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La naissance de l’État, au sens large du terme, coïncide avec l’avènement de la civilisation. En Mésopotamie, la date indiscutable la plus ancienne constitue la troisième dynastie d'Ur, certains remontant plus loin. Pour la majeure partie de son existence, l’espèce humaine, nomade, vivait de cueillette et de chasse. Ce style de vie s’est modifié environ 9 000 ans av. J.-C. avec l’invention de l’agriculture. La pratique de l’agriculture pousse les hommes à s'installer de façon plus ou moins permanente à certains endroits, près des zones qu’ils cultivaient. Ainsi, le contrôle de la terre est devenu un problème. Ainsi est née la propriété privée et, avec elle, les premières « guerres » sur les désaccords concernant la propriété des terres.
Les Romains et les Arabes, génies de l’intégration
On y pense rarement mais dans l’Histoire de ce monde dont la Méditerranée occupe approximativement le centre, deux peuples se distinguent par leur incroyable génie à faire de l’autre un autre soi-même.
Ces deux grands peuples ce sont les Romains et les Arabes.
On imagine volontiers ces derniers comme des peuples conquérants ne devant leurs vastes empires qu’à la puissance de leur armée.
C’est oublier que conquérir est une chose ; savoir rassembler les vainqueurs et les vaincus dans un même ensemble politique et culturel en est une autre.
Or c’est bien cette aptitude à susciter l’adhésion et la fidélité, à amalgamer, à intégrer, à unir qui seule garantit la pérennité d’une construction politique sitôt que celle-ci englobe des peuples différents de la communauté qui en est à l’origine.
[...]
Et elles connurent un grand succès. Le destin des langues romanes et des langues arabes – parlées aujourd’hui dans un espace qui excède largement leur espace d’origine – en donne un bon exemple.
A l’inverse, nombre de conquérants – comme les Mongols – qui ne surent ou ne purent mener une telle politique ont vu leur empire s’effondrer faute d’avoir su s’attacher les peuples qu’ils avaient soumis.
vas-y dj nassy balance le son | |
pour tous ceux qui sont dans la vibe | |
ouais dj nassy et mister k | |
spécial dédicace à ceux qui ont la haine | |
qu'on grandi comme nous dans les banlieu 2.8.4.B.5.6 | |
écoute ça gros challes-les-eaux | |
j'sors du 73 j'sors du ghetto | |
entre les trafiquants d'armes de drogues de femmes de drames | |
on connait tous la même galère | |
galère | |
pas d'la même mère | |
ni du même père mais on est tous frères | |
ouais ouais | |
des coups de barre de fer | |
de fer | |
tu parles rien à faire | |
ici y'a rien à faire | |
mais faut laisser faire ah | |
pour éviter la guerre man ouais |
j'revendique la paix dans c'monde | |
dans ce monde | |
il revendique la paix | |
j'revendique la paix dans c'monde | |
dans ce monde | |
il revendique la paix | |
j'revendique la paix dans c'monde | |
dans ce monde | |
il revendique la paix |
j'suis pas un mercenaire | |
un révolutionnaire | |
je traque en vrac j'attaque | |
à coups de matraque | |
j'parle de trop un truc de ouf | |
à peine un pied dans l'arène que je m'essouffle | |
à peine la cambrousse sous les * | |
s'envoient des fils de * | |
en les * ils vont tous | |
ouais siroter les * de leurs * | |
mais c'est pas ça l'problème dj nassy | |
on n'était pas du même bord du même calibre | |
comment ça ? | |
on vivait un enfer tous les jours | |
un peu comme ces gars là qu'on croise à chaque carrefour |
mais on fait |
pour éviter la guerre gros |
tout le monde |
dans ce monde | |
il revendique la paix | |
j'revendique la paix dans c'monde | |
dans ce monde | |
il revendique la paix | |
j'revendique la paix dans c'monde | |
dans ce monde | |
il revendique la paix | |
j'revendique la paix dans c'monde |
j'suis pas un mercenaire | |
j'suis pas un mercenaire |
j'suis pas un mercenaire j'ai l'sens des affaires | |
j'veux un fils une femme du crédit une maison de famille super | |
mais attends mister k | |
tu t'crois où t'es pas chez toi | |
ici tu fais pas la loi | |
si tu crois qu'tu choisiras ton avenir | |
moi je rap avec mes tripes | |
ici faut choisir | |
on n'a pas d'avenir | |
mais attends dj nassy | |
j'te l'ai d'jà dit cent fois | |
c'est pas nous les pourris | |
c'est pas nous qu'on fait la loi | |
c'est pas nous… | |
… qui foutent la merde | |
c'est pas nous… | |
… qu'est vénèr | |
c'est pas nous… | |
… qui fument de l'herbe | |
c'est pas nous… |
ah | |
eh |
c'est pas nous qui volons des voiture | |
pu'teh j't'arrête là gros | |
mais qu'est-ce ' t'arrive | |
eh tu squat la béhèm | |
mais comment tu parles avec ta bouche | |
la volée | |
j't’éclate ta mère | |
bâtard | |
oh ta darone | |
j'revendique la paix dans c'monde | |
ouais ouais, azy là tu veux t'battre là ? | |
j'revendique la paix dans c'monde | |
tu veux t'battre ? mais viens | |
dans ce monde | |
il revendique la paix |
dans ce monde | |
il revendique la paix |
- Dans votre livre Néandertal nu, vous pointez une différence fondamentale entre les deux espèces : leur rapport à l’outil.toutes les formes d'originalité qu'on recherche en masse et qui me font l'impression qu'on tourne en rond pleins d'illusions et d'aveuglement et d'hypocrisie, serait-ce juste une capacité qu'on a perdu ? étrange comme oui, j'ai souvent l'impression que c'est un truc qu'on sait pas faire bien qu'on prétende vouloir le faire : ne pas rentrer dans le moule
- En effet. Quand on étudie une collection d’outils sapiens, qu’elle ait 50 000 ou 100 000 ans, il y a quelque chose de tout à fait choquant : une fois que vous avez étudié les 100 premiers, les 100 000 suivants sont exactement les mêmes. C’est très beau et… très lassant. Alors qu’observer un outil néandertalien est à chaque fois une partie d’échecs : vous vous demandez « mais où est-ce qu’il va ? » Et cet outil-là, vous n’allez plus jamais retrouver le même. On voit certes des styles, des traditions, mais jamais la répétition des gestes de la même manière. Quand le silex est « zoné », par exemple, c’est-à-dire que différentes couleurs sont présentes dans le matériau, la réalisation du tranchant de l’outil suivra parfois la délimitation des couleurs. Dans un autre, c’est la morphologie de l’objet de départ qui sera conservée : s’il y a un petit « dos » avec un bout du cortex (le calcaire qui entoure le silex), Néandertal va parfois le mettre à profit. Cette dialectique avec les matières est systématique. Dans notre espèce, on la rencontre chez les Inuits. Il y a cette fameuse histoire où un conservateur de musée apporte un bloc de stéatite à un Inuit et lui demande de sculpter un morse dedans. L’Inuit prend le bloc, le regarde et répond qu’il ne peut pas. « Ah bon ?, s’étonne le scientifique, il est faillé, je t’apporte un autre bloc ? » Réponse du sculpteur : « Je ne peux pas faire un morse dans ton bloc car, dedans, il y a déjà un ours »… Chez notre espèce, c’est un fait culturel, constaté à la marge. Chez Néandertal, c’est universel, un trait éthologique. Là où nos sociétés sapiens sont très normées, en imposant systématiquement nos projets à la matière, les Néandertaliens voyaient sans doute le monde de manière foncièrement différente.
- Néandertal est un chasseur exceptionnel. Quel est son secret ?mon gros délire à propos de l'artifice, de l'outil, qui peut supplanter un usage de la raison, et dont je cherche les plus vigoureux moyens d'émancipation, ici c'est ultra fort, à la fois comme conscience intellectuelle, stratégique, et ce que c'est à l'opposée du paradigme de l'objet-outil qui je trouve aliène notre humanité...
- On constate qu’il s’est confronté à tous les gibiers, y compris les plus difficiles à attraper. Le loup, par exemple. On ne peut pas s’en approcher, il nous entend de très loin. Néandertal chasse à la lance des hyènes dans les cavernes, il a sur certains sites une prédilection pour l’affrontement avec des cerfs adultes, les plus dangereux. Qu’en conclure ? Cela pose d’abord la question de leurs technologies d’armement. Dans les collections d’outils sapiens, on trouve sans difficulté des pointes d’armes avec des impacts (armes de chasse ou de guerre, on ne sait pas différencier). Dans les collections néandertaliennes de plusieurs dizaines de milliers d’objets, on retrouve communément deux ou trois pièces avec de vagues impacts, dont le statut d’arme est souvent assez discutable. Sur certains sites, il y a à la fois de grandes quantités de restes de bisons et très peu, voire pas d’armes. C’est une énigme, de toute évidence quelque chose nous échappe. Est-ce que tout était en bois ? Cela voudrait dire que, malgré la grande diversité des cultures néandertaliennes, toutes auraient fait le choix d’armes de chasse en bois… alors que leurs outils domestiques étaient en silex. Ce raisonnement n’est pas tenable. Et si certaines de leurs méthodes de chasse ne correspondaient pas à nos structures mentales ? Pour nous, les armes se produisent en séries, avec des stratégies systématiques pour abattre au moment où le gibier passe. Et si Néandertal avait chassé comme les Sans, sans pointes ? Chez ce peuple d’Afrique du Sud, la gazelle n’est pas tirée à l’arc : on l’approche, elle s’enfuit et on va lui courir derrière, en profitant de cette endurance musculaire qui est propre au genre Homo. Au bout de quelques heures, l’herbivore est épuisé, se couche sur le flanc et se laisse approcher. La mise à mort se fait par égorgement. Via les Sans, on rejoint peut-être l’éthologie de Néandertal et cette dialectique avec l’univers naturel ou minéral.
- Néandertal enterre ses morts, on y voit une preuve d’humanité. Le contestez-vous ?plus une redite pour appuyer le mouvement sûrement utile, de désanthropomorphiser nos visions 'personnelles'...
- Les éléments sont robustes, et à mon sens ils permettent de conclure à la réalité des sépultures néandertaliennes. Mais quand on en déduit « ils enterrent, donc ils sont comme nous », on limite à nouveau cette humanité à nous-mêmes. Chez les chimpanzés, il y a l’exemple de Pansy, dont la mort a été filmée. Tout le groupe s’est mis à avoir des comportements très particuliers vis-à-vis de cette femelle, sa fille est venue faire une veillée mortuaire avec caresses et épouillements, ce qu’elle n’avait jamais fait, d’autres singes l’ont frappée en hurlant (soit par colère, soit par frustration). Il y avait une compréhension de la mort, une peine, des soins au défunt… On observe cela aussi chez les éléphants, les dauphins, voire les chiens qui meurent sur la tombe de leur maître. Projeter la perception de la mort comme un propre de l’homme est un raccourci tentant, mais aussi un piège où on réduit toute perception du monde à la nôtre.
- Tout au long du livre, vous qualifiez Néandertal de « créature ». Comment faut-il le comprendre ?idem que précedemment à propos de relativité humaine...
- Nous, chercheurs, sommes tombés dans le piège de la projection de nous-même dans notre sujet d’étude, et ce n’est pas sain. La seule manière de nous en extraire est de réinstaurer la distance nécessaire. En surnommant l’homme de Néandertal la « créature », je l’extrais de nous et je dis : il est autre chose, à comprendre pour ce qu’il est, dans son univers mental à lui qui, par définition, n’est pas le nôtre. En même temps, je rappelle qu’il est notre créature et que nous en sommes les créateurs. Tant qu’on n’aura pas compris cela, on n’arrivera pas à se confronter à ces populations de manière pleine et entière.
Mais comment saisir une forme d’humanité qui a peut-être si peu en commun avec nous ?re-idem, continuons à élargir notre regard, avec ce bonus pas du tout minime : poser les bonnes questions, ça m'apparait tjrs comme un impératif sur lequel l'humain n'avance pas encore très efficacement...
Je pense qu’il nous a laissé tant d’objets et de traces qu’on a tout pour s’y confronter, mais comme souvent en science on n’a peut-être pas encore posé la bonne question. En vérité, je suis plein d’espoir. On n’est pas face à quelque chose d’indéfinissable et sur lequel on aurait zéro élément. Dans la quantité énorme d’informations, il faut réintroduire les sciences humaines, l’anthropologie culturelle, la sociologie, la philosophie, la subtilité. Il faut invoquer le verbe et non l’ADN : quand on pose un mot, il veut dire quelque chose et on peut le nuancer quand on fait une phrase. Il faut rouvrir en urgence toutes les portes que l’on a trop vite fermées ces trente dernières années.
Observer un outil néandertalien est à chaque fois une partie d’échecs. Vous vous demandez : « Mais où est ce qu’il va ? » Nous, chercheurs, sommes tombés dans le piège de la projection de nous-même dans notre sujet d’étude. Ce n’est pas sain."
Comment la baisse de la pollution provoque-t-elle un réchauffement ?
mais voilà : qui d'autre qu'une humanité unie entre elle sur son territoire partagé, peut réellement rattraper les dégâts ? une humanité la plus unie possible, et surtout la plus consciente possible de tout ce qui l'entoure, de ce qui reste encore de vivant sur notre petite sphère, en termes de cet écosystème sans lequel ce ne serait qu'un caillou perdu dans l'espace
Impossible ! L'intolérance est majeure, partout sur la planète.pour une fois que c'pas moi le défaitiste, j'ai qmm envie de gueuler 'non' ! aaaaa c'est quoi le bail, mon esprit de contradiction ? mon esprit antisocial ? mon esprit réponse c ? comment qu'on fait pour ramener la cohésion humaine ?! ptetr admettre qu'elle n'existe ptetr pas encore ? si on considère que les fédérations progressives de l'anthropohumanoïde se sont qmm tartinées bcp de contradicteurs, on peut espérer que y'aurait assez d'une autorité potentielle pour faire changer les esprits et accepter de faire table rase des différents entre ce 'nous tous' devant ce mur presque final ou au moins checkpoint à passer : nous unir tous, pour de vrai, pour la première fois, parce qu'on a vu que les bords d'entre-nous ne sont plus sur des planisphères à frontières, ou des livres qui se font la guerre, mais bien dans une boite ronde sans couvercle, unique, qu'on partage tous ? l'idée traîne à se construire, le PPP du Kant à qui on célèbre les 300 ans, en inspiration potentielle ? et tant d'autres ressources culturelles à mobiliser pour inspirer ce truc que qmm, oui, je vois de mon point de vue, bien mal parti, notamment sur la question de la tolérance... l'espoir serait-il licorne ? nécessite-t-il qu'on y mette des efforts et lesquels ? prout...
Le réchauffement climatique tient du faible albédo de la Terre. Seulement 30% de la chaleur sont réfléchis par la neige, la glace, les nuages. Le reste est accumulé sur Terre et augmenté par le charbon, le pétrole, la déforestation etc.ouuuuh yea mot découvert du jour pour moi : albédo... bon j'ai conscience que j'vais avoir du mal à le placer ahah, bien joué à toi, moi ça compte pas, dans ce message il est bien là mais ça compte pas non !
Il faudrait tout peindre en blanc, les routes, les toits, les maisons ... et planter des arbres.
Mais le contraire se produit, avec la fonte des glaces, les déforestations, les feux en forêts ...
Ah si j'étais riche, le plus grand milliardaire de la planète ... :P