je crois j'essaye d'accepter ces usages du langage qui nous diffèrent, j'ai tapé une rapide recherche pour les deux mots que tu opposes et effectivement il serait impertinent de nier ces interprétations... pour moi ressenti était un mot fourre-tout assez flou, mais sur google j'ai obtenu ceci :Citerressenti : Nom communet effectivement il existe un consensus plus officiel que je ne le pensais 'populaire' au mot 'jugement', qui insiste sur son usage négatif :
(Néologisme) Ensemble des choses que l'on ressent, et qui forme l'opinion que l'on a des choses. C'est mon ressenti.CiterC'est quoi le jugement en psychologie ?j'trouve ça dommage comme dit plus haut, parce qu'en philo ça ressemble plutôt à ce qui suit, que je trouve bien plus pratique, utile et bénéfique, par sa neutralité :
Jugement : définition - docteurclic.com
Le jugement est une opinion négative que l'on exprime à l'égard d'une personne. Cette opinion défavorable est alors transmise à la personne concernée mais aussi éventuellement à l'entourage.CiterJuger, dit Aristote, c'est affirmer une chose d'une autre chose. Le jugement est essentiellement l'opération de l'esprit qui consiste à affirmer un attribut d'un sujet. « Le feu est chaud, la terre est ronde, l'homme est un animal raisonnable, Dieu est bon », sont des jugements.en ajoutant le nom d'un qui y a bien bossé, kant, j'obtenais :CiterC'est quoi juger en philosophie ?mais en tous cas je crois on se rejoint sur l'impératif de tjrs affirmer que le commentaire est subjectif, afin de mettre la nuance entre ce qu'on juge, pense, réfléchit, ressent, et ce qui peut y être divergent depuis qqun d'autre, à commencer par l'auteur...
Le jugement désigne une opinion personnelle sur un sujet, soi-même ou une autre personne que soi. Il s'agit d'une forme d'acte ou d'évaluation de nous-mêmes, ou des autres, dans ce que nous faisons et pensons : c'est-à-dire la faculté et capacité de juger comme « acte de connaissance »
j'aurai vraiment du mal à switcher de mon vocabulaire au votre, mais je vais moins grincer à vous lire maintenant que je suis rassuré par le fait qu'on poursuit les mêmes objectifs de respect, d'ouverture, de permission à l'opinion, d'échange de ces mêmes divergences d'avis qui visent équilibre dans le rapport auteur/lecteur et à but d'une expression, d'une communication, d'une réflexion partagée, mise en commun, et dont ce caractère ouvert à nos multiplicités, nos singularités, nos points personnels, vise à ensemble 'danser' avec les mots, et surtout, sans attaquer l'autre, ni l'insulter, ni le dévaloriser, ou autre pôle négatif de la traduction de nos ressentis (usé-je bien du mot ici ? ça me fait bizarre... ^.^')
=)
Le terme critique dérive du terme grec kritikē (κριτική), signifiant « (l'art de) discerner », c'est-à-dire le fait de discerner la valeur des personnes ou des choses. Dans le domaine philosophique, Kant utilise le terme pour désigner un examen de réflexion de la validité et les limites de la capacité de l'homme ou d'un ensemble de revendications philosophiques. En philosophie moderne, il désigne une enquête systématique sur les conditions et conséquences d'un concept, la théorie, la discipline, ou une approche et une tentative de comprendre ses limites et la validité. Un point de vue critique, en ce sens, est le contraire d'un dogmatique.rien à voir avec le négativisme d'une 'attaque portée sur qqun ou quelque chose'... et oui, comme je le sens et commence à faire en sorte que je me répète : ces confusions que je veux combattre sur ce fil, c'est bien souvent des déviances négatives de sinostrose verbale : on prend un mot neutre, et hop par la conv' lambda, ça devient un objet dangereux, douloureux, nocif, à utiliser pour être bien pessimiste... ça me soule... 'verrons le prochain ?
1. Art de juger les œuvres littéraires ou artistiques : Critique théâtrale. 2. Jugement porté sur une œuvre littéraire ou artistique : Sa critique est partiale.
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on utilise l'un ou l'autre de ces mots pour désigner ce que j'appelle une 'capsule', courte formule lexicale au sens qu'on veut assez popularisé et universel pour qu'on puisse la réutiliser au besoin de rappels consensuels dudit sens commun... l'apophtegme (#post_apo) est une citation, la maxime (#post_max) est morale, l'aphorisme (#post_aph) est théorique, le dicton (#post_dic) est régional, la sentence (#post_sen) est dogmatique, le proverbe (#post_pro) est validé par l'usage, l'adage (#post_ada) est ancien... le tout est parfois usé en épigramme (non défini ici car trop éloigné de ces synonymes... mais non sans lien pour autant) : inscription courte sur un monument... | ||
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PROVERBE - google : Formule présentant des caractères formels stables, souvent figurée, exprimant une vérité d'expérience ou un conseil de sagesse pratique. - cnrtl : A.− Sentence courte et imagée, d'usage commun, qui exprime une vérité d'expérience ou un conseil de sagesse et auquel se réfère le locuteur. Être cité comme modèle ou comme exemple typique. Constituer une expression usuelle et stéréotypée. B.− P. ext., littér. Phrase qui contient une sentence et qui exprime une vérité générale. - linternaute : Formule qui exprime un conseil ou une expérience vérifiée. - robert : Formule présentant des caractères formels stables, souvent figurée, exprimant une vérité d'expérience ou un conseil de sagesse pratique. Mettre en défaut sa généralité, par une situation particulière. - wikipédia : Un proverbe est une formule langagière de portée générale contenant une morale, une expression de sagesse populaire ou une vérité d’expérience que l’on juge utile de rappeler. Il n’est pas attribué à un auteur, (contrairement à la citation ou l’apophtegme) : les proverbes sont souvent très anciens, d'origine populaire et par conséquent de transmission orale. Ils servent d’argument d’autorité. Leur utilisation dans le cadre d’une argumentation peut donc atteindre au sophisme. Certains proverbes en contredisent d’autres, suivant la vertu prônée, par exemple l'audace ou la prudence. Le proverbe n'est pas forcément incisif ou percutant, il peut être banal, mais il est surtout générique / de portée générale. Il est fixe en langue (il forme un bloc autonome) mais peut comporter des variantes. De forme simple et rapide, il est souvent imagé, métaphorique, mais pas toujours. Les proverbes appartiennent au patrimoine linguistique d’un pays. Bien souvent, les différentes cultures ont créé des proverbes similaires, les caractéristiques mises en valeur étant souvent similaires. Se pose alors la question de leur conservation (c’est-à-dire de leur mise par écrit) et avant tout de la collecte de ce savoir diffus, plus rural que citadin et surtout transmis par les anciennes générations. En effet, l'origine folklorique des proverbes est altérée par l'uniformisation des cultures et l'éloignement des sources (à l'image du patois), lié au mouvement d'exodes modernes. Cette disparition progressive donne lieu à des mélanges, amalgames et détournements, souvent involontaires du fait de leur complexité. Nombre de proverbes sont désormais élaborés sous une forme humoristique et sont appelés faux proverbes. On parle alors d'antiparémie car à l'image du slogan, le faux proverbe peut prendre un sens opposé, amoral ou inintelligible. Les proverbes sont étudiés par la parémiologie et l'auteur de recueil de proverbes est appelé « parémiographe » ADAGE : - google : Maxime ancienne et populaire. - cnrtl : Formule généralement ancienne, énonçant une vérité admise, un principe d'action ou une règle juridique Vérité d'expérience ou principe d'action, l'adage est gén. ancien. Chez certains auteurs, le mot adage désigne un principe d'action individuel et de formulation récente, mais déjà éprouvé par l'expérience - linternaute : Proverbe employé pour énoncer une vérité ou un fait considéré comme tel avec une construction brève et métaphorique. - robert : Maxime ancienne et populaire. - wikipdéia : Un adage est une énonciation courte facilement mémorisable rendue crédible par son utilisation ancienne et qui relate un certain fait important tiré d'une expérience considérée vraie par la majorité. Les adages peuvent être des observations intéressantes, des directives pratiques ou morales appelées aussi préceptes, ou des commentaires pessimistes sur la vie. Quelques adages sont des produits de la sagesse folklorique qui essayent de récapituler une certaine vérité de base ; ceux-ci sont généralement connus comme proverbes. Un adage qui décrit une règle générale de conduite peut être connu comme « maxime ». Une expression vigoureuse qui n'a pas nécessairement gagné le degré de notoriété par la longue utilisation mais qui est distinguée par une profondeur particulière ou le bon modèle est connue comme aphorisme, alors qu'un adage distingué par l'esprit ou l'ironie est connu comme épigramme. Par l'abus, un adage peut devenir un cliché ou un truisme. MAXIME - google : Formule énonçant une règle de conduite, une règle morale. - cnrtl : Précepte, principe de conduite, règle morale. Proposition, phrase généralement courte, énonçant une vérité morale, une règle d'action, de conduite. - linternaute : Formule exprimant une règle morale. Principe à connotation religieuse dictant une règle de conduite ou un mode de vie à adopter. Principe ou jugement d'ordre général comme un proverbe ou un dicton. - robert : Formule énonçant une règle de conduite, une règle morale. - wikipédia : Proposition générale qui sert de principe, de fondement, de règle dans un art, dans une science, et particulièrement en matière de politique et de morale. Une maxime est une formule exprimant une idée générale. Origine du mot La maxime vient du latin maxima propositio, la majeure du syllogisme en logique et en rhétorique. C'est à partir du xvie siècle que les maximes prennent le sens de précepte, de règle morale ou de jugement général. Elles tendent ensuite à prendre le sens de vérité générale. En littérature En littérature, la maxime est un genre littéraire illustré par les œuvres de Bossuet, La Rochefoucauld ou Vauvenargues. La maxime se caractérise par sa visée moraliste, par laquelle l'auteur jette un regard critique sur le monde, sans prétendre pouvoir le changer. Cette forme littéraire privilégie la concision et exploite une esthétique du fragment et de la discontinuité. On parle d’apophtegme lorsqu'il s'agit d'une parole mémorable ayant valeur de maxime. APHORISME - google : Bref énoncé résumant une théorie ou un savoir. - cnrtl : DIDACT. Proposition résumant à l'aide de mots peu nombreux, mais significatifs et faciles à mémoriser, l'essentiel d'une théorie, d'une doctrine, d'une question scientifique (en particulier médicale, politique, etc.) - linternaute : Sentence exprimée dans un énoncé concis. Phrase résumant un principe ou visant à caractériser une situation en très peu de mots. Formule ou maxime exprimée le temps d'un discours extrêmement concis. - robert : didactique Bref énoncé résumant une théorie ou un savoir. - wikipédia : L’aphorisme, en grec : ἀφορισμός / aphorismós (« délimitation »), du verbe ἀφορίζειν / aphorízein (« définir, délimiter »), est une sentence énoncée en peu de mots — et par extension une phrase — qui résume un principe ou cherche à caractériser un mot, une situation sous un aspect singulier. Par certains aspects, il peut se présenter comme une figure de style lorsque son utilisation vise des effets rhétoriques. Définition linguistique L'aphorisme est un énoncé autosuffisant. Il peut être lu, compris, interprété sans faire appel à un autre texte. Un aphorisme est une pensée qui autorise et provoque d'autres pensées, qui fraye un sentier vers de nouvelles perceptions et conceptions. Même si sa formulation semble prendre une apparence définitive, il ne prétend pas tout dire ni dire le tout d'une chose. L'aphorisme, bien que ressemblant aux autres formes déclamatoires comme le proverbe ou la maxime, ne doit cependant pas être confondu avec eux. En effet, l'aphorisme se fonde au contraire sur des propositions antithétiques, contrairement à la maxime qui met en scène le paradoxe. L'aphorisme est donc proche de figures de style tels la contradiction, la symétrie, le parallélisme ou encore l'antithèse. L'aphorisme est néanmoins formellement proche de la maxime : fondé sur la copule du verbe être, et sur la comparaison ou l’analogie. L'aphorisme vise le péremptoire (l’aphorisme adopte l'assertion), se présentant comme un énoncé autoritaire et fermé - Maurice Blanchot le dit borné, mettant en œuvre tous les procédés gnomiques : impersonnalisations (infinitifs, pronoms indéterminés, troisième personne notamment) dont surtout le présent de vérité générale caractéristique du proverbe et donnant à l’énoncé une portée générale. Définition stylistique L'auteur reste comme en retrait de sa production intellectuelle, il n'hésite pas à se contredire, il ne produit pas la vérité ou sa vérité, il la cherche. Un des exemples les plus célèbres d'auteur d'aphorisme est de ce point de vue Lichtenberg. Il est aussi possible de penser à une partie de l'œuvre de Nietzsche ou de Gustave Thibon, fortement inspiré par ce dernier dans sa démarche. À ce propos, Nietzsche y voit une tentative de se comprendre soi-même, que Montaigne soulignait également ; le philosophe allemand l'exprimait ainsi dans ses Journaux DICTON - google : Sentence passée en proverbe. - cnrtl : A.− Vx et fam. ,,Raillerie, mot plaisant et piquant contre quelqu'un. B.− Usuel. Sentence exprimant une vérité d'expérience sous une forme imagée, généralement d'origine populaire, et passée en proverbe dans une région donnée. - linternaute : Dicton désigne un mot, une sentence qui est devenu un proverbe, par exemple : "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras". Il s'agit d'une formule métaphorique ou figurée exprimant une vérité ou un conseil. - robert : Sentence passée en proverbe. - wikipédia : Un dicton est une expression proverbiale figée, une formule métaphorique ou figurée qui exprime une vérité d'expérience ou un conseil de sagesse pratique et populaire. Le dicton comporte généralement une note humoristique et est souvent régional... SENTENCE - google : 2. LITTÉRAIRE Maxime. - cnrtl : A. − Maxime énonçant de manière concise, une évidence, une vérité chargée d'expérience ou de sagesse et renfermant parfois une moralité. - linternaute : Maxime courte et néanmoins précise qui expose une opinion ou une vérité afin d'en retirer un enseignement ou tout autre instruction de valeur. - robert : 2. littéraire Maxime. - wikipédia : Apophtegme, maxime, opinion exprimée d’une manière dogmatique. APOPHTEGME - google : Parole mémorable ayant une valeur de maxime. - cnrtl : Parole, sentence mémorable de personnages de l'Antiquité. - linternaute : Parole mémorable d'un personnage illustre, devenue une maxime avec le temps. - robert : Parole mémorable ayant une valeur de maxime. - wikipédia : Un apophtegme (du grec ancien ἀπόφθεγμα / apóphthegma : « précepte, sentence ») est une parole mémorable ayant valeur de maxime. Sens primitif du terme En son sens premier, l'apophtegme est une proposition claire et concise qui résume en très peu de mots une pensée de grande portée en ce qui concerne la voie à suivre pour conduire sa vie extérieure ou intérieure. Une telle proposition est ainsi non seulement facile à mémoriser mais aussi digne de mémoire. C'est pourquoi elle est une sorte d'adage auquel on confère une autorité particulière en l'attribuant, de façon exacte ou apocryphe, à une personnalité remarquable des temps anciens. La différence entre l'apophtegme et l'adage est donc que le premier est attribué nominativement alors que le second est anonyme. Ainsi Plutarque rapporte systématiquement à leurs auteurs et à leur contexte les paroles des hommes illustres qu'il cite dans ses Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres2 ou encore ses Apophtegmes des Lacédémoniens. On a attribué quantité de maximes notoires aux Sept sages de la Grèce Antique. Le philologue Bruno Snell estime que ces hommes étaient surtout reconnus pour leur enseignement oral. Les plus anciens et les plus cités sont, selon Ausone | ||
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Courtement, j'ajouterais que la langue française tourne autour du pot, elle n'est pas si précise. Est-ce culturel ? Pour ne pas enfermer dans des concepts ?j'crois c'est toutes les langues, non pas culturel mais universel, la réalité est je pense débordante au delà de l'expérience intelligible, qui n'est qu'une approximation, quelle que soit la langue... je me métaphorise le truc avec les fractales, qui je trouve, partagent cette notion d'infini impossible à embrasser globalement par nos esprits : un triangle de sierpinsky est comme la cartographie des frontières d'un paysage, oui plus tu zoomes et plus la représentation se complexifie... tu vois des triangles dans des triangles, une ligne droite quantifiant la limite d'une dimension de telle forêt ou plage, comme une définition à un mot ; et puis si tu zoomes, il y a de nouveaux triangles dans des triangles, des nouveaux reliefs qui rallongent la longueur de telle forêt ou plage en complexifiant la forme de la ligne droite, comme de nouveaux mots à expliquer pour définir celui qui semblait clair dans sa phrase d'origine... et ça va à l'infini, tout arrêt au zoom ne fait que poser une pause avant la nécessité de continuer pour préciser, les triangles il y en a de nouveaux à chaque dimension on n'a jamais fini de pouvoir aller plus loin, des tracés complexifiant la ligne droite entre tel arbre ou tel grain de sable remontent au moins jusqu'à l'atome ou dans l'autre sens à la dimension de l'univers observable, comme le mot clair dans son contexte est chaque fois plus complexe qu'ainsi contextualisé si on l'ouvre pour voir sa composition... j'essaye d'être le plus clair possible sans pouvoir y parvenir, mais j'crois que se satisfaire de la langue est le point mortifère d'un process en perpétuel mouvement de complétion ; en gros, aucun mot ne cernera jamais sa propre définition, il est sans cesse remis sur le tapis de la remise en question, d'une interrogation nouvelle, en tout paradoxe du fait qu'une phrase peut se suffire au sens qu'on lui interprète
Le récit, l'histoire et la narration n'auraient donc pas d'archetyp ? De racine commune ni de parents affiliés pour les chapeauter?disons pour poursuivre, que soit on se fixe un sens à ces mots et le sens apparait, soit on creuse un peu et alors on tombe dans le fossé du doute qui tjrs possède sa part de raison ; le juste jugement étant ptetr entre les deux : utiliser la mesure des mots pour se faire comprendre, et la remettre en question pour avancer dans notre propre compréhension
Serait-ce pour cela que nous nous appuyons sur les genres et les registres, afin de délimiter un peu les choses à la base mal définies ?c'est un peu la réponse à ta question suivante, un peu comme un sol instable qui se dérobe sous nos pas lorsque nous marchons dessus, mais dont nous avons besoin pour marcher... et dont la stabilité lors de ces pas nous assure de ne pas chuter et de pouvoir avancer dans le sens de progression du niveau ; oui délimiter ce qui est mal défini ; oui poser une stabilité qui pourtant reste tjrs relative et friable à l'usage
Et si le mot regroupant n'était finalement pas nécessaire ? Pourquoi toujours besoin d'un chef, d'une source unique, d'un terme regroupant ?afin que le sol reste stable, ne serait-ce que l'instant où nous avons besoin de marcher dessus pour avancer sans tomber dans le vide... sans mot solide, sans 'chef', nous tombons, le vide en dessous étant l'absurde... mais croire qu'il est 'chef' pour toujours est illusoire, le sol finit toujours par se dérober ; chacun des mots est à la fois chef en son contexte et s'il est bien utilisé, et à la fois parallèle à ses collègues lorsqu'on tente trop de chercher sa véritable identité fonctionnelle
Pour Descartes, une passion est une idée qui vient en moi sans l'assentiment de ma volonté, elle donc avant tout une passivité.
... si la richesse lexicale était la valeur d'une langue, le dictionnaire en serait l'objet le plus cher (c'est du coup sûrement moins bien dit et pluss biaisé que la belle formule toute propre qui m'a hit)...
Rien à voir avec la théorie de la penséebin si, justement, c'est exactement ça ; je ne vais pas trop plus loin parce que j'ai compris ce point qui me fait vriller : même en philo on n'était pas tous à avoir compris ça, pis ceux qui sont partis, c'est les autres ; alors ok c'pas surprenant que bcp de gens qu'on croise loin des rues de la fac n'envisagent pas une théorie de la pensée (et donc 'une' méthode à envisager pour ce faire), mais qmm, entre autres immenses domaines de la philo, y'a qmm cette idée qui dépeint un peu tous les auteurs validés par l'académie... les méandres incertains de l'existence, oui, mais il existe des cartes, des panneaux, des boussoles, des sextants et autres outils qui offrent un vrai 'pouvoir de raisonner'... ils sont québlos sur ce points les philosophes, auprès de la population hors sciences humaines, déjà, mais même au milieu de celles ci ! l'un de nos profs à l'u l'avait remarqué, il disait qu'un gros problèmes des sh, c'est qu'elles se croient chacune la clé de voute du truc ! les psychologues envisagent tout par l'esprit humain, les sociologues par les déterminismes sociaux, les anthropologues par la 'nature humaine', les historiens par les faits, les langues mortes par l'étymologie, et les philos par l'exercice 'sans cible' de la raison...