C
Elle avait la rage de vivre, coriace et tenace elle ne perdait aucune occasion pour s'affirmer.
Je me demandais ce qui n'allais pas dans sa culotte. Une aussi jolie fille , on est de la même famille, c'est sûr.
Elle est pensive, profonde et lointaine, de quoi faire chavirer un navire.
Un sentiment de culpabilité me rongeait les veines, comment lui dire que je l'appréciais sans non plus l'aimer à la folie.
Quand elle passe chez moi, son aura me donne le vertige, ce qu'elle dégage et son parfum.
Celui de sa peau, de ses mots et j'en passe.
Dès l'aube, parfois je pense à elle, son pantalon trop large et pas assez long, sa chaîne de docker qui flotte plus qu'elle n'est menaçante et je regarde à travers ma fenêtre les badauds qui marchent dans les chemins de soleil.
J'me sens asexuel en sa compagnie, j'ai juste envie de la protéger, de quoi ? Je ne sais pas. Qu'elle laisse couler ses longs cheveux ocre et pour le reste on verra si un jour elle devine.
Elle était perdu dans sa nébuleuse, dans sa désolation et sa tristesse, en pleine crise d'adolescence elle ne savait jamais ce qu'elle voulait, j'étais son nounours, quoi, apparemment, d'après elle et rien d'autre.
Mais j'en voulais plus, bien plus, ou elle ne serait qu'éphémère, destructible...
C'était vraiment une connasse, malgré mes avances tacites, elle m'envoyait toujours sur les roses avec son air de garçon manqué.
Qu'elle se coupe les cheveux et entre nous ce sera fini, facile, non ?
L'autodestruction la fascinait ou pour ainsi dire la kétamine.
Narcissique, elle aime que je je flatte son égo avec ce genre de petit texte, mais j'espère qu'elle n'est pas en péril ou je saurais la sauver d'elle-même.
Des tartes, des baffes, des coups j'en mettrais à quiconque se mettra en travers de mon chemin, et surtout à son petit merdeux de dealeur, si un jour je le choppe.
Une petite frappe à n'en pas douter, qui ne connait pas mes ténèbres et mon obscurité.
Sa mère doit être d'une beauté remarquable, elle me refuse toute discussion avec elle, mais pourquoi donc ?
Suis-je le pire des salops que l'on me refuse d'être heureux, si j'apprécie fortement la fille bien que je la soupçonne d'être
lesbienne, qu'en serait-il de la mère ? J'ai un besoin urgent de passion et de tendresse.
Elle était chez moi, à l'heure pour une fois et l'air paumé comme d'hab.
Elle avait rêvé d'une femme nue au cœur pur alanguie près d'un arbre.
A peine partie, son sourire me manquait déjà, elle avait le don d'un libre arbitre authentique et naturel.
C'était rare et grandiose, chez une si jeune femme.
Le sexe je m'en branle, trop de déceptions, de contradictions aussi.
J'aspire à retrouver l'immanence du chalet avant que tout ne parte en fumée, certaines personnes m'apaisent l'âme et elles le savent, je ne le cache pas.
A quoi bon ? Un jour, ça se saurais.
On dira que j'ai un sourire vénal pour les passants et retors aussi. Tout ce qui m'intéresse c'est le contenu de leur porte-monnaie et j'ai le culot de le leur dire avec humour, bien entendu. Mais C tout ce qui m'intéresse chez toi c'est le contenu de ton cœur, cette phrase tu ne la liras pas.