Critique aisée n°242 WorkingirlsSérie TV Canal+
C’est une assez idée assez bonne, ma foi, déjà traitée par les anglais et les américains, celle de la vie quotidienne de bureau, mais assez bonne quand même, arrangée selon la tendance du jour qui est de tout mettre au féminin, c’est donc une bonne idée de créer une série TV sur la vie quotidienne au bureau d’une bande de femmes de niveaux hiérarchiques différents, de créer quelques archétypes, celui de la patronne autoritaire, sans pitié ni vergogne, celui de la DRH, nymphomaniaque, celui de la secrétaire, mère de famille joyeuse et débordée, celui de l’assitante étriquée et complexée, ceux des réceptionnistes délurées et sans scrupules, etc… et de les faire jouer par quelques bonnes actrices. C’est une bonne idée de traiter tout ça en petits épisodes d’un quart d’heure sur le mode humoristique, quitte à plagier quelques séries précédentes, mais qui s’en apercevra ?
C’est donc une bonne idée de départ, et ça donne une bonne demi-douzaine d’épisodes très réjouissants, qui peuvent même trois ou quatre fois provoquer de francs éclats de rire.
Mais, bientôt, la verve humoristique et le sens de l’absurde disparaissent au profit de la caricature et surtout de la grosse farce erotico-scatologico-franchouillarde.
Vous pouvez voir sans honte les six ou huit premiers épisodes et même, si vous y tenez, aller jusqu’à la fin de la première saison mais, en aucun cas, ne vous donnez la peine d’ouvrir la deuxième, a fortiori la troisième saison.
Les scénaristes, en verve au début, n’ont pas tenu la distance et moi non plus.