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Auteur Sujet: La structure d'un roman.  (Lu 3494 fois)

Hors ligne Paf

  • Aède
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La structure d'un roman.
« le: 17 août 2020 à 01:10:31 »
Bonjour !

J'ouvre ce sujet dans une tentative de rassembler des infos, des conseils sur la construction d'un roman.
Je suis moi-même centrée sur la fantasie, donc c'est de ça que je parlerais surtout, mais bien sur, si vous avez des exemples, des infos, ou des questions concernant d'autres genres, c'est super aussi ! :)

Quand je parle de structure, j'entends : la façon d'agencer les scènes/chapitres pour contrôler le timing avec le-quel on fait passer au lecteur la tension, l'information et la sensation d'action.

En pratique, c'est éviter d'avoir un début tout fou, un milieu tout plat, et une fin trop rapide, par exemple.


Ce que j'ai trouvé :

  • Plusieurs descriptions de la structure suivante :

    Présentation (25%),
    Fun and games = l'aventure, sans trop de complications (25%),
    Point de non-retour
     le ventre de la baleine = ça devient corsé, jusqu'au
    point (en fin du passage) ou tout semble perdu, (25%),
    dénouement (25%).

    Elle est expliquée clairement (enfin ! c'est pas si facile à trouver) dans cette vidéo de Samantha Bailly.

Ce que j'aimerais savoir, c'est si vous connaissez d'autres structures que celle-ci. Si vous voyez des livres pour les-quels cette structures ne colle vraiment pas.


Ensuite, je me demandais si vous aviez des informations quand à la "quantité" de tension par rapport à la relevance (informations distillées, ambiance, ect) et à l'action.
Comment équilibrer tout ça pour que le roman soit assez tendu mais pas trop, qu'il y ait assez d'action sans que a parraissent une course à bout de souffle, ect ?
Je sais que ça se fait suivant l'intrigue, mais...
On peut raconter la même histoire, si on ne met pas de tension, si on passe rapidement sur l'action, ce ne sera pas pareil que si on multiplie les ressorts de tension et les scènes de combat.
« Modifié: 17 août 2020 à 01:18:08 par Paf »

Hors ligne Cendres

  • Comète Versifiante
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Re : La structure d'un roman.
« Réponse #1 le: 17 août 2020 à 09:00:43 »
Je suis nullement experte dans ce genre d'histoire, la fantasy.


Je pense qu'au-delà d'une structure de texte, c'est d'avoir déjà un plan défini et savoir ce que tu veux raconter. Pour ma petite experience dans des textes romancé, j'ai remarque que comme on dit  : "Ce n'est pas la destination qui compte, mais le voyage". C'est pareil pour un texte.
Si tu as une super idée, mais que le déroulement de l'histoire n'est pas prenant, ca n'ira pas. Pour accrocher un lecteur en général, il faut des rebondissements, des situations proche de l'échec...


Je trouve que cette vidéo, longue, de Marketing Mania explique certaines choses aussi intéressante, bien que son ouvrage n'est pas une fiction, il fait beaucoup de parallèles.

https://www.youtube.com/watch?v=5zKAd36ocJc

Hors ligne Elk

  • Chaton Messager
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Re : La structure d'un roman.
« Réponse #2 le: 17 août 2020 à 10:36:18 »
J'ai l'impression qu'on est nombreux.ses à avoir ces questionnements autour de la structure - en tout cas si j'en crois les carnets de bord que j'ai consultés.

Je comprends complètement ta frustration à l'idée de se baser sur un seul modèle de structure. De mon côté c'est quelque chose que j'utilise plutôt en relecture/réécriture, quand j'ai déjà bien déroulé mon idée, ce que je voulais amener dans le texte... plutôt comme un outil pour me demander quel rythme a mon histoire et si je veux y changer quelque chose.

J'en profite pour remettre un lien vers un blog découvert récemment :
il y a par exemple une série d'articles sur la "structure du roman" :
https://lesconseilsdeponine.com/2018/01/20/structurer-son-roman-lidee-maitresse/
https://lesconseilsdeponine.com/2018/01/24/structurer-son-roman-scene-douverture-climax-et-denouement/
https://lesconseilsdeponine.com/2018/01/27/structurer-son-roman-situation-initiale-peripeties-denouement/
https://lesconseilsdeponine.com/2018/01/29/structurer-son-roman-les-claques/
et une autre qui essaye de faire le tour de plusieurs "méthodes de planification"
https://lesconseilsdeponine.com/2020/01/20/diverses-methodes-de-planifications-de-roman/

Citer
Ensuite, je me demandais si vous aviez des informations quand à la "quantité" de tension par rapport à la relevance (informations distillées, ambiance, ect) et à l'action.
Comment équilibrer tout ça pour que le roman soit assez tendu mais pas trop, qu'il y ait assez d'action sans que a parraissent une course à bout de souffle, ect ?
Je vais répondre plus ou moins ce que tu as répondu : pour moi, ça dépend de tellement de choses que c'est quelque chose à ajuster au cas par cas de ton idée, de ton style, de ce que tu veux écrire, transmettre.
Citer
On peut raconter la même histoire, si on ne met pas de tension, si on passe rapidement sur l'action, ce ne sera pas pareil que si on multiplie les ressorts de tension et les scènes de combat.
Tu auras effectivement deux textes différents, mais les deux peuvent être bons !

Hors ligne Erwan

  • Grand Encrier Cosmique
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Re : La structure d'un roman.
« Réponse #3 le: 17 août 2020 à 12:53:37 »
C'est comme toujours, artistiquement il faut se méfier des recettes... Les livres de fantasy que j'ai lu jusque là n'avaient pas une structure identique les uns par rapport aux autres. C'est comme dans un jardin, il y a un effet terroir (ici c'est l'auteur, le terroir). Certaines variétés de fraises sont super bonnes et productives dans un terroir, et insipides et malingres dans un autre. Pourtant, c'est le même pied de départ !

La question de l'harmonie, de la balance, de l'équilibre d'une œuvre, tous les artistes se la posent. Dans mon cas, c'est autant quand j'écris que quand je peins. Et la réponse est toujours la même : il n'y a pas de règle. Dès que tu crois avoir trouvé LE truc véridique qui reste vrai à chaque fois, tu as un.e putain d'artiste qui te passe sous le nez, qui franchit tous tes interdits, et c'est magnifique. Et toi, tu essaies de reproduire, et c'est de la merde...  :s

En fait, j'étais moi aussi dans l'intellectualisation, surtout en peinture, un peu ce que tu fais là. Je croyais qu'il devait exister des règles, parce que je ne comprenais pas comment ça marchait. Dans une peinture, chaque partie de l'image répond aux autres, c'est vrai en écriture aussi. Et tu as des millions d'agencement harmonieux, qui marchent, qui sont forts, des millions d'agencements gagnants, tous si différents les uns des autres. Et il y a des millions d'agencements, qui ressemblent vachement aux premiers pourtant, tellement même, sauf que c'est mauvais, voir très très mauvais. La diversité de ce qui marche, tout comme la diversité de ce qui ne marche pas, est juste infinie en fait. Si ce n'était pas le cas, on ne mettrait pas vingt ans à monter un talent, je crois  :D.

Après, tu peux trouver tes "trucs" à toi. Mais c'est pas transposable aux autres, la plupart du temps. C'est ça le talent, essayer plein plein plein de machins biscornus, explorer, en garder certains qui te vont bien, jeter tous les autres. C'est comme au jardin, tu tentes douze variétés de fraises, il y en aura deux qui vont péter la forme dans ta terre. Pas le reste. Du coup, c'est intéressant de voir comment font les autres, sachant que 95% de ce que tu vois, tu pourras le foutre à la poubelle...  :P

Perso, je me fous de la structure, en fait je ne raisonne pas comme ça. Pour moi, le raisonnement artistique qui paye le plus n'est pas rationnel. C'est un raisonnement instinctif, qui en fait n'est pas ciblé mais englobant, fait de ressentis, d'intuitions, et ça se passe comme ça. Quand je fais une peinture aussi, ça n'a rien de rationnel, ça marche parce que ça marche. Nos capacités cognitives ne se limitent pas à la pensée consciente, artistiquement ce serait même très limitatif.

Bon courage dans tes essais  ;).

Hors ligne Earth son

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Re : La structure d'un roman.
« Réponse #4 le: 17 août 2020 à 14:21:14 »
Je ne savais même pas qu’un roman était censé suivre une structure.
Jamais écrit comme ça alors je ne vais te servir à rien. :D
Ce que tu penses, tu le de­viens. Ce que tu res­sens, tu l’at­tires. Ce que tu ima­gines, tu le crées

Hors ligne Krapoutchniek

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  • Génération de l'univers en cours, patientez svp...
Re : La structure d'un roman.
« Réponse #5 le: 17 août 2020 à 14:24:57 »
J'y vais au feeling. Je ne vois pas l'intérêt de s'imposer une structure bien précise. Ca va juste casser le rythme et t'imposer un stress inutile.
It will reveal its meaning when it lives in victory...

Hors ligne Miléna

  • Calliopéen
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Re : La structure d'un roman.
« Réponse #6 le: 17 août 2020 à 15:14:02 »
Yo,

Pour moi, tu pause de nombreuses questions différentes et tu abordes de nombreux sujet, je pense que pour répondre efficacement il faut que tu arrives à cerner le mieux possible le sujet.

Concernant la structure :
Ton récit aura une structure très différente suivant l'enjeu et le type de texte. Par exemple un roman à intrigue (lorsqu'il y a un mystère à découvrir, type, récit policier) n'aurait pas du tout la même structure qu'un voyage initiatique, un récit de quête, une biographie (fictive éventuellement).
Je pense que pour structurer correctement un récit, le plus important est d'abord d'arriver à cerner quels sont ses lignes de forces.
Quels sont les points clef de ton récit (personnage, enjeu, scène emblématique).
Le mieux pour structurer un récit est de cerné ses points fort, ce qui te tient le plus à cœur et de construire une architecture de récit qui mettra cela en valeur en visant au plus simple.

Par exemple si ce qui te tient le plus à coeur c'est de raconter le récit de la trahison du héros par son meilleurs ami : tu peut construire tout ton récit là dessus, composer des scènes pour qu'elles rendent la trahision le plus marquant possible, disséminé méthodiquement des indices tous le long du récit, construire la psychologie de tes personnages et leur évolution pour que cette trahision soit marquante.

Le plus important c'est ce que tu veux écrire (pas une recette de ce que doit être un récit) et ensuite, choisir la structure qui sera la plus à même de mettre en valeurs ce que tu veux écrire.


Concernant la tension narrative :
Ici c'est plus une question de gestion de la narration que de structure du récit à mon sens.
Dans ce cas précis je pense que ça vient avec la pratique. Les études de lettre sont une très bonne formation pour aider à organiser les informations et faire en sorte quelles soient facile à ingéré pour le lecteur. La vulgarisation scientifique peut aussi aider : quand on réfléchit à comment transmettre une connaissance à un non spécialiste au final on réfléchit à : comment faire naître son intérêt, comment le stimulé, comment garder son attention. Perso c'est écrire des règles du jeu qui m'ont apprit à faire ça.

Et perso, écrire un l'instinct n'est pas une méthode que je conseillerais.
Mais suivre une recette toute faite de scénariste américain n'est pas une bonne chose non plus.

Hors ligne Paf

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Re : La structure d'un roman.
« Réponse #7 le: 18 août 2020 à 09:56:09 »
Merci pour vos réponses ! :)

Earth Son, Krap, Erwan... Profitez !  :D
Je n'ai pas la chance (ou le talent) de pouvoir faire ça au feeling sans m'embourber pas mal (ou du moins pas sur ce projet), alors je vous envie.

Par contre, je suis bien d'accord avec toi, Erwan : Il n'y a pas de formule magique. Mais du coup, pour reprendre ta comparaison avec les fraises, j'éssaie de regarder quelles graines plantent les autres, pour ne pas toujours essayer avec mes deux-trois graines perso qui ne poussent pas (ou mal) ! :) Et quand j'en trouve une intéressante -que c'en soit une toute nouvelle, ou simplement une nouvelle façon de la regarder-, je l'essaie dans mon propre terreau jusqu'à faire mes propres hybrides ! ^^
Je ressens juste le besoin de piocher des idées ailleurs, parce que je ne suis pas capable de régler mes problèmes sans ça. :)

Miléna, en effet, je mélange un peu tout : et c'est bien mon problème. :)
Mais juste tes mots, même si tu ne dis rien de révolutionnaire, m'aident : tu poses des mots un peu différent sur mes problèmes, et ça me fait avancer.
Quand tu dis "trouver ses lignes de force", "construire une architecture qui mettra ça en valeur", c'est exactement ce que je cherche à faire, et dans la "mise en valeur" je retrouve aussi un peu de mon problème de tension (parce que la tension est un outils pour mettre en valeur les enjeux de l'histoire).

Cendre, merci pour ta vidéo.
Effectivement, (et comme dit Miléna), que ce soit de la fiction ou pas, l'enjeu est de garder l'attention du lecteur et de lui faire passer les informations qu'on veut lui faire passer.
S'il y a une chose que je retiens de cette vidéo (et c'est peut-être une évidence, mais c'est une évidence que je ne voyais pas/plus : et si je regarde cette vidéo dans une semaine, c'est peut-être un autre truc qui m'aidera. ), c'est le graphique et les valeurs positives/négatives.
Parce que j'en ai un, de graphique : mais sur la tension générale, ce qui m'aide un peu, (parce que ça correspond un minimum), mais qui n'est pas LE truc à mesurer pour moi. Je vais le refaire dare-dare avec une échelle adaptée à mon thème.   
Merci !

Elk, je crois que j'étais passée sur ce blog, déjà, (merci quand même ! une relacture ne fait jamais du mal, la preuve : ) mais j'avais loupé "les claques".
Pour ce qui est de sa structure (ou même de la structure proposée par Campbell), c'est la même que celle que Samantha Bailly explique. Elle n'est pas mauvaise, mais avec mon histoire, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas à 100%.
Du coup, la piste que je retiens du blog, le truc qui, à ce qu'il me semble, n'est pas totalement clair pour moi dans mon scénario,  c'est  (et ça rejoinds l'idée du graphique plus haut) de  retrouver "les claques" que je met à mes perso, et m'assurer qu'ils les reçoivent équitablement -parce que bien sûr j'ai pas un perso, j'ai un groupe. Ce serait trop simple sans ça.  :mrgreen: - et de manière à assurer la régulation de la tension.


De mon coté, j'ai aussi trouvé (mais reperdu, désolée, j'ai plus le lien ce soir, faudra que je fouille mon historique) un article qui expliquait l'importance du chapitrage -chose que je n'ai absolument pas.
En gros, découper en chapitre donne du rythme.
En écrivant scène par scène comme je le fais, sans notions de chapitre, certes il y a des haut et des bas en tension, mais je ne change pas forcément de ton, de style entre les deux. Du coup, mon style, la façon dont j'aligne les mots dépends plus de mon flow que d'une vraie volonté, et quand le flow bloque, je n'ai rien pour me remettre sur les rails.
Si je découpe en chapitre, j'aurais comme un signal [début du chapitre : ha, c'est là qu'il faut que je commence à prendre le rythme "rien ne va plus" ou "ouf, la crise est passée"]. ça ne veut pas ire que je m'y conformerais à 100%, mais j'aurais une meilleure idée générale.

Je ne sais pas si ça fait sens pour vous, mais moi je pense que ça peut m'aider ! :)


Mais pour vous rassurer, même si je sens mon échelle bancale et que j'aimerais la renforcer, elle tient encore debout ; je ne cherche pas une échelle de remplacement, juste un marteau et des clous ! ^^

Hors ligne Ari

  • Palimpseste Astral
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Re : La structure d'un roman.
« Réponse #8 le: 18 août 2020 à 15:09:08 »
Coucou

J'ai lu seulement vos commentaires, je n'ai pas encore lu les références que vous avez partagées  :-[ ; du coup désolée si je répète des choses déjà évoquées (et en moins bien en plus  :mrgreen: car je n'ai pas cogité mille ans sur le sujet).

Je plussoie beaucoup Miléna pour le fait que la structure dépend du type de récit et également vise à mettre en avant les points forts du récit.

Je suis à la fois 100% d'accord avec le fait de dire que les recettes sont infinies (et j'aime bien les métaphores fruitières d'Erwan) ; et à la fois, pas du tout prompte à recommander de fonctionner au feeling (j'imagine que ça peut fonctionner pour certaines personnes mais ça ne me semble pas un conseil fiable).
Je vais donc débiter des banalités, mais à mes yeux c'est toujours utile de connaître les règles classiques, avant de mieux apprendre à les contourner quand on le souhaite, les utiliser quand on le souhaite, les moduler à volonté. On en revient à l'infinité de solutions possibles mais notre manière de les aborder est plus structurée, on trouve des points de repères.
Pour faire le parallèle avec un autre art, pas la peinture parce que je n'y connais rien, mais la photographie : concernant la composition d'une photo, on apprend souvent en premier la règle des tiers (placer les points forts de la photo au 1er ou au 2ème tiers, que ce soit dans un partage vertical de l'espace ou dans un partage horizontal) (je m'explique super mal  :-[ mais c'est assez connu et trouvable partout sur le net j'imagine). Cette répartition apporte quelque chose de "doux", de facile à suivre pour le regard. Puis on apprend qu'il est possible de trancher volontairement cet espace, par exemple avec une ligne d'horizon qui casse méchamment le paysage pile au milieu, ou un train qui file en diagonale, ou n'importe quel élément un peu brut. Puis on se soucie des détails qui nous introduisent dans la photo selon le type de paysage : par exemple, une branche au premier plan qui guide le regard vers le reste de la photo. Etc etc. On a appris la règle de base puis on enrichit nos manières de la moduler ou de la transgresser.
Bon, c'est rien de nouveau.  :-[

En ce qui me concerne, pour gérer ce que j'appelle le rythme du récit (quantité d'événements / d'émotions, variation entre les atmosphères, degré de tension / enchaînement d'événements rapides...), j'ai besoin de points de repères, je ne peux pas écrire tout d'affilée et espérer que le résultat s'équilibrera d'une manière intéressante.
Les chapitres m'aident beaucoup, ou alors quand il y a trop de chapitres, des recoupements plus vastes en différentes parties. J'ai besoin de 3 à 7 parties (mais peut-être que je pourrais aussi le faire avec 8, ou 10 ? je n'ai pas encore une énorme expérience ; a priori il ne m'en faut pas trop quand même, sinon c'est de nouveau + flou) pour bien visualiser mon texte.
Ce que j'explique ici relève peut-être davantage du palliatif que d'une réelle méthode... disons que ce sont mes points de repère, ma manière de me représenter le texte à la vitesse "lecture" et non à la vitesse "écriture" (trop lente pour avoir du recul sur le tableau d'ensemble).
Chaque partie ou chapitre ou "grand tableau" revêt pour moi une couleur particulière, ou un ensemble de couleurs suffisamment cohérent pour former un tableau. Ce sont les décors dominants de ces passages, ou plus souvent les émotions dominantes... Chaque partie possède aussi sa propre "densité" (j'imagine que c'est en rapport direct avec la densité d'informations délivrées / d'événements qui se déroulent ?) et/ou ses propres reliefs (comme une courbe sur un graphique, qui augmenterait dans les moments les plus "tendus" du livre).
Finalement, peu importe que la première ou la dernière partie corresponde à 25% du texte ou +... Peu importe le nombre de parties... Ca m'aide de me les représenter comme des ensembles finis. Chacun doit avoir une cohérence en soi. Ce tableau très noir et dense dont la courbe d'intensité ne fait qu'augmenter. Ce tableau plus doux, couleur indigo, et moins dense, où l'on se repose un peu même s'il "vit" suffisamment de variations pour ne pas s'ennuyer. Chaque tableau doit me convenir et leur association également.
Bon, c'est super flou, ça sert sûrement à rien  :D mais je vous assure que moi ça m'aide de visualiser les choses comme ça.  :-[
« Modifié: 18 août 2020 à 15:11:12 par Ariane »
~ Ari ~

 


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