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« Dernier message par Earth son le Hier à 20:32:35 »
Le numéro que vous avez demandé n’est pas disponible. Merci de renouveler votre appel…Trêve de plaisanterie, en ce moment, je suis à fond sur Deux galets alors même si j’ai parcouru vos remarques (notamment les tiennes Zag, merci, merci, merci), je n’ai pas le temps de les regarder en détail et encore moins d’y répondre. Je m’y mets dès que possible. Promis En tout cas, je retiens un avis positif, ça fait toujours plaisir A très bientôt (faut que j’arrête de courir plusieurs lièvres à la fois, moi )
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« Dernier message par Lune le Hier à 19:56:34 »
Sous la Lune bleue La campagne s'illumine Dansent les trompettes
Prochain mot : Vénus
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« Dernier message par Lune le Hier à 19:43:55 »
Bonjour, C'est bien ta victoire, mais sans couronne Mais toi, Lune, qui semble si assuré de ma victoire, je te laisse une question, la prochaine fois que ton cerveau te murmure des horreurs, le dompteras tu encore, ou danseras tu avec lui jusqu'à en perdre le souffle ??? Tous les jours je dis à mon cerveau, lève-toi, tais-toi et marche Aujourd'hui pour la première fois, j'ai mis un livre à la poubelle "Dieu et les hommes" pas celui de Voltaire, l'autre.
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« Dernier message par Lune le Hier à 19:28:47 »
Bonjour,
Ce texte devrait être sous spoiler.
Il est très bien écrit, mais les personnages sont indignes. Aussi bien la mère qui après les vendanges souvent festives et enclines à des débordements incontrôlables. Le père assoupi dans son lit, un peu ivre des whiskys tourbés dont il abuse quand maman n’est pas là. Il reçoit parfois des amies compréhensives qui viennent distraire ses nuits. Ces amies ont elles son âge ou bien sont elles aussi jeunes que sa fille ? Il n'a pas l'air de voir la différence dans ses nuits endiablées. Est-ce un pédophile ? La jeune fille est plutôt à plaindre et la nounou à fusiller !
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« Dernier message par Hars P le Hier à 19:26:39 »
@Cendres. Bonsoir, merci pour ce retour, et ta lecture que je devine hyper active et pointilleuse. J'ai tâché de corriger les fautes.Des contradictions dans ce texte en effet, comme dans nos rêves et cauchemars...Je les assume
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« Dernier message par Cendres le Hier à 19:11:56 »
Merci pour ton texte qui est composé de trois parties. La partie mort, suivit de la partie combat et la parité finale qui explique ton texte.
Dans la première partie, tu critiques la société, que la seconde, tu nous offres un combat épique de ton personnage. Mais, comme il dit, pourquoi doit il re tuer ce qu'il ne devait pas tuer selon Dieu, c'est contradictoire.
Tu as fait des fautes de frappes : ""Mon corps sanguinolent avait été projeté quinze mètres plus loin sur un talus., en bord de route" "Je m’étais retrouvé parqué dans un immense hall salle en compagnie d’autres personnes mortes le même jour."
Tu as fait une erreur ici, ce ne sont pas des mandibules, mais des Chélicère. "J’eus aussi à combattre une armada d’araignées géantes. Beaucoup furent mutilées, estropiées. Leurs pattes, leurs mandibules, rien ne résistait à ma lame implacable."
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« Dernier message par Cendres le Hier à 18:58:54 »
Bonjour, je vous remercie pour la pertinence de vos commentaires. En fait, ce texte m'a été inspiré par Les Métamorphoses d'Ovide, Livre X, Myhrra. Ovide, (43 av J-C). J'ai simplement transposé les faits dans une période contemporaine. En quoi les textes anciens et mythologiques peuvent ils encore interroger notre présent ? Je ne prends pas parti. Je conserve les contradictions du personnage. D'ailleurs c'est lui-même qui s'exprime, sans filtre. Donc ni propagande ni fantasme de ma part, comme le sous-entend Cendres. L'analyse de Tentacule est très éclairante. Merci aussi à Cendres pour ta réactivité.
Excuse moi Basic, je n'avais pas bien compris le "explicite".
Ce n'est pas parce que tu t'inspires d'un texte que tu as le droit de tout écrire. Si je m'inspire de "Mein Kampf", ce n'est pas pour autant que j'ai le droit de dire que faire des génocides sont une bonne chose. Pourtant, ça permettrait de régler une partie du problème de la surpopulation mondiale. L'inceste dans la mythologie existe, comme chez les dieux Greco romains ou égyptiens. Mais cela n'était pas pratiqué par les gens, sauf chez certains pharaons. Mais autre temps, autres mœurs. Ton personnage est une projection de ton esprit. Ce n'est pas une personne, juste une personne de ton imaginaire. Ce qu'il dit et fait, c'est selon ton imagination et ce que tu veux nous raconter. Ce sont tes choix de narration. Tu prends parti, car c'est impossible d'être neutre quel que soit le sujet. Écrire, c'est déjà prendre des choix, si tu devais rester neutre, ton texte n'existerait pas. Je ne vais pas aller plus loin, mais ton texte ne t'a pas été dicté par ton personnage. C'est toi qui écris ce texte en voulant exprimer ses idées là. Sinon ça voudrait dire que tu entends des voix ou que tu es possédé
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« Dernier message par Hars P le Hier à 17:40:21 »
Bonjour, texte écrit en quelques minutes, je me demande ce que cela vaut...
[Gladiateur pour quelques instants.
Ma mort était tristement banale, dans un narco-État tombé aux mains des barbares. Un chauffard de 16 ans m’avait de percuté de plein fouet sur un passage-piéton après avoir brûlé trois feux rouges. Il roulait à plus de 100km/h dans une zone 30 ; à bord d’une grosse cylindrée. J’avais été tué sur le coup, tel un vulgaire insecte venu s’éclater sur une calandre. Mon corps sanguinolent avait été projeté quinze mètres plus loin sur un talus, en bord de route. Je laissais derrière moi une famille dévastée. Ma femme, trois enfants en bas âge, mes frères, mes parents. Une entreprise florissante et des salariés désemparés par ce décès brutal. Mon assassin s’en sortait, lui, sans une égratignure. Déjà trois ténors du barreau se pressaient pour défendre ce « jeune » qu’ils qualifiaient de « victime de la société. » Alors qu’il avait tenté de prendre la fuite après son méfait. Alors que les analyses toxicologiques pratiquées par les gendarmes avaient révélé une conduite sous l’emprise de stupéfiants. Alors qu’il se livrait à un rodéo urbain dans une voiture volée. Mon âme était montée au ciel. Je m’étais retrouvé parqué dans un immense salle en compagnie d’autres personnes mortes le même jour. Des hommes et des enfants de tous âges, de tous pays. Comme moi ils attendaient tous avec angoisse de connaître le sort qui leur était réservé. Paradis, purgatoire ou enfer. Je fus fixé au bout de quelques minutes par un guichetier patibulaire : « Votre vie n’a pas été exempte de reproches. Vous êtes condamnés au purgatoire. Vous devrez combattre ceux que vous avez tués ! » J’explosai de rage. « Mais je n’ai tué personne ! C’est moi la victime ! Je ne devrais pas être ici…J’avais encore tant de choses à accomplir ici-bas. Vous faites une erreur monstrueuse. Je veux voir Dieu en personne, je veux lui expliquer ! » Mais déjà deux agents de la sécurité m’empoignaient et me traînaient vers la sortie. Je continuais à hurler. « C’est une erreur, je suis innocent ! » « Vous avez tué du vivant, rétorquait tout aussi fortement le guichetier à travers sa vitre, du vivant ! »
Presqu’instantanément, je fus jeté dans une arène, tel un gladiateur loqueteux. Un glaive apparut dans une main. De l’autre, je tenais un lourd bouclier. Autour de moi, massée dans les gradins, une foule en délire, hurlait, trépignait, me jetait toutes sortes d’ordures. A l’autre bout de l’arène une lourde grille se leva en grinçant et je compris ce qu’avait voulu dire le guichetier. Deux énormes fourmis de la taille d’une voiture s’avançaient vers moi, lentement. Un vrai film d’horreur. Tel était mon châtiment. Pour gagner ma place au paradis, je devais combattre les espèces que j’avais tuées durant ma vie sur terre. Dieu était décidément étrange et aussi sanguinaire qu’un empereur romain. Pour me punir d’un comportement qu’il reprouvait, il me forçait à réitérer les mêmes gestes de manière décuplée, plus violente. J’osais à peine imaginer la punition qui attendait les chasseurs, les braconniers ceux qui tirent sur les lièvres, les faisans, des sangliers, des tigres, des éléphants. Peut-être que ce Dieu me regardait-il livrer combat ? Je n’avais pas le temps de le chercher du regard, ayant fort à faire avec les énormes insectes qui me menaçaient. Avec une fougue qui me dépassait, je parvins à couper les pattes avant de la première fourmi puis je lui enfonçais mon glaive profondément dans l’abdomen. Elle s’affaissa immédiatement. La seconde eut les antennes tranchées puis je la décapitai d’un coup sec. Je n’eus pas le temps de reprendre mon souffle que des punaises géantes, des cafards énormes arrivaient sur moi. En clopinant. Je parvins non sans mal à les éventrer un par un. De leurs carcasses jaillissait un liquide purulent à l’odeur pestilentielle. D’horribles bourdonnements résonnèrent dans le ciel. Des mouches de la taille d’un hélicoptère, des abeilles, des guêpes des bourdons fondaient sur ma pauvre personne. Mon épée tournoyait en tous sens, tailladant leurs ailes, leurs yeux multi-facettes, leurs dards. Le sol était jonché de débris d’insectes. Une infecte marmelade dans laquelle je pataugeais. J’étais en sueur, recouvert de matières poisseuses. La foule en redemandait encore et encore. J’eus aussi à combattre une armada d’araignées géantes. Beaucoup furent mutilées, estropiées. Leurs pattes, leurs corps velus, rien ne résistait à ma lame implacable. Je me sentais fort, invincible. Que pouvais-je bien risquer, puisque j’étais déjà mort ? Pourtant, quand le sol se mit à trembler, je fus gagné par l’effroi. Mes prochains adversaires s’annonçaient mille fois plus coriaces. Des rongeurs visqueux s’invitaient à ces abominables jeux du cirque. Les souris étaient de la taille d’une maison. Les rats aussi imposants qu’un immeuble de cinq étages. Ces nuisibles venaient vers moi d’un pas lourd et décidé. Leurs couinements perçaient mes tympans. Leurs museaux s’animaient, reniflant la chair fraîche. J’étais pétrifié. Atteint de musophobie, j’ai toujours eu la hantise de ces bestioles. Je n’en avais jamais tué de mes mains, passant toujours par des entreprises de dératisation pour les exterminer. Mais cela, les instances célestes s’en fichaient éperdument. Des dizaines de spécimens immenses, aux dents acérées m’encerclaient à présent ! Leurs mâchoires puantes s’apprêtaient à me déchiqueter. C’est alors que je me suis réveillé en sursaut. J’étais en nage. Ma femme sommeillait tranquillement à mes côtés. Tout cela n’était qu’un affreux cauchemar. Personne ne m’avait mortellement fauché. Je n’étais jamais allé au purgatoire, du moins pas encore. Un moustique vint me taquiner. Ce bruit entêtant de mini-tronçonneuse …si désagréable à l’oreille…J’hésitais à me lever pour l’éclater contre le mur, de peur d’avoir à combattre sa version géante dans l’au-delà.
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« Dernier message par Hars P le Hier à 17:34:13 »
Texte énigmatique, j'ai compris le fond en lisant les commentaires, je ne suis pas très perspicace...
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« Dernier message par Delnatja le Hier à 17:00:05 »
Bonsoir Hars P, merci pour ton commentaire. Finalement ça fait froid dans le dos ! C'était le but recherché, en espérant ne pas tomber dans le pathos. C'était également un besoin de l'écrire, besoin d'exprimer quelque chose à ce moment-là. Belle soirée.
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