[Claudius]

   

Il me semble que c'est tout à fait ça
ça me plait bien comme contrainte
amis allons-y rimons ensemble

si nous restons ensemble
on arrivera à faire ça
et rimer dans la contrainte

En détournant la contrainte
nous serons bien ensemble
nous amusant à rimer ça.

[Miromensil]

Ah yep, bien vu mercurielle ! Du coup je comprends mieux l'exemple suivant

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

Du coup t'es dans le bon, mouiselichel !
(j'en fait un quand j'ai fini de bosser)

édit :

Elle roule en monocle sur son monocycle
Défiant de tous azimuts l’indolence
D’écrire en-tête son propre article

Elle laisse sur son sillage autant d’articles
Qui pas à pas filent autour de son monocycle
Et signent le bout de la route avec indolence

Elle a une robe cousue d’indolence
Elle éparpille à gauche et droite les articles
Et flamboie le chemin sur son monocycle

[mercurielle]

Pas facile. Mon truc est nul, tant pis !

Nous partirons demain
Pour un voyage au long cours
Sur un charmant navire

Nous apprendrons - ô navire
Dans l’éternel demain
À suivre le cours

- Quel cours ?
Demande le navire
- Celui de la poésie de demain.

 

[Miromensil]

Boh, c'est mimi !

Un autre, sur thème de cette couverture

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

Je vais tous les trente-six du mois
Habillé sur mon trente-et-un
Dans l’antre défraichie de mes pourquoi

Je me demande pourquoi
A l’infini valsent les mois
Alors qu’un seul moment, un

Fané, abîmé, avec l’Un
Répond à tous mes pourquoi
Tel un paysage au cours des mois

[mercurielle]

Toujours aussi nul

Loin de moi ce printemps
Tu erres vers ailleurs
Emporté par le vent
*
Mais les ailes du vent
Ignorent le printemps
Et tous les ailleurs
*
Où sont donc ces ailleurs
Messire le vent
Et mon lointain printemps ?

[Claudius]

Abc cab bca

Je l'ai vu sur ce banc, perdu dans ses pensées
Ses yeux étaient rieurs, et son sourire aimable
L'envie m'a prise alors, sur ce banc de m'asseoir.

Je me suis approchée, il m'offrit de m'asseoir
Là nous avons parlé, partageant nos pensées
Puis il m'a regardée disant d'un ton aimable :

Bien rares sont les gens, comme vous si aimable
aimant à partager et sur un banc s'asseoir
auprès d'un sans-abri. Vers vous vont mes pensées.

[mercurielle]

Claudius, tu m'inspires toujours. Dans un autre style :

Bienvenue au moulin
Qui moud le grain
Pour le pain

* * *

J’ai pas d' pain
J’ai pas d‘moulin
J’ai pas d’grain

* * *

Prends mon grain
Pour ton pain
Dans mon moulin.

[Claudius]

  Merci

La nuit s'en est allée
Emportant avec elle
la vie d'un être aimé.

Lui qui fut tant aimé
a pris la contre-allée
vers la nuit étern-elle.

Il restera pour elle
Souvenirs d'un aimé
Trop tôt s'en est allé.

Désolée, j'ai un peu triché pour éternelle, mais j'avais besoin de poster ça

 

[Vilmon]

À mon tour !    Mais je suis moins rapide...

De quitter son environnement actuel
Pour s'imaginer dans un monde virtuel
Et s'épanouir de façon spirituelle.

Pour une grande communauté spirituelle,
Vivre dans une réalité virtuelle
Tout en oubliant son existence actuelle.

Dans un univers malléable et virtuel,
N'être plus qu'un individu spirituel
En ayant renié tout son être actuel.

Et d'un petit pas à un autre, nous perdons notre humanité...

Désolé, c'est pas très jojo mon texte.
J'essaierai d'être un rayon de soleil la prochaine fois ! 

Moi aussi, j'ai triché un peu avec tuel et tuelle... 

À vous ! 

[mercurielle]

« Ouverture, intermède
Magie muette
Qui fut mienne... »

- « Non elle fut mienne
Comme un bel intermède
O belle muette ! »

Silence de la muette
Futilité mienne
Terme de l’intermède
_ _ _

En fait, je voulais à tout prix partager avec vous ces quelques lignes dédiées à "mon premier amour" (j'ai honte, quel pathos !) que j’ai tenté de replacer ici. L’original est :

A P.***

Ouverture intermède

Magie muette

Qui fut mienne

Silence de mon cœur

Au-delà de la futilité
 
De la parole
 
Qui ne sait plus

Sa raison d’être.
_ _ _

J’en pleure encore. J'avais 16 ans. Bouhhhh 

[Miromensil]

Des teriiines 

Au vidéoclub se joue un polar
Avec pour protagoniste un cyclope
Qui ce jour-là est d’humeur léopard

A l’affut des nyctalopes à motifs léopards
Le géant sur un air de pop range un polar
Et chausse ses lunettes sur son oeil de cyclope

Le livre comme arme de crime au cyclope
Rend hommage au flop d’un léopard
Qu’un rêve nonstop plongeait dans un polar

[mercurielle]

Nan Miro, les terrines me sont indigestes. 

[Miromensil]

On part sur autre chose ?

[Vilmon]

Un dernier avant de changer de jeu ! 

Triangle

Quand je m'éloigne de Michel
Je me distance de Mireille
Ce n'est plus moi qu'elle regarde

Ce n'est qu'elle que je regarde
Malgré les yeux doux de Michel
Qui tolère ceux de Mireille

Je suis amoureux de Mireille
Elle adore plutôt Michel
Et ce n'est que moi qu'il regarde

Vilmon

[Miromensil]

Moi aussi !

En patins il tournoie sur les sous-plats
Accompagné d’une volée de calepins
Robel se proclame visir du brouhaha 

Dans une tornade règne le brouhaha
Où une mer fait le deuil de son calme plat
Il valdingue dans les sillages du calepin

Après une énième culbute du calepin
Qui vaincu rend hommage au brouhaha
Robel chute les petits dans les grands plats

(je me demande si ça veut dire quelque chose '-')

Tu choisis un jeu ?