amoureux comme des mouches, se contentant d’étaler l’élégance de leurs copines. Il y a avait trois filles et deux mecs. Un rêve pour les crevards, ça laissait l’espoir d’une fille potentiellement libre.

Les habitués ce soir-là ne prêtèrent d’abord pas attention à la troupe qui me troublait et faisait me sentir minable. Les piliers de bar avaient de vrais gueules de corsaire, la peau comme burinée par le soleil, connaissant la réalité de la violence, et s’en tenant éloignés par expérience ; en particulier un, massif et grand, qui avait une cicatrice au coup qui en occupait toute la largeur en une sorte de sourire kabyle. Grands, ils me toisaient avec un air de supériorité qui n’était en fait que de l’assurance, plutôt placide d’ailleurs. Un sourire sembla naître dans le regard d’un de ces habitués à l’âge mature et au regard usé, au spectacle de ma silhouette frêle et intimidée par des jolies filles. Je me sentais maladroit et gauche, je n’avais pas encore fini ma première bière. Son sourire me mettait à nu, alors que lui ne voyait rien de plus que ce qui s’offrait à ses yeux : une bande de jeunes gens, bien nés  certes, et qui s’étaient entretenus depuis, tout simplement. Pas usés par la vie comme ceux qui se fracassent contre les murs à chaque fois qu’ils prennent une résolution.

Si un sourire avait semblé se dessiner à ma vue dans le regard d’un de ces vieux mecs au bar, de la lumière, oui, franchement, de la lumière, comme tombée du ciel les éclairait face à la petite bande. Des types comme moi, qui avaient sans doute été dans les mêmes écoles que moi, de mon âge ; mais sur lesquels la lumière accrochait.

Un des fils du patron avait une connaissance assez encyclopédique de la musique contemporaine. Du raegge au rock, avec un soupçon de rap et beaucoup de ska, il aurait rajeuni des vieillards, sorti de leur tombe des morts pour une dernière danse. Il mit donc de la musique. Les habitués placides, ne bougèrent pas un seul muscle le leur corps, mais la joyeuse bande se laissa pénétrer par la musique qui les envahissait. Tout simplement, tout naturellement, ils se faisaient traverser par l’énergie du son.

Une femme en robe rouge maquillée comme dans les années 70, la trentaine à tout casser, invita un de ses copains à danser le rock sur du ska.

Et ceux que j’appelle les corsaires, alors qu’ils s’aventuraient, au pire et par nécessité, au plus loin que dans les cafés sur le bord des maréchaux ; où se mélangent banlieusards pas nets et mecs des faubourgs, suivirent du regard le patron qui s’attardait sur les deux danseurs. Le large n’était pas loin pour cette sorte d’aventuriers et de démerdards, et une brise de fraicheur les survenait par cette lourde nuit d’été.

Et moi j’avais les yeux ronds comme des toupies devant ce spectacle qui m’exaltait : la vie, simple et joyeuse qui s’étalait sous mes yeux, oui, sous mes yeux. Je me dépêchais toujours de boire la bière pour donner plus de saveur au spectacle, qu’est-ce que j’aurais pas donné pour un splif.

Les jeunes à la table se racontaient leur semaine, leurs amours, leurs ambitions. A la fin de la danse, les deux oiseaux qui s’étaient levés pour danser s’embrassèrent. Quelque chose de langoureux et sensuel ; après iles retournèrent s’assoir à la table commune, avec chacun un sourire au lèvre et le regard pétillant. La deuxième fille du groupe se dirigea ensuite vers les habitués. Elle semblait avoir eu des mots avec un mec. « Mon ex ne veut pas croire que je suis capable d’être complètement ivre ». C’est ce que le patron, autorité locale indiscutée, avait entendu distinctement, et moi aussi. Avec un accent Kabyle, il lui dit « ben, vous faites comme vous voulez, mais faites attention quand même ». « Voilà, Richard , c’est ce que je vais faire », lança-t-elle à travers la salle du bar à son ex : « je vais me saouler avec attention ».
   
Richard, répliqua « fais comme tu veux je ne suis pas responsable ». Elle se joignit aux habitués, flattés par la jeunesse et la beauté de la fille. Elle était habillée comme une de ces ferventes catholiques qui s’habillent toujours en robe, souvent en tissu liberty, pour souligner leur féminité sans pour autant provoquer les hommes. Néanmoins, à mon avis, elle n’était pas allée à la messe depuis sa confirmation.

Pourquoi ce sont toujours les mêmes qui assurent comme des Dieux ? Jamais les mecs comme moi au bout du bar, qui boivent leur verre en silence. C’est le grand paradoxe philosophique qui m’occupait à ce moment. Et avec quelle facilité elle avait tout de suite eu les vieux mecs à la bonne, j’aurais voulu être une fille dans une autre vie, belle de préférence ; elles dégagent une facilité qui donne envie de vivre. Bref, même encore lucide j’avais des drôles d’idées sur l’existence, du brouillard dans la tête qui ne laissait place qu’à des tempêtes que seul moi voyais et subissais dans mes moments de spleen. Il aurait fallu que j’aie un regard extérieur ami, ou du recul pour me rendre compte que tout ça, mais c’est niché dans la tête, logé tout au fond du crâne. Et, pour ce qui est du recul, au comptoir, fatalement on en a toujours très peu : on doit atteindre les verres avec ses bras. Bref j’étais absorbé comme une éponge par le tête-à-tête avec mon verre. Ça fait rarement des étincelles, un rendez-vous entre une bière et un cerveau.

Alors pendant que la fille chouette s’acoquinait, moi je faisais semblant de regarder à travers la vitrine du bar, il n’y avait pas d’étoiles et j’étais mal placé pour rêver à la lune. Alors je continuais à rentrer en dedans de moi : je pensais à ma famille dont je dépendais trop et qui semblait y trouver un plaisir sadique, aux potes, vaguement intellectuels, mais clairement tordus. Je rêvais de nature et d’efforts simples partagés, comme de la marche en plein champs. J’oscillai entre douce nostalgie et désespoir. C’est drôle les idées dans le cerveau.

Et puis les mecs relançaient la fille d’à côté dont la beauté et l’élégance étaient comme passées à mes yeux, comme le blanc à la machine, lassé au bout de seulement quelques minutes. Du coup, je me sentais moins con. Mais pas moins désespéré.  «C’est marrant ce que vous disiez à votre ami sur l’ivresse, avec attention, moi je me suis jamais posé ces questions, quand on est ivre, on est ivre point. » La vérité nue, à un certain âge c’est plus gênant que celle des enfants.

Un grand silence se fit au bar. Seul le patron était indifférent et ne s’attendait pas à ce que mon manque d’éloquence me fasse me vautrer avec application. En fait c’est pas ce qui se passait, mais le dos vouté et le regard bas, c’est l’idée que je me faisais de la situation. Et la fille, grand prince, me répondit, alors que les briscards qui l’entouraient se demandaient comment la situation allait évoluer. Ils étaient à l’affût de la réaction de la fille qui était comme un grand soleil. Intérieurement j’ai soufflé en entendant  sa réponse, indulgente, mi-amusée, mi-provocante : « mon petit bonhomme, la cuite se met, l’ivresse vous habille ». Ah ça, je me trouvais bien primaire, c’est qu’elle avait de l’esprit. Mais au moins j’existais, la preuve, elle me parlait. Je balançai donc : « moi l’ivresse c’est pas de la sape  qu’on porte, c’est la gourmandise qui vous fait dévorer la vie comme des framboises. » Je pensais au potager de ma grand mère, et à ses framboises, ça n’avait rien à faire là, à moins que ce soit la vie comme elle va.


On se pendrait pour un bon mot, et on risque tout aussi bien de se faire pendre s’il est maladroit. Là, je m’en sortais avec les honneurs, la fille se rapprocha de moi, soudain indifférente à la bande dont elle avait fini par trouver l’intérêt comme… trop appuyé. « je vous offre un verre, le vôtre est bientôt vide ». « Quelle attention, répondit-elle avec un sourire amusé ». Les autres étaient vieux, des rides leur couraient le visage, leur corpulence était lourde, et les mots étaient maniérés pour masquer le peu de vocabulaire.

C’est un petit fantasme que j’avais fini par atteindre alors que la soirée s’annonçait… mitigée, comme un robinet qui ne donne que de l’eau tiède. « Vous me rappelez ma première petite copine, on était sous un arbre, elle portait un jean et un chemise liberty, comme votre robe. Des motifs à fleurs au milieu d’un champ clôturé où des vaches paresseuses meuglaient au milieu des petits veaux »
-« Oh ! Des petits veaux ! On a vu plus bucolique qu’un champ de vaches, je vous rappelle». Et là j’ai pensé à ce que c’était qu’un champ de bovins : des vaches qui chient, des veaux qui font leur pissou à l’air libre, le meuglement et l’affolement pataud des lourds quadrupèdes à la moindre intrusion. Les meuglements !  Ah les meuglements ! Et au milieu de tout ça, moi et mon premier flirt supposé. Vous voyez comme les mots peuvent toujours se retourner contre vous. Mais c’est toujours jouer, finalement les mots ne méritent pas que l’on se pende pour eux.

Les vieux mecs n’avaient rien compris, c’est ce qui me sauvait. Les plus lucides parmi eux reprirent leur conversation sur le RSA et les petites combines pour étoffer un porte-monnaie. Je m’en tirais


On bavardait elle et moi et je me sentais moins con. J’avais encore l’âge de séduire me dis-je fugitivement. Pas comme tous ces relous en scooter qui font triper leurs copines à l’arrière, comme des kékés qui n’ont pas de statut social plus reluisant à balancer. Il fallait les voir sur les cafés des boulevards avec leurs airs de faux cool qui se donnaient l’impression d’avoir les patrons de bistrot à la bonne. Si seulement ils savaient ce qu’ils en pensent, les patrons, de leurs airs, quand ils arrivent sur les boulevards en croyant descendre en ville. Avec tout capital, soit papa maman qui ont bien travaillé dans le tertiaire, soit un logement social près du périphérique et un de ces gros scooters avec trop de reprise pour être tranquilles.

« - J’ai connu des grands princes dans ma vie, ça m’évite de penser au petit Prince de Saint-Exupéry »
« - Ah oui ?».
« - Un type qui escaladait des falaises, qui, une fois admis à normale sup les a tous envoyés balader, pour devenir entrepreneur en bâtiment. Déjà il faisait de l’escalade, pour l’assurance c’est pas mal. Et puis grand intellectuel ! Et pour finir, avoir à faire de sa vie un peu plus qu’étaler un diplôme pendant cinquante ans.

« -J’ai bien aimé le petit prince, mon père me lisait, je m’en rappelle encore.


On décida, elle et moi, de sortir à l’air libre, le bistrot était étroit, la fumée envahissait l’air, et quoi de meilleur qu’une cigarette en extérieur pour se sentir respirer. Son visage m’apparaissait pour la première fois sous une autre lumière. Le spectacle se renouvelait, et le ton était plus à la confidence, alors que nous n’étions que tous les deux sur le trottoir. Elle avait pris une petite veste par dessus sa robe, et se réchauffait en regardant en l’air. Je me sentais un peu saoul, et je m’offrais un petit moment de silence, regardant ailleurs. Mais ce silence n’était pas pesant, c’était une respiration naturelle après une conversation, pas la chape de plomb qui s’abaissait quand la télé venait d’être éteinte. Nous étions côte à côte, et puis, finalement, nous nous regardâmes.

Elle était encore plus belle dans l’obscurité. Elle m’offrait la vue de son visage, généreusement et en toute confiance.

« Elle est faite de quoi ta vie, toi, le drôle de mec ? », me dit-elle, tout de go, sans transition, et m’invitant à parler de moi. Je baissai soudainement les yeux. Je ne répondis pas. Le monde est immense et je suis tout petit, surtout aux côtés d’une belle femme. J’aurais pu escamoter la question, et à une phrase prétentieuse répondre par une autre phrase prétentieuse. Mais non.

« Si tu savais ».

« Non je demande, je ne sais pas ».

« On parlera des choses vraies et personnelles un autre jour ? Laissons nous duper par les illusions ce soir ».

« Comme tu veux, tu dois avoir tes raisons » elle dit.

Et elle rajouta : « à  moins que ce soit pour créer du mystère ? Ce serait bien ton genre ».

Bref, on avait déjà l’illusion de le complicité, mais la vraie intimité, celle qui fait dire des mots banales assis sur le lit, je ne l’avais pas connu, et ce soir-là ne me l’apporterait pas non plus.

Son mec sortit du bar. Grande classe, pas de jalousie, juste pour savoir comment elle allait. Elle le rassura : « je reviens à l’intérieur », dit-elle. Et moi, je me retrouvais à la case départ. Au moins je voyais la lune, pâle et moins mystérieuse que les femmes depuis que des américains avaient trottés dessus.



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Hors ligne Robert-Henri D

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Re : une embellie
« Réponse #1 le: 08 décembre 2022 à 14:26:35 »
Bonjour pierre_fred,

En lisant ce texte intéressant, j'ai relevé sous spoiler deux ou trois points qui peut-être méritent ton attention :

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne pierre_fred

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Re : une embellie
« Réponse #2 le: 12 décembre 2022 à 13:13:38 »
Merci pour la lecture !

Outre les fautes d'orthographe, je note ces inversions que vous me recommandez et qui sont très efficaces en effet.

A bientôt !

Hors ligne Robert-Henri D

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Re : une embellie
« Réponse #3 le: 14 décembre 2022 à 10:07:41 »
Hello pierre_fred

Ravi d'avoir été utile, c'est avec un plaisir certain que je relève ce "à bientôt" ! Lequel laisse présumer d'un
autre écrit que j'espère ne pas louper.

Bonne journée.
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Nosir

  • Invité
Re : une embellie
« Réponse #4 le: 15 janvier 2023 à 16:35:23 »
Salut, Pierre-Fred, j'ai bien apprécié ton texte, alors je me permets quelques commentaires dans ce spoiler:
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
« Modifié: 15 janvier 2023 à 16:40:42 par Nosir »

Hors ligne Charivari

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Re : une embellie
« Réponse #5 le: 19 janvier 2023 à 19:54:06 »
Salut. J'ai vraiment beaucoup aimé le ton, désabusé, c'est tellement criant de vérité que j'ai reconnu plus d'un ex copain, quand j'avais entre 20 et 30 ans  :D
Le style tient la longueur, ça se laisse très bien lire, quelques pépites par ci par là, c'est parfait. L'histoire est justement, pour un perdant comme le protagoniste, une non-histoire. Un coup de tendresse, de profondeur puis une fin aigre-doux, au lecteur d'imaginer la suite... Rien à redire, une chouette lecture. Bonen continuation

 


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