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Auteur Sujet: Muselières de cuirs.  (Lu 1058 fois)

Hors ligne Danaliel Lofen

  • Tabellion
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Muselières de cuirs.
« le: 23 novembre 2020 à 16:42:59 »
 Dan était révulsé par  son insatiable désir de se surpasser, cette excitation que l'on ne perçoit qu'une fois devant les portes du danger. Elles ne s'ouvrent pas en actionnant un mécanisme ou en attendant poliment après avoir toqué.  Mais bel et bien en les enfonçant à grand coup de courage et de folie, voir même de panique. Le genre de moment que l'on brave la mâchoire serrée au point d'en sentir les racines de nos propres canines. Ce n'était pas la première fois qu'il croisait Max, loin d'éprouver la moindre animosité à son égard. Cet athlète dégageait une forme de noblesse primaire, qui forçait le respect au vue de son physique hyper structuré, sculpté à coups de pompes, d'intenses entraînements répétés, des tranches de vie inaltérables désormais. Max était parvenu à surmonter le rythme et la cadence que n'importe quel professionnels digne de ce nom s'inflige consciemment. À son contact, Dan éprouvait instinctivement le besoin de se mesurer à lui. Son expérience pratique et théorique ne pouvait égaler celui de son adversaire, c'était là un besoin compulsif d'affronter plus fort que lui en combat singulier. Cet état psychique étrange qui s'imposait à travers des réactions chimiques, traduit à travers la tension inaltérable de ses muscles. Même ses yeux se mettaient à pétiller, au fur et à mesure que son impatience croissait, alors ce n'était qu'une affaire de minutes avant qu'ils ne montent sur le ring. Les deux hommes échangeaient en parfaits riverains qu'ils étaient. Dan expliquait ses relations complexes avec ses collègues, sans pouvoir s'empêcher d'exprimer son besoin de se donner. Alors que son adversaire se confiait sur ses difficultés à se faire un nom en tant que coach dans un milieu où la concurrence était sans pitié.


Les deux hommes commencèrent à s'échauffer après s'être changés. Sans vraiment se poser de question, Dan laissa son adversaire mener la danse. Une course ponctuée de pas chassés, de sauts un enchaînement de gestes presque mécaniques stimulant leurs muscles, les uns après les autres. Ils restaient des fois sur place à lever les genoux le plus haut possible, attendant le signal pour déclencher soit une petite série de flexions, soit un autre genre de mouvements tout aussi complet. Dan appréciait ce genre d'exercices, cette manière d'entrer en action, de se synchroniser avec son corps et d'oublier de penser. Ce n'était pas comme s'abandonner au travaille, ni chercher à se surpasser, c'était une manière de se vérifier tout en se donnant l'impression de réveiller une partie dormante qu'on a tous tendance à sceller pour diverses raisons. Dan portait un haut de corps noir couplé avec un jogging gris sur le déclin, alors que son futur adversaire lui était dans un T-shirt plein et un short de combat. Conscient qu'il faisait un peu tache à côté du guerrier assumé qu'était le coach, Dan ne pouvait s'empêcher de se dévaloriser, sortant fatalement de ses étirements avec une petite vague à l'âme. Ils n'étaient pas seuls ni isolés dans une salle recluse. Mais simplement à l'étage de l'un de ses immenses complexes sportifs, banalement appelé salle de muscu. L'une des salles était dédiée aux sports de combat entre amis, les propriétaires avaient optés pour un sol semi rigide composés de tatamis noirs, sur lesquels trônaient deux rings de boxes ainsi qu'une cage de combats. Plusieurs fenêtres donnaient sur la zone urbaine environnante, loin d'être luxueux ça n'en restait pas moins une très bonne affaire pour le duo qui était habitué à des conditions plus précaires. Elle transpirait le neuf, c'était agréable de pouvoir se défouler dans un endroit étudié et adapté spécifiquement aux combats. La perspective de pouvoir pratiquer les sports de combat dans des conditions idéales, boostait le moral de Dan.  Ce dernier s'emmêlait souvent dans des reproches biaisées par sa susceptibilité. Dan n'était pourtant pas le plus moche, ni le plus maigre du tas, même pas le plus faible physiquement. C'est comme s'il pouvait sentir leurs jugements s'écraser contre lui, projetés par leurs yeux, soufflés par leurs rires voir même suggérés par leurs démarches. N'étant pas un lapin de trois jours, il savait que le problème venait essentiellement de lui et de son putain de rapport aux autres. À là fois introverti, paranoïaque, dément à ses moments perdus il n'entrait pourtant médicalement dans aucune de ces catégories.  N'y aurait-il eu personne ce jour-là, , Dan les inventerait ces juges au regard omniscient.


Ramené à la réalité par la paire de gants qu'on venait de lui jeter aux pieds, il ne put s'empêcher de répondre par un sourire enfantin. Max enfilait les siens en lui rendant narquoisement son sourire. Ce n'était pas aussi vexant qu'on aurait pu l'imaginer. Le coach avait déjà combattu quelques fois contre Dan, sans jamais réellement chercher à lui donner des cours, se contentant de simples conseils à chaud, il était encore dans une période où les interrogations fluaient au sujet de ce partenaire de combat. L'introverti avait déjà les formations et expériences nécessaires pour savoir se défendre. Ne lui manquaient plus que la concentration et l'endurance pour prétendre pouvoir réellement boxer. Ils avaient décidés de se focaliser sur la boxe, pour plusieurs raisons. Premièrement, Max, avait besoin de travailler ses assauts, améliorer et tester diverses techniques dans un cadre réglementaire, ou du moins plus proche que les fantaisies balancées après quelques bières. Dan quant à lui, préférait timidement se cacher derrière ses gants, comme s'il ne savait pas faire autre chose. Une attitude qui peinait à se détacher de ce caractère passif et secret qui n'était que frêle façade aux yeux de Max.

Ils avaient chacun leurs petits rituels, rien de transcendants ni même d'hyper démonstratif. Amenant ses gants l'un contre l'autre sous plusieurs angles, il parvenait à trouver son équilibre, sous peser leurs poids et rigidités lui permettait de développer brièvement une forme de symbiose avec eux. Son adversaire quant à lui exécutait déjà quelques mouvements, pratiquant peut être une forme de « shadow ». 


Dan était cette fois le premier à braver les cordes, une fois sur le ring, une sorte de pulsion libertaire commandait ses gestes. Il se sentait plus que prêt à combattre, ses muscles tremblaient malgré ses efforts pour se contenir. Les émotions pouvaient être traîtresses, surtout face à un Max qui semblait plus que motivé pour en découdre. Précédant Dan, d'à peine cinq secondes, ce dernier avait l'air très détendu, comme s'il n'avait aucune raison de s'inquiéter. Impossible de ne pas envier cette sérénité, l'amateur se mettait en garde, tendant le poing serré en direction de Max. Une fois que le gant du coach heurta respectueusement celui de Dan, les hostilités purent enfin commencer.

Dan se positionnait toujours inconsciemment de la même manière, jambe droite en arrière sur la plante de son pied, jambe gauche en appui sur la pointe. L'épaule gauche aligné avec le genou du même côté, ses deux bouts de cuirs refermés contre le bas de son visage. Ne laissant pointer à l'horizon que deux petites sphères azurées à l’affût du moindre mouvement suspect. Cette position avait plusieurs failles, bien qu'elle amenait aussi son lot d'avantage du point de vue de l'intéressé. Il révélait son inquiétude à subir des charges, fuyant les contacts trop physiques. Une partie de son dos était exposée, suggérant que de mauvais réflexes pourraient refaire surface. Dan sautillait de gauche à droite cherchant à retrouver gauchement ses repères, il envoya quelques directs pour estimer la distance nécessaire pour atteindre son adversaire. Il calculerait l'intensité et la puissance adaptées en temps voulu, pour l'instant, il avait besoin de tenir ses distances et de faire respecter les limites de son espace vital. Max avait une garde plus traditionnel, il exposait beaucoup moins son dos ce qui suggérait aussi une plus grande aisance avec l'idée de se faire charger, ou oppresser par les attaques de Dan. Même si ce dernier osait la jouer physique, ce n'était pas le genre d'éventualité qui l'inquiétait, au contraire. Sa garde était opaque, lui aussi droitier leurs placements de jambes étaient similaires, à l'exception d'un écart plus réduit et plus affiné du côté de Max. Ses coudes bien encrés contre ses flancs, ses biceps restaient congestionnés et parés à décocher. Contrairement à Dan, il laissait une ouverture dans laquelle il promettait douleur et sanctions, à quiconque oserait s'engouffrer dedans. Une meilleure visibilité, lui permettant de réaliser que l'amateur adoptait une position bien cachottière, impossible de prévoir à quel point ce dernier allé user de ses appuis pour l'instant.



Dan voyait la fluidité avec laquelle son adversaire accueillait ses maigres directs, le corps de Max réagissait calmement. Il invitait Dan à se rapprocher, livrer un peu plus de lui-même peut-être ? Non, ce n'était pas une vaine provocation, Dan sentait ses impacts rebondir une fois sur deux, brasser de l'air par moment, l'obligeant à entrer en territoire ennemi, pour affirmer ses impacts. Quand Max envoyait, ne serait-ce qu'un léger coup de poing, toute la tension que l'amateur cherchait à dissimuler refaisait surface, livrant sa nervosité sur un plateau doré. Max passait à l'action, il testait les réflexes de Dan. Sa rapidité mise à l'épreuve, elle n'en restait pas moins mal employée, le combattant aguerri commençait déjà à construire un plan moins trivial. Son regard ne manquait pas les tressaillements saturant le corps de Dan, ni même ses moues crispées, ou ses retraits en arrière exercés sous le coup de la pression. Quand Max envoyait, ne serait-ce qu'un léger coup de poing, toute la tension que l'amateur cherchait à dissimuler refaisait surface, livrant sa nervosité sur un plateau doré. Inutile de perdre ces objectifs, le coach allait faire son entrée en matière, avant que le novice ait le temps de s'épuiser.

Être à l'aise, reposé et savoir maîtriser la tension étaient des bases essentielles. Qu'importe la forme de combat, le stressé, l'inquiet et l'énervé consumeront généralement trop rapidement leurs forces sur des coups de sang. Le coach enclenchait plusieurs assauts précis et suffisamment énergiques pour crisper son adversaire. Dan était contraint de poursuivre ses tests à reculons, Max répondait à ses directs par des coups méticuleusement posés, souvent là où l'amateur se protégeait précédemment. Déstabilisé, le combattant acculé n'avait d'autres choix que de briser son jeu de jambes, il pliait ses genoux puis se projetait sur le côté gauche, cherchant à obliger son adversaire à casser l’enchaînement. Ce dernier était parvenu à le prendre de court, bien que Dan soit rapide, il ne pouvait pas rivaliser avec pratiquement quinze ans de pratique passionnelle. Le coach fondait déjà sur lui, poursuivant ses manœuvres sans soucis. Malgré ses réticences, Dan cherchait à fermer sa garde, il encra ses deux coudes contre ses côtes, serra ses bras l'un contre l'autre, en amenant ses gants couvrir la moitié inférieure de son visage. Une fois le mur de fortune érigé, les impacts de Max vinrent éprouver sa solidité, Dan parvenait à tenir, pour l’instant son adversaire ne s'était risqué qu'à émettre quelques directs, qui progressivement s'alourdissaient. Max poursuivait Dan, réduisant la distance que l'amateur cherchait à maintenir, à peine vingt secondes d'échange et la balance penchait déjà en sa défaveur. Les chocs infligés par Max se succédaient de plus en plus vite, alors qu'il avait de moins en moins de distance à parcourir, Dan envisageait le pire, imaginant que son adversaire était déjà en train d'optimiser les derniers détails de son plan avant de l'achever.



Il fallait réagir, il ne pouvait pas rester là à servir de sac de frappe plus longtemps, ses jambes étaient plus maigre que le haut de son corps, ses appuis ne pouvaient être planté aussi solidement que ceux de son adversaire. Rester statique serait fatale, il allait devoir se plier au tempo et reculer au rythme des boulets. Ses dents étaient serrées, lui permettant d'accéder à un pan de sa volonté dans laquelle il allait puiser alimentant sa riposte, mais scellant par la même occasion sa respiration. Inquiété par la domination de Max, Dan cherchait à riposter, dès que son adversaire posait un direct, il en recevait un autre dans un écart de temps toujours plus bref, l'obligeant à s'exposer dangereusement aux poings du coach lorsque il envoyait les siens. Il n'était pas là pour fuir la douleur, il allait devoir supporter le contact du cuir contre sa peau, le plus important était de minimiser l'effet des impacts. Dan se défendait péniblement dans la bataille, ses bras ne restaient plus collés contre lui, mais cherchaient à se synchroniser à l'assaut de l'ennemi. Répondant de manière presque fuyantes, cherchant toujours à préserver cette zone de confort, que Max bafouait par sa progression. Les poings de Dan forçaient le respect, obligeant Max à improviser de nouvelles lignes d'attaque. Les deux boxeurs restèrent quelques secondes à échanger des coups sans jamais vraiment se toucher. Max restait mettre de lui-même, laissant les gants de Dan effleurer son buste, ou même ses joues, s’adaptant progressivement à l'anarchie de son adversaire. L’expérience obligeait le combattant à rester prudent, puisque Dan avait décidé de ne pas se laisser faire, il allait devoir se frayer un chemin à travers sa ligne de défense.


Dan repoussait tant bien que mal les limites de ses réflexes, sentant les battements de son cœur, raisonner avec l'intégralité de son corps. Jusque-là, Dan était finalement parvenu à arrêter l'invasion de Max sur son territoire. Maintenant, il devait réussir à prendre l'ascendant, un coup bien placé ne serait pas suffisant, il avait besoin de trouver un enchaînement. Max était plus équilibré que lui physiquement, ses yeux ne se fermaient pas pour rien, il ne semblait pas faire de faux pas. Les options étaient trop restreintes.

L'étudier de cette manière ne l'aiderait pas, il savait déjà tout ça, les assauts se répétaient et les coups de Max commençaient à se préciser, alors que les gardes et protection de Dan s'amenuisaient. Le novice reculait plus lentement qu'avant, tiraillé par le désir de succès et la peur de se retrouver humilié par la puissance écrasante de son adversaire. Il ne tomberait pas dans le piège des cordes, cassant la démarche en variant hasardeusement les pas de côté. Mais le contre-coup des esquives et autres mouvements de va et viens puisait sur ses réserves physiques. C'est là qu'il réalisait à quel point, il était en train de se bloquer. Il avait déjà pratiqué dans sa jeunesse il connaissait des mouvements avérés, ce n'était pas son premier combat non plus. Il devait arrêter de se diminuer, ce n'était pas un chat face à une souris. Et quand bien même, il ne serait pas le genre de rongeur à se laisser mourir. Ils avaient leurs tête dans leurs gants respectifs, Dan allait devoir reprendre son souffle, le temps passait vite, il ne devait plus rester qu'une dizaine de secondes avants que l'alarme de son téléphone ne sonne. Deux séries d'inspiration expiration devraient suffire, les deux prunelles azures de Dan venaient d'entrer en contacte avec les yeux vairons de Max. C'est étrange, mais lors d'un combat ce genre de chose s'enclenche et s'entre-mêle avec une harmonie sauvage. Loin d'être aussi porteur qu'un discours, ni même aussi communicatif qu'un dialogue, les regards jetés aux autres insinuaient toujours plus loin qu'on ne pourrait l'interpréter en pensées. Les jambes de Dan venaient d'inverser sa garde de droitier, amenant sa jambe gauche en arrière et sa jambe droite devant. Ses pieds avaient un écart beaucoup plus réduit qu'au début du round. Il venait de sacrifier son équilibre pour un regain de vitesse, qu'il exploita férocement, toujours légèrement de profil ses coups fusaient avec des angles qu'il espérait pouvoir biaiser au regard de Max. 



Alerté par les deux souffles prononcé de Dan, Max s'était préparé à une charge désespérée ou un coup plein d’élan qu'il allait pouvoir exploiter à son avantage. Il devait admettre s'être laissé prendre de cours par la soudaine réaction de son adversaire, le changement de posture, ainsi que des attaques successives, rapide et de manière oblique qui plus est. Ses lèvres venaient de s'étirer alors qu'il encaissait derrière ses gants qu'il venait de lever face à son visage. Contrairement à Dan qui utilisait encore sa tête pour réfléchir à ce qu'il allait faire, Max n'avait pas besoin de d'imaginer, ses réactions, et ses objectifs suffisaient. Son corps se chargerait du reste, ses nerfs ne fléchiraient pas. Il ne changea pas de garde et resta campé au contraire sur sa posture, les assauts de Dan allaient être ses derniers, il allait le cueillir dès qu'il sentirait le moment ou son adversaire aller désamorcer et chercher à battre en retraite. Il devait persister, acculer, Max restait derrière ses poings prêt à agir, une situation idéale qui allait permettre à Dan d'envoyer un coup décisif. Encore un peu et l'enchaînement allait enfin pouvoir commencer

Ce que Max, cru être son opportunité, fut en réalité une embuscade vicieusement administré par Dan, qui envoyait un direct du gauche se loger profondément dans le ventre du coach. Son poing était passé presque inaperçu aux yeux du combattant, dans ce bref laps de temps il s'était malgré lui laissé séduire par l'audace de Dan, qui s'était risqué à se fendre dans l'axe des crochets de Max, pour détonner son direct envoyé avec toutes les ressources disponibles. C'était effectivement une attaque avec élan, mais en retard sur les prévisions du coach, le coup fut suffisamment puissant et proprement donné pour l'obliger à reculer. Max esquissa une brève moue de douleur, contractant ses abdominaux en soufflant lentement. C'était maintenant ou jamais, Dan reprenait sa garde standard de droitier, il inspira deux fois puis expira en jetant ses gants contre ceux de max, il ne voulait pas le laisser riposter, ni même encaisser proprement. Deux directs fusèrent contre la garde de Max, puis un crochet du droit tenta de la balayer dans un troisième temps, pour ensuite lui infliger un revers de la même main. Malheureusement, les plans de Dan furent stoppés net au crochet, la garde de son adversaire était restée inébranlable. Sans céder à la panique, le novice reprit sa garde de gaucher puis reprit la même routine, s'efforçant d'acculer d'avantage le guerrier des temps modernes qui lui faisait face.



Max en avait décidé autrement, une simple flexion des jambes lui permit d'échapper au jam de Dan. Il laissa son jeu de jambes le glisser facilement sur le flanc droit du novice. Il était dans l'axe parfait pour frapper les points sensibles de son adversaire. Cette garde de profil n'avait que trop durée au goût de l'expert. Un uppercut s'engouffra dans la partie molle du ventre de Dan, une réponse douloureuse et adéquate à son initiative. Le jeune boxeur tituba brièvement, peinant à faire face à Max, tant son souffle avait été affecté par la puissance de l'impact. Loin de l'épargner, le coach était toujours prêt de lui, lançant successivement trois directs du gauche au visage de Dan. Sa garde ne put en défaire qu'un seul, laissant les deux autres cogner son visage de plein fouet. Sa vision se brouillait un bref laps de temps, non pas à cause de la force des impacts qui étaient mesurés, mais à cause de la friction du cuir des gants contre ses paupières. La réponse de Dan face à cet assaut fut de fuir, trois sauts en retrait lui permirent de retrouver l'espace dont il avait besoin pour respirer. Il brisait sa garde en relâchant ses poings vers la zone touchée quelques secondes avant par le coach. Ses yeux étaient pleinement ouverts et réceptifs à son environnement. Dramatiquement, les emmerdes arrivant toujours par paquets, c'est inquiet que ses dorsaux l'alertaient aux contacts d'une fibre rugueuse et tendue.

« Merde, je suis dos aux cordes ?! »

Max gagnait déjà du terrain en quelques foulées, il allait recommencer à l'acculer, frappant au corps pour remonter progressivement jusqu'à son visage serait sûrement la méthode qu'il emploierait pour le forcer à persévérer. Ses yeux étaient pleinement ouverts et réceptifs à son environnement. Ce dernier une fois arrivé, anticipa instinctivement le coup bas du novice, il laissa sa nuque dériver dans le sens opposé du poing de Dan, puis pivota sur lui-même en administrant un revers du droit. Une attaque instinctive que Max n'associait pas réellement à la boxe, sans compter qu'elle était un peu plus violent que prévu. Dan fut dépassé par la vitesse et la puissance du choc. Désarçonné, il fléchissait malgré lui ses jambes, cherchant à retrouver une posture adéquate pour accueillir le reste de l'assaut sans s'effondrer dans les cordes.

Max culpabilisait d'avoir inconsciemment frappé aussi fort Dan, à tel point qu'il avait suspendu son enchaînement. Le problème du corps prenant le pas sur l'esprit, résultait souvent dans ce genre de situation délicate. Il laissa ce dernier reprendre contenance, avant qu'il ne puisse lui demander si ça allait, l'alarme de son compagnon de boxe ce mit à retentir. Salvatrice, cette dernière épargnerait sûrement les deux combattants à palabrer, sur leur culpabilité respective. Gants sur les hanches, Max avançait vers Dan en souriant :

« Pas trop sonné ?

-Non ça va t'inquiète. Pouah, j'ai même pas réussi à t'en mettre une !

-Bah si, tu m'en as mis une bonne dans le ventre.

-Je parle de la tête ! J'ai rien pu faire t'es trop chaud haha.

-Ca va venir t'inquiète, faut que tu arrives à te détendre et que tu travailles ton putain de cardio.

-Me détendre ? Mec j'affronte un type, qui se vantait pas plus tard que la semaine dernière d'avoir des poings catégorisés au même registre que les armes blanches. Pour le cardio j'ai pas d'excuse en revanche.

-C'est des manières de parler, je ne suis que coach sportif, le monde des sports de combats c'est plus un hobby qui a pris le pas sur ma vie tu sais ? Tu t'es vraiment bien défendu, je forme et coach des mecs beaucoup moins stimulants que toi alors qu'ils visent les catégories professionnels.

-C'est gentil merci, mais on sait très bien tous les deux que je ne suis pas aussi rigoureux qu'eux. De toute façon, je me contente très bien de ces petits rounds hebdomadaires. Ca nous défoule, c'est bon enfant, on y trouve tous les deux notre compte ! Enfin, j'espère.

-Faut que t'arrête de te dévaloriser, c'est pas comme si tu ne m'avais rien fait. Et bien sûr que j'y trouve mon compte, sinon crois moi qu'on ne se verrait pas. On souffle trois minutes puis on remet ça ?

-Ok. »

Alors que Max s'éloignait quelques mètres plus loin s'hydrater, Dan s'attardait sur ses orteils, le regard planté dans le vide. Max était vraiment quelqu'un qu'il appréciait, son tempérament, son aisance ainsi que son assurance étaient toutes des qualité enviables. En revanche, il ne pouvait s'empêcher d'entendre ses mots comme des railleries dissimulées. Pourquoi mentionner les gens qu'ils coachent, alors qu'ils ne font que se défouler entre amis ? Pourquoi lui dire qu'il se dévalorise, quand on constate à quel point les efforts ne payent pas ? Les conseils ne semblaient pas mauvais pourtant, mais quelque chose l'empêchait de discerner clairement ce qu'attendait Max. Comme si quelque chose le décevait, alors qu'il devait bien savoir à quel genre de catégorie appartenait Dan. Ce dernier s'en allait à son tour s'hydrater, se préparant machinalement pour le second round.

Max était quelques mètres plus loin dans le dos du novice, refermant sa bouteille en avisant pour le reste de la séance. Max se demandait s'il avait surinterprété l'action, ou si Dan cachait bien mieux son jeu que prévu ? Préoccupé par l'impact avec lequel il avait touché Dan.
« Modifié: 31 janvier 2021 à 16:25:16 par Danaliel Lofen »

Νάουσα

  • Invité
Re : Muselières de cuirs.
« Réponse #1 le: 06 janvier 2021 à 20:04:01 »
Re-bonjour Danaliel Lofen,
me voilà, en écho-réponse à ta lecture-présence dans un coin de chez moi.

Beaucoup de fautes d’inattention, ou liées à un manque de relecture. C'est dommage car cela nuit à l'immersion dans le combat. Au bout d'un moment j'avais les yeux qui pleuraient. En voici un relevé non exhaustif : (dans l'ordre du texte)
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


J'ai trouvé des maladresses, avec des confusions à ma lecture de sujet ou d'objet, notamment lors de l'absence de phrases nominales. Ton phrasé est d'une qualité longue, quelque fois le point-virgule est salutaire.

Sur l'aspect technique, un travail sur la ponctuation serait bénéfique à ton texte. Des virgules ou des points se glissent à des endroits impromptus qui cassent soit le rythme, ou pire, empiètent sur la compréhension du sens de ton écrit.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


Ce problème récurrent de ponctuation a rendu ma lecture difficile, j'étais obligée de reprendre mentalement les phrases pour bien les comprendre et avais donc du mal à me laisser porter par l'histoire.

Cela dit, j'ai senti dans ton écrit une expérience très physique qui suggère un vécu personnel. Je lis rarement des descriptions aussi fines d'un combat de boxe. Dégagé de ces fautes et de l'aléatoire de sa ponctuation, le récit promet d'être plaisant. J'ai un bémol sur le début et la fin. J'ai trouvé le début assez maladroit, même si j'apprécie l'intention de ne pas dévoiler d'emblée l'objet de ton texte. Quant à la fin, elle est bien abrupte et tombe un peu mollassonne après la mise en tension de cet affrontement ; à moins que ce ne soit un extrait d'un texte plus long ? Tu décris le personnage de Dan avec une précision qui laisse à penser qu'il existe une histoire plus vaste et que la boxe n'en est qu'un aspect.

Bien à toi.

PS : ton texte m'a rappelé le roman de Jean-Paul Dubois "Les poissons me regardent" ; souvenir vague et ancien de mots sur le ring.
« Modifié: 06 janvier 2021 à 20:39:03 par Νάουσα »

Hors ligne Danaliel Lofen

  • Tabellion
  • Messages: 27
Re : Muselières de cuirs.
« Réponse #2 le: 24 janvier 2021 à 17:28:35 »
Bonjour/Bonsoir, Νάουσα, premièrement: Pardon pour le temps de réponse. J'avais vue ta correction il y a de cela une semaine voir plus, mais étant bourrique, je voulais d'abords avoir au moins apporté ta correction de qualité à mon texte avant de te répondre, par respect pour le travail effectué. Du coup j'ai finalement trouvé un moment pour me mettre confortablement sur l'ordinateur et traiter mon texte aujourd'hui. Et du coup ça m'a permis de retravailler quelques tournures en me rerelisant, mais je crains devoir plier sous l'appel d'un meilleur correcteur ortho. Car j'ai vraiment pas la patience, ni la rigueur d'écriture nécessaire pour m'auto corriger efficacement sans support. Si je te disais combien de fois je m'étais relus avant de le poster ... j'ai honte haha xD

Deuxièmement: Un grand merci pour la correction, pas uniquement pour le côté pratique et mélioratif du texte. Mais pour le temps consacré, alors que la lecture a dû être très redondante... Dommage pour moi qui voulait faire quelque chose de léger et fluide. Tant pis!

Troisièmement: Pour revenir aux critiques, l'introduction est toujours compliqué pour moi. J'aime bien débarquer de nul part prendre quelque chose qui est en court puis développer autours en accompagnant les protagonistes jusqu'à un point X, avant de filer voir autres choses pour les rejoindre plus tard au point Y. La raison pour laquelle la fin est brute est que je désir écrire une suite. Merci pour le compliment, (je l'interprète ainsi) j'espérais effectivement réussir à décrire et reproduire un combat "d'arts martiaux ou/et sports de combats" sous forme écrite avec les éléments les plus précis et intuitifs en ma possession. 

Voilà pour moi, encore désolé pour le temps de réponse mais un grand Merci pour ton apport, ta correction ainsi que ton avis clair et concis. Bonne continuation!

PS: Je prends note pour la référence, je ne connais ni l'auteur, ni le livre donc encore une énième fois merci :D
« Modifié: 24 janvier 2021 à 17:36:12 par Danaliel Lofen »

Hors ligne Loïc

  • Vortex Intertextuel
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  • Prout
Re : Muselières de cuirs.
« Réponse #3 le: 31 janvier 2021 à 11:37:06 »
Salut Danaliel,

Je sais pas pourquoi j'ai pas commenté ce texte avant (ptet novembre, je sais pas.) Anybref. Let's réparer ça.

Citer
Dan n'aimait pourtant pas le montrer, ce désir de se surpasser, cette excitation que l'on ne perçoit qu'une fois devant les portes du danger.
Hum, j'ai plutôt bien les débuts in media res, mais là c'est un peu trop, dans le sens où on dirait pas que c'est un début, mais plutôt une suite. La faute au "pourtant", et à la structure (ce désir, cette excitation). Tu pourrais régler assez facilement en étant du genre "Dan n'aimait pas montrer son désir de se surpaser, son excitation, etc." ; je sais pas si tu vois l'idée.

Citer
Des fois grandes, parfois petites, sous des formes de lames comme de phalanges

J'imagine que tu parles des portes du danger, mais ça n'est pas clair, et la phrase nominale, mourarf.

Citer
Ce genre de sourire que l'on arbore la mâchoire serrée au point d'en sentir les racines de nos propres canines

Je ne comprends pas à quel genre de sourire tu fais référence : dans l'idée, tu l'aurais déjà évoqué. Ça n'est pas le cas.

Citer
Ce n'était pas la première fois qu'il le croisait, loin d'éprouver la moindre animosité à son égard

à l'égard du sourire ? Comment on peut éprouver de l'animosité à l'égard d'un sourire ?

Citer
Il y avait cette forme de respect dont émanait son physique hyper structuré.

le physique structuré émane du respect ?

Citer
Sculpté à coups de pompes, d'intenses entraînements répétés, de tranches de vie qu'il était parvenu à surmonter.

Si tu es bien dans la continuation de la description du physique hyper structuré, je pense qu'il faut plutôt une virgule à structuré, justement.

Citer
À son contact, Dan ne pouvait s'empêcher de désirer le surpasser.

Trois infinitifs à la suite, c'est un peu rude. Là on dirait que tu parles du contact du physique, alors que j'imagine que c'est de la personne qui a ce physique que tu parles ?

Citer
Conscient que son passif ne pouvait égaler celui de son adversaire,

je ne comprends pas ce que ça veut dire

Citer
alors qu'il n'y avait qu'une affaire de minutes avant qu'ils ne montent sur le ring.

ce n'était qu'une affaire de minutes

Citer
. Les deux hommes échangeaient en parfaits riverains qu'ils étaient. Dan expliquait ses relations complexes avec ses collègues, sans pouvoir s'empêcher d'exprimer son besoin de se donner. Alors que son adversaire s'exprimait sur ses difficultés à se faire un nom en tant que coach dans un milieu où la concurrence était sans pitié.

Répétition d'exprimer.
Je pense que cette scène passerait mieux avec un dialogue

Citer
Les deux hommes commençaient à s'échauffer après s'être changés, sans vraiment se poser de question, Dan laissait son adversaire mener la danse.

Je pense qu'il faut un point à changés.
Et plutôt un passé simple à commencer

Citer
outre les besoins et vertus d'un bon échauffement.

Tu peux te passer de cette précision, je pense.

Citer
Conscient qu'il faisait un peu tâche

tache

Citer
. L'une des succursales était aménagée pour permettre de pratiquer des sports de combat entre amis.

je ne crois pas que succursale soit le mot adapté.

Citer
Laissant le choix entre deux rings de boxe et une cage hexagonale. 

Il faut au minimum raccrocher cette partie à la phrase qui précède, puisque c'en est la suite, et donc mettre une virgule plutôt qu'un point. Mais la phrase en elle-même est un peu rude. Une description plus assumée serait sans doute bienvenue.

Tu as beaucoup beaucoup d'infinitifs sur tes deux premiers paragraphes, très peu de phrases complexes, de changements de rythmes. Ça donne une écriture un peu simpliste, et parfois très étrange à lire.

Citer
Elle transpirait le neuf, c'était agréable de pouvoir se défouler dans un endroit étudié et adapté spécifiquement aux combats amicaux.

Tu es toujours dans la description de la salle, il n'y a aucune raison au saut de paragraphe.

Citer
Ils étaient loin des garages aménagés à la hâte, généralement défectueux  de part les divers problèmes d'espaces ou d'assainissements imaginables. Ou même des parcs, qui offraient aussi leurs lots de problèmes, peut-être moins banals.

Je ne vois pas trop l'intérêt de ces encarts dans la mesure où tu ne les raccroches pas avec l'expérience de ton personnage.

Citer
Mais la perspective de pouvoir pratiquer les sports de combat dans des conditions idéales, boostait le moral.

virgule en trop.
je pense que tu peux préciser "de Dan" pour le moral. Ça ne booste pas le moral en général

Citer
En revanche, même si le regard des autres n'avait pas de poids moral sur sa conscience.

répétition de moral.
Tu commences avec un même si, mais tu ne le poursuis pas. Je ne comprends pas ce que tu veux dire ici.

Citer
Tel le chien blessé, son attention se portait vivement sur les autres.

là non plus.

Citer
Dan n'était pourtant pas le plus moche, ni le plus maigre du tas, même pas le plus faible physiquement

je ne comprends pas de quel tas tu parles.

Citer
À là fois introverti, paranoïaque dément à ses moments perdus ils n'entraient pourtant médicalement dans aucune de ces catégories.

Si je lis correctement, c'est Dan qui est introverti, paranoïaque et dément (d'ailleurs il faut une virgule à paranoïaque). Du coup je comprends pas comment "ils" pourraient entrer dans ces catégories.

Citer
N'y aurait-il personne ce jour-là, ou bien seraient-ils allés dans l'un de leurs espaces aménagés, Dan les inventerait ces juges au regard omniscient.

la phrase entre virgules est de trop à mon avis.

Citer
Ramené à la réalité par la paire de gants qu'on venait de lui jeter aux pieds, il ne put s'empêcher de répondre par un sourire enfantin.

Tu es encore dans de l'action très passive. Jamais on n'est vraiment avec ton personnage.

Citer
Max enfilait les siens en lui rendant narquoisement son sourire.

me semble que le nom aurait dû venir plus tôt

Citer
Ne lui manquait plus que la concentration et l'endurance pour prétendre pouvoir réellement boxer

manquaient

Citer
Amenant ses gants l'un contre l'autre sous plusieurs angles, il parvenait à trouver son équilibre, sous peser leurs poids et rigidités lui permettait de développer brièvement une forme de symbiose avec eux.

Il faut que tu précises qui est "il" ici.

Citer
Son adversaire quant à lui exécutait déjà quelques mouvements, pratiquant peut être une forme de « shadow ».

Je pense que pour la plupart des lecteurs, shadow n'est guère transparent.

Je m'arrête là pour l'instant, la cuisine m'appelle, mais j'essaie de finir prochainement.
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

Hors ligne Danaliel Lofen

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Re : Muselières de cuirs.
« Réponse #4 le: 31 janvier 2021 à 16:39:44 »
Salut Loïc,

Pas de soucis, l'envie t'a pris au finale c'est ce qui compte, merci  de poster ton avis^^! J'ai déjà apporté des modifications et corrections suggéré et influencé part la première partie de ta critique, je tenais juste à le signaler pour ne biaiser personne. Mais puisque j'avais le temps et la motive je me suis permis de le faire, j'ai des remords bizarrement maintenant ? T-T

J'expliquerais mes choix, plus en détails en éditant ce post  une fois que tu auras terminé ta critique, en tout cas merci!

Hors ligne Loïc

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  • Prout
Re : Muselières de cuirs.
« Réponse #5 le: 01 février 2021 à 18:19:54 »
Citer
Mais puisque j'avais le temps et la motive je me suis permis de le faire, j'ai des remords bizarrement maintenant ? T-T

Des remords ? mais pourquoi donc ?

La suite donc.

Citer
Dan était cette fois le premier à braver les cordes, une fois sur le ring, une sorte de pulsion libertaire commandait ses gestes.

Ici la ponctuation fait que j'ai du mal à savoir quel sens tu veux donner à ta phrase. Je pense, si je comprends bien, que ça devrait être :
"Dan était cette fois le premier à braver les cordes. Une fois sur le ring, une sorte de pulsion libertaire commandait ses gestes."

Tu écris "cette fois", comme s'il y avait une référence à un autre évènement, une situation, que tu ne nous as pas donnée, je crois.

Citer
Max qui semblait plus que motivé pour en découdre.

motivé à

Citer
Précédant Dan, d'à peine cinq secondes, ce dernier avait l'air très détendu, comme s'il n'avait aucune raison de s'inquiéter.

Je ne comprends pas : tu as écrit que Dan était le premier.

Citer
Une fois que le gant du coach heurta respectueusement

eut heurté ? Niveau concordance des temps, ça fonctionne mieux.

Citer
bien qu'elle amenait aussi son lot d'avantage du point de vue de l'intéressé.

bien qu'elle amène/bien qu'elle amenât

Citer
Il calculerait l'intensité et la puissance adaptées en temps voulu, pour l'instant,

Te faut une ponctuation plus forte à voulu

Citer
Sa garde était opaque, lui aussi droitier leurs placements de jambes étaient similaires,

Tu passes d'une idée à l'autre, comme si lui aussi droitier découlait de la garde opaque, alors que ça n'a rien à voir.

Tu expliques beaucoup de choses dans ce passage, ça revient un peu à les fourrer dans le cerveau du lecteur.

Citer
Ses coudes bien encrés

ancrés

Citer
il laissait une ouverture dans laquelle il promettait douleur et sanctions, à quiconque oserait s'engouffrer dedans.

ouh-là, tu as deux fois dedans, là. Je mettrais plutôt [...] ouverture qui promettait douleur et sanctions à quiconque oserait s'y engouffrer. (sans virgule)

Citer
Une meilleure visibilité, lui permettant de réaliser que l'amateur adoptait une position bien cachottière, impossible de prévoir à quel point ce dernier allé user de ses appuis pour l'instant.

la syntaxe c'est fait la malle ici

Citer
Dan sentait ses impacts rebondir une fois sur deux, brasser de l'air par moment, l'obligeant à entrer en territoire ennemi, pour affirmer ses impacts.

Répétition d'impact

Citer
Quand Max envoyait, ne serait-ce qu'un léger coup de poing

virgule à supprimer, généralement on évite de séparer le COD de son verbe.

Citer
Quand Max envoyait, ne serait-ce qu'un léger coup de poing, toute la tension que l'amateur cherchait à dissimuler refaisait surface, livrant sa nervosité sur un plateau doré.

Tu as déjà mis cette phrase

Citer
le coach allait faire son entrée en matière, avant que le novice ait le temps de s'épuiser.

virgule à supprimer.
Tu ne décris rien, là. Du coup ça n'a pas grand intérêt à lire.

Citer
il encra ses deux coudes contre ses côtes

ancra again

Citer
Rester statique serait fatale,

fatal

Citer
Max restait mettre de lui-même

maitre

Citer
progressivement à l'anarchie de son adversaire.

ça ne veut rien dire

Citer
sentant les battements de son cœur, raisonner avec l'intégralité de son corps.

résonner
virgule à supprimer

Citer
fut en réalité une embuscade vicieusement administré

Je suis pas sûr qu'une embuscade puisse être administrée

Citer
Max esquissa une brève moue de douleur, contractant ses abdominaux en soufflant lentement. C'était maintenant ou jamais, Dan reprenait sa garde standard de droitier, il inspira deux fois puis expira en jetant ses gants contre ceux de max, il ne voulait pas le laisser riposter, ni même encaisser proprement. Deux directs fusèrent contre la garde de Max,

Tu ne peux pas changer de point de vue comme ça sur une phrase ou deux, ça rend la lecture impossible dans la mesure où ça n'est pas suffisament bien maitrisé. Pour moi "il inspira" parle toujours de Max.

Citer
. Cette garde de profil n'avait que trop durée au goût de l'expert.

duré

Citer
le coach était toujours prêt de lui,

près

Citer
Ses yeux étaient pleinement ouverts et réceptifs à son environnement.

Tu azs cette phrase trois lignes plus haut

Citer
Le problème du corps prenant le pas sur l'esprit, résultait souvent dans ce genre de situation délicate.

Ça ne veut rien dire

Citer
cette dernière épargnerait sûrement les deux combattants à palabrer, sur leur culpabilité respective.

Ça non plus

Citer
t les catégories professionnels.

professionnelles

Citer
Pourquoi mentionner les gens qu'ils coachent,

qu'il coache

Citer
refermant sa bouteille en avisant pour le reste de la séance. [...] Préoccupé par l'impact avec lequel il avait touché Dan.

La première phrase ne veut rien dire, la seconde n'est pas une phrase.

Fini. De façon générale, je pense que tu expliques trop de choses. Tu es peut-être boxeur ; en tout cas toutes les explications techniques, de changement de stratégies, etc. sont assez obscures et pas spécialement intéressantes ; et quand on est dans l'action, le texte est plutôt répétitif. À part quand Dan arrive dans les cordes, il y a très peu de description sensorielle. Tu n'évoques pas vraiment la fatigue, la sueur, le poids des coups, etc. C'est peut-être ça qu'il manque aussi, des variations de vocabulaire et de rythme.

Quelques pistes.

A+
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