Il faut définir l'un et l'autre, ce qui les sépare, ce qui les réunit et trouver un écho commun. Une sorte de phrase ouverte à multiples lectures.Oui ça ce serait vraiment chouette si j'y arrive !
reprendre ses émotions mais les laisser s'affaler au lieu de les laisser crier de vive voixj'aime bien ça :coeur:
On a la foutue manie de vouloir se voir en autrui et de déclarer, à qui en est méritant, notre tendresse existentielle:coeur:
Parce que j'ai un peu le sentiment que plus on se dit "faut que ce soit tout public", et moins on va "marquer" son écriture, genre on va se retenir d'écrire certains trucs, se censurer ? Et ce serait dommage.oui je suis d'accord !
Mon "modèle" dans le domaine c'est Sally Lockhart je penseJ'ai honte je connais pas, je vais aller jeter un coup d'oeil.
Mais aussi la mort, le deuil, la filiation, le voyage, la politique, la géopolitique avec les Coloniesoui c'est très intéressant ça, je pense que c'est important d'ouvrir un peu l'histoire, de ne pas trop rester dans la tête du personnage, mais de lui donner un contexte dans lequel d'autres ont aussi grandi, pour qu'ils puissent s'y identifier. Je ne l'ai pas assez fait pour le moment je crois.
Parce que dans le même genre on a Hunger Games qui, lui, ne tombe pas dans cette immaturité (je trouve).Je suis d'accord avec toi !
4) Ne pas avoir peur d'aborder des thèmes durs (la mort, la sexualité, le deuil, la pauvreté, la révolte, ...), mais conserver un ton adapté pour en parler:coeur:
Le "tout public" pour moi ça existe pas vraiment, y'a forcément une tranche plus visée. Tu veux pas que ta tranche visée soit les ados du tout ? Tu vises quelle tranche plus particulièrement ?Oh non, je veux surtout pas exclure les ados, c'est clair que ça va les concerner. Mais genre il y a pas longtemps, j'ai publié une nouvelle sur le forum, et Rémi a fait une remarque très intéressante qui était que depuis le début du texte, il s'était dit que ça allait pas vraiment le concerner, ou être une histoire pour lui. Du coup je me suis demandée pourquoi, et comment je pouvais éviter ça.
1) Inclure des tensions et des questionnements qui ne touchent pas seulement cette tranche d'âge
Je pense qu'il ne faut au contraire pas avoir peur que l'adolescent se pose des questions d'adolescent, des questions que ne se poserait plus tellement un adulte, et introduire subtilement cette question au centre d'une thématique plus large.
Bon, pour le moment dans mon histoire, j'avoue que les parents sont à peu près inexistants, va falloir que je sache comment leur faire une place...
En fait, il m'arrive d'écrire des histoires d'enfants sans les parents (mais je pense aux parents qui vont les lire à leurs enfants, ils font implicitement partie de la lecture).C'est vrai tu as raison, mais du coup, j'ai quand même rajouté les parents, et ça a rendu le tout un peu plus intense et naturel, alors je suis contente :)
Je dis ça pour nuancer ce que je disais, en fait, il s'agit de mettre en scène l'adolescent en pensant qu'un adulte pourrait le lire, il ne s'agit pas nécessairement d'introduire explicitement le parent.
Une analogie pour expliciter ma comparaison : un adolescent pourrait écrire une lettre pour parler de sa sexualité, lettre qui pourrait être lue par un adulte, la réponse de l'adulte serait alors contrastée (dans ce cas, tu introduirais explicitement le sentiment de l'adulte).j'aime trop cette idée haha, tu l'écris ?
je t'envoie tous mes encouragements pour l'occasionmerci beaucoup :)
j'aime trop cette idée haha, tu l'écris ?
et si jamais j'écris un texte avec cette idée-là dedans, j'y mettrai alors la mention « défi de derrierelemiroir ».:mrgreen: :mrgreen: oh yeah
En attendant, je suis heureux d'avoir pu t'apporter quelques pistes d'écriture, si jamais tu publies cette fameuse histoire d'adolescent sur le forum, alors je m'engage à la lire. Promis juré !! ;):coeur: ça serait trop cool en tout cas !
Si ton ado affronte des choses que "même les adultes ne savent pas gérer"oh oui, j'aime beaucoup cette idée !!
Et je te connais suffisamment pour penser que ce regard sera naturellement intéressant, sans que tu aies besoin de le travestir.:-[ :coeur:
"Comment je suis devenu un monstre", que tu as écrit récemment, je trouve que le thème du féminisme est extrêmement bien traité et que la naïveté du personnage principal est utilisée pour mettre en lumière les bouleversements de notre société. En bref, si ton roman traite ouvertement de l'un de ces thèmes je pense que les lecteurs l'accueilleront beaucoup plus rapidement comme un texte adressé à des adultes.:coeur: merci
(histoire d'amour, histoire d'amitié, histoire d'intégration au collège ou que sais-je)C'est exactement ça pour le moment, haha, même si c'est plutôt triste et pas glorieux.
A l'intérieur, j'ai l'impression que c'est la justesse, la nuance, la sincérité qui peuvent toucher et donner un regard différent.j'espère vraiment, c'est là-dessus que j'essaie de jouer pour le moment !
Je ne sais pas du tout s'il y a quoi que ce soit d'utile dans ce que je raconte, du coup je vais arrêter :-[.Si c'était très utile, merci !!! :coeur: :coeur:
Mais ça me rend d'autant plus curieuse de te lire... !
J'aime bien l'idée, au contraire, d'écrire une œuvre, et comme quand on a un bébé, de découvrir après si c'est une fille ou un garçon (pour quel public, quoi).
Et quand tu dis que tu aimerais être lu par tous, la recette est simple, plus tu écris un livre génialissime-que-personne-n'a-jamais-vu-ça, plus tu auras un public large.Tu entends quoi par large ? Ce serait intéressant de voir si ce sont vraiment de bons bouquins qui touchent un public large, au sens de "très divers". Pour ce qui est de toucher un public large, au sens de "très nombreux", je suis certaine qu'il n'y a pas que les œuvres génialissimes :mrgreen: l'accessibilité et sûrement tout un tas d'arguments commerciaux interviennent aussi... le bon filon au bon moment, la bonne publicité.
d'écrire une œuvre, et comme quand on a un bébé, de découvrir après si c'est une fille ou un garçon (pour quel public, quoi)C'est cool ça comme idée :coeur:
[...]En fait, je pars du principe qu'il n'y a aucune vérité universelle sur la nature d'un "bon bouquin". On peut donc parler de bon bouquin selon un critère purement statistique : le nombre de gens qui l'ont aimé. Ou temporel : un bouquin qui survit dans le temps, voir a du succès plus tard, même après la mort de l'auteur. Ou encore qu'il a très très plu à un nombre limité de personne qui l'ont trouvé très bon (public de niche). Et non, je ne crois pas que la pub explique grand-chose, je crois que c'est un gros mythe ça. La vérité, c'est que s'il y a une petite élite littéraire qui s'accapare le droit de définir ce qu'est un bon bouquin (la reconnaissance académique quoi), ça ne veut rien dire. Donc, les bouquins "de merde" qui marchent, ne sont en fait de merde que pour leurs détracteurs, mais pas pour le public qui les lisent.
Tu entends quoi par large ? Ce serait intéressant de voir si ce sont vraiment de bons bouquins qui touchent un public large, au sens de "très divers". Pour ce qui est de toucher un public large, au sens de "très nombreux", je suis certaine qu'il n'y a pas que les œuvres génialissimes :mrgreen: l'accessibilité et sûrement tout un tas d'arguments commerciaux interviennent aussi... le bon filon au bon moment, la bonne publicité.
[...]En fait, on écrit tous pour un lecteur fictif que l'on se représente (même si c'est simplement soi-même). Mais le fait est que le public est insaisissable, et qu'il ne réagit par forcément comme on voudrait (voire pratiquement jamais ?). D'où le fait qu'il n'y a pas de recette pour faire un bon bouquin, et ma remarque de laisser faire la surprise lors de la rencontre avec le public. Quand celui-ci s'empare d'une œuvre, elle est à lui, l'auteur ou l'autrice n'existe plus. Ce que tu voulais dire, ceux que tu voulais cibler sont remplacés par ce que les lecteurs veulent bien comprendre, et par un public que tu ne choisis pas, mais qui te choisit lui.
Je crois que quand j'écris, je cherche toujours à atteindre des gens de mon âge au moins (environ 30ans), genre mes amies, etc, mais avec cette histoire je ne suis pas encore sûre d'y parvenir, c'est pour ça que je m'étais posée cette question au départ je crois.