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Auteur Sujet: Sean Russell (Imaginales 2008)  (Lu 2820 fois)

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Sean Russell (Imaginales 2008)
« le: 28 juin 2008 à 17:02:46 »


Sean Russell, l'écrivain de la Guerre des Cygnes.



Quand avez-vous commencé à écrire ? Qui ou qu’est-ce qui vous a amené vers cette passion ?

    J’ai commencé à écrire à l’âge de dix ans ; et même plus tôt, probablement. Oui – même si ce n’était pas sérieusement – mais j’écrivais et j’ai voulu devenir écrivain dès l’âge de dix ans. J’ai réellement commencé à écrire quand j’avais la vingtaine : j’écrivais beaucoup de poésie. Et puis aux alentours de la trentaine, juste avant d’avoir trente ans, j’ai brusquement ressenti ce désir d’écrire des romans. J’ai commencé mon premier roman à l’âge de vingt-neuf ans.
    Je pense qu’il y avait des choses que je voulais dire, et que je ne pensais pas pouvoir réellement exprimer correctement par la poésie. On peut faire différentes choses avec un roman. C’est pour cela que j’ai commencé à m’intéresser à l’écriture de romans.


Qu’est-ce qui vous a incité, poussé vers la littérature de l’imaginaire ? Pourquoi celle-ci vous attire-t-elle ?

    Je lisais toujours de la science-fiction quand j’étais jeune, au lycée. Et puis j’ai lu Tolkien, lequel a eu un énorme impact sur moi. Mon premier roman était en fait une horrible petite fiction politique de littérature blanche, et heureusement, personne ne l’a jamais publiée ! Mais l’écrire m’a vraiment appris quelque chose, et par la suite, j’ai pensé : « Il faut que j’étudie les techniques de narration, » mais je ne savais pas comment faire. Alors je me suis dit : « Bon, contente-toi d’écrire quelque chose qui ne sera jamais publié, mais qui t’apprendra les techniques narratives. » Et puisque je lisais de la fantasy et que j’étais fan de Tolkien, je me suis dit : « Oh, vas-y, écris de la fantasy ! »
    J’avais l’intention d’écrire quelque chose de court, et je m’intéressais vraiment aux littératures chinoise et japonaise à l’époque, et aussi à l’histoire. C’est pour cela que je me suis dit : « Pourquoi n’écrirais-je pas un roman de fantasy dont l’intrigue se déroulerait dans un contexte asiatique plus ou moins inspiré de ces différentes cultures ? » Alors j’ai commencé à écrire ce que je croyais être une nouvelle de 80 000 mots, qui devint par la suite un roman de 250 000 mots, Le Frère Initié.
    Et ce livre, que je n’avais jamais pensé à faire publier, deux de mes amis ont émis le souhait de le lire. Je leur ai fait lire le manuscrit et j’ai su, à leur réaction, qu’ils l’avaient vraiment aimé, parce qu’ils n’ont pas dit : « Intéressant ... » Ils ont commencé à me poser beaucoup beaucoup de questions et j’ai compris qu’ils avaient vraiment été captivés. Alors j’ai pensé que quelqu’un l’achèterait peut-être et j’ai essayé de la vendre.


Quel livre conseilleriez vous à quelqu’un de lire en premier pour l’initier à la fantasy ?

    Oh, je pense que cela dépend de l’âge ; les jeunes lecteurs ne sont probablement pas prêts pour Tolkien. Mon fils a commencé à lire de la fantasy avec les Chroniques de Spiderwick. Puis il est passé des Chroniques de Spiderwick à Harry Potter, puis de Harry Potter aux livres de Rougemuraille, puis enfin à Tolkien.
    Je pense que les romans de Tolkien sont ceux qui captivent le plus l’imagination des gens quand ils les lisent, effectivement, mais je pense aussi qu’il faut avoir atteint un certain âge et être en mesure de lire à un certain niveau pour pouvoir lire Tolkien.


Quel livre avez-vous lu récemment ?

    Ces derniers temps, j’ai lu essentiellement dans le but de faire des recherches. Je n’ai pas lu la moindre fiction depuis un an, je pense. (Sean réfléchit ...) Vraiment ? Non, en réalité, j’ai lu un roman de Jane Austen il y a un peu plus de six mois, je crois : Persuasion. Actuellement, je suis en train de lire un journal écrit en 1794, par un officier britannique qui servait en Corse à cette époque. Ce sont des lectures obscures !
Certains écrivains ont besoin de s’isoler complètement du reste du monde pour pouvoir écrire. Qu’en est-il pour vous ? Comment travaillez-vous ?
    Ce serait sympa de pouvoir s’isoler du monde, mais malheureusement, quand vous avez une famille, c’est impossible. Ce que j’essaie de faire, c’est de m’isoler pendant une certaine période chaque jour. J’ai un bureau chez moi, à l’étage, qui est très calme – nous vivons dans une rue très calme. Ma famille a appris à ne pas m’interrompre.
    Donc oui, je m’isole dans une petite pièce. Parfois, je mets un casque et j’écoute de la musique, ce qui me permet de m’isoler encore un peu plus. En fait, je peux travailler pratiquement n’importe où, tant que c’est tranquille. La seule chose que je ne supporte pas, ce sont les interruptions et le bruit.


Croyez-vous que la fantasy a sa place à l’université ? Pensez-vous qu’elle devrait y être étudiée ?

    Je pense qu’il existe des auteurs de fantasy extrêmement accomplis, qui pourraient être étudiés à tous les niveaux. Je pense qu’Ursula Le Guin est absolument excellente ; Jeffrey Ford est brillant. Patricia Mc Killip, bien qu’elle écrive une fantasy beaucoup plus traditionnelle, est l’un des meilleurs écrivains en prose en activité. Elle est formidable.
    Il existe des auteurs fantastiques dans le genre. Et je crois qu’actuellement, à l’université en tout cas, ils étudient les différents genres de fiction, et ceci de plus en plus couramment, au moins en Amérique du Nord. Donc oui, je pense que dans un cours de littérature anglaise ou française, ils devraient élargir leur champ d’étude. Les gens devraient s’intéresser à toute littérature de qualité ayant été écrite.
D’où vient cette fascination humaine pour le mythe, la fantasy, l’imaginaire ?
    Je crois (je disais cela hier soir), que le cerveau est une machine à créer des modèles. Je pense qu’il a une tendance très forte à créer des modèles, et la structure d’une histoire est un modèle. Nous avons le désir naturel de créer des histoires et je crois que nous avons le désir naturel de les entendre. L’une des caractéristiques de nous autres, êtres humains, c’est que nous inventons les récits de nos vies.
    Nous inventons le récit de notre vie à venir. « Je veux être écrivain », ou « je veux être médecin », ou « je veux faire ceci », ou « je veux apprendre à faire ceci ». Nous créons ainsi des récits de nos propres vies et parfois, nous les ré-écrivons. Alors nous décidons qu’il y a des changements : « Je ne veux pas faire ceci », ou « je ne veux pas faire cela ». Le récit se modifie, de même qu’un écrivain modifie son récit lorsqu’il l’écrit. Et parfois, le récit éclate. Des choses se produisent dans la vie des gens, ils tombent malades, ils ont un accident, ils meurent, tout ce qui peut arriver de pire et qui fait que le récit éclate. Les gens traversent ces périodes de crise, puis ils reconstruisent un récit différent.
    Je pense que le récit est partie intégrante du cerveau humain, de même que le discours est partie intégrante du cerveau humain. Chomsky a dit que le cerveau humain est un réseau du discours et je pense qu’il en est de même pour le récit.
Construisez-vous votre imaginaire avec le monde réel qui vous entoure ou principalement avec vos lectures passées ?
    Les six premiers livres que j’ai écrits étaient un mélange de roman historique et de roman de fantasy. Les deux premiers, Le Frère Initié et Berger des Nuages, se déroulaient dans le Japon du Xe siècle et la Chine du VIIe siècle. J’ai tiré mon inspiration des éléments de ces cultures pour créer ces histoires et leur culture propre. Les livres de la Farreterre, mes quatre suivants, se déroulent dans l’Europe du XVIIIe siècle. Donc, pour tous ces livres, je me suis inspiré de l’Histoire.
    La série de La Guerre des Cygnes tient plus de la high fantasy et vous savez, la high fantasy puise abondamment dans les références médiévales, que les gens s’en rendent compte ou non. Cette série peut rendre une atmosphère quasi-médiévale, mais elle est moins historiquement inspirée que mes livres précédents. Mais je crois que je suis tout simplement fasciné par l’histoire et c’est pour cela que j’ai toujours tendance à y revenir lorsque je commence à créer un monde.


Y a-t-il un endroit, parmi tous les endroits que vous avez créés, que vous chérissez plus que les autres, un endroit dans lequel vous aimeriez vivre ? Y a-t-il un personnage que vous préférez aux autres ?

    Je ne sais pas si j’aimerais y vivre parce qu’il y a beaucoup de choses que j’aime dans le monde moderne. Le monde des livres asiatiques, Le Frère Initié et Berger des Nuages, est un monde charmant, je crois. Je pense qu’une des raisons pour lesquelles ces histoires ont eu du succès, c’est le monde dans lequel elles se déroulent. L’intrigue et les personnages aussi, mais je pense que les lecteurs s’immergent dans ce monde et aimeraient y vivre. J’ai reçu beaucoup de lettres de gens qui me disaient fréquemment qu’ils lisaient les livres parce qu’ils aimaient être dans ce monde, et qu’ils y revenaient et relisaient des passages, ne serait-ce que pour s’y retrouver. Un peu comme s’ils se disaient : « Tiens, je vais y retourner faire une petite visite ». J’aime ces mondes, ils sont vraiment très plaisants.
    Je pense que mon personnage préféré était Randall Spencer Emmanuel Clarendon, le nain. Pas le nain comme dans Elfes et Nains, juste quelqu’un de très petit. Et je crois que c’est mon personnage préféré parce qu’il m’a touché d’une certaine façon. C’était aussi un personnage inhabituel. Il m’est arrivé tout entier. Je n’ai rien ré-écrit le concernant. Il s’est avancé sur la scène et j’ai immédiatement tout su de lui. C’est juste une de ces expériences qui vous arrivent parfois. Je savais qu’il allait raconter l’histoire de sa vie à tout le monde, et qu’il allait mentir. Et que sa véritable histoire était tout autre. Donc, je crois que c’est lui mon personnage préféré. Si je devais écrire une nouvelle histoire qui se déroule en Farreterre, ce serait sur lui.


Maintenant, une question presque mystique : croyez-vous en la présence des fées, des lutins, en un monde caché d’où viennent touts nos légendes ?

    Eh bien, c’est une bonne question. Je crois que j’ai en quelque sorte écrit un livre là-dessus. Notre perception du monde a changé au cours de l’histoire. Le monde des fées et le monde de la magie existaient parce que les gens y croyaient, à une certaine période de l’histoire. Et quand leurs croyances ont commencé à changer, à l’époque des Lumières et par le filtre de la science, ce monde des fées et de la magie a commencé à disparaitre.
    C’est un des thèmes des livres de Farreterre. En cet âge des Lumières et de la Science, la magie commence à disparaître et il en est ainsi parce que les gens n’y croient plus. Mais dans ces romans, c’est un peu comme si la raison la chassait, en fait.
    Et je pense qu’en quelque sorte, c’est aussi vrai pour ce qui concerne notre propre culture. Je veux dire, si les fées ont jamais existé, c’est juste parce que les gens y croyaient. Et c’est la même chose pour certaines théories scientifiques : elles existent parce que nous croyons en elles. Il se peut qu’elles ne soient plus vraies dans l’avenir. Il se peut qu’on prouve un jour que ces choses auxquelles nous croyons aujourd’hui en terme de science étaient fausses. C’est ce qui s’est passé à de nombreuses reprises. Mais pour le moment, ces théories font partie de notre monde et de la façon dont le percevons. Je pense que c’est ce que cela reflète.


Pensez-vous que vous écrirez d’autres histoires se déroulant dans le monde de la famille Flattery (comme dans Sous les Collines Voûtées) ?

    Je ne sais pas, c’est difficile de prédire ce que je vais faire. Je pense qu’il faut écrire les livres qui vous passionnent. Si jamais une idée me vient et qu’elle s’avère irrésistible, alors oui, je le ferai. Et comme je l’ai dit auparavant, je reviendrai probablement à quelque chose qui impliquerait Randall Spencer Emmanuel Clarendon en tant que personnage. Mais pour l’instant, je ne projette pas de faire cela. D’un autre côté, je ne projette pas non plus de ne pas le faire.


Qu’est-ce qui vous a attiré dans le XVIIIe siècle ? Quelles recherches avez-vous dû faire ?

    Je ne sais pas trop pourquoi je m’intéresse à cette période. J’ai écrit un roman historique récemment, qui se passe en 1793, et donc je suis encore en train d’écrire sur cette période, en quelque sorte. Je ne suis pas sûr de pouvoir l’expliquer. Je pense que les Lumières m’ont toujours fasciné parce que l’histoire humaine change radicalement à cette époque. C’est si important pour le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Si vous ne comprenez pas les Lumières, vous ne pouvez pas comprendre comment nous en sommes arrivés là.
    Le Siècle des Lumières a toujours constitué une sorte de mythe pour moi, un mythe qu’il faut comprendre, pour comprendre notre culture. Et donc je pense que c’est de là que provient cette fascination. Cette courte période de l’histoire a engendré tellement de choses qui sont aujourd’hui à la base de notre monde !
    J’ai fait pas mal de recherches pour ces romans, mais pas autant que ce que j’ai pu en faire pour le roman historique que je viens de terminer, parce que là, il faut vraiment faire preuve d’exactitude. Alors que lorsque vous écrivez un roman de fantasy historique, quand vous créez vraiment un monde qui emprunte à l’Histoire (j’ai vraiment été inspiré par l’Histoire), vous n’êtes pas tenu d’être exact en quoi que ce soit, si ce n’est envers l’esprit de la période. Mais j’ai quand même fait pas mal de recherches.


Le quatrième et dernier tome sera-t-il bientôt publié en France ? Que pensez-vous de la traduction ?

    Je sais que Lionel Davoust vient de finir la traduction. Je ne connais pas la date de parution mais l’éditeur sera là aujourd’hui. On pourrait le lui demander!
    Je crois savoir que la traduction est excellente, ne serait-ce qu’au vu de l’accueil qui lui est réservé. Mais mon français n’est pas assez bon pour me permettre de la lire et de me faire une opinion., ce qui est un peu triste (rires) ! J’espère qu’un jour, mon fils pourra les lire en français et me dire si les traductions sont bonnes.


Est-il aisé pour vous de passer de l’uchronie à la high fantasy, puis aux romans orientaux ? Projetez-vous d’écrire d’autres livres, différents de vos succès actuels ? Quel genre préférez-vous ?

    Je ne crois pas avoir éprouvé de difficultés à passer d’un genre à un autre en fait. Ils ne sont pas si différents que cela en réalité. Quand vous commencez quelque chose de nouveau, il y a toujours une période d’apprentissage et il vous faut modifier votre angle d’approche, d’une certaine façon. Mais je ne pense pas que ce soit si difficile que cela. Mais changer complètement de genre est difficile et il y a beaucoup à apprendre.
    Oui, je me vois bien écrire des choses différentes dans l’avenir. Je ne veux pas rester coincé dans un ou deux genres. J’ai vraiment apprécié de pouvoir écrire des choses pour lesquelles je me passionne. Vous savez, j’ai eu de la chance de faire ce roman historique que je viens de terminer, parce que personne ne voulait que je le fasse, tout le monde essayait de m’en dissuader. Longue est la liste des écrivains de science-fiction et de fantasy qui ont voulu se diversifier, faire autre chose et ont finalement totalement échoué. Et donc des gens, comme par exemple mon agent littéraire, s’inquiétaient que cela puisse m’arriver. Je suis vraiment très heureux que ce livre ait bien marché en fait. Mais il y a beaucoup de pression pour qu’on ne fasse pas de choses nouvelles, et je pense que ce n’est pas bien pour un écrivain. Je pense qu’en tant qu’écrivain, vous devez essayer de faire de nouvelles choses et faire en sorte que ce que vous faites garde un grand intérêt, et pour vous-même et pour vos lecteurs.
    Il y a des genres que je n’aime pas particulièrement mais j’aime la fiction, j’aime la fiction en littérature, j’aime la fiction historique, j’aime la science-fiction, j’aime la fantasy. Je pense que la fiction criminelle est très stéréotypée mais il existe des auteurs extrêmement bons en fiction criminelle également, qui parviennent, comme on dit, à transcender leur genre. Quand je prenais le temps de lire de la fiction, ce que je ne fais pratiquement plus ces temps-ci, j’ai toujours eu une lecture diversifiée.
Est-ce la première fois que vous venez en France ? Que pensez-vous de ce pays ?
    Je ne sais pas combien de fois je suis venu en France. Pas mal de fois en fait. J’adore la France et j’ai pas mal voyagé dans ce pays avec ma femme. L’an dernier, nous avons voyagé avec toute la petite famille, je suis venu avec mon fils.
    La France est un pays formidable qui possède tout ce que j’aime : superbes paysages, nourriture délicieuse, oeuvres d’art splendides. Nous sommes fans de galeries d’art et la France en possède de fabuleuses. Alors nous venons les visiter. Nous avons des amis ici, que nous venons voir. Venir en France est une expérience merveilleuse que nous renouvellons chaque année, je crois.


[Interview recueillie par l'équipe d'Elbakin, mai 2008]


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Enrichissant, non ? certaines questions sont focalisées sur ses bouquins, et comme je ne les ai pas lus, c'est un peu moins intéressant, mais sa manière de faire des recherches, sa "genèse" d'écrivain, ses goûts (McKillip et Le Guin ! ;))...

qu'en pensez-vous ?
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Re : Sean Russell (Imaginales 2008)
« Réponse #1 le: 28 juin 2008 à 18:12:44 »
J'en pense que c'est un peu l'inverse de Stroud qui ne fait apparemment pas de plan :p

En tout cas, son travail se ressent dans ses écrits(dans La guerre des Cygnes, je n'ai pas lu les autres). Et écrire tout un roman sans vouloir le publier, il faut le faire quand même =p
It will reveal its meaning when it lives in victory...

 


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