[Kanimp]

Vachement intéressant pour ceux qui cherchent des pièges dans un univers médival fantastique.
Le trésor toujours inaccessible d'Oak Island

[milena-owein]

Un documentaire sur les mouvements des courants marins et leur impact sur le climat :
https://www.youtube.com/watch?v=zxdIEX1VMZk
Je suis tombé dessus en faisant mes cherches, très intéressant et très claire malgré la complexité du thème.

[Milora]

Un documentaire sur les mouvements des courants marins et leur impact sur le climat :
https://www.youtube.com/watch?v=zxdIEX1VMZk
Je suis tombé dessus en faisant mes cherches, très intéressant et très claire malgré la complexité du thème.

Merci pour le lien, j'ai bien aimé ! Par contre, le documentaire est vieux (1998) et je me demande si je ne l'avais pas vu quand j'étais petite... 

EDIT  :

Alors, je savais pas trop où mettre ça, mais c'est un mini-documentaire radio d'Arte sur le formatage des voix des journalistes. C'est rigolo et plutôt intéressant :
Et là, c'est le drame, par Victoire Tuaillon

C'est rigolo ! Par contre j'aurais préféré que ça aille un peu plus loin (en expliquant d'où vient cette intonation, tout ça ?)


EDIT 2 :

A voir absolument, documentaire sur une contre histoire de l'internet (du meme titre..), hyper interressant pour connaitre mieux les origines et les dessous de notre cher internet que l'on connait finalement si mal, mais aussi des possibles enjeux futurs de notre boite informatique, à voir absolument je vous le dis, entende qui a des oreilles.

Edit: Avec le lien ca marche mieux, https://www.youtube.com/watch?v=AmJcMYnZCrc   

Ah, il est pas mal du tout non plus, celui-là ! Les gens interviewés sont intéressants.

[derrierelemiroir]

Pour ceux qui en ont les moyens, il faut absolument regarder Blue Planet II, sur la BBC...le premier épisode est sorti dimanche, et il y en aura sept je crois.

C'est...genre je pourrais regarder le premier épisode non stop. La qualité des images est complètement dingue, on a l'impression d'être là, sous l'eau avec ces merveilleux animaux. Si j'avais vu ça en 3D au ciné, on m'aurait perdue à tout jamais.

Et ce n'est évidement pas qu'une question d'images. On y découvre des comportements absolument éblouissants, du petit poisson de récif qui utilise des outils, à la fascinante coopération entre fausses orques et grands dauphins....

https://www.bbc.co.uk/iplayer/episode/p04thmv7/blue-planet-ii-series-1-1-one-ocean

Le lien est là, mais si vous ne résidez pas en Grande Bretagne ou que vous n'avez pas de VPN pour faire semblant, je ne crois pas que vous puissiez y accédez...(Merci pour l'annonce alors  )

[Milora]

Un documentaire fort intéressant sur le mouvement libertaire en Espagne dans les années 30, juste avant le coup d'Etat fasciste qui a renversé la république espagnole :
Vivre l'utopie

Je l'ai trouvé clair et assez enthousiasmant, au sens où il parle d'une pensée sociale qui a rarement eu l'occasion, comme là, de se concrétiser (essor du syndicalisme, expériences d'auto-gestion, éducation des ouvriers, collectivisation des terres latifundiaires, etc.). Ça fait réfléchir (en plus d'être intéressant si vous aimez l'histoire ou que vous voulez mieux connaître l'Espagne ).
Pis si vous avez lu Hommage à la Catalogne de George Orwell, ça donne bien le contexte de ce qui est raconté dans le livre.

[Kanimp]

Ce long week-end je suis tombé par hasard sur « Hunting Hitler » sur ABExplore.
Je n’ai pas vu la saison 1 car j’ai pris le train de la saison deux en cours de route.
Je l’ai trouvé cette série très intéressante.
Elle explique les moyens mis en œuvre par les nazis pour s’échapper à la fin de la guerre.
Comme les moyens qu’ils ont utilisés pour revenir au pouvoir.

Le seul truc qui me gène un peu, c’est l’insistance du conditionnel sur la présence d’Hitler à une endroit donné lors de l’épisode en cours. Alors qu’il est irréfutable pour un épisode passé ouù le conditionnel était de mise.

[ZagZag]

 

Hunting Hitler is a History Channel television series based on the hypothetical premise that if Adolf Hitler escaped from the Führerbunker in Berlin at the end of World War II, how might he had done so and where might he have gone

Historiquement, cela me paraît quand même très douteux comme série quand même, Kanimp

[Kanimp]

Pas tant que cela.
J'ai cherché sur Internet la saison 1 que j’ai dévoré sauf le premier épisode.
Pour l’instant je réécoute la saison 2.
Je prépare un nouveau poste quitte à le poster en doublon.

Pour l’instant en résumé, j’invite à voir cette série.

Pour les points où la série tient la route :
Cela apprend tout ce que le troisième Reich a mis en œuvre pour l’exfiltration des nazis à la fin de la guerre.
Cela explique pourquoi, à la fin de la guerre il y a eu des freins à la chasse aux nazis.
Cela explique des relations internationales et alliances de guerres que je ne connaissais pas.

Pour le point où cela ne colle pas.
C’est l’affirmation qu’Hitler se trouvait à la villa Inalco. Il y a effectivement deux astuces que j’ai repéré.

Ma conclusion actuelle, c’est que cela tient vachement bien la route dans l’ensemble.
Et à raison, ils ont témoins à l’appui dont safille adoptive. Identifié la tombe de Martin Bormann en Amérique Latine. Alors qui était supposé mort avant la chute du Reich.

[Kanimp]

Hunting Hitler is a History Channel television series based on the hypothetical premise that if Adolf Hitler escaped from the Führerbunker in Berlin at the end of World War II, how might he had done so and where might he have gone

Historiquement, cela me paraît quand même très douteux comme série quand même, Kanimp

Techniquement parlant, comme la série utilise des documents déclassifiés qui sont jusque-là resté secret, la série qui les utilise par la force des choses réécrit l’histoire. Ou peut potentiellement le faire.

Certes la série (a) fait polémique, à la fois par son titre accrocheur « À la chasse d’Hitler » qui sous-entend qu’il s’en serait sorti vivant. Le sous-titre c’est « pourquoi nous a-t-on menti pendant toutes ses années. » Je pense que la plus grande désapprobation provient du fait que sous couvert de rechercher un nazi, la série extrapole tous ce qu’elle trouve afin de montrer où se trouvait les travaux préparatoires du 4ème Reich.

Je trouve gnangnan que lorsqu’elle parle de quelque chose avec toutes les réserves d’usages, elle la considère acquise dix minutes après. Mais cela n’empêche pas de suivre ce documentaire.
Surtout qu’il utilise des documents secrets récemment rendu public et ces derniers concernent les méthodes utilisées par les nazis pour s’échapper.
 
Il faut aussi avoir une démarche temporelle, car ce qui était vrai à l’époque ne l’est plus forcément aujourd’hui et inversement. À la fois parce que des faits sont devenus vrais ou faux avec le temps et les informations les concernant. Mais aussi parce que les mentalités ont changé.

Qu’à l’époque le suicide d’Hitler arrangeait bien tout le monde aussi. Il faut garder à l’esprit qu’avant la chute de Reich, le führer avait pris l’habitude de se balader avec son chien sans escorte, hors de l’infrastructure militaire où il se trouvait. Les armées alliées le savaient, mais pour diverses raisons relatives à la stratégie militaire aucun plan d’exécution n’a été mené.

Comment faire la part des choses dans ce documentaire.
partie recherche
Sur base des documents, de l’enquête menée sur place et des témoins trouvés. Ils ont trouvé la tombe de Martin Bormann, supposé mort lors de la chute du Reich.

extrapolation
Un témoin oculaire signale qu’il y a eu une entrevue entre Bormann et Perón le dictateur argentin. Pour valider le témoignage, ils ont utilisé un détecteur de mensonge basé sur la voix. Cette méthode est signalée 100% fiable. Le témoin étant jugé fiable, la rencontre a eu lieu entre les deux et donc Bormann rencontrait Perón à la seule fin de recréer le Reich.
Les propos du témoin sont (approximativement) : « moi je l'ai pas reconnu, c'est quelqu'un qui m'a dit qui s'était ».
Et cela soulève aussi une question pourquoi Martin Bormann a-t-il tué deux fermiers pour obtenir une nouvelle identité. Alors que s’il était pote avec Perón, il lui aurait suffi de la demander.

Hitler à la villa inalco
À la recherche d’Hitler, l’équipe des enquêteurs se trouve à Bariloche. Les gens rencontré leurs déconseillent d’aller sur place car c’est dangereux. C’est un nid à nazi. Donc, comme un des enquêteurs est un ancien béret vert. Une opération commando est mise en place comme la villa Inalco n’est accessible que par bateau. Bref, un bateau va se cacher derrière une petite île sous le couvert de pêcher. Le béret vert va en reconnaissance. Comme la villa semble abandonné, le caméraman arrive sur place et filme l’ancien militaire. Tiens en écrivant ces lignes est-ce qu’un bateau qui fait semblant de pêcher et est filmé par un autre bateau est une couverture crédible ? Peu importe, la villa abandonnée ne l’était pas tant que ça et quelqu’un est sorti. Donc l’ancien militaire se couche sur le sable pour passer inaperçu. Un gros bonhomme tout de noir vêtu sur une plage de sable gris et la caméra qui me laisse supposer que le caméraman n’a pas tenté la moindre tentative de camouflage.
Ce qui m’a fait tiquer sur la présence d’Hitler à cet endroit, c’est dès l’instant où le texte déclassifié a été montré. Cette série lorsqu’un document est utilisé, le noirci et ne fait apparaitre que les phrases qu’elle traite. J’ai simulé cette méthode en mettant en gras des phrases dans le paragraphe ci-dessus.
J’ai passé pas mal de temps sur Google map pour trouver l’île sur laquelle se trouvait cette maison. Finalement en regardant bien la série et l’endroit où elle se trouve, je suis arrivé à une conclusion horrible. Les bêret vert n’ont pas l’entrainement nécessaire pour passer au-dessus de glissière de sécurité routière.

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

développement de l’arme nucléaire
Toujours à Bariloche, sur une île plus bas que la villa Inalco, une site nucléaire a été construit. Les recherche ont été mené par un nazi (je ne sais plus le nom) et le tout financé par le dictateur argentin. Donc pour la série la présence d’Hitler près de ce site nucléaire ne peut vouloir dire qu’une chose, la construction d’une arme atomique.
J’ai de sérieux doute à la présence et surveillance par Hitler de ce site. Principalement, par les méthodes utilisés pour prouver sa présence. Et de plus, ce site nucléaire peut très bien avoir été construit dans le but de fabriquer de l’électricité.

La fusée V3 pour détruire Manhattan
Les documents déclassifiés montrent un plan d’attaque avec une bombe volante de forte puissance.  En l’occurrence la bombe aurait été un V3. En donc la série joue la carte des nazis en fuite planifiant leur retour en construisant cette bombe après l’avoir développé.

Le Reich est tombé alors que le développement du V3 aussi appelé fusée New-York était en phase finale. Si les alliées n’avaient pas gagné en mai 45. Quelques mois plus tard les V3 auraient frappé NY.

En conclusion
Cette série documentaire traite d’un sujet peu connu du point de vue comment fonctionnait l’exfiltration de nazi et traite très sérieusement ce sujet.
Effectivement, il y a une petite grande dérive hollywoodienne.
Faire la part des choses entre sérieux et le pas sérieux est assez simple.

Je trouve qu’il y a un point plus litigieuse concernant des radars au Danemark. Mais comme on parle de la fuite d’individus, ce n’est pas important.

Saison 1

1/8 "La chasse débute"
2/8 ""
3/8 ""
4/8 "Le tunnel"
5/8 "Ratlines"
6/8 "Le refuge d’Hitler"
7/8 "Des amis haut-placés"
8/8 "L’avion d’Hitler"


Saison 2

1/8 "" La bande son et image sont inversées. Explication sonore de Berlin avec les images de Missionès et inverséement.
2/8 ""
3/8 ""
4/8 ""
5/8 ""
6/8 ""
7/8 ""
8/8 ""


Edit:
Je viens de lire un article: Hitler est bien mort en 1945: "On peut arrêter les théories conspirationnistes"

J'aime les articles qui affirme avoir l’assurance à 100% et dans le même temps signale que tout n’a pas été réaliser pour s’en assurer.
C’est d’autant plus navrant dans ce casi-ci que justement les opposants à la thèse officielle disent que le cadavre retrouvé est celui d’une femme grâce à son ADN.

À mon avis, cette histoire va tourner, tourner, encore et encore. D’autant qu’elle ne date pas d’aujourd’hui.

Ceci étant dit, je ne voulais pas assommer tout lecteur de mon résumé. Mais je pense qu’il y a un point qu’il convient de mettre en évidence.

Hunting Hitler se base sur les méthodes du black-hole. C’est-à-dire, que l’on ne détecte pas le trou noir directement, mais l’impact qu’il a autour de lui.
Si cette méthode fonctionne bien avec des trous de ver. Je doute de sa pertinence lorsqu’elle est appliquée aux êtres humains. Car si le premier avait un second :
Cela ne veut pas dire qu’ils fuient ensemble.
Que de toute façon le second à besoin du même niveau de sécurité que le premier sur son lieu de cache.


Ce qui signifie que la présence du second dans un lieu sécurisé n’implique pas la présence du premier.

[Loup-Taciturne]

Dans le Néguev, l’État colonial israélien essaye de parquer les arabes. Il détruit systématiquement au bulldozer toute habitation de fortune reconstruite hors des villages-camps officiels, dans un harcèlement perpétuel des populations.

Dans les collines du Néguev, Leeor Kaufman (Israël, 2009, 52mn) :
https://www.youtube.com/watch?v=YhCrxBmoLJU

Portrait de Muhammad et de son quotidien, entre la famille et la tribu, entre le désert et la ville, entre travail, reconstruction et militantisme.

« Ça va s'arrêter quand ? J'ai pas dormi de la nuit... à cause de cette sale situation. Y a pas de solution. C'est comme... comme avec les palestiniens, y a pas de solution, c'est pareil dans le Négev. Ils ne veulent même pas écouter. Ils arrivent, ils s'assoient, ils parlent, et après, ils s'en vont. Ils en ont rien à foutre. S'ils écoutent pas, à quoi ça sert ? Ces gens là, ils ne veulent pas la paix. » (Muhammad)

« Vous n'êtes pas la seule tribu qui lutte, il y a 90 000 bédouins qui vivent dans les villages non reconnus. Vous n'êtes pas les derniers dans le Négev. Quand je prends du recule, j'imagine des solutions. Je suis optimiste ! Je vous le dis, on récupéra nos terres. Peut-être pas toutes, mais suffisamment.
Oui mais, essayez de leur expliquer...
Si on va en ville, on a aucune chance, la lutte sera perdue.
Si on va vivre à la ville, on est condamnés.
J'ai dit aux policiers que c'était nos terres depuis l'ère ottomane...
Adjmitaoua, je peux être franc ? C'est de votre faute à vous les vieux.
Pourquoi ?
Maintenant c'est aux jeunes de réparer vos erreurs. Vous avez accepté de quitter les terres. Vous n'avez pas tenu tête !
Même si c'est voué à l'échec, il faut qu'on se batte. Sinon, nos enfants ne nous pardonneront jamais de ne pas avoir essayé de leur donner un avenir. »

« Nomades de culture arabe citoyens de l’Etat d’Israël depuis sa création. Au début des années 1950, la tribu d’al Talalka se plia aux pressions gouvernementales qui tentaient d’urbaniser la population bédouine et emménagea dans la ville de Lakiya. Après des décennies passées dans une banlieue à l’infrastructure sous-développée, aux forts taux de chômage et de criminalité, la tribu décide de reconstruire son village de "Twail Au Garwall" sur ses terres, malgré les menaces permanentes d’une évacuation ».


Cette histoire n'est pas sans rappeler la façon dont, aux Amériques, l’État colonial états-unien a également parqué les amérindiens dans les réserves.

Le grand poète Mahmoud Darwich ne s'y est pas trompé :

« Nos noms sont des arbres modelés dans la parole du dieu et oiseaux qui planent plus haut que les fusils. Ne coupez pas les arbres du nom, vous qui venez guerre de la mer. Et ne lancez pas vos chevaux flammes sur les plaines. Vous avez votre dieu, et nous, le nôtre. Vos croyances, et nous, les nôtres. N’ensevelissez pas Dieu dans des livres qui vous ont fait promesse d’une terre qui recouvre la nôtre. Ne faîtes pas de Lui un huissier à la porte du roi. Prenez les roses de nos rêves pour voir ce que nous voyons de joie ! Et sommeillez au-dessus de l’ombre de nos saules, pour vous envoler mouettes et mouettes, ainsi que s’élancèrent nos pères bienveillants avant de revenir paix et paix. Il vous manquera, ô Blancs, le souvenir de l’adieu à la Méditerranée et vous manquera la solitude de l’éternité dans une forêt qui ne débouche point sur un abîme, et la sagesse des brisures. Et il vous manque une défaite dans les guerres. Et un rocher récalcitrant au déferlement du fleuve du temps véloce. Et il vous manquera une heure pour une quelconque contemplation, pour que grandisse en vous un ciel nécessaire à la tourbe, une heure pour hésiter devant deux chemins. Euripide un jour vous manquera, et les poèmes de Canaan et des Babyloniens, et les chansons de Salomon à Shulamit. Et vous manquera le lys sauvage pour la nostalgie, et vous manquera, ô Blancs, un souvenir qui apprivoise les chevaux de la démence et un cœur qui racle les rochers afin qu’ils taillent dans l’appel des violons. Et il vous manque et manque l’hésitation des armes. Et s’il faut nous tuer, ne tuez point les êtres qui avec nous d’amitié se lièrent et ne tuez pas notre passé. Et il vous manquera une trêve avec nos fantômes dans les nuits stériles, un soleil moins enflammé, une lune moins pleine, pour que le crime apparaisse moins fêté sur vos écrans. Alors prenez tout votre temps pour la mise à mort de Dieu.
(..)
Laissez la flûte au vent, qu'il pleure le peuple de ce lieu blessé, et qui demain vous pleurera, demain vous pleurera.
(…)
Sous peu, vous édifierez votre monde sur le notre. De nos tombes vous tracerez les chemins vers les satellites. Voici venu le temps des industries. Le temps des métaux. Du charbon jaillit le champagne des puissants. Et ils y a morts et colonies, morts et bulldozers, morts et hôpitaux, morts et radars surveillant des morts qui plus d'une fois s’éteignent dans une vie, des morts qui enseignent la mort au monstre des civilisations, et des morts qui trépassent pour transporter la terre au-dessus des restent des défunts. Ô maître des Blancs, où emportes-tu mon peuple et le tien ? Vers quel gouffre ce robot hérissé d'avions et de porte-avions entraîne-t-il la terre ? Vers quel gouffre béant montez-vous ? Et tout ce que vous désirez vous échoit. La nouvelle Rome, la Sparte de la technologie et l'idéologie de la folie.
(...)
Il y a des morts qui sommeillent dans des chambres que vous bâtirez. Des morts qui visitent leur passé dans les lieux que vous démolissez. Des morts qui passent sur les ponts que vous construirez. Et il y a des morts qui éclairent la nuit des papillons, qui arrivent à l’aube pour prendre le thé avec vous, calmes tels que vos fusils les abandonnèrent. Laissez donc, ô invités du lieu, quelques sièges libres pour les hôtes, qu’ils vous donnent lecture des conditions de la paix avec les défunts. »

Dans, Le Dernier discours de l'homme rouge, 1992.

[Aléa]

Salut

Je vous invite à voir un documentaire de Victor Bonnefoy, qui fait de la critique cinéma sur Youtube et que j'aime beaucoup (qui m'a fait découvrir plein de films, d'initiatives chouettes et de reflexion intéressantes à propos du ciné)
https://www.youtube.com/watch?v=CACgGim5Amg&t=0s


C'est un documentaire sur la place et l'existance du cinéma de Genre, il l'a fait notamment en interrogeant les réalisateurs des films séléctionnés au festival de Gerardmer (festival international du film de l'imaginaire dans les Vosges)
Ca traite de : qu'est ce qu'un film de genre ? Pourquoi il a autant de mal à exister en France, que ce soit à cause du manque de financement ou du manque de confiance du public français ? De l'industrie du cinéma et de la difficulté de faire un film de genre en général, bref, l'état actuel, les solutions, les tendances actuelles, les espoirs, les cases où ranger les films
Même si c'est particulier au cinéma, je pense que ca offre aussi une bonne reflexion général sur le "genre" dans l'art narratif

[Milora]

Je viens de voir un documentaire sympa sur l'évolution, Espèces d'espèces. Avec un ton sympathique, le reportage part de la description du vivant pour remonter de branche en branche toute l'histoire naturelle. J'ai trouvé ça très intéressant !

[anlor]

Je viens de regarder ce chouette documentaire d'Arte sur Starbucks : Starbucks sans filtre que j'ai trouvé plus bien fichu et vraiment fascinant sur l'aspect "mettons en lumière le travail de marketing opéré par le groupe". Je vous copie-colle le résumé :

Starbucks sans filtre Comment la chaîne américaine de cafés, désormais planétaire, a conquis les classes moyennes urbaines. Cette investigation sur trois continents dévoile la face soigneusement cachée de la marque à la sirène.

Starbucks a imprimé sa marque verte et blanche aux rues des principales villes du monde, de Seattle, son berceau d'origine, à la côte Est, l'Europe et aujourd'hui la Chine, où une nouvelle enseigne ouvre toutes les quinze heures en moyenne – toutes les deux semaines à New York, dont les quartiers les plus centraux semblent pourtant saturés par le logo à la sirène. Avec ses quelque 28 000 enseignes dans plus de 75 pays et ses quelque 350 000 employés, la chaîne américaine de cafés se défend pourtant d'être une multinationale comme les autres. Les produits y sont présentés comme issus à 99 % du commerce équitable, les salariés, comme des "partenaires". Et dans l'Amérique de Trump, elle affiche comme valeurs cardinales la défense de l'environnement, la lutte contre les discriminations et la responsabilité sociale des entreprises. Comment le petit café alternatif ouvert en 1971 par trois copains amateurs d'expresso est-il devenu, en un demi-siècle, ce géant omniprésent de la mondialisation ? Arrivé comme directeur du marketing en 1981, son PDG aujourd'hui démissionnaire, Howard Schultz, qui a racheté l'affaire en 1986, a accompli un tour de force : transformer un breuvage des plus banals en potion magique. De Londres à Shanghai, de Tours à Moscou, l'"expérience" Starbucks, synonyme de sophistication et de modernité, draine des foules prêtes à la payer au prix fort – soit 5 euros en moyenne. Luc Hermann et Gilles Bovon ont enquêté une année durant sur trois continents pour comprendre les raisons de ce succès phénoménal, et en révèlent la face cachée.

Désillusions
Car le redoutable arsenal marketing de Starbucks, sa rhétorique humaniste comme son positionnement haut de gamme dissimulent une réalité plus amère, elle aussi plus banale. Des dures conditions de travail aux désillusions d'un petit producteur mexicain, des produits saturés de sucre et de gras à leur contenant non recyclable, des efforts pour contourner les lois fiscales à une politique immobilière prédatrice, Luc Hermann et Gilles Bovon révèlent le cynisme et l'obsession du profit derrière le masque des bons sentiments. Le portrait nuancé, mais sans concession, d'une entreprise emblématique de l'économie contemporaine.

Réalisation : Luc Hermann et Gilles Bovon
Pays : France
Année : 2017

[Marygold]

Ah, c'est rigolo, on l'a regardé mardi C'était très intéressant oui !

[Gros Lo]

Je viens de le regarder !
Etonnamment, j'en sors assez déboussolé. Je m'attendais à une enquête mille fois plus "compromettante" pour l'image du groupe. Alors vous allez me dire "oh ben oui c'est vrai, ça ne parle que d'évasion fiscale, de surmenage et de faux commerce équitable" et vous auriez un peu raison...
Je sais pas encore trop quoi en penser.
Je trouve que y a des épisodes du documentaire qui nuisent un peu au propos critique général. L'histoire de discrimination à la toute fin du docu me semble vraiment relever du fait divers, par exemple.
Finalement ce qui m'a idiotement dégouté le plus, c'est peut-être l'aspect calorique...
Non y a aussi l'adaptabilité du temps de travail aux Etats-Unis oO mais ça ça concerne d'abord la législation américaine...
Bref, j'ai trouvé ça intéressant de voir à quoi point la politique du groupe est habile.
Ah si y a le coup des gobelets non recyclables aussi

ouais bon bref. Je trouve le docu bizarrement équilibré en fait ! à le faire durer sur 1h30, je trouve qu'ils aboutissent à un équiibre bizarre "on dénonce... un petit peu, quelques trucs", alors qu'en choisissant un format plus court ils auraient pu cibler trois quatre synthèses de sujets marquants (commerce inéquitable, junk food, non-recyclage, magouillage fiscal).

Merci pour le lien (: