yoyo,
ça pourrait plus facilement figurer en tant que 'penser le mde', parce que d'ici qu'on y fasse au-delà, y'a de la route, et pourtant je crois le problème est plus vaste que pour le mde...
mais en ce qui le concerne, donc tout comme d'autres ailleurs, on est ici au mde, dans cette mouvance assumée comme liberté à la revendication démocratique, qui fait que y'a un truc que perso je comprends pas, le suivant : on a le droit dans ce système, d'aller chercher et demander un truc, et c'est tout ; t'as le droit de poser une question, ou de dire 'heu là y'a un problème non ?' ; la plupart des sujets dans le cadre d'une théorie pour pratiquer, c'est ça, genre t'es le débutant dans le libéralisme à responsabilité de démerde, et sur un sujet tu viens te poser et en assumant que tu maîtrises pas le propos, tu ouvres le trou vide de solution à ton problème, à ceux qui t'en apprendraient sur ton néophytisme sans que quiconque n'aie à payer la dette de l'enseignement, car c'est de l'entraide et pas de la formation ; tu vas lire les conseils, les avis, les divergences, pis après selon comment 'on t'a aidé', tu es parfaitement singulier à te faire ton petit avis libre par 'toi-même'...
du coup dans ce contexte, y'a un vieil effet qui pose problème aux susceptibles autant qu'aux assurés, et aussi à d'autres, c'est que... quand on arrive dans la section, mais donc encore dans des ailleurs aussi, bin t'as que des sujets boitillants, des thèmes très souvent pertinents et utiles à creuser, mais justement, creusés depuis le doute, le questionnement, ces fils sont ouverts par ceux qui n'y connaissent rien et pour cette argument de la réponse-entraide, et ça se remplit en fonction de qui veut bien se mouiller, dans une mince zone de liberté où si tu sais tu risques de paraître désagréablement pédant, et presque au contraire, si tu sais pas et formules du 'c'est-intéressant-cette-réflexion-moi-aussi-j'aimerais-en-savoir-plus', bin là ça fait couler un truc souvent frileux au péremptoire par rapport à une science quémandée par en-dessous mais qui si elle est amenée en tant que telle, est rejetée pour les idéaux d'autorité individuelle si chers à beaucoup au nom d'une 'puissance' liberté, mais allant à l'encontre de l'absolu des tuyaux efficaces qui ont fait leurs preuves pour répondre au problème ; le tout enregistré et accessible, ne sort jamais donc d'une forme conversée de spéculation hasardeuse, d'un relativisme à contre-emploi de la nécessité à se faire sa propre réalité vérifiée, sure et confiante ; que ce soit sur des règles de langue, des techniques d'expression, des méthodes d'organisation, on a que du brouillon, et si tu cherches un truc pour choper facilement de l'expérience d'autrui, t'as pas de fil autre que des discussion allusives... le vieil effet vicieux, c'est que comme y'a aucun sujet sérieux sur tel secteur réglementé de la langue, telle technique réelle d'expression, telle méthode raisonnée pour organiser la pratique écrite, tu parcours les occurrences souvent multiples de chaque abordage singulier d'un thème, mais il n'existe pas de sujet universel qui rassemblerait, non pas les avis incertains de ceux qui s'y sont sentis sur le coup, mais ce qui est certifié, convenu, certes relativement et consensuellement, mais plus substantiellement pour toucher le général, que chaque approche individuelle posant sa singularité à une conversation qui rarement sait s'en extraire...
je comprends pas pourquoi, enfin si, je commence un peu mais c'est chaud cette psychologie, pourquoi on a le droit de se plaindre, de quémander, caricaturalement de supplier, qu'on nous réponde face à une détresse envisagée comme tout-à-fait normale en situation d'ignorance, alors qu'à force ça nous fait oublier qu'on a des qualités à partager autrement que lors du SOS de l'autre camarade ; ui, proposer une 'prévision' d'aide, c'est carrément moins accepté, plus difficile dans les exigences de l'alter, que répondre à une 'guérison' aidante, jsp quel melon fait qu'on aime pas ceux qui se pointent avec de l'expérience à donner par initiative, mais quand je m'imagine le mde, et toujours des ailleurs, avec pour environnement des fils-ressource qui amèneraient du contenu plutôt que de l'aspirer, je me dis ça ferait moins désorganisé, comme rendu, plus propre, plus accessible pour celui qui veut travailler sans avoir à se farcir toutes les petites expérimentations d'un chacun, chacun qui ne prétend savoir, ni ne sait probablement du coup, à les rendre complètes, par cette simple expérience personnelle et batifolante qu'est la sienne
alors oui, c'est nazement chevillé qu'on se prend parfois d'envie de partager les profits d'une déformation professionnelle ou personnelle, ce savoir qu'on a ingéré et qui nous semble impératif puisqu'il joue sur notre skilllevel, oui c'est souvent qu'un 'j'vous-explique' popé de tousseul est trop souvent construit de telle sorte qu'il est perçu comme désagréablement supérieur à notre petit ego, oui aussi, on a pas forcément besoin que le mde soit uniquement un environnement balisé par le sérieux des théories qui le font fonctionner, et oui demander de l'aide reste un droit relativement inaliénable, pour un 'multi-je' comme pour un 'tout-réparti', mais perso j'suis en gros manque je crois, de ce qu'ici mde ou ailleurs, y'en a plein qui ont des ressources que tu auras uniquement après les filtres tjrs les mêmes : faut demander, qu'on te voie, qu'on s'intrigue, qu'on comprenne ce qui te manque, qu'on daigne avoir envie de te répondre, qu'on y prenne l'effort, et qu'enfin tu lises un truc que ton néophytisme a rendu gentillet, aidant mais modéré sur le réel savoir caché derrière, celui-ci craignant ce si problématique prout-prout de celui qui en sait pluss... alors que le type qui t'aide là parce qu'il sent qu'il est à peu près dans tes clous, bin s'il avait eu un contexte qui lui permette de rendre ces clous pointus directement, t'aurais pas eu à te vautrer néophytement dans l'espace du thème, qui donc, est trop souvent permis et donc pensé pour cette vautre, que pour ce qui passerait malheureusement pour du pédant étalement de culture si c'était pas de fils 'help ?' mais des fils 'there is :'...
donc
- en question à qui : pour quel ego étrangement humble accepte-t-on une aide à notre sos et refuse-t-on les amarres contre-naufrages ?
- en question à tous : qu'est-ce qui vous freine à proposer et vous engraine à disposer ?
- en sujet à réfléchir : cette dynamique de la reine revendication à la contribution peut-elle glisser vers un altruisme également contributeur, mais qui serait moins prout-prout ?
- en léviathan à préciser : mixer un peu plus à l'équilibre, je dis pas que faut que des fils affirmatifs et plus aucun interrogatif, mais là on est dans le radical inverse, j'ai l'impression de boitiller...
- une petite piste perso malassurée : aller se renseigner à une conférence ou toute autre initiative experte payante, c'est rassurant, je crois y'a des études qui le disent, oui, un mec qui propose son aide gratuitement au lieu de la faire payer, ça attire moins ceux qui en ont besoin ; méfiance capitalo-hypertrophiée ? on en perdrait notre altruisme autant que notre capacité à recevoir celui d'autrui, à force... non ?
à vous free mde, qui pourriez ptetr y concevoir ?
