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yoyooyyo !
en intro : alors, heu c'est un peu un sujet flood, mais j'aimerais bien, si vos réactions sont là ce que j'espère un peu qmm, qu'on reste autour de ce titre un peu binaire, en est-il seulement ainsi de beaucoup de choses de l'univers...
en justifiment : disons qu'en tant qu'ancien mélomane plutôt appliqué, même si relativement orienté, l'est-on toujours un peu ne serait-ce que par nos limites, eh bien, j'ai longtemps vécu la musique comme si elle était plus que inouïe (lul) et impalpable : je la trouvais sans m'en rendre compte, indispensable ! dans le bus, au fond des écouteurs, je me ravissais de ce que le néoanglicisme un peu -18 décrit bien de ces choses, ces "eargasms" qui pourtant, un jour, se sont posés sur la balance de mes jugements réflexifs
en point de départ : bin voilà, entre l'Autre qui dit qu'une vie sans musique serait une erreur (je croyais que c'était encore plus radical, mais non), et une connaissance à moi qui d'un propos sur un autre sujet mais toujours valable, ne se voulait surtout pas dépendant de quoi que ce soit, je me suis confronté à des opinions : "moi dès que je sors, il me faut mon casque", "il aime tellement la musique qu'il en devient très difficile", etc
en expérience de ces temps : du coup, j'ai essayé de me détoxiquer ! je me suis même bien habitué au silence, en vrai ; je peux très facilement, au cours de ces dernières années, me revoir autant écouter avec plaisir des morceaux sonores construits d'harmonies, ou alors profiter du silence... et pourtant
le constat : depuis quelques derniers jours, je me replonge dans mon ancienne musique, celle que j'écoutais avant d'essayer de devenir moi ; et alors ? bin ça change tout, qmm... je ne sais s'il s'agit de mes souvenirs mélomanes resurgissant de l'écoute de ce que j'aime à considérer comme des pièces de qualité originale et travaillée, mais je suis catégorique : la musique change totalement les conditions psychiques de la réalisation d'un moment dans ce qu'il a de perceptif ! la musique, ça me transporte, ça me construit, ça apporte des trucs très différents du silence, indubitablement !
en propos à échanger : personnellement, le temps déjà ; il se déroule très différemment selon si ce que j'écoute, et puis si j'écoute ou non... ensuite, l'émotion à l'égard de ce qu'elle me permet d'agir ; par accointance de goût, mais aussi par concentration d'attention, par tout un tas de ressorts complexes, en fait, tout un environnement à vivre... enfin, ledit environnement ; je me replonge dans un moi, à écouter ce qui fut moi à une époque, et en ceci un étrange phénomène de révélation de mes attentions et de leurs effets...
et mes directives interrogatives : voilà : comment vivez-vous philosophiquement la musique ? le silence ? aimez-vous seulement ou cela a-t-il une utilité ? des modes de manifestation ? des nuances d'utilisation ? insistant plus sur l'écart entre la musique et le silence, que sur les différences entre les musiques et chacun qui les écoute, c'est donc vraiment ce truc de bruit que je veux questionner :
qu'y a-t-il vraiment entre nos deux oreilles ?
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