J'avais tellement raté ce sujet hier
*boulet*
Complètement d'accord avec :
ouaip Enfin ça le fait dans la vraie vie aussi (la vraie vie ) mais dans ce cas il suffit de pas écrire ou d'écrire moins ou etc, là il faut écrire tous les jours alors fatalement...
Moi le plus dur dans le nano, le plus gros défi dès la première année, c'était de faire taire assez longtemps la voix qui dit "tu écris pour rien, c'est nul de toute façon" parce que la faire taire sur un texte court de 3k ça allait (puis s'empresser de venir le faire lire par des mdeiens encourageants) mais sur 50k, et un projet de
un mois (j'ai peur de l'engagement, tel Chandler dans les premières saisons de Friends, alors un mois je trouve ça incroyablement long et engageant) c'était la folie haha (d'ailleurs mon premier nano j'ai craqué et j'ai préféré sprinter la fin en écriture automatique au bout de 19 jours que subir ça trente jours).
Mais du coup je ressens encore le "tout ce que j'écris est pourri" mais je suis plus d'accord avec "tout ce temps gâché" : quand on veut courir un marathon faut forcément passer par l'étape "je fais un jogging le dimanche matin et c'est chiant et je me traîne et il pleut et j'suis tout mouillé" alors je me dis que dans tout projet c'est hyper important de passer par des choses potentiellement désagréables (passer outre l'auto-jugement par exemple) et qu'on sait jamais quelle partie désagréable de ce qu'on fait va se révéler cruciale par la suite.
(Je viens de finir mon quota alors je parle en longues phrases logorrhéiques)
(LOGORRHEIQUE EST UN VRAI MOT OMG JE SUIS SI HEUREUSE)M'en vais écouter "libérée délivrée" en serbe pour me calmer