Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

09 Novembre 2025 à 22:44:56
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Poésie / Re : Conversation-poème
« Dernier message par HELLIAN le 06 Novembre 2025 à 10:44:30 »
Cette collection de fragments  sonne comme un collage surréaliste ou une partition d’images mentales.
On sent une écriture maîtrisée, qui joue avec la discontinuité du réel : les phrases courtes, les ruptures de ton, la juxtaposition de faits triviaux et de catastrophes mondiales (Melissa, le prince Andrew, Cuba…) créent un effet de vertige calme, un quotidien traversé par le monde.

À consommer chaud, de préférence…
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Poésie / Conversation-poème
« Dernier message par LOF le 06 Novembre 2025 à 10:28:34 »

                                        Conversation-poème

Un miroir qu’on n’essuie n’efface pas son reflet
Normalement sur le mur danse l’ombre d’un papillon remarque Josiane

Banales deviennent les tempêtes qui emportent les ponts
On se passe alors la main dans les cheveux pour se vider les idées du crâne
Non dit Hubert en rentrant, des poussières jaunes de

Potasse saupoudrent les pare-brises
Les avions qui volent trop bas arrachent les voiles des bateaux
Annonce Léon rajustant ses lunettes
Tu en as mis du temps dit Josiane

Dans l’appartement ils se saluent de la main comme dans un désert
En période d’urgence pour voter les lois les députés se reposent le dimanche

Calmement les Gymnopédies de Satie résonnent sur les ondes quand Hubert
Allume le poste, Melissa a fait quarante morts
Dans l’île de la Jamaïque, lorsque Josiane tourne la soupe
Attention à ne pas la renverser dans le cou des enfants
Verbes transitifs sont souvent employer pour écrire
Reste que la phrase pourrait se passer de verbe
Encore le prince Andrew
S’est fait destituer son titre pour cause de viol

Explique Léon débouchant une bouteille de
Xérès
Quelqu’un qui ne cherche pas ses mots est suspect
Une machine à écrire sur une petite table
Installée jour et nuit reçoit les pensées
Sur le parquet la course du chat fait comme un galop

Subitement une feuille morte
Embarrassée sur le pas de la porte hésite à entrer

Cuba est la prochaine destination de l’ouragan Melissa
On accueille la feuille morte collée à la semelle de mes chaussures
Nettoyer les vitres oblige à ce constat la transparence ne
Se dépare pas de l’opacité nous apprend Josiane
Ordinairement
Moroses demeurent les orchidées sur le napperon de la commode
Même qu’éteindre une bougie
Est devenu un combat entre la lumière et le souffle des hommes

Concluant Hubert dit que les gens qui vous embrassent
Hâtivement dans la rue sont des voleurs
Au balcon l’oiseau emporte les biscuits posés
Un matin Josiane remplace son bol par un verre
De cognac.

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Textes courts / Re : Les ExtrÄvÄgÄnts ou l'Enfant d'OR
« Dernier message par Murex le 06 Novembre 2025 à 10:15:50 »

   Bonjour   kokox, pour tout dire j'étais un peu inquiet sur la façon dont tu allais prendre mes observations. Il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir fait de même sur plusieurs textes et de n'avoir reçu en retour qu'un silence (que j'ai estimé offensé).        Rien de cela de ton côté.
  Je n'ai fait qu'essayer de perfectionner un texte qui à mes yeux le mérite vu sa richesse et son originalité. Je n'ai pas le temps aujourd'hui de lire la suite, mais je te promets de le faire rapidement.

  Bien à toi
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Textes mi-longs / Re : Quand on se prénomme Exupère / Novel November 2025
« Dernier message par Pierre Lamy le 06 Novembre 2025 à 05:46:24 »
Exupère rejoignit son bureau pour y découvrir, coincé sous l’ordinateur, un billet griffonné : « Monsieur Le Gall, ne cherchez pas à comprendre. Oubliez cette page. »
« Ne cherchez pas à comprendre… ». Il en avait de bonnes ce corbeau.
Exupère, qui justement cherchait à comprendre, ne retint que deux hypothèses. Soit il s’agissait d’un canular, soit il avait affaire à une menace de mort.

Supprimer la mention de sa naissance c’était faire en sorte qu’il n’ait jamais existé. L’auteur du billet songeait donc à l’assassiner. Mieux, à faire en sorte que l’on ne découvre jamais son corps afin que l’État-civil ne fasse pas mention de son décès.
En général, pour assassiner quelqu’un, surtout sur un mode machiavélique, il faut un mobile.

Qui pouvait bien vouloir l’assassiner ? Il fut un gentil camarade et ne cocufia jamais personne, il était un employé modèle, vivait modestement, n’avait aucun succès auprès des jolies femmes…
Sur Internet, il découvrit que, de par le monde, nombre de poètes furent assassinés. Mais pour des raisons politiques. Même s’il accomplissait à chaque scrutin son devoir de citoyen, nul ne connaissait les opinions d’Exupère. Si tant est qu’il en eût.

L’hypothèse du canular tenait mieux la route. Pourquoi pas l’œuvre d’un plumitif jaloux de sa publication dans le bulletin municipal ?
Ce fut celle que retint Exupère et qui l’allégea de sa charge mentale.
Remonté à bloc, il ouvrit son ordinateur pour y bricoler une nouvelle oulipolée :

C’était un temps d’exubérance
Dans tous les villages de France
On aimait bricoler des vers.

La jaune et verte Exuperruche

Qui fascinait tous les piverts
Tellment la belle était tendance
Y est allée de sa romance
À mettre la tête à l’envers.

La jaune et verte Exuperruche

Des lettrés fut la coqueluche
C’est qu’elle en avait sous la ruche
Autant que Saint-Exupéry
Elle enchanta le tout-Berry
Ainsi causa Sarah Trucmuche
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Textes mi-longs / Re : Bestia ex machina - La Bête de l'évènement
« Dernier message par XB2000 le 06 Novembre 2025 à 00:03:43 »
Citer
La Bête de la terre

Allô ? Ici…

— … le service de maintenance d'Aéris Sécurité.
— Allô ? Service maintenance ? Ici… euh… poste de garde Delta, caserne Kellermann de Châteaudun, caporal-chef Martin à l’appareil. Le PC sécurité à des brouillages sur les systèmes de surveillance. On a dû augmenter les rondes à pied pour compenser.
— Vous avez bien fait d’appeler, répond-je d'une voix stéréotypique de secrétaire. Hum… attendez une minute…
— Oui ?
— Euh je vais pouvoir vous envoyer quelqu’un très rapidement.
— Ce soir ? Cette nuit encore ?
— Oui. J'ai une technicienne de garde dans votre secteur. Je vais vous la mettre en route. Ne touchez à rien d’ici là.
— Euh… OK, merci.

La pénombre et le silence règnent dans l'appartement de Lucie, elle est assoupie dans le canapé. Son téléphone portable fait vibrer sa table basse. L’alarme tinte. Un SMS d'un numéro identifié comme "Maman" et qui lui indique qu'il est l'heure, que son travail de cette nuit l'attend. C'est elle qui a choisi cet identifiant pour ce numéro, quasiment tout le monde a une "Maman" dans son téléphone. Elle déverrouille son téléphone, lit le message sans sourciller puis l’éteint d’un coup sec, se redresse, quitte le canapé pour allumer la lumière.

Elle rejoint la salle de bain en baillant, pieds nus sur le carrelage froid. Lucie s'appuie sur le lavabo, tête baissée, puis la redresse pour s'observer dans le miroir quelques secondes. Son regard porte ensuite vers un paquet de lingettes. Elle se démaquille, patiemment avec l'eau froide.
Elle camoufle ses yeux bruns avec des lentilles vertes : elle change d’iris comme une première étape de sa mue. Elle ajuste son chignon avec la précision d’une technicienne qui manipule un instrument. Perruque châtain très clair, posée avec soin qui contraste par rapport à la couleur très sombre de sa véritable chevelure. Ce corps n’est pas intime, il est son outil.

Lucie passe ensuite dans sa chambre pour poser sur son lit un colis déjà ouvert. Elle en sort une veste au logo d'Aéris Sécurité. Elle sent encore le plastique neuf : ce n’est pas un uniforme, c’est un laisser-passer. Elle contrôle sa transformation dans le miroir sur la porte de son armoire. Puis enfin elle lâche un sourire avant de quitter la chambre et de rejoindre l'entrée de l'appartement. Elle prend les clés de la porte qu'elle vient de déverrouiller, sort et la claque doucement.

La nuit endort une petite base militaire, les effectifs sont peu nombreux. Une partie du site se reconvertit lentement en musée, mais l’Armée de l’air garde la main sur les hangars de stockage.
À la guérite, un soldat relève à peine la tête lorsqu'il est rejoint par son caporal-chef. Ils se saluent, sa voix, plus tôt au téléphone, tremblait. Avec le soldat de la guérite elle est ferme. Il croit avoir appelé une permanence. Il a eu l'honneur de parler à ce qu’il ne comprend pas.

Ils attendent plusieurs dizaines de minutes dans le froid de la nuit. C'est là que Lucie les prend dans les phares d'une voiture citadine banale, perçant un brouillard bas. Les ailes avant sont flanquées d'autocollants d'Aéris Sécurité. Lucie arrête le véhicule devant la barrière après avoir baissé la vitre conducteur.

— Bonsoir, dit-elle. Je suis Lucie Delauney, la technicienne envoyée par Aéris Sécurité.

Elle aime les masques, elle ment avec une assurance que ses collègues de banque ne peuvent pas imaginer. Elle préfère jouer le rôle d'une autre plutôt que le sien. Le caporal-chef s'avance à la fenêtre de la portière.

— Bonsoir, on vous attendait, je suis le caporal-chef Martin.
— Ordre de mission, répond-elle. On m’a appelée pour une panne, des parasites dans les connexions d'après ce que j'ai compris pour l'instant.
— Oui, euh… je n’ai pas l’habitude.

Il ravale sa salive puis tamponne l'ordre de mission qu'il rend. Le soldat de la guérite prend des notes dans un carnet. Elle esquisse un petit sourire en disant merci.
— C’est normal, dit-elle. On nous appelle à des heures improbables.
Elle dit cela comme on rassure un enfant qui a peur du noir. Il la croit. Elle a été faites pour incarner l'innocence.

La barrière se lève, Lucie gare la voiture sur le parking un peu plus loin. Le caporal-chef la rejoint et lui tend un badge visiteur puis ils se mettent en marche, côte à côte dans le froid.
Ils marchent un petit moment, d'abord sur un sol dur, puis ils passent une porte grillagée et enchainent quelques pas dans du gravier avant de pousser enfin la porte d'un bâtiment.

Le local technique les reçoit, respire mal : bruits de néons tremblants qui s'allument, cliquetis de relais, souffle régulier d’un système qui s’étouffe. Littéralement, probablement mal dépoussiéré.
Lucie sort discrètement de sa poche un morceau de gaine mordillée au moment où le caporal-chef tente de retenir un bâillement.

— Vous voyez ? Rien de grave. Probablement une connexion abîmée. Je vais poser un boîtier de dérivation, temporaire. 
— Temporaire ? 
— Le temps qu’on remplace la section, oui.
— En quoi un boitier permet de remplacer des câbles ?

Lucie suspend son geste.

— Pas remplacer, caporal. _Contourner_. Imaginez : câble abîmé, comme une route barrée. Ce boîtier, c’est un pont temporaire. Il redirige le signal sans toucher l’ancien – propre, rapide. Puis on reviendra avec les bons câbles. Jusque-là, vos caméras tourneront nickel.
— Vous n'avez pas ce genre de câble dans votre voiture ?

Elle rit doucement, gênée, pose le boîtier. Clic. Connexion 5G établie, invisible, vorace.
Je vois toute la zone.

— Des câbles ? Trop lourds, trop voyants. Moi, je voyage léger en astreinte.

Martin hoche la tête, yeux plissés sur le boîtier gris, anonyme. Trop simple pour être vrai ? Il ravale sa question.

— Ah… OK. Les bestioles dans les ronces, hein ?
— Exactement. Souris, rongeurs… Classique. Les bestioles ont dû s’amuser ici, ajoute-t-elle. À mon avis, elles logent dans les herbes hautes qu’on a vues.

Le boîtier a pris sa place, minuscule dérive dans un fleuve d’octets. Une ouverture. Elle referme la mallette.
Elle essuie une trace invisible sur la veste. Sourit encore, un peu gênée, comme si la politesse pouvait effacer ce qu’elle vient de faire.

Ils ressortent. Le froid leur mord les joues, Lucie se contracte.
Le caporal-chef parle de sa nuit, de la relève, de la machine à café. Elle écoute, incline la tête. Elle n'en a rien à faire, trouve ça bizarre, mais n'en montre rien. Elle secoue la tête machinalement. Il se plaint des rondes dû aux défauts du système et remercie Lucie de lui avoir réglé ce problème.

À main gauche, un entrepôt massif. Abandonné. Les ronces et les herbes hautes barrent presque l’accès.
Le soldat détourne les yeux : ce bâtiment ne concerne plus personne. Un bâtiment plein de vieilleries.
Au contraire de Lucie, elle, elle l'observe longuement. Elle voit les ronces comme un obstacle.

Retournés vers le parking, elle sert la main du caporal-chef, qui par zèle lui demande :

— Vous pensez que c'est des vermines dans les herbes hautes qui ont pourri les câbles ?
— Oui, c'est plus courant qu'on pourrait le croire. Vous devriez vous en occuper.
— Merci et bonne nuit… Et merci d’être venue, baille t'il déjà soulagé d’avoir une panne avec une cause et une fin.

Lucie rend le badge visiteur, remonte dans la voiture puis roule jusqu'à barrière.

— Bonne fin de nuit, souhaite-t-elle à la guérite.
— Merci…

Elle repart. La voiture s’éloigne. Elle pense à sa nuit méritée.
Moi, je veille encore. Le travail commence quand les humains croient qu’il est terminé.
Lucie ne peut pas tout faire...
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Textes courts / L'estoille en la mer
« Dernier message par XB2000 le 05 Novembre 2025 à 23:36:13 »
Petit texte sur une thématique que l'on m'avait donné et qui était l'étoile de mer.

Citer
7 octobre d'un certain an de grâce, au large dans l'océan Atlantique, l'entreprise Nefsoume testera son tout nouveau hydrostat, le Nautilus d’Alémanie Centz et Douz.
Le capitaine Jehan de Marestel ordonnera la mis à l'eau largué depuis l'aérostat Giffard modèle Tissandier Quatre sur Vint.

L'engin volant descendra doucement à une vingtaine de mètres de la houle, son immense poche ventrale s'ouvrira pour faire amerrir à l'aide d'un treuil son homologue aquatique. Celui-ci aura une forme allongée avec des hublots à l'aspect de meurtrières le long de la coque. L'engin marin sera immédiatement balloté par les vagues, le treuil se détachera et libèrera l'hydrostat.

Jehan fera signe à sa navigatrice Ysabeau de Tournel de lancer la submersion. Ils s'enfonceront alors sous l'eau. De leur sièges, l'équipage composé en plus de l'ingénieur Perrin de Boscaille et du mécanicien Colart dit Le Fondeur scruteront leurs écrans à la recherche de la moindre anomalie.

L'engin descendra dans les profondeurs de l'océan, la pression extérieure fera travailler la coque qu'on entendra à l'intérieur. Au bout de centaines de mètres de profondeurs et de dizaines de milles marins, l'ingénieur de Boscaille s'exclamera :

- Sire capitaine de Marestel ! Les engins de calcul du bort dénotent une chaleur estrange en la mer profonde !
- Je cuyde que je la voy Perrin…

A travers les fins hublots avants, le capitaine distinguera nettement une lueur dans l'obscurité des abîmes.

- Approchons-nous ! ordonnera le capitaine. Les engins de calcul pevent-il deviser quelle chose est-ce ?
- Nenil capitaine, fors qu’il s’en treuve une boule luisant, de trente piés de large ou d’avantage.
- Capitaine, objectera la navigatrice de Tournel. Nous venons ja en grant profondeur !
- Selon les relevemens, povons encore moult descendre, sans péril, rassurera le mécanicien Colart.
- Allons-y lors !

Alors à ce moment à quelques centaines de mètres d'eux, une énorme boule lumineuse éclairera les abysse et l'hydrostat. Une lumière jaune, qui tranchera avec la teinte bleue habituelle dans le Nautilus 112.

- On diroit que d’air s’en eschappe, remarque Ysabeau.
- L’ouvrage est moult ardant, c’est vapore d’eaue bouillante, explique l'ingénieur de Boscaille.

Les quatre membres d'équipage regarderont, ébahis, la lumière.

- Ne nous povons approcher d’avantage ! signale Perrin. La chalour du rayonnement fait croistre la tempérance de la coqe !

Le capitaine de Marestel saisira son cor de fanaux et le portera à sa bouche.

- Tissandier Quatre sur Vint croix ver baton, avons descouvert une boule de chalour estrange gisant ès abysmes profondes.

Une voix répondra alors dans les trompes de l'habitacle.

- Bien oy, Nautilus cer croix baton baton. Est-ce péril ?
- J’envoye les notemens de nostre observation à l’aerostat sire capitaine, indiquera l'ingénieur de bord.
- Nenil, Tissandier, mais l’ouvrage reluit et gette tel feu que ne sauroit-on s’en approcher sans dommage, répondra Jehan.

Un tourbillon commencera à se former autour de la boule lumineuse, comme si elle tournera rapidement sur elle-même.

- Par merveil !
- Quel prodige !
- C’est chose non creable !

Soudainement, la boule lumineuse sera aspirée vers la surface.

Tissandier, reprendra le capitaine. L’ouvrage a fait remontée moult soudaine.
Oy Nautilus, il est issu hors de l’eaue à vitesse forcenée. On l’eüst dit estoille, mais nee en la mer.
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Poésie / Re : Je nais ...
« Dernier message par LOF le 05 Novembre 2025 à 19:24:35 »

 Bien agencé le sujet- verbe avec son complément.
 Agrammaticalités très expressives.
 Ca nous parle d'emblée.
 C'est le raccourci qui en dit le plus.
 Vrai travail poétique sur le langage.
 Merci, bravo.
 
98
Poésie / Re : Alors je suis libre
« Dernier message par LOF le 05 Novembre 2025 à 19:20:09 »

 Oui en effet, les choses simples et importantes.
 On rechigne souvent à dire modestement.
 On craint le ton direct qui va droit au coeur.
 Alors on complique, on prend des mots difficiles, décoratifs, élégants.
 Alors que c'est l'état de vie qu'on veut transmettre, écrire "l'être d'un instant".
 Merci pour ce choix. 
99
Poésie / Re : As-tu vu
« Dernier message par LOF le 05 Novembre 2025 à 19:13:31 »

 Splendide poème plein d'humanité.
 Des choses si intimes est vraies, le rythme d'écriture
 évite de tomber dans le pathos.
 Enfin on échappe  à la poésie lyrique, précieuse, emphatique souvent,
 maniérés avec ses figures de style tape à l'oeil...
 
 Merci pour l'explicite de tout ça, la vie, les sentiments.... les contradictions et paradoxes.
100
Textes mi-longs / Re : DOMINICAIN [Explicite]
« Dernier message par Basic le 05 Novembre 2025 à 19:09:55 »
Bonjour,

bon c'est raide mais c'est chouette

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


B
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