Les chercheurs en sciences humaines le constatent et ont du mal à le communiquer : le monde est en crise !
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Ceci posé... Ma
problématique :
Comment se manifeste la crise dans le monde de l'écriture ?Quels en sont ses tellurismes sismiques, sous-jacents à des irresponsabilités inconscientes, des tests aux capteurs pas toujours opérationnels, rédigeant des rapports approximatifs car incomplets, troués de doutes et de timidités, de noviceries et de malchantions... (peut-être au delà du renouvellement scénaristique épuisé, de la variabilité limitée des styles, de la dichotomie entre les classes de publics, et d'autres problèmes de valorisation de l'individu participant à l'art, de stigmatisation éternelle des mots écrits, de leur imparable sectarisation, et de ces autres débats de crise... ?)si vous voulez bien m'aidez à solutionner ce problème... :)
Alurs :
Alan :
Excuse-moi de n'avoir plus tôt considéré tes remarques avec le poids que je leur vois maintenant. Me revient en mémoire ce cours justement intitulé 'philo des crises contemporaines', introduit par la prof spinoziste avec notamment cette notion selon laquelle on attribuerait une valeur d'autorité au spécialiste. Les dommages collatéraux d'une telle confiance en la légitimité du savoir sont un manque de confiance en soi, vis-à-vis de notre capacité à intégrer ce savoir qu'il ne nous serait pas permis d'acquérir... En gros, comme tu dis, dans la plupart des cas où quelqu'un SEMBLE avoir la science d'une chose, on a peur de dire des bêtises...
Alors si d'un point de vue personnel, la sensation d'ignorance constitue le problème ; d'un point de vue commun, c'est autre chose qui le définit : le fait que la conversation ne puisse s'élever, par peur de 'déborder' au dessus du couvercle ainsi imposé par le 'spécialiste'.
C'est là où intervient un élément personnel de solution, qui n'engage cependant que moi : la diminution des écarts inégalitaires entre les rapports d'autorité (et de force, pour les crises en général). Je suis convaincu qu'à l'heure constatée, celle des sciences bouchées par l'immense, nous nous devons d'accorder un crédit moindre au spécialiste (sans pour autant le destituer de son étiquette), et au contraire valoriser l'ignorance (j'espère je ne te perds pas là, Alan, tu vas voir c'est simple au fond : ). D'une ce serait admettre le constat actuel de notre perdition ; de deux il s'agirait d'alimenter de manière lucide un discours qui cherche à s'ausculter lui-même ; de trois, chacun y gagnerait dans l'expression et l'impression d'intériorités dont la bêtise commune devrait en théorie nous absoudre du sentiment de honte.
Le philosophe n'est-il pas à sa bonne place lorsque qu'il sait qu'il ne sait rien ?
Ce qui m'amène à la suite, pour toi Ben.G, qui avait justement l'air un peu perdu, mais qui l'admettais volontiers :
L'attitude de Cyamme était, je pense, le reflet de la partie de solution qui se dévoila presque naturellement de la conversation présente. A savoir un discours chargé de conflits de raison, qui pourtant par un effet dont je ne suis pas certain de valider le parallèle entre nos perceptions, m'apparait comme créateur de valeurs axiologiques.
Je crois qu'au fond, tu t'es trop attaché à la valeur lexicologique de mes mots, sans réellement porter d'attention à la syntaxe, dont j'utilise les rouages pour contrebalancer les irrationalités des liens de mon dictionnaire. Pourtant Cyamme utilisait la même technique, et on peut même dire que Miro partait sur cette dimension métaphysique des mots, avec un humour marqué par la découpe du fil rouge (ira-t-on jusqu'à dire que cela fut peut-être permis par mon accord pour les bêtises, lui même permis par l'intervention d'Alan, elle même suite de mon... etc '-').
Par ailleurs pour te répondre : l'ambiguité du monde de l'écriture était volonaire, et ton doute preuve de l'équilibre de ton jugement... selon moi :0
Toujours est-il que j'en viens à toi, Cyamme :
Tu résumes bien la dynamique perpétuelle de la réflexion, et, comme je l'ai stipulé, avec la bonne dose augmentée d'incompréhensibilité pour que tout fasse sens par style...
Avistodenas :
Je suis ravi que ce sujet attise ta sensibilité. Il n'y a pas de mal à patienter un peu, mais sens toi libre d'approfondir un peu ton avis ou celui des autres dès que tu as une idée formulée.
Bien à vous...
Alan,
La politesse m'étreint là où les sentiments lui succèdent...
Et je reviens sur une tienne intervention, qui me laissa penser que tu développais quelques réticences face aux répercussions actuelles de la religion, retombées de ces modes de pensée qui occupent, certes, le coeur du débat sur la crise.
Comment préciser ce qui ne se lit encore nulle part (et je me débarasse de cet item avant-gardiste, puisque j'arrête la fac avant avant hier... ma pensée va donc fermenter en suivant les méandres de l'opinion publique :D)...?
Le religieux, cher Alan, n'est pas tant un besoin ou une question de choix... comme je l'expliquais ailleurs mais que l'amour de l'exercice de la langue m'empêche de linker, il s'agit pour l'être humain de faire fonctionner son cerveau : nous avons la raison depuis platon (et les préso ? je sais plus... disons qu'on a les mots écrits pour développer la raison depuis platon), nous avons les sciences pour l'appliquer, et ce depuis bien avant que Descartes ne fasse exister la formule. La raison développe le côté rationnel, la logique, d'un humain cérébré qui fait quoi ? Qui traite de l'information, bien sûr. Le cerveau, sans parler d'intentionnalité, c'est traiter de l'information (après avec, on a : résoudre des problèmes). Or, et là je ne link pas non plus ceux qui aiment sauront suivre, d'un point de vue phénoménologique, on se situe toujours (en tant que cerveau, pointeur de l'information qu'il traite), face au savoir, dans une position binaire de certitude (pour ce qui est du savoir qui n'est pas ignoré, entendons nous là) : on sait, ou on ne sait pas. La certitude, c'est ce qui différencie ce qui relève de la métaphysique, et du physique. Ce qui est observable d'un point de vue scientifique, face à ce qui ne l'est pas. L'idée divine est parmi ces idées qu'aucune science ne peut assurer. Elle ne correspond à rien dans le monde réel, c'est au delà de l'univers... Vous me voyez venir mais non : le religieux n'a rien à voir avec dieu. C'est juste le fait que l'on soit obligés, pour penser, d'envisager la réalité alors que nous doutons d'elle. Dieu répond à plusieurs questions dans sa parole : la vie après la mort, qui pose l'énigme de l'âme... et TOUTE réponse est invérifiable. Là est la différence entre savoir, comme savoir que je vais mourir, et croire, comme croire que je vais me réincarner en casserole. Ainsi, un 'croyant' est une personne qui développe un système de croyance (du moins d'un point de vue officiel, car en réalité...), ou eu moins qui le revendique en tant que tel (d'un point de vue ontologique, car en réalité...), ou minimum quelqu'un qui répète la pensée d'une figure (d'un point de vue factuel, car en réalité...), ou strictement celui qui se donne cette étiquette pour des raisons personnelles...
Le fait est que : quand Nietzsche hurle que Dieu est mort, c'est quelque part qu'il y a déclin de l'idée divine... mais celle-ci jamais ne meurt. Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas la soigner, et je termine là dessus.
Je ne peux que te recommander la lecture de cette BD, Dot :
(https://assets.appbubble.co/img/jdsbbgzfik/5a3fzn8ahw.jpg)
Pour le reste, bah je souscris toujours pas au mépris que je vois dans ton propos.