Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

18 avril 2024 à 23:25:34
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Marie

Auteur Sujet: Marie  (Lu 1145 fois)

Hors ligne ifsera

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Marie
« le: 22 février 2021 à 13:30:20 »
Bonjour,
Il s'agit d'une  nouvelle courte à la thématique contemporaine à mon regret.
On est dans quelque chose de fantastique au final, si le récit a bien été amenée.
Au plaisir

Marie a sept ans depuis une dizaine de jours, l’âge de raison en théorie. C’est un moment de grande curiosité, notamment intellectuelle. C’est une étape charnière chez l’enfant, qui l’éloigne de l’enfance, et lui apprend à distinguer le bien du mal, le juste et l’injuste.  C’est une transition, un passage vers un semblant de maturité. Les songes les plus fous souvent s’évanouissent, pour laisser place à des chimères moins intangibles. Des murs invisibles finissent de cloisonner les possibles, et de poser un cadre à l’imaginaire, à la manière d’une cage pour un oiseau.

Je me souviens à ce même âge avoir pourtant été encore pleine de rêves. La réalité ne les avait pas encore brisés. Il faut dire que l’amour que me portait mes parents m’a permis de croire, et de me sentir protégée plus longtemps. L’un et l’autre me poussaient à entreprendre, et me rassuraient au moindre doute. Je voulais tout voir, toucher et sentir.

Assise à la fenêtre, elle a pourtant le regard vide. Elle est hermétique à l’environnement qui l’englobe. Dans sa chambre, les murs content son histoire. Leur nudité dénonce sa fragilité face à la vie, son non ancrage dans le quotidien, sa solitude aussi. Les quelques peluches montrent qu’elle n’a pas encore fait le deuil de son passé. Peut-être se refuse-t-elle à avancer ? Ou ne peut-elle pas ? L’air ailleurs, elle contemple le dehors.

Le monde est beau en apparence. L’automne est bien entamé. Sur le sol, un tapis de feuilles jaune orangé entre en dissonance avec un ciel ténébreux. Ce qu’elle a sous les yeux n’est qu’une cour intérieure, un espace clos dans lequel son imagination se libère. Elle est là sans l’être. Tout à la fois proche et éloigné.

Quelque chose d’étrange émane d’elle. A la voir, on est empreint de perceptions confuses, de répulsion et d’attirance. C’est encore une petite fille. Brune à la peau lactescente, elle est douce et si jolie. Son apparence flirte avec l’image qu’on se fait d’un ange. Mais son visage, lui, ne témoigne d’aucune émotion et renvoi maintes interrogations. Il est impossible de lire en elle. A la regarder se dégagent une froideur dérangeante, et une beauté qui tend au divin, à une apogée glacée.

Ses traits reflètent une ambiguïté. Quelque chose d’angoissant se dégage d’elle à bien l’observer. Elle est prisonnière en partie par ma faute. Je n’ai pas su la protéger. Piégée en elle-même, la clé lui est à trouver. Mais en est-elle capable ? A travers cette quête, se joue ou non une possible suite. Si jeune, et déjà usée par la vie. A peine a-t-elle commencée, que les prémisses d’un épilogue se font jour. Elle semble avoir été happée par cet événement tragique.

J’aurai tant voulu l’aider, cependant cela m’est devenu impossible. La regarder sans pouvoir la secourir me devient insupportable. J’ignore ce qui me retient ici, peut-être ai-je besoin de la voir se relever avant de partir ?

Sans même s’annoncer, deux personnes entrent dans la chambre de Marie. Il s’agit d’un homme et d’une femme. A leur tenue, leur fonction respective s’annonce. Elle est infirmière, et lui médecin. Alors qu’il s’efforce à diagnostiquer, elle prend note de ses mots. Mais les maux de la petite, eux, ne trouvent aucun écho et toujours pas de quoi être panser.

Aucun d’eux ne cherche d’ailleurs à attirer son attention. Ils savent cela sans doute trop tôt encore. Au bout d’une à deux minutes, ils s’effacent d’ailleurs, la laissant à sa solitude. J’aurai tellement souhaité la protéger. Si j’avais su la regarder, il est possible que cela lui ait été évité. Mais l’on ne voit jamais ce qui est sous notre nez. Il est plus facile de travestir les faits, de penser que les choses peuvent changer, ou qu’elles ne sont pas ce qu’elles paraissent.

Il est trop tard à présent, et elle en paie seule le prix. Pourtant, seuls lui et moi en portons la responsabilité. Jamais cela ne s’effacera. Cela ne se rattrape pas. Elle devra vivre avec, comme un poids à jamais sur ses frêles épaules. Je ne suis pas certaine qu’on se relève un jour d’une telle épreuve. Si je reste, c’est aussi pour comprendre.

Un nouvel individu fait irruption dans la chambre. Il s’agit d’un homme dans la trentaine. Il me rappelle vaguement quelqu’un. Sans doute l’ai-je déjà vu ? Sur le coup, je n’arrive pas à faire le lien. Tandis qu’il entre dans la chambre, je déduis son emploi, et de là les morceaux s’imbriquent. Il a une arme à la ceinture à peine dissimulée, et un sachet de bonbons à la main. C’est l’un des policiers qui a trouvé la petite recroquevillée. Pour lui non plus, elle ne témoigne nul émoi. Immobile, il la regarde fixement un instant. Mais elle ne bouge pas, et continue à regarder dans le vide. Il comprend alors que le moment n’est pas propice. Il dépose à son chevet les friandises avant de repartir, non sans une once de tristesse dans les yeux.   

Tout a été si vite. Ce n’est pas la première à le vivre, mais ni elle ni moi n’aurions pu croire que cela serait arrivé un jour. Jamais plus aucun homme ne pourrait l’atteindre. Elle ne leur donnerait sans doute pas l’occasion de s’approcher. Je priais pour qu’elle soit forte, et qu’elle n’ait jamais à connaitre ce que j’avais connue. Mais parfois sans que l’on sache pourquoi, on est condamnés à revivre ce que l’on a vu, comme si c’était inscrit dans nos gènes. Cette pensée me tétanise.

Il était rentré tard ce jour-là, mais pas plus qu’à son habitude. Les effluves d’alcool qu’il dégageait trahissaient sa virée, mais toujours rien d’inhabituel chez cet homme qui avait tout perdu. Il avait été de la première vague, et n’avait jamais su retrouver autre embarcation. Il errait d’un crépuscule à un autre, comme une âme en peine condamné à vivre quand il aurait voulu mourir.

Dire que je l’avais aimé, et que même à la fin, je n’avais pu m’en défaire. On se ment et l’on imagine que les choses vont changer, que ce n’est qu’une passade, mais au fond de nous l’on sait et l’on accepte : par faiblesse ou par la peur d’être jugé. Je l’ai gardé pour moi, allant jusqu’à le cacher, et le nier.

La perte de son emploi était l’origine de tous les maux qui nous frappèrent après. Il s’était senti comme émasculé, incapable de nous sustenter. Toutes les portes se fermaient devant lui, parfois même ses amis d’hier préféraient changer de trottoir que de le croiser. Toute l’énergie qu’il mis au début dans ses recherches finit par se transformer en hargne, puis en rage, et enfin en haine.
Hier vinrent ces dernières heures ensemble, ces ultimes coups qui me firent tomber avant qu’il ne choit à mes côtés. Sa dernière lâcheté. Il a préféré se soustraire à la réalité. Ne reste-plus qu’elle. J’espère qu’elle saura oublier, tout du moins mettre de côté, peut-être même lui pardonner. 

Devant ces portes closes, et ce crédit qui menaçait de tout emporter, il a fallu trouver une façon de feindre la sérénité, sinon pour lui ou pour moi, au moins pour elle. Sa consommation grandit à mesure que la pénibilité des fins de mois se rapprochait du début, jusqu’à ce que les échéances finissent par l’acculer.

Avec ce déménagement forcé il y a quelques mois, la ligne de flottaison s’abaissa, et son égo en souffrit. Il y eut ces regards qu’il ne finit par ne plus supporter, ces messes basses, les vraies, et toutes celles plus dévastatrices encore, qu’il s’imaginait et se ressassait dans un coin de sa tête.

Elle finit par grandir en lui, et bientôt par en prendre le contrôle. Cela le dédouane sans doute pour un peu. Il n’aura jamais à s’en expliquer de toute façon, il a fait le choix de partir sans apporter de réponses. Elle en a tant besoin pourtant à cette heure, elle qui l’a sans doute vu pendant tout ce temps, elle qui était dans la chambre voisine quand le dernier acte s’est joué.

Quand elle se souvient de lui, il n’y a plus que ces derniers moments, et ce halot écarlate qui enveloppe ses visions. J’aurai dû en voir les signes, mais j’ai refusé de l’admettre. Il s’était progressivement renfermé sur lui-même. Son regard s’était éteint, et sa bouche cousue. Cela commença par des mouvements brusques, des gestes qui en avaient l’ampleur mais qu’il ne portait pas encore. Mais cela en fut vite le cas.

Refusant de me rendre à l’évidence, il y eut ces semaines où je m’efforçais de maquiller la vérité, et puis la force me manqua. Cela en devint normal. J’espère qu’elle saura faire la part, qu’elle ne le prendra pas à son tour pour comptant si elle en réchappe. Elle devra sinon vivre, au moins exister, avec ce père qui a tué sa mère, et cette mère qui n’a pas su protéger sa fille.
« Modifié: 22 février 2021 à 14:28:37 par ifsera »

Hors ligne Le renard

  • Aède
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Re : Marie
« Réponse #1 le: 22 février 2021 à 14:36:14 »
Bonjour Ifsera.

Quel texte poignant.
Tu m’as complètement embarqué dans ton histoire, et à la fin me voilà perdu.
Il me semble avoir compris qu’il se suicide, qu’il battait sa femme et violé sa fille.
En revanche « a tué sa mère » est au sens figuré ?
Cette fin est très énigmatique pour moi. Je suis quelqu’un qui comprends vite, mais à qui il faut expliquer longtemps.

Entre autres, j’ai adoré ces deux phrases :
La pénibilité des fins de mois se rapprochait du début.
Un espace clos dans lequel son imagination se libère.
Superbe !

Dans celle-ci je pense qu’il y a une erreur :
Dans sa chambre, les murs content son histoire.

J’ai bien aimé l’idée du coup du lapin mais celui-ci est vraiment très abouti, même si je ne suis pas sûr d’avoir compris la fin.

Merci pour ce texte.

Au plaisir.
Il n'y a pas d'autre raison de vivre que de regarder, de tous ses yeux et de toute son enfance, cette vie qui passe et nous ignore. Christian Bobin.

Hors ligne ifsera

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Re : Marie
« Réponse #2 le: 22 février 2021 à 15:03:42 »
Bonjour Le renard,

Merci du retour.
Pour le sens à trouver, c'est le doute dont je parlais en présentation du texte.
Dans ce que j'écris, j'aime bien que chacun y trouve ce qu'il ressent, et n'appuie pas du coup souvent volontairement sur les choses.

Mais si tu veux la trame dans mon esprit, l'histoire est racontée par une femme morte (d'ou le fantastique), entre deux mondes. Elle n'est pas encore passée de l'autre côté. Elle regarde sa fille à l'hopital.
Elle est morte sous les coups de son mari, mari qui après l'avoir tué s'est suicidé, tandis que leur fille était dans une pièce attenante.
Et la desscente du mari est narrée également: perte d'emploi, déménagement...

Après j'avoue que j'ai une affection pour cette nouvelle plus que pour le coup du lapin. Le coup du lapin m'est venu à partie d'une nouvelle de Poe lue dans mon enfance et du visionnage de massacre à la tronçonneuse. Va savoir pourquoi? :neutre:
Alors que celle-ci m'est venue spontanément.


Dans sa chambre, les murs content son histoire.
Peut-être mal amené ? Je sais pas. Cela va avec ce qui suit dans le texte (la nudité des murs), comme quoi que les murs blancs renvoient au vide en elle.


« Modifié: 22 février 2021 à 15:07:11 par ifsera »

Hors ligne Le renard

  • Aède
  • Messages: 170
Re : Marie
« Réponse #3 le: 22 février 2021 à 17:17:49 »
Je n'avais pas lu la présentation de ton texte, et pour le coup je suis content de ne pas l'avoir fait.
Ca m'a plongé dans une grosse réflexion.

Désolé pour mon niveau faible en conjugaison qui m'ont fait passer à coté de ce que j'ai pris pour une faute.
" Les murs content " évidement.

Bravo !
« Modifié: 22 février 2021 à 17:20:49 par Le renard »
Il n'y a pas d'autre raison de vivre que de regarder, de tous ses yeux et de toute son enfance, cette vie qui passe et nous ignore. Christian Bobin.

Hors ligne ifsera

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Re : Marie
« Réponse #4 le: 22 février 2021 à 17:30:12 »
Merci,

j'ai ajouté la présentation après coup
Je pense aussi que c'est mieux de partir sans aucun indice, mais la peur que la longueur du texte rebute sans contexte...

Hors ligne Deofresh

  • Calliopéen
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Re : Marie
« Réponse #5 le: 22 février 2021 à 19:10:26 »
Salut ifsera !

Merci pour le partage de ton texte. Si j'ai bien compris, il raconte les émois du fantôme d'une mère qui regarde sa fille orpheline après qu'elle ait été assassinée par son mari suicidaire.

S'il n'est pas extrêmement original, j'ai trouvé ton texte bien écrit, agréable à lire. Peut-être un peu long ? Je trouve que la description de la déchéance du père est en partie dispensable, car ce n'est pas là que réside la force de ton texte, mais c'est à toi de voir.

Sinon, ce que j'ai le moins aimé, c'est l'introduction avec toutes les généralités sur la perte de l'innocence à 7 ans. Je n'y ai pas du tout cru.

Je me suis permis de relever quelques détails au fil de ma lecture :

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


J'espère que mon commentaire t'aidera.

À bientôt !  ;)

En ce moment, je travaille sur ça : Les cinq masques

Hors ligne Cendres

  • Comète Versifiante
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Re : Marie
« Réponse #6 le: 22 février 2021 à 19:17:24 »
Merci pour ton texte

Avec ton  explication, j'ai vu que j'avais compris de travers. Je suis nulle en double sens, et j'avais penser a une enfant battu.

Ton texte est plaisant a parcourir bien que mystérieux. Mais je suppose que la petite devrait être avec l'ASE ou dans de la famille et plus chez elle.

Hors ligne ifsera

  • Scribe
  • Messages: 64
Re : Marie
« Réponse #7 le: 22 février 2021 à 19:51:21 »
Hello Deofresh et Cendres,
Merci pour vos retours

Comme je le supposais au départ, à voir si j'arrive à rendre la narratrice plus détectable sans casser l'intrigue.

@Cendres
Tu as raison, elle devrait plutôt être chez de la famille ou avec l'ASE. Mais une clinique ou un hopital colle plus avec ce que je veux faire.
Après dans le récit, je crois que je ne donne pas de lieu. Donc chacun l'imagine où il veut. Cela peut être une chambre aseptisée chez une tante ou un oncle.

@Deofresh
Tu as soulevé beaucoup de points, et je t'en remercie  :)
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

Hors ligne Exil

  • Aède
  • Messages: 219
Re : Marie
« Réponse #8 le: 11 avril 2021 à 13:45:16 »
Re bonjour ifsera !
Merci de m'avoir partagé le lien, je navigue encore très mal entre les sections ! Encore désolée  >< (je n'en démords cela dit pas, "Ahriman", bien plus long que celui-ci mais que je n'ai eu aucun mal à avaler et d'une traite (j'ai adoré ^^), présente une scène de violence et des effluves de jalousie qui m'ont donc rappelé le thème dont il est question dans nos textes...
Alors, plusieurs choses :

C'est la maman de la petite fille qui parle d'après l'explication (j'étais bien contente de voir qu'il y en avait une je t'avoue  :-[). J'ai eu énormément de mal à m'y retrouver avec le changement brusque de narrateur.
Aussi, il y a une certaine invraisemblance qui fait qu'on a du mal à y croire. La manière dont la mère décrit son enfant me semble beaucoup trop "impersonnelle", trop intellectualisée et théorique à mon goût, ce qui donne une impression d'invraisemblance, de faux, pour le dire grossièrement. Je dirais que c'est la description d'un philosophe ou d'un pédopsychiatre établissant un rapport, mais pas d'une mère... peut-être y ajouter des sentiments, des preuves de l'attachement pour sa fille malgré la séparation, des preuves autre que son désir à jamais perdu de la protéger.

Le monde est beau en apparence. L’automne est bien entamé.

Je songeais à une généralité qui ouvrirait sur une envolée métaphysique. Je n'ai pas très bien compris ce que viennent faire "le monde" (qui fait référence à une masse indifférenciée de personnes ou d'environnements) et "en apparence". Peut-être le remplacer par "la ville est belle en apparence" ? Une syntaxe un peu maladroite par endroits.

Ensuite, de très belles images qui pourraient être poussées ! J'aime beaucoup ces deux phrases :

Elle est là sans l’être. Tout à la fois proche et éloigné.

Merci pour ce texte et pour l'engagement !
« Modifié: 11 avril 2021 à 14:51:37 par Exil »
Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux.

R. Char

Hors ligne ifsera

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Re : Marie
« Réponse #9 le: 11 avril 2021 à 18:02:27 »
Re bonjour Exil!

Merci du passage.
Tu as raison pour le ton des premiers paragraphes, il est un peu impersonnel ou le fruit d'un psy. Je m'en étais rendu compte en l'écrivant, et l'avait un peu retravaillé. Du coup il y a bien deux narrateurs, l'un omniscient (et donc un peu plus froid) et l'autre qui serait la mère décédée.

Je songeais à une généralité qui ouvrirait sur une envolée métaphysique. Je n'ai pas très bien compris ce que viennent faire "le monde" (qui fait référence à une masse indifférenciée de personnes ou d'environnements) et "en apparence". Peut-être le remplacer par "la ville est belle en apparence" ? Une syntaxe un peu maladroite par endroits.

je ne sais pas. Il faudra que j'y pense. Pour moi c'est le monde au sens la Terre et l'époque attachée, et non les personnes. Il y a des moments de lucidité dans nos vies, des instants qui mettent tous les autres en perspective. Le monde n'est pas toujours ce qu'il paraît.

Je me garde tes remarques sous le coude, pour la prochaine fois où je repasse sur le texte.
Merci encore


 


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