L’adolescence
Refuser de reconnaître la raison du plus fort,
C’est nier que l’ado n’est pas fait pour l’effort.
S’il laisse à autrui ce qui devrait faire lui-même,
Cela ne veut pas dire que ce jeune à la flemme.
Si l’épuisement n’était pas l’ennemi des ados,
Le travail serait joie et léger serait son fardeau.
Pour ce qui relève du repos, il n’y a pas photo,
Puisqu'un couche-tard ne se lève jamais tôt.
Altruiste, il préfère glander avec sa bande de zigotos,
Plutôt que de s’emparer du taf des accros du boulot.
Que ce soit dans la vieille Europe ou en Nouvelle-Zélande,
Le minot actuel est incollable sur la bulle et la glande.
Que ce soit lundi mardi ou même jeudi,
Important est de rappeler l’adage qui dit :
« Qu’un adolescent, mou du genou, »
« Avec le boulot jamais lien ne noue »
Qui voit un jeunot occuper à lorgner une horloge,
Doit se dire que ce courageux garçon s’interroge…
Aussi, ce n’est pas parce qu’il a peur des plus vieux,
Que, ledit minet ne quitte pas la pendule des yeux,
Il ne l’observe pas parce qu’il a peur que l’on ne la vole,
Mais parce qu’il est impatient de retrouver sa console.
Aussi, puisque l’ado décrit me ressemble beaucoup,
J’ose avouer que peu de meufs se jettent à mon cou.
Avant de poster cette ludique et innocente fantaisie,
J’ai voulu savoir si mon petit écrit était de la poésie.
Si ma maman a souri à pleines dents,
Mon papa a dit que j’étais impudent.
Aussi, mes parents ne sont pas sans savoir,
En plus de leur amour ce que j’espère avoir.
Puisque, pour moi, aimer est tout sauf pluriel,
J’en appelle aux dieux de la terre et du ciel.
Alors, si je fouille Paris et musarde dans ma ville,
C’est parce que je désire n’aimer qu’une seule fille.