Bonjour trestraou,
Il est mignon ton pseudo !
Je trouve que tu poses une question importante, difficile toujours de faire la part des choses entre l'histoire (la mémoire) et le récit (les principes de narration) ; en fait, même dans des récits biographiques ou écrits d'histoire, il y a une part d'imprécision et d'interprétation qui fait qu'on peut facilement manquer de faire la part entre le fait avéré et le commentaire (commentaire sur les supposées intentions d'un homme politique, par exemple, où il y a nécessairement une part d'analyse ou de critique sur le déroulé des prises de décisions).
Je ne suis pas un spécialiste en la matière, mais du peu que j'en sais, et des éléments que j'ai pu en retenir, c'est généralement l'angle d'approche du récit qui permet de faire précisément la part des choses. Les historiens eux-mêmes peuvent reposer sur des éléments précis (untel a prononcé tel discours à tel endroit à tel moment) puis raconter un peu les réactions de la presse ensuite avec une synthèse plus ou moins exacte.
C'est très peu, ce que je dis là, mais c'est aussi pour montrer toute l'importance d'un sujet qui demande nécessairement une interprétation, interprétation qui demande un angle concret qui permette de discerner précisément chaque chose.
Faire preuve de discernement pour que la lectrice ou le lecteur puisse aussi en profiter.