J'avais déjà lu ton premier texte et j'avais pas trop su quoi commenter. Là, ça me fait plus ou moins le même effet mais je commente quand même. Le moins qu'on puisse dire, c'est que tu mentais pas dans ta présentation. C'est pas hyper joyeux, on va dire ça comme ça. Dans le fond, c'est pas grave parce que ça n'a pas à l'être.
Je trouve ça révélateur de l'état d'esprit d'une certaine jeunesse: la jeunesse blasée de tout et surtout de l'amour mais qui quelque part y croit toujours, même si elle veut se persuader du contraire (genre le mec qui dit à la fille que y'a rien mais qui lui consacre quand même un texte - et que ce soit de la fiction ou non, c'est pareil) * Fin de l'analyse psycho/sociologique à deux balles *
J'aime bien "Déjà petit j’avais plus confiance en mon cartable"
J'aime bien le parallèle amour / société de consommation aussi.
Ce sont des thèmes qui sont assez souvent développés mais qui n'en restent pas moins efficaces.
J'aime moins le "ble-dia" à la fin. Je trouve que c'est un peu plat de finir là-dessus (juste mon humble avis, j'ai pas vraiment d'argument pour l'étayer).
Une autre remarque que je me suis faite en lisant c'est que s'il y a des rimes en fin de phrases, il n'y a peut-être pas (à mon goût) assez de jeux sur les sonorités en interne.
Quelques petites coquilles aussi que je peux pas m'empêcher de lister: toi qui payes, j'ai jamais réussis, face aux pleurs, je n'te verrais plus.
En tout cas, merci pour ce partage !