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10 décembre 2024 à 02:39:23
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » des lacets

Auteur Sujet: des lacets  (Lu 1649 fois)

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des lacets
« le: 03 mars 2024 à 16:50:36 »
des lacets
#remarque #à propos de #rebond de réflexion inspirée #commentaire

des fois ça me plairait de faire plusieurs trucs comme ça, type 'revue de presse', croiser dans différents petits articles mes réactions sur ce qui me passe sous les yeux... mais là alors que je me suis lancé sur un cas spécifique, j'ai l'impression la recette va disparaitre en moi comme un fantôme... si jamais le revenant revient, ce sera sûrement ici !



décalages - chez mcdonalds

"tu te mets comme ça dans la queue, tu trouves la place comme ça, tu lèves la tête, là-bas chez mcdonalds, en haut, ils ont accroché... la photo... de qu'c'que tu vas manger ! j'ai jamais vu ça... c'est comme si moi j'vous invite à la maison... et, je mets la photo, de qu'c'que vous allez manger !"

y'a vingt-cinq ans gad elmaleh propose un one-man-show mis en scène par isabelle nanty, ça s'appelle 'décalages' et l'un des personnages avec lequel il prend la parole, est probablement là pour apporter une double prise de distance psycho-sociale, le temps et le lieu : le vieux tonton marocain expose sa surprise lorsque pour la première fois il teste de manger dans un fast-food à l'américaine... et alors ce passage est drôle, et pourtant je phase à me dire que dans les rues que j'ai arpentées en mon présent postérieur à ce spectacle, les enseignes de restaurant de type maghrébines sont bien les plus majoritaires à reproduire ce qui rend curieux ce vieux marocain d'une génération antérieure, à propos de la photo du manger... t'as déjà vu un kebab sans photos de kebab ? alors oui c'est ptetr pas le cas pour les moins fast-food type tajine dans des salles bien décorées à l'orientale, ptetr pas forcément obligatoire quand il s'agit des pâtisseries de là-bas, mais qmm, c'est un absolu vraiment presque total, si y'a un type de restauration pour lequel t'as 99% de chances d'avoir une photo du menu sur le menu, c'est bien celui-là... alors que le vieux tonton semble y découvrir comme une curiosité sortie de bien loin de chez lui, ça fait oui, un 'décalage'...

je n'ai pas de théorie précise sur la causalité potentielle, pas même d'hypothèse sérieuse tant ce serait saugrenu, mais pourtant ! il est de ces trucs j'ai l'impression, qui font un peu comme des lacets : un côté, puis l'opposé ! à droite, à gauche ! là, et puis en face ! un truc, son inverse ! ptetr une forme socio-reconduite de psychologie de la contradiction, ptetr un hasard malencontreux, mais en même temps ça me lance dans des questions sur... je sais pas... l'usage des normes, ce que par des process étranges elles peuvent s'inverser ou se contredire ou rebondir par adaptation ou mimétisme ou en réponse à une défiance ou je ne sais...

mais j'trouve ça cocasse, cette radicalité entre ces deux réalités séparées dans le temps ; j'y perds mes repères, moi, à constater ce genre de trucs !

en soi c'est pas un crime de changer de valeurs, de conceptions, de principes, de types d'action, bien au contraire même ! mais du coup perso la morale que j'en tire, c'est de ne pas prendre au sérieux l'expression des formulations trop affirmatives, voire surtout de ce que sous-tend le contexte de réaction émotionnelle en fonction des époques, des lieux, des gens... et ne pas oublier ! car si ajd il parait normal et anodin et sans commentaire nécessaire le fait qu'il y ait des photos dans les kebabs et que c'est limite une grosse part de l'identité du secteur d'activité, bin ptetr c'est suite à ce que ce sketch a apporté une vision qui a dévié les mœurs par expression d'une intériorité, par aiguillage d'un centre d'intérêt spécifique qui aurait pu être autre, différent, et qui a changé de cap ; et que ce schème de lacets est probablement plus fréquent que cet unique exemple qui ici sert mon brouillon de pensée...

cultures... identités...
normal ajd, mais pas demain
et autres instabilités...

Hors ligne Marie Czarnecki

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Re : des lacets
« Réponse #1 le: 04 mars 2024 à 19:19:12 »
C'est toujours intéressant quand on remet en question ce qui semble être une évidence.
Je viens de lire un documentaire sur le découpage du monde en continents et qui est vu comme naturel.
Et voilà ton texte qui s'interroge sur une habitude que personne n'interroge. Et aussi sur l'intériorisation de fonctionnements, même stupides, parce que cela semble être le seul moyen d'être visible aux yeux du monde.
Les mots, "ces passants mystérieux de l'âme", sont de grands magiciens et de redoutables entraîneurs de foules. (Raymond Poincaré)

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revue de presse 2 - pichenette à dégoulinures...
« Réponse #2 le: 04 mars 2024 à 19:28:31 »
yoyoyo Marie Czarnecki
merci pour tes mots, ils reflètent assez bien mes préoccupation à la création...
j'étais en train de peaufiner un peu une pseudo-suite, ainsi immédiatement :



revue de presse 2 - pichenette à dégoulinures...
#à partir de #pseudosophie #doutes et autres fumeuseries #brasseur de pistes

...entre hors-sujet et pas-sans-lien



Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.





j'viens de voir passer un morceau de presse qui se demande pourquoi une statue américaine fait le buzz en ce moment, avec une formulation que j'interprète avec une appréhension qui m'est familière pour ce qui relève de bcp de formes de réflexions et informations humaines... par interprétation ptetr hallucinée, je les imagine chercher sur l'ontologie du truc, c-à-d ce qu'elle représente symboliquement ou psychologiquement, du coup je les imagine chercher par effet, ce que ça dit de la masse qui réagit, mais je flippe à me dire qu'ils cherchent ainsi une causalité presque directe entre l'oeuvre et son succès, et qui... ne m'apparait pas comme la bonne explication, ou du moins sans prendre en compte certains trucs, comme les effets de seuil

j'ai l'impression que ce qui réussit auprès des masses est passé par bcp de filtres qui ne dépendent que de manière minime de ce qu'est en soi le produit à succès ; à une époque la mode du concept dual formulé en les termes 'underrated" et "overrated" m'avait aiguillé à réfléchir ce genre de choses... je m'étais également nourri du documentaire "l'art s'explose" de ben lewis, qui expliquait comment le business de l'art était soumis à des comportements spéculatifs intéressés par la finance, en grossier résumé que les gros succès n'étaient que le résultat de paris des 'actionnaires' sur des artistes déjà lancés, et que tout ceci était bien plus de l'ordre du coup de dés que d'une vraie représentation de la qualité des œuvres ou d'un tri purement qualitatif ; d'autres références jalonnent ma réflexion dans ce sens, je ne vais pas tout dire...

de mon côté, conscient de ces process psychologiques chez moi, je me considérais sous le prisme des archétypes, des profils sociaux, et principalement je voyais ma propre tolérance à la qualité d'un produit artistique influencée par mes principes de goût : c'était très marquant par le simple fait que je refusais de manière obtuse tout ce qui fonctionnait en masse ; ainsi mon refus d'adhérer à certains succès musicaux n'était pas en toute connaissance du sujet, c'était un automatisme pour moi de rejeter sans chercher plus loin, ce qui passait à la radio ou à la télé, et inversement j'étais prêt à creuser ma curiosité auprès de produits types avec pour seul critère d'a priori, de m'approcher de ce qui était 'underground' ; j'ai donc découvert des petites perles de métal grâce à cet acharnement favoritiste, et au contraire suis passé à côté de perles populaires par défavoritisme (ce que j'ai tenté par la suite de rééquilibrer) ; je suis donc un exemple parfait, mais du coup ptetr pas forcément représentatif, de ce que mes 'votes' pour des choses n'étaient que tous relatifs à la qualité en soi du truc, mais plutôt déterminés entre autres, par le tamis de mes choix de préférences...

du coup, cette histoire de statue américaine, je peux pas m'empêcher de ne pas avoir envie de cliquer sur l'article, tout simplement parce que dès le titre, j'ai l'impression ils se trompent de piste, à vouloir expliquer une causalité directe entre l'objet à succès, et son succès... alors que les seuils, je suis sûr, jouent un rôle déterminant que je ne saurais vraiment rendre clair ; tant pis, j'essaye qmm, c'est en clarifiant qu'on devient clairon...

dans une de ses interviews, stupéflip raconte qu'il peut passer des heures à regarder des vidéos qui n'ont qu'une dizaine de vues, et ça semble être conscient et volontaire, plus que naturel, ainsi il cherche, il se focalise, sur un certain type de contenus, avant de les découvrir et d'imposer par son vote ou son jugement, une marque absolue de la qualité intrinsèque du produit ; et je pense que cet effet influencé par des principes de spectatorat, ne peuvent se déduire de toute forme de réussite d'un contenu, notamment artistique... car si l'on fait le choix d'être curieux pour des trucs qui ne sortiront jamais de terre, eh bien il en va de même pour les trucs qui font des millions de vue ; et les seuils pourraient expliquer un peu le phénomène de réussite, en creusant au delà de ma certitude selon laquelle il n'y a pas uniquement la valeur du produit qui joue sur son succès... pour les millions de vue, je crois c'est à peu près conscient socialement : il y a plein de gens qui vont aller voir un truc 'parce que' ceci a réussi ; ce qui parait normal je crois, on te dit tout enthousiaste qu'une vidéo a explosé tous les compteurs, bin sans te poser mille ans la question, tu vas y voir, juste comme ça, pour voir... et des comme toi y'en a pas qu'un, et alors de millions de vues, on peut passer au milliard comme ça uniquement parce que un paquet de monde y va innocemment 'parce que' ça a déjà fait le buzz, et ainsi t'as des dizaines, des centaines, des milliers de vues à moitié désintéressées, comme ça à peine concentrées, alors que ce serait jamais arrivé si ça n'avait pas déjà fait le buzz...

ce qui me ramène donc au gros doute que je pose à la question qui peut sembler anodine mais qui pour moi se gourre complètement de piste, à essayer de relier directement un produit à son succès, le contenu de la population qu'il touche

d'autant plus que je lis parfois des informations selon lesquelles il y a une grosse part de marketing pour réussir à coup sûr de se faire médiatiser ; ne confondons pas donc, les buzz 'surprise' des buzz 'maîtrisés', et pourtant je pense que les deux se relient au moins autour de ces effets de seuil

j'ai l'intuition pas du tout vérifiée, qu'on pourrait presque poser des profils psychologiques acteurs de ces seuils... les groupes métal underground que j'écoutais, c'était une recherche mélomane active, presque un travail même si pas un emploi, attation à la confusion ; disons que j'étais impliqué, que ça me prenait du temps, de l'effort, pas du tout le même truc que plus tard quand enfin j'écoutais un peu les suggestions qu'on me faisait des succès non-underground ; et j'ai même eu l'expérience de voir des groupes underground gravir peu à peu le succès, et là une foultitude de causes et d'effets me renvoyaient à cette relativité d'un lien supposément direct entre qualité et renommée... pour quelques exemples parmis d'autres, hypno5e dans le métal, m'a subjugué par son premier album, leur succès les a mené loin avec des produits qui je trouve, surfent sur une vague dont l'impact initiateur n'a rien à voir avec la suite de leurs prods... autre schéma, babylon circus pour le ska-reggae, je les ai découvert grâce à leur succès pour leur album la belle étoile, qui pourtant profitait de l'avancée de leur renommée par les albums antérieurs bien différents de celui-ci... comparativement, manson qui m'a propulsé dans le metal, j'ai aimé ses succès mais reste distant de ses premiers produits qui pourtant ont façonné sa réussite, et je l'ai entendu à la radio, surfant ainsi à un seuil spécifique de réputation qui m'y a donné accès... ; d'où que j'incarnais plusieurs de ces profils comportementaux spectateur, j'crois on est un peu tous ainsi un coup l'un un coup l'autre, un coup curieux attentionné sérieux et concentré pour un truc peu médiatisé et pour lequel il me fallait être minutieux dans mon jugement, un coup toujours curieux et sérieux, mais avec le bagage a priori de savoir que je tombais dans un truc déjà validé par bcp... pas du tout la même attention, les mêmes critères de jugement, la même énergie à savoir si j'apprécie ou pas ; bref, pas du tout les mêmes biais de validation personnelle

bref, tout ça pour quoi ? entre le vertige que je ressens à cette psychologie de comptoir, plutôt de presse, pour expliquer le succès de la statue américaine, et la volonté de comprendre comment fonctionne la renommée, la réputation, des choses et des êtres en société, je crois surtout creuser la piste étrange selon laquelle nos déterminismes psycho-sociaux de manière générale, fonctionnent un peu pluss comme la dynamique des fluides* que comme les théories de la pleine conscience individuelle... les masses de population je crois, fonctionnent selon moi bien pluss sous le prisme des archétypes comportementaux déterminés et souvent inconscients, que de ce que bcp envisagent comme leur grandeur d'individualité et l'unité de leur personnalité...

des seuils, avec leurs points charnières, leurs acteurs déterminants, leur mécanique du succès ; ptetr cette statue ou tout produit aux millions de vue, c'est parce que t'en as un qui était comme stupéflip pdt que y'avait dix vues, que par un coup de hasard y'a eu un commentaire qui a provoqué une première réaction en chaîne amenant des centaines de voyeurs aux profils différents de celui qui s'intéresse aux 'dix', eux-mêmes amenant par je ne sais quelle causalité des profils plutôt 'mille', et ainsi de suite jusqu'à ce que t'en ais deux cents millions qui disent à tous leurs potes 't'as vu le dernier buzz ? vas voir c'est sympa', ce qui propulse le truc au milliard en aucun effort particulier...

un peu comme un vélo à vitesses... la notion de couple et la notion d'énergie cumulative... deux principes mécaniques qui font du vélo moderne un super truc qui pourtant passe anodin : la roue libre qui avance même si on arrête de pédaler, première révolution du vélo, et ensuite les rouages à pignons, les deux cumulés font que tu démarres facilement en petite vitesse, et quand t'as accumulé assez de célérité tu passes la suivante parce que tu moulines en avançant lentement, tu accélères donc et au bout d'un moment du peux passer la troisième, puis la quatrième, la cinquième, et t'as aucun effort à faire pour pédaler en cinquième si t'es déjà à 30 ou 40 à l'heure, alors que ce serait bien trop coûteux en muscle de pédaler à 5km/h en cinquième... c'est un bon exemple d'effet seuil je crois : la progression n'est pas purement linéaire, c'est pas juste pédaler plus fort et plus vite qui joue sur la vitesse du vélo, non, en première le couple te permet une linéarité qui se brise à chaque passage au pignon suivant, qui lui aussi possède son étendue où la relation directe est linéaire, jusqu'au seuil suivant... bref ; la causalité bien plus complexe que juste les capacités de cycliste, ou la qualité de la route, l'inclinaison de la pente, la couleur des pneus et la direction du vent ou le ticket de caisse de décathlon...

voilà, bon, ça explique rien au final, juste moi ça m'éclaire un peu plus sur ce truc que je cherche à me dire que souvent, dans la presse pour la statue américaine, mais globalement j'ai l'impression dans bcp d'esprits, on cherche une cause chez les gens, leurs critères de jugement, et en tout paradoxe où chacun veut s'émanciper de ces explications sur leurs déterminismes, bin on pourrait dédramatiser, ou dramatiser plus justement, sur le fait que nous ne sommes que bcp moins responsables que ce qui agite les explications qu'on cherche pour les questions qu'on se pose...

* il me semble que ce parallèle entre dynamique des fluides et mouvements de masses sociales, là où ils ont été un peu forcés de reconnaitre ce trait un peu objectivant de nos individus, et donc un peu douloureux pour certains égos, c'est pour la sécurité dans des lieux à forte affluence en cas de catastrophes : j'avais vu passer ce bout d'article dont je n'ai que de vagues souvenirs, sur les stades ou les stations de métro, dont l'architecture dissimule des choix de construction pour 'manipuler' efficacement les populations pour leur évacuation d'urgence, avec des trucs genre des formes architecturales, des tailles d'engorgement, des obstacles idéalement placés, etc... puor la comparaison avec le succès, j'ai l'impression notre époque prout-prout-petit-doigt-snob relative à notre intelligence individuelle n'aime pas trop la réalité selon laquelle nous ne sommes, après tout, que de simples êtres humains, et qu'expliquer le succès de cette statue ou de cette vidéo milliard de vues, c'est un peu comme féliciter (ou rabrouer) le public d'effectivement bien correspondre à ce qu'avaient prévu les sociologues et les architectes conjointement afin qu'une évacuation se déroule au mieux... ils sont là les journalistes avec leurs sondages leurs interviews, et le public tout flatté de répondre auto-convaincus du potentiel médiatique de leur témoignage 'extraordinaire' : "au moment où tout a explosé, j'ai pas réfléchi, je me suis levé de mon siège et je me suis mis à courir, c'était comme si mon instinct prenait le dessus, tout le monde criait se bousculant à la porte de secours, je suis arrivé le premier, et fort heureusement, par chance, elle s'ouvrait en poussant, je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il avait fallu la tirer, probablement que nous nous serions écrasé dans la secone, bloquant ainsi le sens d'ouverture, et ça aurait été terrible ; l'alarme assourdissait mes oreilles ça me mettait dans un état hypervigilant alors j'ai continué à courir, j'ai emprunté les escaliers, et en arrivant dehors, j'ai su, j'ai compris que j'étais sauvé ! et tout le monde derrière moi qui arrivait en trombe, ils ont continué à courir dehors alors que je m'étais arrêté là, enfin sauvé, pas la peine d'aller plus loin m'étais-je dit, rassuré, et oui je l'étais..."

« Modifié: 06 mars 2024 à 13:58:39 par Dot Quote »

Hors ligne Marie Czarnecki

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Re : des lacets
« Réponse #3 le: 04 mars 2024 à 19:51:08 »
J'ai moi aussi tendance à me méfier des "il faut absolument que tu voies/lises" ou "les 100 xxx qu'il faut avoir vus/lus/faits dans sa vie". Ce type d'injonction m'horripile.
Et si quelque chose me plait, je le partage volontiers avec mes proches ou même des inconnus, mais je ne suis pas dans la surenchère pour imposer mon point de vue.
La société propose - impose - souvent de réagir, plutôt que de réfléchir.
Que l'objet soit "mainstream" ou confidentiel, ce n'est pas la question. La question, c'est pourquoi moi je l'apprécie.
Bref, ce sont les quelques réflexions générées par ton texte.
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Re : des lacets
« Réponse #4 le: 04 mars 2024 à 20:08:58 »
J'ai moi aussi tendance à me méfier des "il faut absolument que tu voies/lises" ou "les 100 xxx qu'il faut avoir vus/lus/faits dans sa vie". Ce type d'injonction m'horripile.
j'avoue oui, pareil, mais justement il faut que je leur octroie plus de tolérance et c'est ce que je tente depuis quelques temps, car je sombre facilement sur le discrédit des trucs à succès pour ce simple argument, ce qui est un biais de favoritisme dont j'ai qmm du mal à sortir... faut dire que c'pas le même type de contenus, il faut d'autres critères pour cerner les enjeux du mainstream, et il est encore pour moi, difficile d'être lucide sur les potentielles qualités de ces choses...

Que l'objet soit "mainstream" ou confidentiel, ce n'est pas la question.
tout-à-fait, je crois on se rejoint là

Et si quelque chose me plait, je le partage volontiers avec mes proches ou même des inconnus, mais je ne suis pas dans la surenchère pour imposer mon point de vue.
[...]
La question, c'est pourquoi moi je l'apprécie.
là tout un travail qui me met en difficulté : communiquer une intériorité en toute neutralité ! selon comment je présente la chose, la diversité de réactions est parfois pour moi hors de contrôle, l'un va me trouver surconfiant et s'exaspérer de mes formules personnelles qu'il juge arrogantes, pendant qu'un autre se lasse de mes précautions qui lui apparaissent comme manquant de force et de conviction... ceci ajouté à mes propres maladresses qui peuvent dévier l'interprétation de ma position... un beau casse-tête que celui de partager la culture humaine ! et encore plus dans la bonne tension entre subjectivité et objectivité

La société propose - impose - souvent de réagir, plutôt que de réfléchir.
je sais jamais trop comment prendre les renvois de responsabilité à 'la société' ; parfois cela semble cibler le système politique, parfois le système capitaliste, parfois l'éducation, parfois la psyché collective comme si elle était consciente, ou non, parfois d'anonymes comploteurs jamais identifiés... je serais curieux de te lire préciser ton usage de ce qualificatif pour la présomption d'origine des mouvements de masse, si c'est bien de cet effet mouton dont nous parlons et qui, certes, est assez complexe je crois pour que 'la société' soit un bon désignant mais dont je poursuis le rêve de pouvoir mieux identifier son être...



cool de te lire dans cette mesure prudente à rester attentive à tout ce qui te passe devant la conscience ; rester vigilant, une qualité dont nous sommes tous je crois, quel que soit notre niveau, en devoir et en nécessité d'entretenir

merci pour ta réaction

=)

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3 - faux problèmes et mauvaises pistes
« Réponse #5 le: 06 mars 2024 à 13:59:15 »
faux problèmes et mauvaises pistes- pichenette à dégoulinures...
#à partir de #pseudosophie #doutes et autres fumeuseries #brasseur de pistes

...encore en rebond d'un truc à peine vu passé sur mon écran




mon prof de philo politique avait sorti cette locution parlante : les faux problèmes... moi plus haut j'y appelais les mauvaises pistes... et j'ai l'imperession d'y être très souvent confronté, avec le lot d'emmerdes que ça m'apporte ; si je prends les mots ici, c'est parce que j'en ai l'occasion, même si j'ai peur que comme à mon habitude dans ces cas, je me retrouve coincé, et que mon problème à être cerné par ces bullshits, ne se résoudra pas...

l'exemple est cette vidéo de la chaîne nota bene sur les sculptures du passé et leur niveau de détail, et je trouve sa manière de réajuster la bonne ligne de la réflexion est plus habile que tout ce que j'ai pu tenter dans ce genre de situations ; la question à laquelle il réagit est "pourquoi n'est-on plus capables de faire des statues de cette qualité ?" ; et c'est dans ce genre de cas que je me retrouve très souvent, à ne pas pouvoir répondre selon les attentes de celui qui pose une telle question ou une affirmation partageant ce trait : le constat amenant le truc, en lui-même, est faux... donc toute réponse serait dns les choux, forcément ! bin wè, là comme il l'explique dans la vidéo, c'pas du tout vrai qu'on n'est plus capables de ce niveau de performance artistique, alors demander pourquoi on l'est, en soi, ça part dès le début dans le mur... c'pas parce que ce qui se voit majoritairement dans les médias, c'est des trucs conceptuels qui n'ont qu'à envier le david de michel ange, que la technique s'est perdue ! au contraire, dans la vid de nota bene il montre des trucs d'ajd qui sont hyper poussés, avec des nouvelles techniques qui sont même meilleures que le marteau burin de l'italien des lumières... donc la question est totalement naze ! y répondre sans dire de la merde est impossible... alors il faut dévier le propos si on veut rester intelligent, et ça celui qui posait la question, ça l'énerve, il a l'impression qu'on ne lui répond pas, qu'on esquive, qu'on joue au con... alors que merde, c'est sa question à lui qui est pourrave !

et franchement y'en a plein, partout, de ces faux problèmes, ces mauvaises pistes ! moi ça me fait vriller le cerveau au quotidien, dans chaque morceau de conversation, plein de constats comme ça, implicites et qui servent l'explicite, mais que comme ils sont plutôt sous la surface et non dans la partie émergée de l'iceberg, bin le titanic a du mal à savoir s'il va se le payer ou pas...

l'ère de l'infox et de la surconfiance, l'ère des mots inutiles et inefficaces, l'ère des pensées discount et toxiques, l'ère des raccourcis foireux ; comment qu'on fait ?



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Re : des lacets
« Réponse #6 le: 06 mars 2024 à 19:16:08 »
Ce troisième "lacet" rejoint le premier. Car, finalement, la question était fondée sur un préjugé, donc une idée acquise sans qu'elle soit remise en question.
Certains n'aiment que l'on touche aux fondations de leurs pensées et refusent tout pas de côté. Mais il ne faut pas abandonner pour autant.
Donc, à ta question, qu'est-ce qu'on fait ? On répond et on essaie encore et encore d'inviter les gens à remettre en question leurs préjugés.
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Re : des lacets
« Réponse #7 le: 06 mars 2024 à 19:37:53 »
oow yess merci pour ta réaction qui m'apparait juste et pertinente ! j'vais en faire grincer certains, mais qmm, oui, pour appuyer la démarche et un peu l'éclairer : pour la question, suivons scrupuleusement cette démarche cartésienne : il est inévitable de se construire dès la naissance en gobant le contenu de notre éducation, et lorsque l'on est touchés par nos premiers doutes (ce que je souhaite à tout le monde car ce n'est pas garanti pour tous), appliquons-leur une méfiance raisonnée, impliquant la remise en question toute personnelle qui fait passer de la confiance nécessaire durant l'enfance auprès des figures enseignantes, à l'émancipation de notre potentiel analytique, sous réserve d'une bonne méthodologie de la raison ! l'a priori, le 'préjugé', afin d'avoir un bagage, merci aux instits, profs, parents et autres figures enseignantes durant notre maturation, et puis à partir d'un déclic de conscience, refondons notre propre savoir grâce aux process de validation ou infirmation des données acquises avant notre émancipation, en toute force de ce qui passe ainsi vers l'a posteriori... (j'use des mots kantiens pour distinguer l'avant et l'après, j'espère que les philologues m'excuseront pour ces mélangeages pas très corrects et un peu fumeux de ma part...) !

;)

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revue de presse 4 - expérience pro & hâte néfaste
« Réponse #8 le: 13 mars 2024 à 20:42:56 »
revue de presse 4 - pichenette à dégoulinures...
#à partir de #pseudosophie #doutes et autres fumeuseries #brasseur de pistes

...entre hors-sujet et pas-sans-lien

"revue de presse" sans source, attation lul, parce que soit je cite les milliards d'articles qui abordent la question (celle que j'aborde ici mais qui, vous le devinez ptetr, n'est pas le propos impoortant, mais juste une prise pour réfléchir un peu plus conceptuellement ; le paradoxe socio-professionnel qui revient tjrs : l'argument du manque d'expérience en entretien d'embauche des jeunes, sur le sujet de leur insertion sur le marché de l'emploi), soit je n'en cite aucun... j'ai 'choisi' huhu, par facilité j'avoue !




aller jusqu'au bout des idées...

j'ai vu passer un truc qui revient asssez souvent j'ai l'impression : le problème entre recruteurs et jeunes recrues, qui pose le paradoxe de l'insertion depuis la scolarité vers le milieu professionnel, et qui se manifeste par l'exigence intenable à propos d'expérience ; eh oui, dans bcp de cas, les jeunes se font refouler d'une offre d'un poste, de manière bien trop répétée pour être anecdotique, et ce sous prétexte qu'ils n'ont pas d'expérience, et eux de rétorquer que s'ils ne se font pas embaucher, ils ne risquent pas de pouvoir remplir ce critère qui n'est pas sans légitimité non plus... et alors ? bin moi ce que je vois dans ce fourre-tout que je nomme 'culture de la misère', c'est qu'on bâcle tout un tas de trucs sous justification d'optimiser au mieux les impératifs, de se presser à poser hâtivement une stabilité qui du coup ne l'est pas ; pour cet exemple-ci, l'on exige la validation d'un diplôme, pour ensuite dire que ce n'est pas suffisant, sans pour autant proposer de vraie solution... mais ce n'est pas faute de bien avoir envisagé ces solutions, non, ici je sais qu'elle existe, mais qu'elle n'est pas exploitée jusqu'à efficacité : c'est le concept d'alternance, ou apprentissage selon les secteurs... c'était bien pensé que d'inclure avant la validation par le diplôme, une expérience professionnelle de terrain, de tenter de mettre en place une transition de l'un vers l'autre qui soit fluide... mais est-on allé jusqu'au bout de cette nécessité, ou l'avons-nous bâclée ? nous la proposons comme choix délibéré, comme option selon l'opinion de chacun, et dans un étriquement pratique qui ne permet aucune efficacité concrète, palpable, réelle... et pendant que tout un tas de gens n'en voient pas l'utilité, qu'ils valident leur diplôme hâtivement et parfois réussissent à s'insérer sans expérience, bin le problème revient qmm tjrs : y'en a plein qui se stressent en plein d'entretiens d'embauche qui se soldent par la même impasse : il faut de l'expérience en plus du diplôme ; alors qu'avec un peu de sérieux et de radicalité sur l'idée, si on automatisait le procédé plutôt que le proposer comme option, on se débarrasserait du problème et donc, du gros stress qui réapparait sans cesse et touche ce qu'on peut presque y voir aveuglément comme étant un détail mais qui a l'air de peser lourd sur l'ambiance globale de notre système, puisqu'on le retrouve inlassablement dans les médias ; déjà, il y a la surconfiance qui touche celui qui ne croit qu'en le diplôme, mais les plus vieux d'entre nous savent que ce qu'on apprend à l'école, même à bac pluss trouze, c'est rien du tout par rapport à ce qui fait d'un bon employé un expert en sa matière... y'en a plusieurs je crois, qui se cassent les dents de la conscience à comprendre ça quand ils sortent de leur fierté d'obtenir un diplôme, pour ceux qui parviennent à l'admettre, ce qui fait mal à l'ego à qui l'école promet tout un tas d'espoirs parfois un peu trop enjolivés ; non, dans la plupart des activités, c'est pas en une longue jeunesse d'apprentissage qu'on devient pro, y'en a qui à quarante piges sont encore nuls en leur domaine juste parce qu'ils se reposent sur leurs lauréateries... et d'autres qui à cet âge ont du mal à faire comprendre aux jeunes que les décennies qui creusent leur écart ne sont pas si néantiques que ce qu'on vous vend des validations, certifications et autres diplômes hâtifs qui vont bien pour nous rassurer, en notre époque où tout va plus vite... mais on grille des étapes je crois, alors il me semble qu'une solution serait de relativiser un peu sur ce temps qui marque l'expérience, à la fois en tolérant mieux les novices même lorsqu'ils ont trente balais, même lorsque le vieux qui approche de la retraite ne peut pas comme ça d'un claquement de doigts, partager son expertise temporelle, et surtout pour la question, aller au bout de nos idées de solutions plutôt que les bâcler et ainsi perdre de vue leur efficacité qui, du potentiel imaginé par ceux qui les proposent, ne passent jamais jusqu'à la réalité par le fait qu'on ne leur en donne pas les moyens... un système d'alternance qui retarderait l'acquisition du diplôme de plusieurs années mais qui inclurait dans l'éducation, l'accumulation d'une expérience, serait-ce pas plus efficace ? il est déprimant de se dire qu'on passerait plus de temps perdu à acquérir un statut officiel et certifié, validé, diplômé, mais je crois que si l'on allait au bout de l'idée, à terme cela ralentirait l'empressement stressant qui va de plus en plus vite et pèse de plus en plus lourd ; oui, être enfin diplômé genre doctorat de médecine, c'est déjà très sacrificiel d'y parvenir à trente balais, et dans notre paradigme professionnel ce serait pire de l'envisager à quarante... mais la transition depuis l'école vers l'emploi, je crois, c'est plus important pour le confort d'humeur, notamment des jeunes, et si les nécessités financières de rémunération peuvent s'équilibrer avant la fin de l'éducation par leur intégration avant diplôme, l'on dissiperait bien des tensions je crois, à aller jusqu'au bout de l'idée d'alternance en tant que solution ; que sortir de l'école soit bien après entrer dans le monde de l'emploi, là l'idée qui réglerait bien ces problèmes de paradoxe sur l'expérience, et qui sûrement est à la base de l'invention de l'alternance ; mais impossible d'en voir l'efficacité tant qu'on bâcle sa mise en place ! pourquoi pas même, creuser encore plus loin et nuancer ce qui pose comme un état binaire entre validé ou non ? un diplôme, qu'est-ce que ça reflète dans le marché de l'emploi ? ok dans la scolarité, ça dit si on est apte ou non pour l'emploi, mais justement, y'a un truc qui va pas dans cette idéologie ! si l'élève et un employeur admettent les bienfaits de l'expérience, alors il faut accepter de s'élever par elle, il s'agit d'une humilité pour le jeune à se dire que dans dix ou vingt ans il sera meilleur qu'en l'état, et la tolérance de l'employeur à embaucher quelqu'un qui, de toutes façons, va progresser ce qui est une bonne nouvelle si on s'ôte de l'esprit que du coup au début, il est moins bon que ce que ne promet que cette fameuse expérience, et ce bien plus dans ce long terme que l'on veut compresser d'un rêve un peu licorne ! même deux ans d'expérience dans un domaine, ce qui est l'ordre de grandeur approximatif des exigences d'embauche, qu'est-ce par rapport à vingt ans ? ça ne veut pas dire non plus de ne confier aux jeunes que des tâches subalternes, non, mais bien adapter le tout pour que chacun progresse au mieux ; je prenais l'exemple des docteurs, je crois que cette incompatibilité entre empressement et nécessité du temps à passer, les a forcé à systématiser l'idée, puisqu'ils se doivent de pratiquer des années d'internat ; allons donc, comme eux, jusqu'au bout de l'idée, actons une transition moins commutative pour passer de l'école au travail, non ? que l'attente d'un diplôme ne freine pas tant l'acquisition d'une expérience, quitte à ce qu'ainsi moins primordial, ce diplome puisse être repoussé sans stress...

ne pas tout précipiter, ne pas bâcler ! nous permettre d'aller jusqu'au bout de nos bonnes idées ! car les décréter inefficaces est dangereux si c'est par manque d'application, et ainsi passer à côté de leur efficacité ne risque pas de nous arranger tant qu'on les considère comme mauvaises par biais de jugement, et ainsi tjrs chercher une alternative ne risque pas d'apposer des solutions stables tant que ces alternatives pèchent par leur mise en place alors qu'on ne remet en question que leur pertinence... les solutions n'existent pas tant qu'on les bâcle, j'crois c'est ça qui fait la plupart des échecs du progrès social en général, ce que j'ai tenté d'illustrer ici avec mon exemple particulier mais qui dépasse bien largement celui-ci...

qu'en pensez-vous ?

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revue de presse 5 - c'est pas mon job...
« Réponse #9 le: 17 mars 2024 à 13:40:15 »
revue de presse 5 - c'est pas mon job...
#à partir de #pseudosophie #doutes et autres fumeuseries #brasseur de pistes

...entre hors-sujet et pas-sans-lien

manque de pensée globale, faudrait ptetr un peu élargir l'angle de vue et arrêter de se satisfaire de gérer son petit bout de responsabilité...




ils sont efficaces pour innover, les spécialistes, mais y'a qmm un truc que faudra ptetr qu'humainement on commence à étudier, c'est les relations de cause à effet 'interdisciplinaires'... j'ai l'impression d'être cerné par des dynamiques d'innovation qui sont certes poussées, mais qui ne se rendent pas compte à quel point tout est lié et que des solutions proposées sont sur leur plan pertinentes et efficaces, mais débordent ailleurs en créant d'autres problèmes...

un peu comme, je sais pas, illustration caricaturale et absurde : dans un lotissement de maisons à jardin, le type qui passerait la tondeuse et la viderait de l'autre côté de sa haie... ah oui il est propre ton jardin c'est cool... on se revoit à la réunion des voisins ? c'est le lendemain de quand tous les habitants du quartier auront tondu leur pelouse...

là l'exemple que j'ai sous la main c'est vérino qui me l'apprend, c'était y'a un an il a vu passer ça et apparemment, c'est arrivé assez de fois dans le monde, je cite doctissimo attation y'a du level le voisin vraiment il reçoit pas que de l'herbe fraiche, y'a aussi les crottes de hérisson qui vont avec et les cadavres de merle :

"Au Royaume-Uni, un petit garçon de deux ans a montré des signes de puberté précoce après avoir été exposé au gel de testostérone de son père. Les conseils du Dr Kierzek pour éviter toute forme de contamination accidentelle à la maison.

L’histoire paraît étonnante, et pourtant : de nombreux cas d’exposition à la testostérone ont été recensés aux États-Unis. Le schéma est identique à chaque fois : l’enfant, exposé via des contacts avec la peau qui reçoit le gel hormonal, développe des signes de puberté préoccupants : poils pubiens, érections massives et prolongées, musculature surdéveloppée…"


ok, t'as des maladies humaines qui nécessitent des soins particuliers, j'passe sous silence l'histoire de la multiplication alarmante des formes de ces mauvaises conditions de la santé principalement depuis un siècle, c'pas une info qui se répand ; ok, l'armée de médecins qui ont développé le produit de soin ils sont sûrement balèzes dans leur domaine, ok ça part d'une bonne intention, ok c'est cool qu'au bout d'un moment on se rende compte du truc et qu'on cherche des solutions, ok ça existe pas un boulot qui ferait réfléchir à toute action spécialiste sur ses impacts annexes... mais perso je flippe ; des soins comme ça, des solutions pointues, on en a partout à notre époque d'innovations ; des effets secondaires indésirables, y'en a tout un tas, et on est les cobayes de ces expériences... j'sais pas ce que je dois craindre : qu'on puisse se moutonner à croire en des licornes qui t'empalent dans ton dos ? qu'on s'offusque du manque de prévisibilité envisagée par les spécialistes en dehors de leur expertise ? qu'on soit forcément dépassés par la foisonnance de secteurs concomitants dans lesquels la spécialisation nous emprisonne à ces risques ? mais en tous cas le pauvre bébé il a rien demandé il a même pas encore l'âge de tondre la pelouse et pourtant...

vous trouverez sûrement autour de vous vos propres exemples sur ce que j'ai du mal à exprimer... en attendant, j'peux vous emprunter votre tondeuse ?

edit : vérino a pas tort quand il dit que c'est évident, par contre moi je crois on peut pas se dire que c'était prévisible, c'est pourquoi cet exemple me parle plus que d'autres : hyper évident après coup ? oui ! prévisible ? pas du tout !
« Modifié: 17 mars 2024 à 13:49:27 par Dot Quote »

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revue de presse 6 - le paradoxe des portes-parole
« Réponse #10 le: 17 mars 2024 à 15:45:33 »
revue de presse 6 - le paradoxe des portes-parole
#à partir de #pseudosophie #doutes et autres fumeuseries #brasseur de pistes

...entre hors-sujet et pas-sans-lien

dire et faire ; la part des choses...




vulgarisation ; démocratisation de l'information VS spécialisation... le paradoxe des porte-paroles

j'avais entendu Cédric Vilani aborder le sujet, il parlait de ses collègues mathématiciens qui s'étaient pleinement engagés dans leur secteur et qui donc partaient dans un sérieux pointilleux que lui, avait choisi sacrificiellement, d'amoindrir afin de se consacrer à sa carrière médiatique ; le choix je l'avais admiré, car même s'il n'est pas au niveau des super-stars des domaines de brillance auprès des masses populaires, il a qmm le mérite de faire des maths un sujet adressé à un maximum de gens... et ainsi dans ce passage de l'interview, je m'étais confirmé mon intuition, comme quoi y'a une incompatibilité pratique entre deux trucs : soit t'es dans ton coin et tu deviens très sérieux, très pro, très spécialiste ; soit tu veux partager la discipline, et alors t'es bcp plus préoccupé par la communication, la question de rendre accessible le truc, trouver les mots simples, rester dans les bases et savoir les partager...

une fois j'ai été atterré d'un jugement dénigrant et surtout hâtif, c'est pour le domaine de la philo, comme quoi on aurait des philosophes de merde, y'a qu'a regarder Enthoven ou Onfray... ahem ; outre le fait que autour de moi on parle de philo sans vraiment savoir ce que c'est, bin c'est encore ce truc : ils sont là médiatisés, dsl pour le propos un peu insultant, mais j'affirme qmm qu'ils s'adressent à des débiles, alors si tu le trouves insuffisant, ok c'est ptetr que t'es un poil au dessus de ces débiles et que donc le message qui leur est adressé t'apparait critiquable, mais de là à te dire qu'ils sont nuls ? oui à la limite selon l'argument que notre société est décadente, à la limite ! et encore... mais moi j'ai un peu entendu des académiciens de philosophie qui ont pas pris le bateau honorable de la médiatisation de masse, bin même eux qui sont ptetr différement qualifiés que Onfray ou Enthoven, si tu les entends parler de leur activité c'coup là ça va être une autre mauvaise foi que les trouver nul, j'sais pas sûrement plutôt leur reprocher leur manque d'accessibilité... bleurg

ça blablate ça juge sans jamais essayer de piger l'aspect pointilleux de la spécialisation, alors de là à aller s'apercevoir que y'a un fossé entre ce qui est médiatisé pour la masse et ce qui est élitiste dans chaque cercle...

y'a des sujets encore plus craignos sur la question, car ils sont tellement partout que à mon avis c'est là où y'a le plus de dérives... la politique et la finance, par exemple, t'as des théoriciens qui sont très pointus, j'suis pas sûr que ce soit eux dont on entend parler... t'as des praticiens qui réussissent plus ou moins éthiquement, bon... pis t'as tout un tas de moutons qui ne sont ni experts ni vulgarisateurs, juste qui ont une expérience qui fonctionne, et ils se font les porte-paroles du truc pour les gens qui sont ravis de croire qu'ils en apprennent quelque chose de sérieux, ou qui au contraire commencent à houspiller sans rien avoir compris...

pour approcher l'idée d'un effet de dualité entre la vulgarisation d'un sujet et sa réelle pratique, j'ai aussi l'exemple de Navo qui parle que dans le domaine du spectacle d'humour, il y a ce côté là aussi, et autour du thème de l'effet dunning-kruger, il s'est rendu compte que l'humoriste qui parle d'un sujet peut faire rire un bon panel de public, mais sera rarement efficace auprès du spécialiste dudit sujet, justement car parler d'un truc accessible à tout le monde, c'est communiquer les bases simples, des approximations que le spécialiste trouve peu sérieuses... mais ce spécialiste l'est car il a fait le choix de se spécialiser, incompatible avec la pratique de divulgation ; soit tu passes ton temps à chercher à pratiquer à devenir sérieux, soit tu passes ton temps à en parler, et le temps c'est comme un gâteau, si tu le partages t'en as un peu moins pour toi...

bref, faut bien prendre conscience je crois au final, que la médiatisation, notamment scientifique, c'est un autre boulot que la pratique du secteur scientifique en soi ; pointons du doigt que tel documentaire sur, je sais pas reprenons les maths c'est parlant, tu vas l'entendre et piger un minimum, mais c'est bien parce que par rapport aux produits sur lesquels cette vulgarisation se base, sont imbitables pour les non-pros... j'ai vu là hier un documentaire sur l'hypothèse de Riemann, bin franchement même avec mon bac S, j'ai eu de grosses difficultés à suivre... et pourtant ils ont simplifié à mort ! les réels travaux sur le truc, ça doit être une autre paire de manches ! alors qui suis-je pour dire que ceux qui sont en lumière sont nazes ? c'est quoi ces deux projecteurs que sont la science d'élite et le domaine de la médiatisation ? tout ce que je peux constater je crois, c'est que on a besoin de ces deux trucs à cause d'un effet socio-humain qui me fait flipper : l'écart de plus en plus écarté entre les capacités individuelles... je termine mon melting-pot de revue de presse en mettant en parallèle un autre documentaire vidéo que j'ai vu et qui parlait de la domestication animale, qui semble avoir pour effet, par la sélection des gênes par reproduction des générations (à la différence du dressage qui ne joue pas sur les gênes mais sur les comportements, le premier se répercutant sur la progéniture, le second, non), de créer également de grosses différences au sein d'une même espèce (le chien, le cheval, étant les espèces au sein desquelles il y a le plus de différences de tailles, couleurs, etc...) ; je flippe à faire ce parallèle entre humains qui se domestiquent entre eux (qui se sélectionnent pour la reproduction selon des critères de conditions, qui varient d'un individu à l'autre), et animaux domestiqués, car apparemment si l'avantage est que chiens et chevaux se transmettent des capacités à mieux interagir avec l'humain, c'est au détriment de capacités 'sauvages' à survivre dans la nature, et là-dessus l'humain se domestique lui-même dans des proportions qui, je reviens donc, écartent les inégalités au sein des individus... et ça ça risque de tout rendre décohésionné, j'pense à l'inverse de ceux qui croient encore à la liberté saine de vouloir se démarquer ; si à la fin le spécialiste est trop loin du vulgarisateur, ça va bien foutre la merde, j'ai pas envie d'être là au moment de cette fin...

que faire alors si on comprend que le porte-parole est de moins en moins pertinent par rapport au spécialiste ? bin... j'ai cette métaphore vidéo qui est bien trop métaphorique et non spécialiste, mais qui me parle : lorsque en couture t'as deux pièces de tissus, que t'as aiguillé un fil encore lâche pour lier ces deux pièces, et que finalement tu tires et ça vient vraiment rejoindre les deux bouts... agir la cohésion d'une pluralité, puisque telle différence générale nécessite qmm des liens ; l'humain social, voici pour moi un de ses gros défis actuels !


Hors ligne Marie Czarnecki

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Re : revue de presse 4 - expérience pro & hâte néfaste
« Réponse #11 le: 17 mars 2024 à 18:54:58 »
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


J’ai moi-même rencontré cet obstacle, et pas que dans ma jeunesse ! Il vaut mieux, je pense, une personne motivée et apte à apprendre sur le tas, qu’une personne diplômée et/ou expérimentée mais qui n’a pas de motivation.
Il y aussi le problème, comme tu l’as soulevé, de la surcote du diplôme. En France, on continue qu’une personne qui a validé la fac vaut plus qu’une personne qui a validé un lycée pro. Malgré mes études, je ne me sens pas du tout supérieure, voire le contraire, notamment dans les domaines que je ne maîtrise pas, et ils sont nombreux !
Si je suis d’accord avec ton idée de la pratique et de l’apprentissage, quel que soit le métier, c’est un système bien plus global qu’il faut revoir : le rapport aux études, à l’emploi, le système des retraites, et j’en oublie sûrement. C’est finalement un problème éminemment politique.
Les mots, "ces passants mystérieux de l'âme", sont de grands magiciens et de redoutables entraîneurs de foules. (Raymond Poincaré)

Hors ligne Marie Czarnecki

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Re : revue de presse 6 - le paradoxe des portes-parole
« Réponse #12 le: 17 mars 2024 à 19:08:57 »
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


« L’humain social », comme tu l’appelles, me semble aussi un gros défi. Surtout lorsque l’on constate qu’une partie de l’humanité se complaît dans la critique irréfléchie et la haine.
Je pense sincèrement que l’empathie est la première des qualités. Elle permet de se mettre à la place de, et donc de réfléchir avant de juger.
Pour ma part, je suis admirative des vulgarisateurs, ceux qui te font comprendre des notions complexes grâce à quelques exemples ou comparaisons. Ou, plus communément, celles et ceux qui te font comprendre que cet étrange dessin sur le papier est un son et qui t’apprennent à lire et écrire comme si cette activité était une évidence.
Les mots, "ces passants mystérieux de l'âme", sont de grands magiciens et de redoutables entraîneurs de foules. (Raymond Poincaré)

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Re : des lacets
« Réponse #13 le: 17 mars 2024 à 21:25:55 »
alors qu'on attribue à socrate la citation "l'humain est un animal social", qui parait-il est mieux traduit par "l'humain est un animal politique", je crois discerner entre les deux termes, la société qui rassemble les individus par des comportements partagés, et la politique qui est le caractère institué de ces usages, notamment par le langage pour l'analyse, et les lois pour le contrôle consensualisé...

pour la notion d'empathie, je me réfère au dalai lama qui souligne que comme pour bcp de traits humains, la culture et l'éducation jouent un rôle primordial, pour te répondre je crois plutôt que de se complaire dans la haine et la critique irréfléchie, c'est juste qu'on manque de modèles pour nous développer sur ce terrain, ce qui est donc un des enjeux que je vois à faire progresser, plutôt qu'un vice à reprocher...

je retrouve pas la citation à laquelle je pense, qui dénote ainsi d'un manque de moyens plutôt que d'un défaut perverti, j'ai envie de croire en ça : qu'il nous faut construire nos modalités d'accès au bonheur partagé, par la tolérance active, le respect à mettre en place plutôt que le rejet, et oui ça passe par l'empathie qui d'un naturel plus ou moins partagé, se doit qmm d'être travaillé par chacun, c'est à dire par des efforts qu'on pourrait penser accessoires ou contre-nature des effets recherchés ; il y a de la résilience à acter, des grognements à taire, pour atteindre les sourires partagés...

en tous cas, pour moi une grosse difficulté à cette empathie que je trouve moi aussi primordiale, c'est le fait qu'il me semble être indissociables la raison et l'émotion : des ressentis psychiques qui nous font réagir selon nos valeurs ; je peux pour mon cas ressentir de la colère contre quelque chose et que cela soit argumentable... le but du jeu n'est donc pas pour moi de faire comme si je pouvais être insensible et purement rationnel, mais qmm bien de garder le contrôle par les bonnes manières que l'on m'a transmis et qui transforment une simple 'sortie des gonds' en un comportement réfléchi ; et c'est pas évident, de sortir du schéma 'plainte-pleurnichée-ou-beuglée' pour celui d'une réaction mesurée qui, je le crois aussi, est plus efficace pour nous entre-régler les problèmes... je plains les rageux plus que je ne les incrimine, et je plains encore plus ceux qui subissent leur infantilité, mais cette majorité il faut l'accompagner je crois, lui montrer la voie, plutôt que tenter de l'éradiquer... chacun peut dépasser cet état psychique pour devenir meilleur, et je le souhaite à tous, pour tous...

merci pour ton passage Marie, et des encouragements pour toi sur ce chemin d'acter l'empathie ; tolérance, respect, résilience, diplomatie, bonnes manières et positivisme, constructivisme des comportements de paix, tu en as déjà des mesures que je trouve très avancées !



edit : pardon je n'ai pas vu ta première réponse, et je n'ai pas forcément grand chose à rebondir... juste alors je comprends une des raisons du pourquoi les double-posts sont déconseillés sur ce forum ; attation ^.^'

et encore merci d'apporter ta pierre analytique à mes propos !



reeedit :

à propos de ce que je peux être interprété comme insultant envers les débiles, j'suis pas hyper bien placé pour changer les conceptions humaines sur la question, sur la gauss des intelligences j'pense être à peine sur la droite, 11/20, un poil autour de la moyenne, juste assez pas trop con pour avoir compris que y'a tjrs plus con que soi, mais juste assez pour voir que y'en a des plus qualifiés... moi j'aime bien quand qqun peut me mentorer grâce à sa supériorité, je ressens bien un peu de suscptibilité quand j'ai l'impression de passer pour un con, mais j'crois commencer par tolérer la bêtise humaine, ce serait de la reconnaître... sans ça pas d'empathie ; et j'ai l'impression d'être un des rares à admirer qu'on me soit plus intelligent ; mais avant qu'on invente un terme pour dire 'intellectuellement inférieur' et qui ne soit pas une insulte, faudra qu'on change bcp de conceptions et de valeurs à la tolérance pour cet item des caractéristiques humaine... débile pour moi ne devrait pas être une insulte, juste un qualificatif à utiliser pour désigner les rapports de force intellectuelles et les inégalités qu'on peut leur remarquer ; et ça j'crois ça se fera par tout le monde ou par personne... accepter quand je suis débile, et être bienveillant quand c'est l'autre en face ; un esprit sportif entre vainqueurs et vaincus
« Modifié: 17 mars 2024 à 22:02:07 par Dot Quote »

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« Réponse #14 le: 31 mars 2024 à 17:32:53 »
revue de presse 7 - le paradoxe de la résolution consciente
#à partir de #pseudosophie #doutes et autres fumeuseries #brasseur de pistes

...entre hors-sujet et pas-sans-lien

réfléchir ou agir ; la part des choses...




je viens de lire l'histoire triste du mille-pattes danseur à qui la tortue jalouse écrit une lettre... elle lui demande par ce biais et d'une fausse admiration, comment il s'y prend pour aussi bien danser : commence-t-il avec la gauche 365 ? pourquoi la droite 57 ne la lève-t-il qu'après celle de devant ? le mille-pattes intrigué, se questionne pour la première fois sérieusement sur sa propre pratique de la danse, hameçonné par la question, il passe ses actions jusqu'alors inconscientes et intuitives, sous le crible de sa raison ; et il s'y perd ; sombrant dans une mécanique irrémédiable, il se met à douter, à essayer de se figurer ce sur quoi il n'avait jamais réfléchi, et ainsi perdant le naturel de sa danse, il s'enfonce dans un processus auto-bloquant ! pauvre de lui et triste histoire, il me semble que c'est à peu près le même écueil psychologique que l'on peut deviner à l'esprit humain, que l'on retrouve dans de multiples situations ; c'est un peu la même histoire que dans cet album de tintin où un matelot malintentionné piège le capitaine haddock en lui demandant s'il dort avec la barbe en dessous, ou en dessus de la couverture... posant ainsi sa conscience sur la question au moment du coucher, l'acolyte du journaliste se lance dans une impossible nuit blanche, hanté par cette réponse en lui qu'il cherche, bloqué et parasité par ce phénomène de conscientisation d'un truc qu'il faisait naturellement et sans y penser...

je me demande à quel point le débat social peut souffrir de ce même genre de problèmes ; les questions démocratiques je les trouve importantes pour que la société politique puisse faire correspondre pouvoir et opinion ; mais n'est-ce pas un danger que de pointer du doigt des objets psychiques ? n'y a-t-il pas parasitage de l'esprit par des préoccupations pourtant existentielles ?

j'ai l'impression que se focaliser sur les problèmes, trop souvent, les amplifie plutôt que les résout...

« Modifié: 16 avril 2024 à 20:39:27 par Dot Quote »

 


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