La sagesse populaire a peut être du bon,
me dis-je soudain en ces temps incertains, angoissants, mais trépidants.
ici, à la capitale, celle qu'on appelait Paname,
j'y tiens d'ailleurs, plus du poulbot
que du bobo,
bien sur la vie était un peu arrêtée depuis 2 mois. Mais il y avait des canards barbotant et marchant sur les quais de seine, et tout le monde était calmé, et j'ai parlé à toute sorte de gens
qui allaient au boulot,
comme moi, avec leur ptit papier,
sinon, qu'aurions nous fais dans cette galere de metro apocalyptique...
je fus rassurée, il y avait encore des humains, parfois sous des masques mais quand même qui étaient encore capable de penser par eux même ...
certains avaient peur du virus et d'autres avaient plutôt peur de la guerre, d'autres encore étaient surtout tristes,
d'autres pensaient que les soignants sauveraient le monde, et d'autres encore que seul dieu ou un genre de truc comme ça déciderait de leur sort,
d'autres souriaient,
on leur avait rendu leur temps, une grève jamais espérée, ou on leur avait rendu leur passions, leurs talents et leur inspiration... pour une fois, ils avaient le droit de rester chez eux.
Moi j'ai fait un peu des deux.
Mais revenons à la sagesse populaire :
Tant va la cruche à l'eau...
C'est les plus gênés qui s'en vont,
La liberté de l'un ...
Qui veut piquer son chien l'accuse de la rage,
Diviser pour mieux régner,
et autre, à trouver...
en tout cas,
chacun voit midi à sa porte, et la bûche sans l'oeil du voisin,
nous sommes passés par toutes les couleurs à l'heure du président,
et il ne nous ai rien arrivé
on dirait que la guerre serait finie...
A un moment j'ai cru que c'était un complot pour la paix.
Bon, maintenant je m'interroge
sur ce qui peut être vraiment changé par nous,
sans être transformé en peuple effaré,
parce que quand même; trumacrophilpoutjohns et toute la clique, ils me font flipper.