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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » [Défi] Moi, bossu

Auteur Sujet: [Défi] Moi, bossu  (Lu 6615 fois)

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[Défi] Moi, bossu
« le: 06 février 2013 à 22:49:25 »
Voici ma réponse au défi proposé par Milora, dont je cache l'intitulé pour ceux qui ne voudraient pas savoir en quoi il consistait (surligner entre les flèches pour le faire apparaître) :
->Alors je te défie d'écrire une autofiction.  :huhu: Un récit inventé, mais dans lequel le narrateur et personnage principal, c'est toi, directement. Comme si c'était autobiographique, sauf que tout est faux (et ça peut être totalement irréaliste). <-
Temps de lecture : un peu moins de 15 minutes.

***

Ce sont les autres qui m'ont obligé à écrire ce que je suis. Sans ça, je serais encore dans cette existence intermédiaire du non-dit où j'ai pourtant vécu depuis ma naissance. Et quand j'y pense, quelle ironie d'en venir à défendre la difformité qui me fait souffrir, alors que j'ai tant souhaité la voir disparaître ! Pour faire simple, je suis bossu. Ma bosse n'est pas celle, naturelle et mâle, qui me vient quand je connais le bonheur intime d'être avec la personne aimée, bosse sur laquelle ironisent pourtant les rieurs graveleux ; ce n'est pas celle non plus dont s'affublent les acteurs de films de cape et d'épée et qu'ils peuvent enlever à loisir. Non, malheureusement pour moi, ma bosse est bien réelle, permanente et disgracieuse. Cyrano laissait couler des larmes magnifiques le long de son grand nez, mais en ce qui me concerne, je n'ai que le déshonneur de ma malformation et une langue trop malhabile pour la chanter.

Revenons vite à notre histoire. Je suis donc bossu, mais je suis né comme la plupart d'entre vous : mes parents ne sont ni pauvres, ni aisés ; ce ne sont pas de mauvaises personnes, sans être non plus des anges. Ce sont de bons parents, aimants et exigeants, criant parfois, mais pas plus que les autres. Aucun péché réprimé par la morale ou par l'Église n'entache notre généalogie, aucun cadavre ne se cache dans nos placards. Surtout, aucun handicapé n'était né dans notre famille avant moi. Alors, mes parents ont-ils eu de la peine ou ont-ils ressenti de la honte lorsqu'ils m'ont vu pour la première fois ? Peut-être, certainement même, cependant je n'ai jamais senti la moindre gêne de leur part pendant que je vivais avec eux. Pour moi, ils avaient juste de l'amour, et cet air heureux et attendri qu'ont les parents quand ils regardent leur enfant. C'est ainsi que j'ai vécu pendant les premières années de ma vie, sans me poser la moindre question sur ce que j'étais, un simple enfant joueur et rieur qui titubait pour traverser le salon, babillant dans sa langue qu'il était le seul à comprendre. Peu d'autres choses restent de ces années : des câlins, des jeux, quelques peurs et quelques cauchemars, des jolies choses en somme, mais qui ne seront d'aucun intérêt pour cette histoire. Je passe donc sur ces années où je fus un autre.

Ma seconde naissance n'a pas eu lieu un jour bien précis. La vision de mon dos étrange s'était déjà probablement imprimée dans les mémoires de ceux qui furent mes camarades de classe ainsi que dans celles de leurs parents, pourtant, moi-même, je ne pris conscience de ma singularité que peu à peu. Au début, je pensais encore être le même enfant que ceux que je voyais, en fait, je n'y pensais même pas. Maman me déposait à l'école, je rejoignais les autres élèves, nous nous mettions en rang, et si personne ne voulait me prendre la main, je crus d'abord que c'était parce que j'étais toujours à la fin. Je ne savais pas encore que nous étions un nombre impair, mais je voyais bien qu'étant en queue de file, il n'y avait personne à côté de moi. Au début, j'essayais de courir comme les autres pour me retrouver devant, mais mon corps était plus lourd, mes mouvements plus gauches, je n'y arrivais jamais, et les autres me passaient toujours devant en se bousculant pour ne pas être le dernier. C'était irrémédiablement ma place, je finis par laisser tomber.

Pendant la classe, nous étions tous égaux. Il m'arrivait parfois d'avoir la bonne réponse, souvent ma voisine était meilleure. Je ne vous dirai pas que mon dos servait de cible aux boulettes de papier et aux jets d'encre ; ce serait un mensonge, puisque c'est arrivé beaucoup plus tard. Notre institutrice était stricte, la classe se déroulait sans encombres. Pour apprendre, nous étions presque tous égaux, surtout, je n'étais pas le plus mauvais.

C'était dans la cour, bien entendu, que tout changeait. Pourtant, encore une fois, n'allez pas imaginer que les autres se cachaient des maîtresses pour battre le pauvre déformé. Si les enfants sont en effet cruels, ils n'ont pas besoin de leurs poings pour faire mal. La cruauté, la simple méchanceté innocente de cet âge-ci, c'est par exemple de ne pas vouloir échanger un jouet avec l'autre, celui qui est là-bas, même si les siens sont plus jolis. La blessure qui apparaît, c'est de lui demander tous les jours s'il s'est fait bobo, de rigoler, et de l'appeler comme ça : Bobo. « C'est Bobo qui s'est cogné ! C'est Bobo qu'a fait popo, c'est Bobo qui fait caca ! » Aujourd'hui encore, en écrivant ces lignes, je revois les visages grotesques qui se moquent et qui grimacent pendant que je pleure tout seul, honteux que mon pantalon soit souillé. Et je ne peux même pas leur en vouloir, puisqu'eux, comme moi, ne savaient pas vraiment pourquoi tout ça était à la fois si drôle et si douloureux.

Quand me suis-je enfin rendu compte de ma différence ? Un jour, au moment de faire les équipes, un de mes camarades lança, définitif : « Non, pas toi, le bossu. » Peut-être m'avait-on déjà appelé comme ça avant, je ne m'en souviens pas. Mais cette image précise, une journée en été, la cour poudreuse, les murs où d'autres enfants avant nous avaient peint une fresque colorée, la partie de balle au prisonnier, les autres qui jouent sans faire attention et moi qui les regarde, c'est à chaque fois ce qui me revient, parce que, d'aussi loin que je me souvienne, ce fut la première fois qu'on mettait un mot sur ce que j'étais, qu'on me donnait enfin à voir celui que je suis : un bossu. Et elle était soudain là, la raison de toute mon exclusion future, ce fardeau d'os et de chair qui ne cesserait plus jamais de faire de moi un être courbé, cette bosse qui n'était jusqu'alors qu'une gêne, et qui, en prenant un nom, figeait à jamais mon existence.

Ces camarades, je les ai pour la plupart retrouvés au collège, puis certains au lycée. Si le collège se déroula sans trop de problèmes - nous étions plutôt dans une rivalité garçon-filles où nous nous mélangions peu, et pour nous, les garçons, un bossu était toujours une quatrième main valable lors de la partie de cartes - le lycée fut très différent. Trop différent. Ce fut sans aucun doute possible, jusqu'à présent et pour longtemps, la période de ma vie la plus difficile à supporter. À mon âge, je peux prendre du recul par rapport à ces années qui semblèrent ne jamais se terminer, et je sais maintenant combien l'adolescence est désagréable dans sa futilité, son arrogance, son mal-être destructeur. Mal-être contre soi-même d'abord, souvent dirigé contre l'autre aussi, qui plus est quand celui-ci est si aisément identifiable. Je sais également que d'autres moments plus malheureux m'attendent dans ma vie d'adulte, mais toutes ces difficultés seront des brisants que je pourrai affronter en tant qu'homme, auxquels je pourrai choisir de résister, stoïquement ou de toutes mes forces, en attendant de les voir passer, plutôt que de les subir.

Or, mon adolescence ne fut qu'une soumission intolérable. Plus que le rejet, le mépris, ou la conscience incarnée de ma différence, c'est la mémoire de ce que je fus à cette époque qui me révolte. Comment éprouver de la pitié pour celui qui se contentait de faire le dos rond quand les cartouches d'encre fusaient autour de lui, maculant ses vêtements et son cou ; pourquoi ressentir de la sympathie pour ce bovin impassible et sourd aux ricanements, qui se laissait lapider sans jamais montrer les dents ? Je ne revois pas d'endroit dans mon ancien lycée où je n'aie pas eu à supporter le poids de mon unicité. Pas un couloir où l'on n'ait pas fait trébucher le lourdaud, pas un mur où ne se trouverait pas une boulette mâchée qui lui était destinée. Systématiquement, quand on cherchait un exutoire à l'incompréhension de voir son propre corps se métamorphoser, on n'avait pas besoin d'aller bien loin, puisqu'il était là, cet autre monstre, le bouffon !

« Hé, bossu ! Ho, bouffon ! » C'était ainsi qu'on m'aiguillonnait sans arrêt. Mon prénom était comme tabou, je n'avais même pas l'honneur d'être appelé par mon nom de famille comme certains de mes camarades l'étaient. Eux encore, on leur signifiait simplement qu'ils ne faisaient pas partie du groupe, en les apostrophant comme s'ils avaient été pris au hasard dans une liste d'appel. Mais dans mon cas, je n'avais plus de visage. Tout lien avec une famille hypothétique était gommé. La présence abstraite de mon père et de nos aïeux, l'identité, l'éventualité même d'une personnalité dans ce corps déformé m'étaient niées. Je n'existais plus dans les moqueries que par mon infirmité, et tout le monde pouvait s'approprier le droit de me réduire au surnom le plus imbécile ou le plus dégradant qui fût s'il en trouvait un. Bien entendu, il n'était pas question de se gêner. Il s'agissait de laisser libre cours à son imagination et à la créativité.

Bossu ou bouffon restaient cependant les interjections les plus communes ; l'originalité, malgré le désir de le paraître, n'étant pas le talent le plus éloquent de l'adolescence. Un jour, un garçon un peu plus provocateur que les autres tenta un : « Hé, bossu ! Ho ! T'as la trique ? » des plus élégants, avant de montrer l'exemple en engouffrant sa langue dans la bouche de sa copine. Dès lors, le jeu fut de déterminer qui ferait preuve de l'audace la plus grande dans le déballage de sa sexualité naissante. On attendait que je passe, ou on me dénichait, puis c'était à qui roulerait la pelle la plus ostentatoire. Partout où j'étais, c'étaient des sucements de langues, des léchages aussi bruyants que possible, des doigts qui se baladaient et qui cherchaient à bien mettre en évidence l'intimité de la chair nue sous le soutif ou le string. On chinait, on étalait le trop-plein de ses hormones aux yeux de tous, on se frottait à pleines mains en lançant des : « T'as vu ? Moi aussi elle porte chance. » pendant que les copines gloussaient et protestaient vaguement en se tortillant. Et je ne pouvais pas y couper, c'était impossible. Où que je fusse, on me trouvait, et je devais promener mon dos servile et courbé sous le regard orgueilleux qu'affichaient ceux qui sortaient de l'enfance.

Je n'étais plus rien, ma monstruosité elle-même devenait la propriété des autres. Tous y avaient accès libre et pouvaient faire de ma personne ce que bon leur semblait. Si j'étais le premier concerné, j'étais pourtant le seul à en être totalement prisonnier. D'autres parias venaient compléter l'exotisme de notre établissement, mais jamais on ne leur fit connaître autant d'humiliations ou de brimades. Ainsi, même parmi les exceptions, j'avais le privilège malheureux d'être sans pareil.

On pourrait penser que le fait de se retrouver entre marginalisés permettait de se sentir un peu moins isolé. Je crois personnellement qu'il n'en était rien. Nous nous retrouvions tous les jours, Nabot, Joséphine (Jo, la Négresse ventripotente), le Chinois, un autre type un peu bizarre qu'on appelait Le Gothique, Bérangère la binoclarde, et moi. Nous étions le gang des exclus, la A-Team infernale. Grâce à eux, mes amis, mes pareils, les pires années de ma vie me firent aussi connaître les meilleurs moments. Nous étions peut-être des animaux pour les autres, mais quand nous étions entre nous, cette bande d'oiseaux-là, si véritablement exceptionnelle, avait un talent incomparable pour me faire tout oublier et remplacer les soucis par le rire… Vous étiez magiques, mes frères ! quand vous les prononciez, ces surnoms que les autres concluaient d'un rire gras, ils prenaient avec vous la force d'une revendication. Aujourd'hui encore, c'est à votre regard fier que je pense, et vous me manquez.

Oui, être ensemble nous permettait d'être un peu moins seuls. Pourtant, lorsqu'entre nous, chacun renvoyait aux autres une tare à cause de laquelle le monde nous rejetait, je ne suis pas certain que nous arrivions vraiment à oublier que, jamais, nous ne serions regardés un jour comme des êtres quelconques. Mes amis ont-ils réussi à oublier que sans nos handicaps, nous ne nous serions peut-être jamais côtoyés ni entendus ? Ont-ils enfin réussi à enfouir au plus profond d'eux, ce désir silencieux que nous avions tous d'être, un jour, acceptés par ceux de l'autre groupe ? Je le pense, je l'espère en tout cas… Je me souviens qu'ils étaient aussi fragiles que moi, mais également plus forts et plus résignés, alors peut-être ont-ils réussi à mettre tout ceci de côté depuis longtemps.

Un jour, j'ai pourtant fini par tourner le dos à mes seuls véritables camarades… Ont-ils compris depuis, que ce n'était pas eux que je rejetais ? Je n'ai jamais pu leur expliquer pourquoi je ne pouvais soudainement plus supporter de me joindre à eux, d'ailleurs, je ne le savais pas non plus, et je ne suis toujours pas certain d'être capable de dire avec lucidité ce qui a pu se passer en moi à cette période-là… Peut-être en serai-je capable un jour, mais pour le moment, je ne souhaite pas revenir sur ces dernières années qui marquèrent durablement la fin de mon adolescence. Je conclurai simplement en ajoutant qu'elles passèrent dans le mutisme le plus total ; la lumière était alors morte en moi, c'est tout ce qu'on aura besoin de savoir.

J'ai malgré tout continué à suivre mes amis de loin ; contre toute attente, Jo et le Chinois se sont mariés (ces deux-là n'arrêtaient pas de se chamailler ! ), j'ai même appris qu'ils étaient déjà parents de deux enfants ; Bérangère est devenue professeur de lettres à la fac, ce qui, pour le coup, ne faisait guère de doutes ; Nabot, je n'en suis pas certain, mais je crois qu'il a repris l'affaire de ses parents ; et Le Gothique s'est, depuis, bien rangé en joignant les rangs de la police (ou de la gendarmerie ; ce n'est pas pareil, mais je ne connais pas les détails de sa carrière). Quant à moi, je poursuivis un temps mes études, passai d'un cursus à un autre sans jamais m'attacher à aucun, puis, tout à fait par hasard, je finis par entrer dans la vie active, au poste que j'occupe actuellement et qui m'est relativement indifférent. Toujours est-il que ma vie finit par s'apaiser, et elle aurait probablement continué sans autres remous si, il y a quelques jours de cela, une conversation anodine ne m'avait pas sorti de ma torpeur et obligé à revenir sur mon passé…

Depuis quelques temps, il se trouve que je participe activement à un forum. L'ambiance y est ouverte, joyeuse et sympathique, et j'y retrouve un peu de la bonne humeur que nous partagions dans les meilleurs moments de l'amitié. Or, un soir, à l'occasion d'une conversation de groupe, une discussion s'engagea sur l'origine de nos pseudonymes. Quand vint mon tour, j'essayai de botter en touche, lançai quelques fausses pistes, et parvins à satisfaire la plupart des participants. Cependant, l'une des membres, qui était peut-être un peu plus mutine ou plus perspicace, ne se contenta pas de mes vagues explications et décida de creuser un peu plus. Elle revenait toujours à la charge, remettait en cause chacune de mes réponses, balayait les incohérences, lançait une pique par-ci lorsque je tentais d'éluder, recentrait le sujet par-là quand je me perdais en explications, me demandait toujours plus d'éclaircissements et de précision, ne voulait pas cesser avant d'avoir obtenu ce qu'elle cherchait, tant et si bien que je finis par prétexter devoir partir dans l'urgence. Elle ne fut pas dupe, et son dernier mot avant que je ne me déconnecte, fut de mettre en doute le fait que, derrière mon pseudonyme, se cachait un vrai bossu.

C'était anodin, trivial même, il n'y avait aucune raison de s'emballer, pourtant, sa remarque me fit mal. À travers ces simples mots qu'un autre aurait balayés de sa mémoire aussi vite qu'il les avait lus, tout le paradoxe de mon mal-être m'explosait à la figure. Remettre en cause l'existence de l'appendice qui m'avait démarqué des autres depuis ma naissance ? j'avais souffert à cause de lui, on m'avait bafoué et exclu par son nom, j'étais allé jusqu'au bout de la haine envers moi-même à cause de son existence qui signifiait obligatoirement la mienne, et là, alors qu'on me donnait enfin la possibilité de mentir pour m'inventer un autre visage, tout mon être se révoltait soudain. J'avais trop souffert de cette bosse pour la dissimuler. Je me rendis compte que la passer sous silence, c'était renier tout que j'avais dû subir, tout ce qui avait fini par faire de moi celui que je suis.

Je suis bossu, et si le monde ne le voit pas, je le lui crierai en pleine face pour qu'il m'entende enfin. Je veux clamer mon droit à porter cette malformation sans en avoir honte, car chaque blessure qu'elle m'a donnée m'a fait naître et devenir un peu plus ; elle est ma possession, tout comme je suis à elle. Sa présence infuse chaque fibre de mon corps. Chaque souvenir de ma vie, les pleurs, les instants de désespoir, la rage, mais aussi la douleur et les joies, l'amitié, la moindre seconde de mon existence est teintée par sa présence ; sur mon visage, ce sont la sueur et les larmes de devoir porter ce poids que je n'ai pas demandé qui ont laissé leurs traces.

J'ai voulu écrire cette histoire de ma courte vie, pour rappeler au monde ce qu'il a presque réussi à faire de moi. On a voulu me réduire à n'être qu'une aberration, un moins que rien, on ne voyait jamais dans ma bosse que l'attribut d'un monstre. J'écris aujourd'hui pour qu'on ouvre enfin les yeux, et que le monde apprenne pour toujours que je n'en fus et n'en serai plus jamais un.



***
NB : Attention, si vous ne l'avez pas encore fait, n'oubliez pas de regarder l'intitulé du défi avant de commenter.
« Modifié: 30 mars 2013 à 15:56:48 par LeBossu »
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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #1 le: 07 février 2013 à 01:04:09 »
Wahou... :D

Ok mon bossu! Trop de choses soulevé dans ce texte qui touche à l'intime, mais aussi à des valeurs profonde et des vices inhérent à l'animal social qu'est l'être humain...Enfin, il me semble! On ne se connait pas très bien, moi dissimulé sous le masque de l'anonymat, par peur de n'être jugé que sur une apparence que j'éstime futile dans un contexte d'écriture ou seul les mots compte, et toi affublé d'un pseudonyme que je pensais jusqu'alors curieux, mais non aussi fort de sens! Mais je dois avouer que tes confessions (si elles en sont, mais qu'importe en faite) m'ont touchés et  m'ont ramené quelques années en arrière.

Chacun à sa bosse à porter je dirais, la mienne était ronde et ce situait au niveau de l'abdomene. J'étais un petit gros jusqu'a l'adolescence et  je ne sais pas si ça va t'aider, mais perdre des kilos n'a pas suffit à effacer les affronts de ma mémoire. Je suis aujourd'hui quelqu'un de tous ce qu'il y'a de plus "normal"  diront les gens qui s'attaches aux normes exterieur de beauté physique jugé socialement acceptable! Pourtant interieurement, le fait d'avoir connu les deux côté du mirroir (de gros boutonneu à lunette je suis passé à mec populaire au lycée..) me rende assez lucide sur la bêtise humaine. L'homme est trop souvent aveuglé par le superficiel et ne parvient plus à décelé l'âme, cette richesse infini qui coule dans nous même! Je peux t'assurer que certaines cicatrices ne guérisse pas mais corne ta peau pour toujours, te rendant plus résistant aux prochains coups! Ce qui ne nous tue pas blablabla mais le dicton oublie de dire, qu'a défault de nous tué cela fait quand même très mal!

Voilà ce topic qui se transforme en forum des bossus anonyme, car on à tous une bosse à porter, elle ne se matérialise pas toujours de cette façon la, mais nous sommes tous des bossus de quelque part! We are a bossu, yes we can! (désolée je m'enporte! Un peu d'humour pour détendre les ficelles)!

Ps: Si cela t'est désagréable, peut être pourrais tu nous laisser t'appeler par ton prénom?
« Modifié: 07 février 2013 à 01:15:06 par vinksdarkso »
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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #2 le: 07 février 2013 à 08:20:10 »
Euh, mon vinksou, n'oublie pas tout de même pas que c'est un défi :
Alors je te défie d'écrire une autofiction. :huhu: Un récit inventé, mais dans lequel le narrateur et personnage principal, c'est toi, directement. Comme si c'était autobiographique, sauf que tout est faux (et ça peut être totalement irréaliste).

du coup, IL EST HORS DE QUESTION DE CHANGER MON PSEUDO, j'le kiffe grave !  ;)
« Modifié: 07 février 2013 à 08:46:44 par LeBossu »
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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #3 le: 07 février 2013 à 09:05:06 »
Que se soit de la fiction où la réalité, tu décris très bien le monde perverse dans lequel nous vivons mais avec recul et classe !   :mafio:
Je n'ai rien à rajouter...


« Modifié: 07 février 2013 à 09:46:04 par May-lys »

Hors ligne vinksdarkso

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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #4 le: 07 février 2013 à 09:16:46 »
Eh bien défi réussi allors,

j'ai trouver cela tout à fait plausible mise à part peu être la bande de potes diformes sa faisait un peu trop gros, mais comme je l'ai dis dans le post plus haut "Mais je dois avouer que tes confessions (si elles en sont, mais qu'importe en faite)" .

Car il y'a beaucoup de vrai dans ce texte! Sur les relations interhumaines entres ado etc. Un peu trop de misérabilisme et d'auto flagélation (c'est cela qui m'a ému car j'y croyai à 65/100 quand même et je me suis senti compatissant!). Le côté mec qui se définie entièrement par sa bosse, je sais pas, en tout cas j'avais quand même un doute, mais par respect, je pouvais pas trop t'en faire part, car si cela était vrai, comment remettre en cause la bosse d'un infirme?

Bref je me suis un peu emporté du coup à cause de toi, et j'ai balancé mon embonpoint prépubère (tout est faux, bien sur) = j'assume xD !!! Mais je ne sais pas si ça va plaire à tout le monde le fait que tu omette la vérité sans l'éxplicité dès le début car cela fais de toi un simple menteur...Car le lecteur qui fais confiance en tes confessions et pense lire une autobiographie et laisse un com ou il s'emporte encore plus que moi, un peu trop peut être par pitié ou compassion pourrait t'en vouloir tu ne crois pas? Ce n'est pas mon cas car j'ai balancé des choses qui ne me dérange pas vraiment, mais tout de même j'ai confesser quelque chose pour rassurer un malade imaginaire. En toute objectivité étais ce bien ethique de ne pas stipuler que c'est un faux? Grande question!

ps: Je vien de voir que tu as réctifier entre temps en tout cas, tu as du te rendre compte de tout cela.
« Modifié: 07 février 2013 à 09:35:40 par vinksdarkso »
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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #5 le: 07 février 2013 à 10:57:32 »
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Mais je ne sais pas si ça va plaire à tout le monde le fait que tu omette la vérité sans l'éxplicité dès le début car cela fais de toi un simple menteur...
C'est pour ça que j'avais mis l'intitulé au début, du coup pour essayer d'éviter un peu plus la confusion, j'ai essayé de le rendre encore plus visible et j'ai ajouté une note de rappel à la fin.
Même si l'ambiguïté fait partie de ma vision de l'autofiction, je ne voudrais pas qu'on pense que c'était une autobiographie.
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j'y croyai à 65/100
Alors je n'ai pas assez bien travaillé.  :(
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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #6 le: 07 février 2013 à 11:16:32 »
Fiction ou réalité, où est le problème ?  :o
C'est un texte rédigé suite à un défi, l'important c'est qu'il soit bien écrit et convainquant.
Pour moi c'est  ce que l'on demande sur ce site "d'écriture". Après nous jugeons selon notre sensibilité UN texte.
Libre à chacun d'être touchant soit avec son vécu, soit avec de la fiction (beaucoup plus difficile, je crois)  :mrgreen:
Ton texte est peut-être très  " le pauvre !"  #:s mais reste tout à fait vraisemblable. J'ai suivi l'histoire de ce garçon avec plaisir. J'adore quand on arrive à ressortir du positif d'une situation plutôt triste. Vive l'optimisme !

 
« Modifié: 07 février 2013 à 11:19:46 par May-lys »

Hors ligne LeBossu

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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #7 le: 09 février 2013 à 12:35:33 »
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Le côté mec qui se définie entièrement par sa bosse, je sais pas, en tout cas j'avais quand même un doute
Pas faux, en fait, je voulais d'une part que l'histoire reste relativement courte, d'autre part, j'aimais bien l'idée de cette bosse vecteur entre mon bossu et le monde. Je reconnais qu'il fait peut-être un peu trop victime, mais je voulais que ressorte l'idée de cette quête identitaire difficile quand le monde extérieur projette une image qui ne correspond pas avec ce qu'on est à l'intérieur, jusqu'à l'acceptation et la révolte finale qui ouvrent la porte à la recherche d'une relation assainie.

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Vive l'optimisme !
Oui, vive l'optimisme, mamie May-lys !  ;) D'autant plus quand on a eu du mal à le trouver.
Et alors ?

Hors ligne Milora

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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #8 le: 15 février 2013 à 21:24:59 »
Aloooooors, voyons ça *met ses petites lunettes en demi-lune et prend son air de prof sévère pour lire cette copie*

Bon, autofiction, partons du principe que tout est faux.  :huhu:

Alors tout d'abord, je me demande si c'est pas la première fois que je te lis, et je trouve que tu écris vraiment bien :) Le style est fluide, prenant, on lit aisément malgré la longueur, et il y a des tournures, des phrases, des passages, vraiment réussis  :) Tu plantes bien le personnage du narrateur, il a son propre caractère, on le sent bien.
Après pour l'histoire, j'ai trouvé ingénieuse la mise en abîme de la fin, mais j'ai regretté deux petites choses : tout d'abord j'ai trouvé le texte un peu longuet vers le milieu, toutes les péripéties à l'école (enfin collège-lycée), j'ai eu l'impression que ça ralentissait beaucoup et j'ai dû me forcer un peu à lire (ensuite ça repart bien). La deuxième chose, c'est que le trouve le personnage un peu convenu, je me serais attendue à un portrait psychologique un peu plus novateur pour ce genre d'histoires. Mais bon, c'est sympa :)

Sinon, je sais pas si donner le défi pour relevé, franchement : j'ai l'impression que tu t'es inventé une vie, plutôt que d'inventer une péripétie où toi, tu aurais été le narrateur...  :P
Hm, bon allez, on va dire relevé quand même, mais parce que je suis gentille  :huhu:


Dans le détail :

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Ma bosse n'est pas celle, naturelle et mâle, qui me vient quand je connais le bonheur intime d'être avec la personne aimée, bosse sur laquelle ironisent pourtant les rieurs graveleux ;
Là c'est totalement personnel, mais je trouve ça dommage de commencer le texte avec une allusion graveleuse, d'autant que c'est pas spécialement le ton du texte. Ça colle pas trop avec le reste et puis ça donne une idée fausse du contenu, je trouve...

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ce ne sont pas de mauvaises personnes, sans être non plus des anges défiant toute logique.
Hm, je chipote un peu, mais je trouve ça bizarre d'opposer la bonté à la logique...  ::)

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lors, mes parents ont-ils eu de la peine ou ont-ils ressenti de la honte lorsqu'ils m'ont vu pour la première fois ? Peut-être, certainement même, cependant je n'ai jamais senti la moindre gêne de leur part
senti/ressenti

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Et elle était soudain là, la raison de toute mon exclusion future, ce fardeau d'os et de chair qui ne cesserait plus jamais de faire de moi un être courbé, cette bosse qui n'était jusqu'alors qu'une gêne, et qui, en prenant un nom, figeait à jamais mon existence.
Très joli, très bien tourné, je trouve ! :)

Citer
Ces camarades, je les ai pour la plupart retrouvés au collège, puis certains au lycée. Si le collège se déroula sans trop de problèmes - nous étions plutôt dans une rivalité garçon-filles où nous nous mélangions peu, et pour nous, les garçons, un bossu était toujours une quatrième main valable lors de la partie de cartes - le lycée fut très différent. Trop différent. Ce fut sans aucun doute possible, jusqu'à présent et pour longtemps, la période de ma vie la plus difficile à supporter.
Moi je trouve que pour l'exclusion, le collège est cent fois pire que le lycée  :huhu:
*fin de la remarque sans intérêt  :D *

Citer
pour celui qui se contentait de faire le dos rond
Un jeu de mots ?  :mrgreen:

Citer
l'originalité, malgré le désir de le paraître, n'étant pas le talent le plus éloquent de l'adolescence.
Je crois que la phrase est pas correcte, même si on voit ce que tu as voulu dire. Je pense que c'est parce que "de le paraître", ça implique "de paraître original", or là c'est pas à original mais à originalité que renvoie le "le", du coup je pense pas qu'on puisse écrire ça comme ça...

Citer
Ont-ils enfin réussi à enfouir au plus profond d'eux, ce désir silencieux que nous avions tous d'être, un jour, acceptés par ceux de l'autre groupe ?
ça n'a rien avoir avec ton texte, mais une réflexion que je me fais souvent quand un truc (texte, film, série, article, etc.) aborde des histoires d'exclusion au collège/lycée, c'est que... non ! Les gens exclus par les autres ne veulent pas toujours, même secrètement, être acceptés par l'autre groupe ! Ce cliché m'agace un peu, même s'il se vérifie dans certains cas. La généralisation du "ils font comme s'ils s'en fichaient mais en fait ils aimeraient bien faire partie du groupe" m'a toujours un peu agacée ^^
Je referme la parenthèse qui n'avait rien avoir avec le commentaire de ton texte  :-¬?

Citer
que je n'en fus et n'en serai plus jamais un.
Y a un petit problème de cohérence dans la structure je pense : que je ne fus jamais un monstre et que je n'en serai plus jamais un ; les deux semblent contradictoires (s'il n'en a jamais été un, il ne peut pas dire "plus jamais"...)
Il ne faut jamais remettre à demain ce que tu peux faire après-demain.

Hors ligne LeBossu

  • Grand Encrier Cosmique
  • Messages: 1 314
Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #9 le: 18 février 2013 à 00:11:07 »
Hello !
Merci d'être passée et d'avoir validé, Milora !
Citer
j'ai l'impression que tu t'es inventé une vie, plutôt que d'inventer une péripétie où toi, tu aurais été le narrateur...
Tout à fait, je me suis planté… c'était ce que j'avais compris, et je me rends compte que j'ai fait un beau hors-sujet, donc en ce qui me concerne, j'estime ne pas mériter cette validation.  #:s
J'ai d'ailleurs toujours du mal avec cette notion d'autofiction :
- avec cette définition-ci, « fiction, d’événements et de faits strictement réels » , j'ai l'impression que les faits racontés doivent être des faits s'étant réellement déroulés (je suis sorti de chez moi, suis allé à la boulangerie, ai acheté un pain au chocolat, ou une chocolatine, c'est selon).
- selon une autre, l'autofiction a « un contenu narratif authentiquement fictionnel [ … ]  les textes portant sur des évènements réels ne sont donc que des « fausses autofictions », des "autobiographies honteuses" »…
Du coup, ça doit paraître bête, mais je n'arrive pas à savoir si ce qui est raconté doit être réel au départ ou non.
Au moins, ils ont l'air de s'accorder pour dire que l'auteur, le narrateur et le personnage principal doivent être la même personne, c'est déjà ça. En même temps, que ces trois-là soient la « même » personne, me paraît sacrément compliqué, mais c'est peut-être un autre sujet.
Tout ça pour dire que, par honnêteté intellectuelle, je me sens obligé de retravailler sur ce sujet si je veux relever ce défi comme il faut.

Citer
j'ai trouvé le texte un peu longuet vers le milieu, toutes les péripéties à l'école [ … ], j'ai eu l'impression que ça ralentissait beaucoup et j'ai dû me forcer un peu à lire
Là, ça m'intéresse beaucoup ! Penses-tu que tu pourrais m'orienter un peu plus sur ces impressions ? C'étaient les paragraphes des trucs qu'on lui faisait subir ? La bande de copains ? Est-ce que c'était dû à des situations trop cliché ou au fait que c'était trop descriptif et trop distant ?

Pour terminer sur les remarques générales, je ne peux que reconnaître le caractère trop convenu du personnage et de ceux qui l'entourent. C'est peut-être pour ça que j'ai pu écrire le texte aussi rapidement (je veux dire, par rapport à mon rythme habituel… ), parce que je n'ai fait que grattouiller la surface ; ce sera à retenir.

***
Allez, maintenant, des réponses sur quelques points :
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Ma bosse n'est pas celle, naturelle et mâle, qui me vient quand je connais le bonheur intime d'être avec la personne aimée, bosse sur laquelle ironisent pourtant les rieurs graveleux ;
Là c'est totalement personnel, mais je trouve ça dommage de commencer le texte avec une allusion graveleuse, d'autant que c'est pas spécialement le ton du texte. Ça colle pas trop avec le reste et puis ça donne une idée fausse du contenu, je trouve...
D'accord avec toi. Le pire étant que moi-même, je n'aimais pas trop, mais mon inconscient n'arrêtait pas de m'empêcher de l'enlever…
Je ne sais pas trop comment l'expliquer. Désir de laisser une tache dès le début ? Ironie du personnage conscient que la mauvaise blague est présente dans tous les esprits et qui essaie de la désamorcer ?
Citer
ce ne sont pas de mauvaises personnes, sans être non plus des anges défiant toute logique.
Hm, je chipote un peu, mais je trouve ça bizarre d'opposer la bonté à la logique...
Ici aussi, je crois que c'était la volonté (maladroite) d'anticiper la lecture du cliché des gentils parents en essayant de leur garder une image de parents très ordinaires.
Citer
mes parents ont-ils eu de la peine ou ont-ils ressenti de la honte lorsqu'ils m'ont vu pour la première fois ? Peut-être, certainement même, cependant je n'ai jamais senti la moindre gêne de leur part
senti/ressenti
Oui, il faudra trouver autre chose.
Citer
pour celui qui se contentait de faire le dos rond
Un jeu de mots ?
En effet, mais pour le coup, je ne crois pas qu'il ait été volontaire.
Citer
l'originalité, malgré le désir de le paraître, n'étant pas le talent le plus éloquent de l'adolescence.
Je crois que la phrase est pas correcte, même si on voit ce que tu as voulu dire. Je pense que c'est parce que "de le paraître", ça implique "de paraître original", or là c'est pas à original mais à originalité que renvoie le "le", du coup je pense pas qu'on puisse écrire ça comme ça...
Je pense que tu as raison, à voir s'il est possible de reformuler de façon correcte sans être plus lourd.
Citer
Ont-ils enfin réussi à enfouir au plus profond d'eux, ce désir silencieux que nous avions tous d'être, un jour, acceptés par ceux de l'autre groupe ?
ça n'a rien avoir avec ton texte, mais une réflexion que je me fais souvent quand un truc (texte, film, série, article, etc.) aborde des histoires d'exclusion au collège/lycée, c'est que... non ! Les gens exclus par les autres ne veulent pas toujours, même secrètement, être acceptés par l'autre groupe ! Ce cliché m'agace un peu, même s'il se vérifie dans certains cas. La généralisation du "ils font comme s'ils s'en fichaient mais en fait ils aimeraient bien faire partie du groupe" m'a toujours un peu agacée
Oui, une erreur de plus sur ce texte.
Par contre, j'ai l'impression de plus voir le cliché de l'autre côté : les gens exclus qui assumeraient bien cette violence, et qui en tireraient de l'inspiration et une source d'épanouissement.
Citer
que je n'en fus et n'en serai plus jamais un.
Y a un petit problème de cohérence dans la structure je pense : que je ne fus jamais un monstre et que je n'en serai plus jamais un ; les deux semblent contradictoires (s'il n'en a jamais été un, il ne peut pas dire "plus jamais"...)
Tout à fait d'accord, mais ici, je le savais et le voulais. Je vais essayer de m'expliquer.
Je voulais terminer sur le changement qui s'était fait, l'acceptation finale et la fierté ( ? ) qui permettrait d'aller de l'avant.
Tel que je le lis, le personnage subissait cette définition jusqu'à l'accepter, même si c'était malgré lui. Or, à la fin, il peut regarder le passé avec lucidité et la rejeter : il ne fut jamais un monstre.
Dans le même mouvement, ayant enfin accepté ou découvert celui qu'il est vraiment, il fait le choix de ne plus jamais accepter d'être ostracisé : il ne sera plus jamais (il n'acceptera plus jamais d'être défini comme) un monstre.
Bref, même si (parce que ?) elle n'est pas logique, j'aime bien cette solution. ^^

Merci encore pour cette correction, et les lunettes demi-lune, c'est très chouette !  :mrgreen:
« Modifié: 18 février 2013 à 00:58:31 par LeBossu »
Et alors ?

Hors ligne Tomoyo

  • Calliopéen
  • Messages: 581
Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #10 le: 18 février 2013 à 08:26:43 »
Citer
(je suis sorti de chez moi, suis allé à la boulangerie, ai acheté un pain au chocolat, ou une chocolatine, c'est selon).
comment ça selon, ya pas de selon, le selon ça existe pas. C'est chocolatine, point :lecon:

edit!

J’annonce, je pinaille   :-*

Citer
Ma bosse n'est pas celle, naturelle et mâle, qui me vient quand je connais le bonheur intime d'être avec la personne aimée, bosse sur laquelle ironisent pourtant les rieurs graveleux
En même temps, quand je lis « je suis bossu », je ne pense mais alors pas du tout à ça

Citer
Cyrano laissait couler des larmes magnifiques le long de son grand nez, mais en ce qui me concerne, je n'ai que le déshonneur de ma malformation et une langue trop malhabile pour la chanter.
Je ne vois pas le lien entre les deux bouts de phrases. Tu n’as pas de larmes magnifiques toi ? tu veux juste dire que  cyrano tirait fierté de sa déformation et toi non ? (évidemment  « tu » = ton narrateur) si c’est ça j’aurais plus formulé dans le sens « mais moi j’y arrive pas »

Citer
sans être non plus des anges défiant toute logique.
idem que Mil

Citer
Aucun péché réprimé par la morale ou par l'Église n'entache notre généalogie, aucun cadavre ne se cache dans nos placards.
Ben voyons…

Citer
mais qui ne seront d'aucun intérêt pour cette histoire. Je passe donc sur ces années où je fus un autre.
Ça me plait pas qu’il décide à ma place de ce qui peut m’intéresser  :relou:

Citer
Ma seconde naissance n'a pas eu lieu
Ouh je trouve pas ça bien joli (quid du devons-nous écrire joli tout le temps ? que faire de ces phrases banales sans paillette ?)

Citer
Au début, je pensais encore être le même enfant que ceux que je voyais, en fait, je n'y pensais même pas.
Je pensais mais j’y pensais pas  :D

Citer
et si personne ne voulait me prendre la main, je cru d'abord que c'était
crus

Citer
Au début, j'essayai de courir
essayais

Citer
Pendant la classe, nous étions tous égaux. Il m'arrivait parfois d'avoir la bonne réponse, souvent ma voisine était meilleure. Je ne vous dirai pas que mon dos servait de cible aux boulettes de papier et aux jets d'encre ; ce serait un mensonge, puisque c'est arrivé beaucoup plus tard. Notre institutrice était stricte, la classe se déroulait sans encombres. Pour apprendre, nous étions presque tous égaux, surtout, je n'étais pas le plus mauvais.
Oh paragraphe étrange  ???. 1ere et dernière phrase quasi identiques. Au milieu on n’apprend pas grand-chose et c’est un peu doux aigre. La phrase bonne réponse/était meilleure est bizarre, c’est juste une juxtaposition. Bref je trouve qu’il dénote du reste

Citer
celui qui est là-bas, même si les siens sont plus jolis.
inutile je pense

Citer
Peut-être m'avait-on déjà appelé comme ça avant, je ne m'en souviens pas. Mais cette image précise, une journée en été, la cour poudreuse, les murs où d'autres enfants avant nous avaient peint une fresque colorée, la partie de balle au prisonnier, les autres qui jouent sans faire attention et moi qui les regarde, c'est à chaque fois ce qui me revient, parce que, d'aussi loin que je me souvienne, ce fut la première fois qu'on mettait un mot sur ce que j'étais, qu'on me donnait enfin à voir celui que je suis : un bossu.
Souvienne x2
Au début il dit que peut-être qu’on l’avait déjà appelé comme ça, il s’en souvient pas ; à la fin il dit que c’est la première fois dont il se souvient. ça me dérange, j’ai l’impression qu’il dit le même truc en boucle de 2 façons. Et je préfère la seconde d’ailleurs.  :huhu:

Citer
et qui, en prenant un nom, figeait à jamais mon existence.
Ah beh je pense à Cyrano maintenant, c’est malin de l’avoir évoqué au début  ><

Citer
facile à identifier. Je sais également que d'autres moments plus difficiles m'attendent dans ma vie d'adulte, mais toutes ces difficultés
facile/difficile/difficultés

Citer
c'est la mémoire de ce que je fus à cette époque qui me révolte.
On n’assume pas d’avoir dansé sur les spice girls  :mrgreen: ?

Citer
quand les cartouches d'encre fusaient autour de lui, maculant ses vêtements et son cou
non mais c’est quoi ce lycée où les élèves sont assez nouilles pour balancer des cartouches pleines dégoupillées…. Elles sont vides les cartouches de jeu de classe !

Citer
pour ce bovin impassible et sourd
en plus d’être bossu, formidable  :mrgreen:

Citer
où je n'aie pas eu à supporter le poids de mon unicité.
C’est joli ça  :)

Citer
Systématiquement, quand on cherchait un exutoire à l'incompréhension de voir son propre corps se métamorphoser,
Hm Freud sort de là. C’est joli, mais je suis pas convaincue que ce soit le fond de l’affaire  :\?

Citer
Eux encore, on leur signifiait simplement qu'ils ne faisaient pas partie du groupe, en les apostrophant comme s'ils avaient été pris au hasard dans une liste d'appel
Mais carrément, je détestais ça !  ><

Citer
m'était niées
étaient

Citer
l'originalité, malgré le désir de le paraître, n'étant pas le talent le plus éloquent de l'adolescence
tetete, ils disent swag, hesse, seum…. Ça crée tu vois  :mrgreen:

Citer
On attendait que je passe, ou on me dénichait, puis c'était à qui roulerait la pelle la plus ostentatoire.
Où quoi comment ? je comprends pas le jeu… c’est pour lui signifier « t’auras jamais une copine pour faire ça » ?

Citer
Ainsi, même parmi les exceptions, j'avais le privilège malheureux d'être sans pareil.
Joli  :)

Citer
On pourrait penser que le fait de se retrouver entre marginalisés permettait de se sentir un peu moins isolé. Je crois personnellement qu'il n'en était rien.
Bah pourtant ce qui vient après dit le contraire… :-\

Citer
Oui, être ensemble nous permettait d'être un peu moins seuls.
Vala, ça souligne ce que je disais ci avant  :huhu:

Citer
mais également plus forts et plus résignés
ah bon, c’est presque antagoniste pourtant  :-\

Citer
devenue professeur de lettres à la fac, ce qui, pour le coup, ne faisait guère de doutes ;
comment ça ça ne faisait pas de doutes ? ça veut dire quoi ? ???

Citer
simples mots qu'un autre aurait balayé
balayés

Citer
j'avais souffert à cause de lui, on m'avait bafoué et exclu par son nom,
n’empêche, le gars veut qu’on l’appelle par son prénom plutôt que « hey le bossu » résultat il choisit comme pseudo « le bossu », hypeeeeer logique tout ça. Grosse grosse névrose masochistée  :-¬?.

Citer
Je suis bossu, et si le monde ne le voit pas, je le lui crierai en pleine face pour qu'il m'entende enfin.
Oui enfin faudrait pas que tu te réduises à ça non plus. Tu es surement aussi blond ou  maladroit. Crie-le de la même façon bro  :huhu:

Citer
J'écris aujourd'hui pour qu'on ouvre enfin les yeux, et que le monde apprenne pour toujours que je n'en fus et n'en serai plus jamais un.
Sauf que tu cries au monde que t’es bossu et fier de l’être. Ça me semble pas sain. Ton perso peut pas se réduire à sa difformité, dans un sens ou dans l’autre (c'est-à-dire ni en honte ni en fierté). Il faut arriver à un apaisement, pas une revendication.

Bref
Tu écris bien  :)
J’ai buté sur rien en construction. Comme Mil, j’ai ressenti du flottement par moment.
Par contre j’ai eu l’impression qu’en inventant l’histoire, tu as modifié l’écriture en fonction de l’âge : la partie maternelle/primaire est écrite avec des phrases courtes, parfois les constructions sont très simples voir enfantine. A l’adolescence pareil, j’y vois le phrasé et la pensée ado. Il n’y a que quelques passages où j’ai senti l’adulte qui prenait la barre de la narration. C’est peut-être un choix de ta part (ou imaginé de ma part  :mrgreen:!), mais je pense que j’aurais préféré le recul de l’adulte tout du long. Notamment à l’adolescence si torturée.
Enfin la fin, comme j’ai noté, me convient pas comme conclusion  |-|. Enfin, le bonhomme pense ce qu’il veut et vit comme il veut, mais ça ne fonctionne pas du tout sur moi cette « morale » : non, revendiquer haut et fort, crier sa fierté d’un handicap/d’une différence, n’amène pas à l’harmonie selon moi. J’y vois même une forme d’agressivité (surement envers soi même, refoulée vers l’extérieur : je me suis détesté pendant des années à cause de vous, je vais vous crier que vous avez eu tort et que je suis très bien comme ça  ><). Après à chacun sa thérapie hein, mais ton bonhomme je le sens pas serein, et du coup je le sens pas heureux et du coup pour moi il a encore du chemin pour trouver sa paix  :huhu:.

merci pour ce texte  :D
« Modifié: 18 février 2013 à 20:05:21 par Tomoyo »
Mes goûts sont simples : je me contente de ce qu'il y a de meilleur [Oscar Wilde]

Hors ligne LeBossu

  • Grand Encrier Cosmique
  • Messages: 1 314
Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #11 le: 19 février 2013 à 12:34:19 »
Citer
J’annonce, je pinaille
Aha ! des petits coups de bec de pingouin, voyons voir ça :
Citer
Ma bosse n'est pas celle, naturelle et mâle, qui me vient quand je connais le bonheur intime d'être avec la personne aimée, bosse sur laquelle ironisent pourtant les rieurs graveleux
En même temps, quand je lis « je suis bossu », je ne pense mais alors pas du tout à ça
C'est bien ! ça veut dire que tu n'as pas l'esprit mal tourné : un bon point.
Plus sérieusement, je ne sais pas pourquoi j'ai laissé cette phrase, et pourquoi je n'arrivais pas à l'enlever, il faudra que j'en parle à mon analyste.
Citer
Cyrano laissait couler des larmes magnifiques le long de son grand nez, mais en ce qui me concerne, je n'ai que le déshonneur de ma malformation et une langue trop malhabile pour la chanter.
Je ne vois pas le lien entre les deux bouts de phrases. Tu n’as pas de larmes magnifiques toi ? tu veux juste dire que  cyrano tirait fierté de sa déformation et toi non ? (évidemment  « tu » = ton narrateur) si c’est ça j’aurais plus formulé dans le sens « mais moi j’y arrive pas »
Ce que je voulais dire, c'est que Cyrano avait un cœur noble qui parvenait à transcender son grand nez, et que le narrateur se sent trop maladroit, pense avoir un cœur moins pur, et reconnaît ne pas être à la hauteur de ce qui est (peut-être ? ) son idole ? Du moins un exemple.
Citer
sans être non plus des anges défiant toute logique.
idem que Mil
Marrant ça, ça ne m'avait jamais choqué pendant les relectures. Il faudra que je jette un coup d'œil si je reprends le texte un jour.
Citer
mais qui ne seront d'aucun intérêt pour cette histoire. Je passe donc sur ces années où je fus un autre.
Ça me plait pas qu’il décide à ma place de ce qui peut m’intéresser
Peut-être, mais c'est comme ça, ma petite mère !  :D
Je le vois comme un geste de pudeur de sa part (et puis ça me faisait un peu de boulot en moins…  :-¬?)
Citer
Ma seconde naissance n'a pas eu lieu
Ouh je trouve pas ça bien joli (quid du devons-nous écrire joli tout le temps ? que faire de ces phrases banales sans paillette ?)
Il me semble que j'aurais dû mettre un passé simple ; cela choquerait-il moins tes petits yeux volatiles ?   :P
Citer
Au début, je pensais encore être le même enfant que ceux que je voyais, en fait, je n'y pensais même pas.
Je pensais mais j’y pensais pas
C'était fait exprès…  :-[ C'est un personnage contradictoire, ce narrateur.
Citer
Pendant la classe, nous étions tous égaux. Il m'arrivait parfois d'avoir la bonne réponse, souvent ma voisine était meilleure. Je ne vous dirai pas que mon dos servait de cible aux boulettes de papier et aux jets d'encre ; ce serait un mensonge, puisque c'est arrivé beaucoup plus tard. Notre institutrice était stricte, la classe se déroulait sans encombres. Pour apprendre, nous étions presque tous égaux, surtout, je n'étais pas le plus mauvais.
Oh paragraphe étrange  . 1ere et dernière phrase quasi identiques. Au milieu on n’apprend pas grand-chose et c’est un peu doux aigre. La phrase bonne réponse/était meilleure est bizarre, c’est juste une juxtaposition. Bref je trouve qu’il dénote du reste
Le parallèle est voulu. Pour les enchaînements et le ton, je voulais juste garder quelques souvenirs, avec le rythme décousu des aléas de la mémoire.
Citer
celui qui est là-bas, même si les siens sont plus jolis.
inutile je pense
Ah ? Peut-être, il faudra que je regarde.
Citer
Peut-être m'avait-on déjà appelé comme ça avant, je ne m'en souviens pas. Mais cette image précise, une journée en été, la cour poudreuse, les murs où d'autres enfants avant nous avaient peint une fresque colorée, la partie de balle au prisonnier, les autres qui jouent sans faire attention et moi qui les regarde, c'est à chaque fois ce qui me revient, parce que, d'aussi loin que je me souvienne, ce fut la première fois qu'on mettait un mot sur ce que j'étais, qu'on me donnait enfin à voir celui que je suis : un bossu.
Souvienne x2
Au début il dit que peut-être qu’on l’avait déjà appelé comme ça, il s’en souvient pas ; à la fin il dit que c’est la première fois dont il se souvient. ça me dérange, j’ai l’impression qu’il dit le même truc en boucle de 2 façons. Et je préfère la seconde d’ailleurs.
Argh ! les manchots sont impitoyables et inégalés dans la traque des répétitions !
Oui, bon, on verra un de ces quatre ce que je pourrais mettre pour en remplacer un.
Le premier "je ne m'en souviens pas" se rapporte à la manière dont son camarade l'appelle lors du jeu : il se souviens de cette fois-ci, mais pas des autres s'il y en a eu avant.
Par contre, il se souvient nettement de cette scène, c'est celle qu'il a liée avec la première fois où il retient le mot "bossu".
Citer
facile à identifier. Je sais également que d'autres moments plus difficiles m'attendent dans ma vie d'adulte, mais toutes ces difficultés
facile/difficile/difficultés
Ouch. Ah oui, en effet, j'étais complètement passé à côté, alors que je relis mes textes plusieurs fois.
Citer
On attendait que je passe, ou on me dénichait, puis c'était à qui roulerait la pelle la plus ostentatoire.
Où quoi comment ? je comprends pas le jeu… c’est pour lui signifier « t’auras jamais une copine pour faire ça » ?
C'est ça.  :huhu:
Citer
On pourrait penser que le fait de se retrouver entre marginalisés permettait de se sentir un peu moins isolé. Je crois personnellement qu'il n'en était rien.
Bah pourtant ce qui vient après dit le contraire…
C'est ça, il est très contradictoire.
*se raccroche aux branches*
Sérieusement, je le voyais comme ça ce personnage, à valser d'un pied sur l'autre, incertain, se cherchant.
Citer
mais également plus forts et plus résignés
ah bon, c’est presque antagoniste pourtant
Toujours pareil, et je ne sais pas si tu auras relevé la chute (je lis tes commentaires au fil de l'eau), mais c'est le même état d'incertitude et de recherche de soi ('fin, c'est comme ça que je le voyais).
Citer
devenue professeur de lettres à la fac, ce qui, pour le coup, ne faisait guère de doutes ;
comment ça ça ne faisait pas de doutes ? ça veut dire quoi ?
Il ne raconte pas tout, mais dans leur groupe de copains, cette fille devait déjà avoir un goût prononcé pour les lettres, ce qui fait que ça ne l'étonne pas qu'elle soit devenue prof.
Citer
j'avais souffert à cause de lui, on m'avait bafoué et exclu par son nom,
n’empêche, le gars veut qu’on l’appelle par son prénom plutôt que « hey le bossu » résultat il choisit comme pseudo « le bossu », hypeeeeer logique tout ça. Grosse grosse névrose masochistée
Mystères de l'inconscient…  >:D
Ouais, là j'avoue… mais j'en ai besoin pour terminer.  :s
NB : "masochistée" ? intéressant.

Citer
j’ai eu l’impression qu’en inventant l’histoire, tu as modifié l’écriture en fonction de l’âge
Intéressant, je ne m'en étais pas rendu compte…  :o
Citer
je le sens pas serein, et du coup je le sens pas heureux et du coup pour moi il a encore du chemin pour trouver sa paix
Alors on n'est peut-être pas trop éloigné de la manière dont je voulais finir ce texte :
je te rejoins sur ta vision des choses, mais dans ce cas précis, je voulais arrêter le texte sur l'impression qu'il n'était pas arrivé au bout du chemin, mais qu'il en avait peut-être trouvé le début.
« Modifié: 19 février 2013 à 12:37:05 par LeBossu »
Et alors ?

Hors ligne Vivi

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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #12 le: 30 mars 2013 à 14:55:07 »
*jette sa 4° boite de kleenex* :'(

T'as eu une jeunesse bin maleuleuze crévindjiou :(

Au taf, t'es devenu le Boss, non ?  :D


+sérieux : texte très émouvant (ça sent le vécu ?). en tout cas, pour du fictif, c'est très bien réussi.
Je suis capable du pire comme du meilleur, mais c'est dans le pire que je suis le meilleur (^.^)v

Hors ligne ernya

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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #13 le: 30 mars 2013 à 15:26:49 »

Citer
Revenons vite à notre histoire. Je suis donc bossu, mais je suis né comme la plupart d'entre vous : mes parents ne sont ni pauvres, ni aisés ; ce ne sont pas de mauvaises personnes, sans être non plus des anges défiant toute logique.

bof pour le "défiant toute logique" ?

Citer
Ce sont de bons parents, aimants et exigeants, criant parfois, mais pas plus que les autres.
le participe présent après les adjectivés, bof bof, je trouve. Passe au mode personnel ("qui crient") ?

Citer
Quand me suis-je enfin rendu compte de ma différence ? Un jour, au moment de faire les équipes, un de mes camarades lança, définitif : « Non, pas toi le bossu. »
toi, le bossu

Moi, je trouve ça trop court, voilà, c'est dit.  :huhu:
"Je crois qu'il est de mon devoir de laisser les gens en meilleur état que je ne les ai trouvés"
Kennit, Les Aventuriers de la Mer, Robin Hobb.

Hors ligne LeBossu

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Re : [Défi] Moi, bossu
« Réponse #14 le: 30 mars 2013 à 15:51:19 »
Oui, hum, c'est vrai que je suis pas super fier de ce texte, j'y suis pas allé avec le dos de la cuillère sur le pathos, et malgré ça, je dois toujours un défi à Milora…
Et alors ?

 


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