Bonjour à tous. Un peu de contexte s'impose. Ceci est le premier chapitre d'un gros projet visant à terme à être publié. L'histoire ce veut accessibles aux jeunes adolescent comme aux adultes friands de fantastique. L'objectif est d'avoir votre ressenti sur si cela vous donne envie de lire la suite, sur la structure en elle même, sur les tournures de phrase, ou tout ce que vous jugez constructif. Je tiens à préciser que l'orthographe n'est pas parfaite, étant donné que je n'ai pas encore effectué de relecture sur ce point. Ce premier chapitre étant sûrement amené à évoluer. J'attends vos retours avec impatience!
Titre temporaire: Ado lambda
— Mais puisque je te dis que c’était un mauvais concours de circonstance !
— Qu’avoir 7 de moyenne est un mauvais concours de circonstance d’après toi ? Est-ce que tu crois que ton école se paye toute seule ! Max ! Où tu vas comme ça ?!
L’adolescent pris la porte. Il regrettait de ne pas être resté flâné avec son groupe d’amis cet après-midi. Dans ces moments-là, pour se changer les idées son échappatoire était d’aller en excursion dans la forêt à quelques kilomètres de chez lui. Après avoir traversé les habitations, il parcourut la colline couverte de vignes ensommeillées en tentant de ne pas glisser sur la neige boueuse marquant la fin de l’hiver. Atteignant la lisière du bois, Max se retourna pour observer le lieu où il avait toujours grandi, son petit village de campagne. De la fumée sortait mollement des cheminées tandis que les décorations de Noël qui aurait dû être retiré depuis des semaines scintillaient encore effrontément. Au centre prônait l’église dont la croix menaçait de tomber sur la mairie depuis plus de 2 ans, et à côté, on pouvait deviner l’emplacement de sa maison. Son père devait sûrement bouillir de colère, d’autant plus qu’il lui avait demandé encore une fois de l’aider dans son entreprise, un dimanche ! Ses parents n’avaient que le mot travail à la bouche… Max chassa ses idées sombres et plongea dans la nature endormis.
Son objectif du jour était une zone délimitée par un grillage avec placardé tous les dix mètres « Interdiction d'entrée » qu’il avait repéré la semaine passée. Bien que le décor dissimulé derrière la clôture restât identique qu’à l’accoutumé, en d’autres mots arbres à pertes de vue, les avertissements des pancartes l’invitaient à braver leurs messages. Après avoir longé la barricade pendant de longues minutes, son regard s’arrêta sur un sentier lui permettant de contourner l’obstacle. Sûrement l’œuvre des animaux sauvages.
Après s’être glissé avec souplesse dans l’ouverture, la déception le gagna. Sa découverte ne lui offrait qu’un spectacle des plus banales, une vieille forêt semblable à toutes celles de la région. Il errât pendant un long moment perdu dans ses pensées, ruminant sur la récente dispute qu’y avait eu lieu. Max comprenait l’opinion de ses parents, les études était important et lui-même était conscient des efforts que ses géniteurs fournissaient pour lui apporter une bonne éducation. Mais il ne se sentait pas à sa place dans cette société, rien ne le passionnait… Son rêve, c’est d’aider son prochain. Mais à quoi bon ? Faire de l’humanitaire ? Participer à des associations ? Être un de plus à ajouter sa pierre à l’édifice ? Il y aura toujours une personne pour mettre un coup de bulldozer dedans. Et en plus, comment l’annoncer à ses parents ? Pour entendre que c’est jeter sa vie en l’air, que sans argent on ne peut pas survivre dans ce monde… Monde pourris…
Un léger son métallique vint le tirer de ses songes. En effet, les fidèles épaisses chaussures de randonnées qui ne le quittaient presque jamais étaient rentrées en contact avec une plaque de fer rouillé. En regardant plus attentivement Max remarqua qu'une bonne dizaine de ces dernières parsemaient la zone. Enfin quelque chose sortant de son ordinaire morose ! Il tentât d’en soulever une à main nue mais la plaque opposait une résistance farouche. En observant les environs, il dénicha un épais morceau de bois, assez robuste pour lui servir de levier. A l’aide de son maigre poids et de son outil de fortune, le jeune explorateur parvint enfin à décoller le morceau métallique du sol, le laissant s’écraser dans un bruit sourd sur la neige recouvrant la forêt. Max sortis son téléphone de sa poche, alluma son flash puis s’accroupis près du trou béant qu’il venait de découvrir afin d’en inspecter l’intérieur. Malheureusement, la lumière de son portable premier prix était trop faible pour éclairer le fond. Tout ce qu’il pouvait apercevoir était une obscurité abyssale et quelques racines sortant des parois. Une de ces dernières avait endommagé le socle, sûrement ce qui lui avait permis de la soulever. Un frisson le parcouru, ses mains étaient et ses pieds, trempés, commençait à s’engourdir. Le soleil commençait à tomber et pendant les soirées de fin d’hiver, les températures étaient très basses. Ne pouvant pas poursuivre ses recherches sans plus de matériel alors que l’obscurité allait prendre place, Max se resigna à retourner chez lui affronter la colère de son Père et le jugement de sa mère certainement amplifié par sa fuite.
En se relevant, le sol fragilisé cédât. Max, pris par surprise, trébucha dans le gouffre. Son cri disparu avec lui dans les profondeurs de la Terre.
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Le son d’une cascadelle parvenait aux oreilles de Max, ses paupières s’ouvrir lentement et une vive lumière vînt l’éblouir. Réalisant que la vie ne l’avait pas quitté, il se redressa brusquement en laissant s’échapper une injure. Couvert de bleus, et trempé, chaque centimètre de son corps douloureux lui lançait de vifs signaux de protestations. Une rapide inspection de ses blessures lui permit de se rassurer, aucun os ne semblaient cassés. En observant autour de lui, il constata que sa chute avait pris fin dans un lac approvisionner par un cours d’eau provenant d’une falaise. Se sentant reprendre des forces, il se leva pour analyser sa situation.
Il resta figé devant le spectacle époustouflant qui lui faisait face. En effet, sa forêt de chênes s'était transformée en une jungle d’arbres immenses de la taille d'immeuble de quinze étages, dont les fruits brillaient d’une couleur verte fluorescente. Le calme hivernal s’était mué en une cacophonie de sons d’insectes et de cris d’animaux tandis que l’air sec avait fait place à une humidité oppressante qui lui collait à la peau. Il se serait cru en Amazonie, aux détails près du gigantisme hors normes des végétaux dont il ne pouvait pas distinguer le sommet. Max ne pouvait même pas voir le ciel tellement le feuillage était épais.
Désemparé, il chercha par où il était arrivé. Le seul endroit possible était le trou béant laissant s’échapper le ruisseau, mais il était bien trop haut pour pouvoir l’atteindre. Ne pouvant pas revenir d’où il venait, Max n’avait d’autre choix que d’affronter cette sinistre jungle. Il aurait dû être pris de panique, mais étrangement c’était l’excitation qui faisait battre son cœur si vite ! La possibilité d’un nouveau monde s’offrant à lui, avec tous ses secrets et ses mystères, c’était l’aventure dont il avait toujours rêvé. Cependant, pas question d'y pénétrer sans avoir de quoi se défendre. Il fabriqua une lance de fortune à l'aide d'un bâton et d'une pierre aiguisée. Le résultat était médiocre mais suffit à lui donner le courage de faire son premier pas en environnement inconnus.
Avançant depuis quelques heures déjà, sa bravoure ne fit pas long feu face à l’atmosphère qui régnait. Il ne pouvait pas voire grand-chose, la seule source de lumière étant ses étranges fruits fluorescents qui lui permettait à peine d’apercevoir l’arbre suivant et les bruits environnant laissaient à son imagination tout le loisir de créer des monstres plus terrifiant les uns que les autres. Il avait horriblement chaud, ses vêtements était trempé de sueur. Bien que son arme lui servît de bâton de marche, chaque pas était une souffrance. Mais pas après l’autre, il continua à progresser, animer par un primitif instinct de survie. Il regrettait amèrement de ne pas avoir eu la présence d’esprit d’attendre les secours. Une quinte de toux vint lui arracher un filet de sang. Son état était critique. Allait il mourir ici ?
Un cri strident le fit sursauter. Son cœur manqua de lâcher. Par reflexe, il monta hâtivement à la branche du premier arbre à porter. Suite à cet ultime effort, son souffle était roque et ses muscles criaient de douleurs. Qu’est-ce que cela pouvait être ? Il n’arrivait plus à réfléchir. Soudain, une ombre surgis d’un bosquet. Max retenus tant bien que mal un cri en plaquant sa main libre sur sa bouche, l’autre se crispant sur sa lance. L’ombre ne semblait pas l’avoir remarqué. Lentement, cette dernière s’approchait d’une zone légèrement plus éclairée. Max n’osait même plus respirer. Il restait figé immobile sur sa branche. Plus que quelques mètres… Sortant enfin de sa pénombre, il put enfin identifier son opposant qui ne se révéla n’être qu’un simple cerf à l’apparence inoffensif. Enfin quelque chose de familier, et d’en plus comestible.
Sans crier gare, une chose fondue sur sa proie. Ce dernier, tellement surpris, ne put retenir cette fois ci sa voix devant la scène horrifique qui s’offrait à lui. En effet cette chose venait d’empaler le pauvre cerf de part en part à l’aide de griffes mesurant facilement la moitié de sa taille, de plus elle possédait une longue chevelure fluorescentes semblable aux fruits des arbres. « Bouger ! » S’évertuait Max à ordonner à ses jambes. Mais il était paralysé de peur. La « chose » se releva sur ses deux pattes pour l’observer, lui révélant une forme étrangement humaine. Avec une agilité surprenante, elle se hissa jusqu’à Max toujours figé dans son arbre. Il pouvait désormais lui distinguer des traits très féminins contrastant étrangement avec ses mains sanguinolentes dont les ongles avaient inexplicablement rétréci jusqu’à reprendre une taille normale.
— Garde ton calme, elle leva son bras dans sa direction, je ne te veux...
Sous le choc, Max sentis ses jambes céder sous lui. Trop pour aujourd’hui, ce furent ces dernières pensées avant qu’il ne s’évanouisse.
