Un poème que j'ai essayé de travailler pour approcher la poésie classique, alexandrins, rime à l'hémistiche...
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Version 2
À l’orée du grand bois tous les sens en éveil
Moment de pur émoi la nature au réveil,
Je perçois dans le vent les arbres qui frémissent,
Tout habillés de blanc les amandiers fleurissent.
Au bout de ce sentier, aux abords du plateau
Le mas se dresse altier dominant le coteau.
À ses pieds tortueux, l’olivier centenaire
Raconte à qui le veut le bon temps de naguère.
Il conte les labours, la cueillette des fruits,
La saison des amours, au printemps qui fleurit
L’olive qui mûrit jusqu’au jour du pressage
Et le labeur fini, la sardane au village.
Le grand moulin se tait, pourtant il se souvient
Du temps des oliviers quand l’automne revient.
Il résiste aux hivers, sa grande roue usée
Seul témoin des hiers, de l’huile parfumée.
Fermé depuis longtemps dans les jardins fleuris
Aujourd'hui fièrement il renaît de l'oubli.
Trésor patrimonial de sa vie exposée
Le moulin magistral est devenu musée.