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bien le bonjour à toi qui perçoit la neutre centritude des choses, Safrande un merci ne te rendrait pas honneur pour moi, alors je te signe ce que j'ai lancé dans la volonté de perdurer ce projet, auquel tu apporte d'élégants ricochets, et dans l'expectative de ton indifférence chérie, j'ose profaner quelque chose en m'adressant à toi au sujet de ce que compte pour moi ces interventions que tu manifestes platement, oui, dans tous les sens bienvalués des termes, car c'est d'une paix que je respire l'extrême douleur ataraxique d'un état au plus proche du zéro, de la confusion la plus total et pourtant, d'une stabilité assurée

si jamais


c'est un truc un peu bougon il sait pas ce qu'il est parce qu'il a pas compris que ce truc rond sous ses pieds c'est cet ancien horizon qui lui ont répété ses parents à considérer comme étant un trait, oui il en est, un vrai trait bien droit bien rond, un cerligne, c'est comme ça, faut tourner pour que les yeux voient tout parce que sinon c'est que la moitié, et puis sur ce truc rond c'est... pas tout-à-fait rond, pis comme le truc bougon il est tout petit sur le truc rond, bin heu... ouais, y'a des montagnes, des forêts, des guet-apens, et des fourmis et puis voilà c'est la nature ouuuuuh

donc bin ouais, la plananthrop, c'est l'humain qui sait qu'il est tousseul sur un caillou tout rond tout bleu tout mignon perdu dans le froid intersidéral que faut pas aller dedans sinon on meurt ; oui ; donc il est un peu coinced sur sa boite sans murs, et il peut donc pas sortir quand même, donc il est là, tout va très bien tant que y'a des murs quand même, qu'il a fait lui-même comme un grand, pis il se dit une fois, tiens si je cassais du mur ; il se le dit une deuxième fois pis au bout de trouze milliards d'habitants y'en a un le le dit haut et fort une fois tiens si je cassais du mur, et il le dit haut et fort une deuxième fois pis au bout de trouze mimlliards d'habitants qui se le répètent pour eux, forcément, eux ils finissent par l'entendre, et le répéter aussi, alors eux se disent une fois, tiens si eux cassaient du mur, et eux se le disent deux fois, et au bout d'autre chose, bin ouais ils cassent du mur normalement

les murs les vrais, pis les murs les faux, aussi, enfin ; ceux qui sont pas en briques de barbelés ; ouais, t'sais ces trucs psychiques pour psychophobes, genre la liberté et tout ces machins pour essayer de déquéblo la population ? bin voilà y'a un moment, le truc il saura, oui parce que là on est au futur hein, bin il saura qu'il a pas de murs valables sur son truc tout rond, parce que pour sortir, il faut pas casser du mur, et pour pas rester, il faut y passer ; enfin non, disons que le truc il aimait bien ses petites boites politiques, ses petites boites industrielles, ses petites boites commerciales, comme on a un dictaphone, une caisse à souvenirs, une tirelire ; et puis voilà tout ça ça empêche pas que y'a une boite, on peut pas l'avoir, ou disons que ce qu'on voudrait mettre dedans ne rentre dans aucune boite ; pourquoi ?

bin oui en fait le plananthrop il réfléchit en boites depuis qu'il fait des murs, genre t'sais, des briques de barbelés à portes et fenêtres ! bin et le truc c'est que pour ce qu'il oublit un peu, ça ferait passer pour tout adepte de boite, pour un non-initié ; donc du coup voilà, c'est parce que la terre est ronde que la boite c'est autre chose que des cloisons, mais que si t'en as marre des boites c'est que t'en as marre de cloisons, parce que sinon tu sortirais de la boite ronde, celle sans murs, pour aller comprendre pourquoi une boite peut ne pas avoir de murs et rester une boite, mais en totalement différent que ce que tu fais toi avec tes boites à souvenirs, à sous, à sourires...

le machin de truc de bougon il est plananthrop, un peu

mais surtout heu... ouais, il sait pas ce qu'il est encore, on est au futur

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et puis...

monthrope
#tempes #tempis #tempos #tempus

du temps du temps mais oui il déboule il est un peu bougon t'sais il y va à reculons comme s'il était tous seul de bougon en arrière de lui-même que quoi ?

un singe, bon
une montre à son poignet, qui l'enchaîne, c'est genre bien de se filer des aiguilles pour voir que le soleil tourne, que le quartz vibre, que le ressort se détord, que l'aiman perd son pouvoir, que le carbone 14 n'est pas le 12 mais c'est des renseignements, pis le téléphone c'pas pareil aujourd'hui qu'hier, entre la trouze G ou le sémaphore, on a fait du chemin hein !?

genre... imagine, au tout début, on avait que des trucs organiques gens une main à agiter pour se saluer avec ces géants humains de la singularité, et aujourd'hui, on a exploré la diffraction de l'individu au tel point que le discours du méta s'interchange dans les ondes télés, sur du papier, ça rentre et ça sort par tous les trous, les humains sont ainsi contaminés, oui, c'est un autre virus que celui de la raison, il s'immisce, on le poursuit tous, c'est nous, c'est toi, c'est moi, on réfléchit, on devient ces cerveaux qu'on a toujours cru être, et qu'on va devenir encore plus, parce qu'on a une montre au poignet

le pendule
pis les ombres, la lumière, il faut des aiguilles même dans le noir, et ainsi il faut s'en servir, c'est phosphorescent, ou fluorescent, selon quel chimie agite la luminescence, le fait de restituer de l'énergie sous forme de lumière, propre au fluor et au phosophore, éléments chimiques fondamentaux du tableau de mendeleiev, bref... le pendule ? un flubber ! lol faudrait que je dorme, mais znthrop c'est ce monthrope, il n'aime pas le temps parce que...?

la mort
ouais, c'est comme ça, dans un certain sens, le temps, on le prend tous vers la mort, bon, c'est comme ça, y'a tout un processus normal, plus on s'approche plus on se dit qu'on arrive, en fait, surtout déjà, pour ça qu'on a une montre, pis ensuite, on a une montre pour ça, ce qui est différent...

faut pas trop aimer se fixer, on est des papillons sur une lumière la nuit ; ouais ouais, la nuit lumière, c'est une truc de vortex qui fait que bin on... le temps quoi ; t'as quel âge ? t'as rendez-vous à quelle heure ? tu reprends quand toi ? pis ouais, on sait ce que y'a au bout, même si au final on en parle que de plus en plus, ce qui n'est pas forcément beaucoup ou bien

mais voilà
tic-tac fait un peu peur au capitaine, parait-il...

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Moi, Ksy
la gazette du misanthrope - 5

Ξ	___ sommaire _ "edito - la chronique simiesque - pub - en images - faits de diversité - les petites misannonces - la note du rédacteur" , ___ edito _ "bon bin heu oui bonjour, la ligne de la gazette, c'est entre autre, de faire de la typologie ou ce qui s'en journalise de presse, en gros... donc tout-à-fait en dehors de la discipline et au nom de mes errances agrippines, je viens parler d'un jeu de lettre, non de mot, mais de son qmm, phonétique, typographique, pis auquel je vais essayer de tisser le synchonix offert par ce qui se lit de lui... lorsqu'on mélange psy et xi, déjà, me demandez pas pourquoi c'est juste que j'ai eu le son kz en cherchant l'inspiration pour un zanthrope, et puis j'ai eu mon zkizomorphism qui voulait pop, alors j'ai creusé, me suis rappelé de la lettre grecque, puis de l'autre, et j'ai mélangé les deux voilà c'est uassi bête que ça... or donc ! Xi, une lettre à usage sérieusement rigolard ! nan en vrai je me suis paumé, zallez voir le délire" , ___ la chronique simiesque _ "donc bin c'est un singe comme moi, avec du poil sur la teuté, et il se la gratte sous ce poil, en se demandant bin boudiou de bonduelle, pourquoi mes petits pois ne rentrent plus dans mon awalé ? il plante donc son ordinateur pour que celui-ci pousse un peu, pis quand celui-ci est bien mur, il le cueille... sur la peau du fruit, une étrange inscription laissée par les fourmis : Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler. En grec moderne, la lettre xi représente une double consonne, ks : une consonne occlusive vélaire sourde, k, suivie d'une consonne fricative alvéolaire sourde, s. Dans le système de numération grecque, xi vaut 60 ; par exemple ‹ ξʹ › représente le nombre 60. alors moi déjà j'aime bien comment on pige rien si on est pas un peu averti de ce qui se passe dans notre bouche quand on parle, hein passeque les fricadelles d'occlusions intestinales, c'est juste de la physiologie morphobio charnelle, pis bin... ouais, faut piger quoi pis ça veut rien die tout ce que je me dis de singerie hominidesque, parce que sur mon desk, ça vaut pas grand chose, alors je scroll et je vais voir ce qui souvent est lié à la typographie dans mon usage : la symbolique ! notamment en sciences, on utilise les lettres pour porter du sens, des fois c'est un nom, un concept, un objet, une fonction ou quoi... donc là, comme d'hab, y'a la dose, et... franchement... j'ai rien compris ! entre la fonction de Riemann et celle de Tchebychev, entre le digamma, le mica des géologues, ou l'avancement d'une réaction chimique, attention sinon, la compacité d'un astre selon Schwarzschild, pourquoi ils ont tous des nom wtf ces calculationneurs... bref tous ces trucs j'ai rien pigé et en bon singe que je suis, je viens qmm en parler... bin ouais, c'pas grave de pas maitriser son propos... ou du moins le maitrisé-je mieux que d'autre, par la non prétention à apporter autre chose que ma curiosité, ma béatitude, mon envie d'écrire, et pas juste le fait d'avoir un propos qui n'est jamais complet quoi que j'en soie assuré, convaincu, engagé et millitant à son effet... ahem bon, fatigué, le singe il va se recoucher je crois, avec encore plus de questions que celles auxquelles il a répondu, et notamment à ce propos de la théorie des nombres..." , ___ publivertissement _ "transformez votre Ming en puzzle pour vos enfants, duralex et durex contre king jouets, ou pas..." , ___ en images _ Ξ "ah oui, donc, bin c'est sympa ce truc, mais ça a l'ai chelou à écrire, t'sais une lettre qui est pas composée d'un même trait ; à la limite en france on a des trucs où faut inévitablement lever le stylo, mais fragmenter la zone visuelle d'un même graphème, c'est chelou, là t'as trois barres pas collées, ça fait chelou quoi, si t'écis mal ça peut vitre se mélanger à côté quoi, pis c'est vraiment étrange, non, nous en occident on écrit vite, sur une ligne ou même plein, ou même trop, on a pas le temps de faire un trait horizontal, de revenir, en faire un autre en dessus ou en dessous, pis revenir encorre, pis... medre quoi, faut articuler le tout, un e capitale c'est le meme truc mais en fluidifié de l'éciture bien ! d'ailleus on prend pafois Ksy pou E, mais non..." , ___ faits de diversité _ "alors, autour de ce que tout le monde voit à peu près : - Alfred Nobel doit la réalisation de ses volontés à la redistibution testamentaire de la fortune qu'il a tiré en inventant, bon c'tune chose, mais surtout, en commercialisant son truc : la dynamite - c'est donc tout naturellement qu'on convient du paradoxe peu important qui est que l'ambition du prix à son nom est d'être déscerné à des personnes ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité, d'après guillemets - et que même il y a donc, un prix Nobel de la paix, le sacré bougre il a du s'en passer des choses entre le chimiste le commercial, le guerrier, le pacificateur, etc.. - par contre il n'y a pas de Nobel de mathématiques, et en ça il paraitrait que les spéculations explicatives iraient bon train ! à voir, à imaginer, à... vérifier ? - c'est un peu comme Einstin qui a prouvé les trous noirs parce qu'il n'y croyait pas, et qui avait surement autre chose à penser que prévoir qu'on allait faire la bombe atomique... sacrés singes d'humanideries..." , ___ les petites misannonces _ "cherche oeillères pour étalon, jumelles pour jument affaire : récupérer le placard à chaussures du scolopandre ailes dépareillées ? venez faire la révision du parallélisme, devis gratuit destockage : facettes d'yeux de mouches, idéales pour vos soirées déguisées" , ___ la note du rédacteur _ "mince mince mince, mais tout ceci n'est plus un zanthrope, c'est juste un morceau de gazette faussement pastiche et médiocre, je n'ai strictement aucun propos misanthrope, aucune simiesquerie applicable, y'a pas de bestiairité, pas de jeu de mot trop nul... par contre c'est exactement le modèle de déjà 4 premiers numéros, et moi qui cherche la substance de ce fil, je me demande encore... ouais, j'suis un peu con"	Ξ
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le singe il est là, bon, nooormal quoi, bougon,
t'sais pourquoi ? nanan t'sais pas moi non plus
alors je l'invente bordel, puisqu'il l'est il faut, un peu, assister la divination pour que celle-ci advienne, c'est un principe qu'on applique tous, sauf ceux qui sont sensés l'assumer, nan même pas, mais qmm, la justification de tout ceci, c'est que le singe là, il est normal bougon, pis moi je voudrais bien qu'il le soit pas, parce que peut-être, je pense, moi qui ai toujours été heureux à répéter qu'être heureux c'est répéter qu'on est heureux et que c'est bien, eh bien je pense qu'il est bougon à être bougon, et que si j'étais à sa place je serais un peu bougon d'être bougon, et pas heureux d'être heureux ; breeef, znnnnthronomatopée, je zanthrope, sousaigné exangue d'encre de sang, je me suis vidé pour toi le diable, maintenant que tu as pris mon âme, je suis sans, et franchement... bin voilà, marché clos, conclos, conclus, enclos, enclus... je me mouche donc dans le tissu du désert de glace, il fait chaud chez toi le diable, et pourtant jamais je n'ai eu autant froid, je marmitte dans les flammes de l'enfer, et franchement, le cul bien au chaud, les poignées entre de bonnes mains, j'ai parfois oui, le ventre rempli, et puis... un couvercle me chapeaute, il garde ce qui se vapote, et pourtant, d'évasion je prends peur, car en prison, je znzznznzn, nomatop', telle une taupe j'aveugle, et vidament, le singe bougon j'en ai rien à cirer pourquoi ?
parce que
voilà pourquoi
le singe il regarde même pas la lune, c'est un autre décérébré que lui qui s'est mon dieux mais quewaque, y'a un truc au dessus de ma tête qui ne tombe pourtant pas ? weuwaque ? et c'est rond et lumineux et y'a un non mais je comprends pas ; bref, le truc il inventait l'index, cette liste de phalanges qu'on a pour dire, bin ouais, y'a ça, ça existe, et c'est là...
bon bin pis quoi ?
la lune on est allé dessus en mode heu... t'sais ? démocratie représentative, voilà, l'astro'neil, il était, l'ambassadeur terrien depuis la terre donc, jusqu'à la lune, bon, bin y'avait personne ça veut pas dire y'avait rien, si ? maitnenant on se dit que y'a pas de drapeau blanchi par les rayons cosmiques, ouais ? et alors, pourquoi des traces de pas qui ne sèchent pas, et on s'en fout, la lune y'a du deutérium dessus, mais ça sert surtout aux gens à comprendre que y'a pas qu'eux qu'on des doigts, pis franchement, le singe là, tu lui montre son doigt à lui, il regarde quoi du coup ? bref, que d'irrationnel dans tout le délire, zneznzeznenezn, du fromage sur la lune, et alors ? bin allons, pis ouais y'a toujours ce bocal de cornichons vivants entre la compagnie, la bouffe, le style et l'empathie, tes poissons de singe aux cochonneries de chiens aux chattes chenilles et aux papillons d'oiseau, ça commence à faire un peu comme si ouais, quoi ? bin j'en sais rien, pis le singe bougon, il est là normal, toujours, tu t'en fous de savoir si c'est sur un rocher moelleux, entre d'autres singes bougons, depuis quand il a pas gratté un pic-vert, pourquoi le requin est aussi de la partie avec ses dents pis qu'un dauphin c'qmm moins licornes que tu veux bien le croire, avec ton narval de dent qui pousse, nan, ouais, y'a toujours zznznzznznzznznz, pis comme on sait plus par quel bout le prendre, il est avec son singe il ne le balade plus, nonon :
le début de la surpopulation, c'est quand on a attaché le chien parce que c'est toujours triste de le voir partir après mangé sans dire merci ; pis après, quand on a commencé à vouloir tuer nos prisonniers, là c'était fini, parce que les zoos, les cages de spa, c'est bien de vouloir les vider, mais si ça veut dire que y'a plus de place pour ton coin d'amazonie, c'est que, mais c'est qu'un avis, c'est que les prochains clones ça va être des jolis dragons en forme de pates alimentaires, mais j'dis ça je dis ; rien
donc bin ouais, toujours toujours, ce truc : depuis quand tu vas couper l'herbe qui pousse ? depuis que t'as mal au pied, ah d'accord, ok, nan mais c'est cool, mal au pied ? et tu coupes l'herbe ? bin attends je te files une idée, t'as qu'à mettre du béton dessus, pis si t'as encore mal au pied, avec les reste de pétrole tu te fais des sandales en bambou nan ? je veux dire, surtout, si t'as mal au pied, il faut les enfermer, parce que le mal ça s'enferme, allez hop, chaussure ! comme les chinoises de la société pire que la notre, lol, oui ils ont pas tenus dans la douleur, nous on est plus intelligents que ça, on sait même pas ce qui nous fait mal t'as qu'à voir jusqu'où on va le supporter ! ahah ouais, nan, sérieux, coupe tes ongles de pieds, c'comme l'herbe ça sert qu'à sentir la nature du sol, large moins intéressant que l'humilité humaine à moisire contre sa semelle, t'sais ; ouaisouais
pis pour revenir sur la lune... bin faut une fusée, pas le choix, c'est comme ça, donc pour ça un téléphone, un einstein, et puis quelques milliards de clampins pour assembler le gars avec le téléphone, mais surtout, que l'un soit assemblé avec la fusée et pas l'autre, c'est ça qu'est compliqué ; parce que... bon, je m'étale pas, ça ferait un peu comme du fromage sur une tartine de bilbon, merci l'autre linguiste, ouais, il faut des vacances, c'est imparable, on a besoin de partir, de ne pas revenir, de manger du gollum dans un bol d'acide de lave, ou je ne sais, l'anneau, c'est... znznznzznzzn vraiment ?
le singe bougon, il regarde son propre doigt, des fois ; là ça glitch total, mais il s'en fout alors il appuie sur un bouton, t'sais ? ceux qui font plop ! l'idéal c'est quand... y'a pas d'idéal, un bouton, un doigt, c'est pas si que comme ça
et la lune au dessus de lui elle a pas de doigt, bin ouais, juste elle... 'fin bref faut pas s'étaler, faut pas s'étaler, ouais ouais ouais
nzznznnzznz

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la gazette du misanthrope - 6

♫	___ sommaire _ "edito - la chronique simiesque - pub - en images - faits de diversité - les petites misannonces - la note du rédacteur" , ___ edito _ "bon je cherchais le caractère de la haine, parce que j'ai fait celui de l'amour et que bin ça se confirme, il existe pas l'autre, en utf8, d'après rapide recherche ; j'dis pas que c'est pas intéressant de cacher les problèmes réels, mais je me dis d'un point de vue pratique, pour l'instant on n'empêche pas du tout les propos haineux dans ce qu'ils ont de dommageables ; après qu'on empêche la valeur du ressentiment et son expression, je comprends pourquoi tout le monde se sent enfermé dans sa liberté et ses contraintes sociales ; dès qu'on est blessé, on a le droit de l'ouvrir, de pleurer, de s'énerver, mais chacun a ce droit et franchement, à part rajouter des dossier sur l'incitation, je vois pas ce qu'on travaille pertinement à ce propos métaphysique qu'est l'intentionnalité... bref, à propos de musique, donc !" , ___ la chronique simiesque _ "ce pourrait être un singe, ou n'importe quoi qui sait tenir des heures sur un bureau, à pianoter son bluetooth afin de rien faire il est là comme ça et franchement, il se dit, heureusement que y'a toute cette violente musique autour de moi pour me maintenir au calme ; les beatles, c'est ce truc qui à leur époque, c'était considéré comme pas naturel, trop trop, et surtout trop intolérable ! ouais comme tout à son époque avant son époque, tu me diras, mais nan, lui le singe il se dit qmm, que les beatles, bin aujorud'hui c'est pas violent ni dérangeant, ou du moins pas dans le sens agressif du truc, quoi... donc bin tu vois pas toi ? le fait qu'on est de plus en plus agressifs ? quand les beatles passent pour des nounours à lunettes apèrs avoir été des colosses de la libération auditive... bref, c'pas un truc à prouver ou quoi, pareil ; on dit la violence augmente, y'en a pas un pour retenir ses balles perdues ; eh le singe il se dit, ouais, mais en fait même moi, quand je dis merde à ce clavier, je suis ultra violent ; sérieux, le cousin oran-outang, est-ce qu'il balance comme ça ses nerfs, juste à cause que la réalité le rend pas content ? non, il est pas con lui il se laisse pas abattre, il met un sourire et ça va mieux après dans son lui... non, y'en a d'autres, ils ont besoin d'écouter les beatles pour se calmer ; t'as qu'à voir l'histoire de marcheurs sur tête !" , ___ publivertissement _ "acheter des gants de boxe pour pacificateur ; lots de deux vendus séparément ! le deuxième est gratuit à moins cinquante pourcent de réduction ! hein..." , ___ en images _ ♪ "une croche ; bon... je vais pas m'étendre sur le fait qu'on a des caractères, c'est pour les chiffres, pour compter, toussa... on en a d'autres, c'est pour les lettres, genre conter, toussa... pis on en a aussi, pour un truc encore plus complexe, c'est la résonnance organisée des vibrations audibles de l'air ! ouaisouais, les notes de musiques, c'est le code pour dire comment ton tympan est sensible à du bruit, et comment on peut le séduire... bon... bin ok" , ___ faits de diversité _ "on a retrouvé le lapin, il n'avait pas calculé que la haie était taillée naturellement de puis peu, et a été repéré dans l'exercice de ses fonctions" "le cheval les rabat, quand il a peur ; il n'écoute plus ? baah c'est pas comme une paupière, c'est plus psychique symbolique que charnel efficace, mais oui, quand le cheval il a les oreilles derrière, c'est comme le chat un peu différent, mais il a pas envie d'écouter ta musique, en tous cas" "une étude démontre que les sourds ont tendance à être moins sensibles au bruit que la normale... merci la science" "on parle en société de se faire entendre, c'est valable également pour les muets de vocation : entendez-bien que le mot est un leurre, qu'on ne sait pas ce que veut la société, mais que ça passe par la com !" "concert annulé : encore une victoire des musiciens locaux d'entre potes" "la paix humaine ne se mesure qu'au silence de ses plaintes, aurait annoncé un déconsidéré des majorités, or il convient que tout le monde puisse accéder à la singularité de chacun ; qu'en pensons-nous, il est évident que oui !" "un mirage a encore chassé un cerf en dehors de la juridiction de l'Etat Aérien : les aliens revendiquent l'atmosphère et prennent en otage la diversité terrienne contre l'humanité, on se bat contre des vaches qui volent et les crustacés sont immortels... c'était l'hallucination, en fait..." "pour revenir sur terre : le conseil agricole a voté pour l'arrêt de l'esclavagisme des brins d'herbe ; ne seront cultivés que ceux qui nourrissent les bovins ET les caprins ! les ovins quant à eux mangeront des gellules neutres de toute vie génétique..." "la haine n'est que la violence de l'oreille ? on pourrait débattre, mais c'est ce qu'affirme un témoin de l'affaire des voisins bruyants de cette semaine, et il s'en plaind !" "il n'y a plus de terre, même dans les rares endroits non-infectés ; l'humanité a bientôt tout passé le balai, on y verra plus propre ; enfin, sauf s'il reste coincé dans le coin de la piece avec son tas de poussière et sa lavette..." , ___ les petites misannonces _ "un piercing auto-radio par la célèbre marque d'électro bio !" "les masques à oreilles, pour ne pas que vous choquiez avec votre sensibilité" "promotion sur les pinceaux aquarelle : c'est plus doux pour chatouiller confortablement les cavités otiques..." "vous en avez marre de la musique actuelle ou traditionnelle ? passez au silence, ça fait un moment qu'on en fait la contre-pub, et en vrai c'est vrai que ça fait peur, non n'y allez pas, venez à la soirée boumboum de samedi soir, on a le droit au décibels jusqu'au petit matin !" "silence, a-t-il gueulé ! c'était drôle, alors on s'est tus... récit d'une soirée démocratique à l'assemblée de l'arbre, par le journal concurrent..." , ___ la note du rédacteur _ "alors ouais, bon, j'aime bien cette gazette, il faut que je trouve du symbole caractère, et ça me donne par enserrement du chemin, une contrainte inspirante pour avancer : la musique, le silence, parti de la haine/amour duquel je n'ai aucun propos anti-dichotomique autre que celui que je ne suis pas parvenu à rendre, mais ici donc, les oreilles, ont des murs ! à la prochaine aventure !"	♫
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ouais bon heu j'avais, figurez-vous un peu, l'envie que des pixels fassent les morts sur l'écran de mon bloc note ; du coup voici le résultat et franchement... ouais j'espère que le code va marcher j'aurai la flemme de trop réparer les erreurs

les contes incarnés
#quelques figures #devinet #bestiaire #znthrp

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.	la reine aime ses petits, mais ils ne la fatiguent pas seulement lorsqu'elle les met au monde ; privée de sortie, toute sa vie, elle englobe un grouillant administratif du vivant ; depuis son bureau alvéolaire, elle songe parfois ; ce que c'est que voler, butiner, à quel point c'est horrible, comme ils lui racontent...
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.	le vieux ronchon est solitaire lorsqu'il se frotte de tout poil dru, avec des dents défensives prêtes à l'attaque, il est gris ou marron mais lorsqu'il est en famille la petite troupe se serre autour des deux parents, et il n'y a plus que cet amour minusculement éléphantesque, sans oreilles, une queue en tire-bouchon...
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.	un autre, plutôt ténébreux, mais pas solitaire ; il vole en meutes, et croassant quelque lune, il scintille d'ébène les nuit de plein hiver
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.	ou un autre, plus petit encore, avec des anneaux autour de la queue ; équilibriste des tuyauteries, il grince et vibre des moustaches, il sourit en plus grand, il mordille et transporte la vie, la mauvaise, celle qui nous attaque, mais lui... c'est autre chose
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.	un solitaire ou pas, sans pattes, il siffle, il susurre, il suinte, liquide qu'il est de se glisser, entre ses propres anneaux à lui, il ne se coud mais c'est un fil esthétique, assassin, mais ascétique ; ses pupilles et sa langue
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.	rayé,  pas de vilaines douleurs, mais d'enluminures, le carnassier couleur soleil, le gros qui ne ronronne jamais, avec sa tête de dentiste, il te mastique tout ce qu'il faut, et puis quoi d'autre ? franchement, pose-toi, comme lui...
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.	fidèle à la meute, un autre indépendant aussi, il a des canines, il a des oreilles, un hurlement issu loin de la lune, et puis... il aime bien le zanthrope, je crois, car il remue l'extrémité à son approche

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pudiquement réalisé en un non-lieu impudique...

l'Ougaboug
#jauge-de-conversation #préhistoire #balbutiements #znthrp
c'était une illustration particulière, allant à l'encontre de certaines intuitions volontaires ; il s'agit de ce moment où le ougaboug, qui n'est ni le schtroumpf ni le singe, a commencé à beugler sans comprendre ; à ce moment là son alter et lui-même revêtaient leur propre différenciation, en l'espace d'un échange qui demeurerait dans le temps comme les balbutiements des balbutiements ; en effet, lorsque d'onomatopée s'en exclama-t-il un propos, il s'aperçut bien rapidement que cela était limité ; oui son propos, il l'entendait lui-même comme ce glapissement limpide qui pourtant ne ruisselait que vers la rivière...

d'aucun qu'il ne fut en présence de l'autre, les bougons frétillements vocaux de sa nouvelle fonction corporelle alors révélée par ce cri, n'auraient eu dans leurs conséquence, tout le potentiel espéré ; qu'est-ce qu'un 'ah', qu'un 'oh', lorsque l'entièreté d'une pensée de ougaboug en venait à vouloir s'extérioriser

et alors que s'entamait la conversation, celle-ci à l'heure de son commencement, celui millénaire d'une histoire à écrire, eh bien elle n'était qu'incomplète face à son propre contenu, et ne demandait alors qu'à se remplir

pour autant, maintenant que tout ceci est bien loin derrière, nul ne se souvient de ce sentiment de vide qu'apportait la sécurité inhérente à l'apparition de cette dite conversation ; certes, elle s'était révélée pleine d'espoirs, mais alors que ceux-ci s'étaient réalisés, le sentiment d'incomplétude de l'ougaboug, lui, ne s'était nulllement tari

non, car de tout ceci il ne s'agissait que de fariboles, les mots et leurs sons, la mélodie incarnée, ne se permettait d'aucune façon d'être dérangée depuis la solidité inconnue de l'intériorité de l'ougaboug ; effectivement oui, il restait, toujours, quelque chose à rajouter ; pour compléter, pour préciser, ou détailler, un quelconque pli de cet infinie fractale que constituait le territoire inexploré de l'entendement ; il avait franchi le pas, sans s'en rendre compte, de ce cri, cette fonction corporelle propice à l'oralité et ses vertus communicationnelles

jamais en entrant, il ne s'était figuré se trouver en un espace aussi grand ; une fois rendu à ce compte, il s'était alors rendu compte qu'aucun pas en arrière ne suffirait à le sortir de ce nouvel océan d'expérience ; noyé alors, dans sa diffusion de conversation, l'ougaboug se vit des millions de fois perdre le cap et sombrer, avant que ceci n'advienne réellement

à la fin, l'empilement surchargé de ses épaules lexicales le ferait succomber, et alors plus rien n'aurait de sens, et de ce trop-plein saturé, naitrait autre chose que la chance d'avoir à partager ce qui ne se pense, sans y être convié...

[Dot Quote]

mrrrf et vwalà, il fallait que ça tombe sur moi, de l'inspiration ! erf c'est lourd, c'est pesant, c'est gravitationnellement relou, comme ça, oui, ça me tombe dessus alors que je me mettais en dessous en espérant que non, mais si ; pfff, pis j'suis comme ces singes moi, un peu bougon sur les bords ; nan heu en vrai j'ai besoin de spécifier que l'écriture ça me soule et que je sais même plus pourquoi je fais ça ; et que ça m'emmerde ; et que pourtant voici un truc dont je suis pas assez indifférent pour le laisser dans sa nullité phénoménologique potentielle ; bref

quatre singes de singe
un peu zanthropes

ils ont choisi...
#znthrp #horlogerie #puzzle #shifumi

c'est quatre singes de singe qui se tournent le dos

Dju les a mis là et ils ont l'air un peu bougon ; leur vestimentation pillositaire se téléfragmente, le pelage plus ou moins clairsemé, ils ne leur est que vautré comme on enfile une tenue trop grande, cela dégouline, ils ont l'air patauds, et misérables un peu ; des fesses se ramollissent, écrasées qu'elles sont par ces dos voutés de petits lutins abandonnés, ne leur manque plus que le chapeau et leur sourire à l'envers sera immortalisé devant Dju, pour toujours

en attendant, trois d'entre eux sont forcément côte-à-côte, et ceux-là portent quelque chose au poignet ; parfois regardent-ils l'étrange fonction du cadran en ce demandant de quoi il tient que tout ceci existe jusqu'à lors, et d'autres fois c'est d'une frénésie désagréable qu'ils secouent leur poignet dans l'espoir évident mais non réalisé, de voir le bracelet s'éjecter de leur membre ; le sourcil froncé, ils se résignent tour à tour, et puis se demandent à nouveau en regardant avant de recommencer

et puis le bip

trois d'entre eux dont forcment deux déjà suscités, ajoutés au quatrième et dernier jusqu'à lors laissé tranquille dans son coin sans truc au poignet, eh bien ? ils se retournent et sautent immédiatement sur celui-des trois premiers qui a bipé ; le son était agressif, la réaction l'est également, voire plus ; un nuage de poussière soulève de la poussière de nuage ; il y a des coups, des cris, des pleurs, presque... du sang ; et lorsque tout se tait, lorsque le calme survient violemment après la tempête, lorsque cela se tasse, comme on dit, une décantation un peu profane de toute cette mascarade impromptue de la violencec inutile de singes de singe, alors à ce moment, il y demeure un sentiment d'inacompli

d'autant que le son... disons que s'il avait continué les coups auraient alors étés frappés d'inutilité, évidemment ; mais que maintenant qu'il avait cessé après les quelques temps de l'alarme horlogère, il était tout aussi inutile de continuer la baston ; donc le nuage décante, s'apaise, et lorsque tout est transparent dans l'atmosphère, reste un mystère ; qu'est-ce que fut ce bip émanant du bracelet de l'un ?

ils s'auscultent les membres ; surtout celui qui n'a rien, ce quatrième un peu spécifique, sur le poignet lui il n'a que des poils rasés, et cela le questionne sans que Dju ne soit invoqué

les cadrans de montres sont les trois identiques, mais c'est à l'intérieur que tout change ; du détail noir, anthracite, granuleux mais doux, à l'intérieur de ces montres, c'est un puzzle que les singes de singe ne semblent pas envisager tout de suite ; une aiguille pour chacun des trois ; deux blanches, une petite qui ne bouge pas et une grande que le porteur semble avoir vu imperceptiblement tourner dans le sens d'elle-même ; une rouge qui tourne, visiblement, et donc vite, probablement, puisqu'elle est la plus rapide ; c'est la petite blanche qui a fait bip, et la rouge fait tic tic ; les poils rasés eux ne font rien, alors le quatrième se retourne à sa place pour montrer ce qui l'occupait avant que ne tombe la nécessité bien heureuse de se rencontrer ; ici aussi cela va par trois, des objets qui ne sont nullement attachés, mais dont il se demande un peu à quoi cela peut servir

il y a : une feuille d'arbre, une dent de requin, un caillou doré

la feuille il tente de la mâchouiller ; elle n'a pas bon goût, alors il fait la grimace, un instant persévéré, avant de recracher par terre une mélasse verte ; la dent, il n'a pas tôt fait de la comparer au siennes, mais lorsqu'il réalise, il prend un peu peur et tous aussi, alors il jette la dent, au loin, et celle-ci disparait ; ne reste que le caillou doré, et comme il est plutôt joli, il se met à sourire le singe de singe, le quatrième qui le tient entre deux doigts, un pouce et un index, et qui le tent au soleil pour qu'ils brillent un peu plus tous les deux ; les trois autres sourient aussi et l'aiguille rouge ne fait plus tic tic lorsqu'ils se rassoient, posent le caillou au centre de leurs positions inchangées, juste retournées, à leur place, maintenant ils se font face

au loin les fourmis récupèrent une dent et la dressent en idole
au près une motte de feuille baveuse sèche tranquillement
au milieu, un caillou
le tic tac a repris, le bip reprendra

[Dot Quote]

j'écris un truc, voilà, sans plus de com... :

dométhique
#bestiaire #znthrp #love animals #human power of domination
c'est un singe de singe, il est pas très bougon parce que son piège a fonctionné ! le loup est coincé, la patte douloureuse et la larme à l'oeil, et tout va se dérouler selon le plan : maintenant il faut le soigner, parce qu'évidemment les mâchoires d'acier, lorsqu'elles ne sont pas anti-hostilité ou pro-estomac, c'est qu'elles sont là pour l'amour, et c'est ceci qu'aime le singe de singe : il veut posséder quelque chose pour ses sentiments de manque, l'affectif qu'il ne théorisera qu'un beau jour lorsque le loup lui aura dit le fond de sa pensée... mais pour l'instant le loup a la queue entre les jambes, alors que le singe de singe, lui, a un sourire entre les dents, un peu coincé lui aussi, mais qui ne se rend pas compte de sa propre douleur ; et donc il ramasse le loup, ce singe de singe, et comme le loup il ne peut plus marcher, ni s'enfuir, et qu'il n'a plus l'énergie ni la sérénité pour se débattre, alors, lorsque les mâchoires d'acier le délient de sa douleur, il tente, mais seulement il tente, de retrouver sa liberté et de rejoindre la fontaine pour aller boire ; mais non, le singe de singe le maintient, pas assez fort bien sûr, mais comme le loup est affaibli, cela suffit... tous deux s'en retournent, et le singe de singe est tout content de s'occuper de son malade, qui hésite à le voir comme son effectif sauveur, ou comme un potentiel alié des mâchoires d'acier, ce qu'il ne saura que plus tard, lorsqu'il sera sûr que l'odeur tétanique est la même sur le piège et sur les mains qui l'ont libéré ; et puis ? eh bien le singe de singe prends du temps, il met des cataplasmes, il bande, il fait mille efforts que le loup sera à jamais redevable, oui, le singe de singe lui a sauvé la vie, il la lui doit, et pourtant... pourtant le loup, il voit bien que les mâchoires d'acier ne le retiennent plus, mais que c'est durant un moment le simple fait qu'il ne peut pas marcher, et qu'ensuite tout glisse, et que jamais sa liberté il ne la retrouve ; une corde est sûrement moins claquante que les paires de mâchoires à doigts alignés ; une case en terre de singe de singe est à la fois sécurisante et oppressive, et alors le loup il rêve ; il rêve de ce jour qui finalement arrive un beau matin, où le singe de singe essaye quelque chose : m'aimes-tu, lui demande-t-il avant de lui dénouer un collier...

le loup ne comprend pas la question ; il s'enfuit au loin et une larme point sur le coin de l'oeil du singe de singe, qui commence à être un peu bougon ; son sourcil se fronce, et un orage gronde alors au fond de lui...

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GA7
la gazette du misanthrope - 7

☮	___ sommaire _ "edito - la chronique simiesque - pub - en images - faits de diversité - les petites misannonces - la note du rédacteur" , ___ edito _ "l'UTF-8 c'eset un truc de tarés qmm, faut se l'avouer on y trouve tout un tas de trucs de truc ! pis ouaois donc la symbolique, c'est pas juste jouer au dixit hein nan, ouais faut s'y prendre bien pour les caractères de quoi que quel sens, donc moi je vais vitfaf ici aller m'autodidacter et sur quoi je tombe : un quatuor d'anglo-axiologie autour de hatred, enemy, enmity, hate, pour un tyypogramme cool quoi que il a l'air pas trop pareil que celui qui m'a lancé, le love & peace d'utf-8 existant également ! ouioui..." , ___ la chronique simiesque _ "le singe de chat de chien de cheval de lion de chenille de papillon de prunille de prunon de prudhumain et de prudamment pardonné à la cheville d'un cheveu, une racine, commune, le singe il tchat en chien et son cheval de crinère, se torille et s'envole avant de ne plus rien dire devant justesse mais pour autant un singe serait pourquoi pas, un ancêtre cool, un cousin, un frère ou un fils, un familieur quoi, qui lie avec la mif, ouais la chenille, si tu remontes loin dans la génialogie, elle est aussi géniale que toi et moi... pis là je parle qu'aux non-créationnistes non-végan, parce que la chenille elle-même grimpe sur un truc d'arbre qui est en fait son cousin mais genre tellement éloigné qu'on en a oublié qu'on est mêmes les descendant des lointains parents du virus qui va nous tuer un de ces quatre matins mais voilà bon la mémoire collective c'est comme celle du poisson rouge : elle tourne dans un bocal transparent" , ___ publivertissement _ "celui qui vole en paix pour la guerre ou l'inverse ?" , ___ en images _ 仇 "bon ouais ce caractère de zimage, c'est la haine ; y'en a qui diraient que paix, guerre, amour et haine, c'est un peu étrange, et pourtant un ami, un ennemi, c'est dans l'ordre attention, le pires et les meilleurs, qu'on se s'empire de chapoléon donc bin faudrait aller guerroyer de la neige au sahara, profiter des plages de lune, creuser des tombes de cratères d'obus, faire fuser les balles, faire des ballets de fusées, diffuser du balais, houste, dehors, comme au moins d'un autre ressort, j'lui ai pris son nom en mon non d'un nom de dieu de craiyon alors je paix je guerre je démarre en tout prêt, je me marrer de parapet, je prépare, la paix, avec mes larmes de marmelade, de marmelait, mais j'en ai marre, alors..." , ___ faits de diversité _ "un jumalo de téléscolopendre arpente de ses mille pattes un terrain toutes roues dehors avec des voiles de batals" "les bouchons de champignon explosent en bulles de sport" "les colles & mies se promettent de boucher laisse trauma" "alors depuis qu'aucun mot ne sort de la fontaine, les fables coulent de source cristaline l'eau qui passe hépar là et je m'en lave l'aime, hein, le gosier pardon... moi ?" "un chroniqueur dans un journal se permet des nullités" "il faudrait à la population une gazzette, pour mettre de l'eau dans la java" , ___ les petites misannonces _ "les chips au latte se saucent, hissent, que voulez-vous ne l'aurez" "rien de communément admis que le déni, vous n'en aurez pas pour un centime, stock" "larmes en cuves à sécher au coupe-vent ; 10T" "cherche arbrustre à branches rugueuses" "rien" , ___ la note du rédacteur _ "et bien il y avait une lettre : N."	☮
☮		☮

< .gazette. >

[Dot Quote]

bon voilà, j'avais ce titre qui est un peu un inénarrable, et il m'a inspiré plein de format d'ici avant que ce soit un Zanthrope, qui est en fait ici un peu plus un Neuthrope, ni mis ni phil, avec donc, le marcheur du fond...

ah oui et puis comme c'est bientôt noyel il parait, un petit cadeau le dessin associé à ce petit machin truc de truc :

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

on va allumer un briquet sous l'eau voir si ça marche
#neuthrope #bestiaire #wtf #nimp
le marcheur du fond se pavanait tranquillement sur le fond, de l'océan ; il y admirait, au détour des algues d'ornement, quelque crustacé en liberté, fuyant à ses pieds, pendant qu'au dessus, de ses épaules, nageaient quelques cétacés, et lui, dans tout ceci donc, apposait la cécité de son oisiveté à son filtre de réalité, afin de, peut-être trouver la satisfaction quiète et pleine d'une absence de préoccupation dangeureusement invoquée depuis nécessité d'un environnement à risque, non, ici pas d'oursin, pas de requin, pas de méchant vilain, seulement, les quelques clampins arpentant la paix d'une plage sous-marine, au sable cuisiné au sel en la recette de ce qu'on trouvait d'universel à ce que lui, le marcheur du fond, n'y voyait qu'un fond, une atmosphère fluide, un peu opaque, qui se perdait donc, à l'horizon, en sa propre couleur, son propre fond, pendant que lui, dormeur de la passion, ne voyait que la courbe plate de son calme de déraison...

il croisa une grenouille, qui lui demanda à brûle-pourpoint s'il n'avait pas du feu, par hasard ; il se mit en quête d'une alumette, dans la pochette de ses vestons, et, se sentant un peu con, y sortit un briquet...

la grenouille ouvrit une gueule béante, immense, et devant la technologie du marcheur du fond, elle fondit en de larmes qui elles, se déliuèrent dans l'atmosphère de l'océan ; usant du gros outil, elle lui activa le minerai afin que jaillisse, sous l'eau, la flamme tant attendue ; un cigare immense au bec, elle tira dessus, et d'une bouffée intrinsèque, à la première allume, elle crapota des poumons, grinça du jabot, et une bulle s'émancipa en silence ; remerciant le marcheur, elle continua sa route, sa pavane, sirotant son cigare, d'algues roulées comme au printemps des soleils levants, dans le monde imaginaire du dessus, de l'océan

et puis le marcheur du fond continua un peu sa route, au travers des bosquets de corail, des parapets d'un trottoir immaginaire, sculpté dans les pleins et les vallées, la plage, laissait place à des minéralités...

un serpent d'eau vint en sifflant entre le courant, il lui raconta en l'abordant, que rien dans les lieux présents n'auraient pu manquer à tel point que manquait une grenouille ; le marcheur du fond lui avoua l'avoir croisée, et allumé son cigare, ce à quoi la murène s'offusqua à moitié, prenant des airs totalement affairés à la vie de cette grenouille qui fuyait, soi-disant, ses responsabilités ; le marcheur du fond se débarassa rapidement du gêné gênant, en lui conseillant de retrouver des bons fumoirs pour s'il souhaitait s'enflammer, mais que ce n'était ni d'un soir, ni d'une matinée, qu'on le verrait lui, s'énerver

et il traça un chemin sous l'océan, croisant ainsi toutes sortes de poissons-oreillers, de capitaines clown, de tortues géniales, de quoi d'autre ? le marcheur du fond dialogua avec une mère à dents, un contre-louche un peu frappant, des touches qu'aucun piqueur n'aurait gondolé les vitres de l'atmosphère, et aussi, un grand steak tout blanc, dévoreur d'enfant, pas mieux qu'une noix de coco, assassin de l'autre monde... et aussi, un outil découpant du bout de sa pointe, avec des pointes ; il y en eut des petits et des gros, tâchetés ou non, ils avaient le nez pointé vers des olfactions, à tâcher dans l'océan, d'une goutte de sang, et le marcheur sans pensement, n'y aurait rien pu au changement

il y avait des courants, d'eau, que nul passant ne pouvait traverser, sans, que pourtant, on regarde à droite ou à gauche, avant de s'y engager

le marcheur du fond marchait, encore, lorsqu'il remonta la pente, et à ce qui parait, il y est encore perché ; une ville sous les flots, qu'il irait habiter, un peu tôt à un après renouvellé pour ce moment des marcheurs qui n'ont que des briquets, pour allumer les lampes des rues inondées, submergées, flottées...

le marcheur du fond et son noeud papillon

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ouch, je crois il est un peu dur au début celui là
vas savoir...

comment mourir de rire, c'est parfois mignon
#mordre au jus #cordes humaines #violons #znthrp
c'est un singe un peu violent

il vient d'arracher la langue d'un ongle incarné, et oui, c'est un peu terrible toute cette viande vivante alors il lui lie les pieds dans un moellon, c'est pas moelleux, mais bon, alors oui, le mec il attend, et ça prend, ça s'apprend pas, parce qu'une fois suffit, et pas deux ; il va aller nager un peu dans le canal, comme une grenouille

un reflet dans l'eau, le singe il voit son frère, qui veut l'assassiner, ou son traître, qui lui tend une main ; tout se mélange le singe s'écorche la peau en brisant le miroir d'eau, un reflet, un oeil, seringué, quel qu'il soit, démesurément intriqué à une substance de singe un peu trop violent

doucereux couperet, coupe, heureux, un cou apeuré, qui pourrait, payer, une larme de carotide, c'est à la lame qu'on ôte les jolies peptides, c'est un peu soi qu'on ne sait plus quoi, on ne sait plus qui

qui tranche ; de pièce, tué, n'est pas joué ; et pourtant

des taureaux se débines en basses de pessimistes, alarmistes aux souffles rougis, aux pantoufles rabougries, l'abat-jour a faibli, il n'en a que pour quelques tours, de lampadie ; oui ; bon, et puis quoi des vaches qui ne descendent aucun escalier, c'est pas la tache de leur cuir si bottiné de crocodile qu'une larme ne saurait rendre aussi grenouille un batracien de ces mangroves qu'on met des gants de glove, oui, pour ?

bin j'en sais rien moi, un albatros albinos est-il plus blanc qu'un ours polaire du sud de la lune ? j'en sais, rien, moi ; ah oui, il fallait quand même parler de ces atrocités qu'on ferait pas si on avait pas un goût dangereux de reviens-y dans le sang non ? les mecs qui vont acheminer des visages contre bitume, il y en a autant que ceux qui sont de cordée, accordés à la faucheuse des épéistes et autres barbiturismes de mortadelle, ouioui, car il en faut de l'ingéniosité afin de développer la mort ; ce que le singe un peu violent il s'est mis dans le sang, dans l'idée, dans l'esprit, et ça germe, des trucs bien mortifères

des feuilles coupantes
des chutes à fin morbide
de malencontreux petits aléas de la tristesse communément conscientisée
la mort
de ce gens
on en parlera pas
c'est tout le principe
car il disparaitra
sans que participe
la loi du qu'on dira
parcec que si s'émancipe
l'enfant léviatha
de haine on se ment
la mort
ces petits décors de vie qu'on ausculte au crépuscule de celles-ci
de légers contrastçides
des lames tranchantes

[Dot Quote]

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cartes du vide
la gazette du misanthrope - 8

♠	___ sommaire _ "edito - la chronique simiesque - pub - en images - faits de diversité - les petites misannonces - la note du rédacteur" , ___ edito _ "en vrai j'ai pluss envie d'écrire qu'un réel propos à incarner ; je viens de checker trente secondes hallucinatoires ce qui se dit autour de l'unicode de l'utf8 et tout, et c'est ma gazette 8, j'ai renversé l'infini, il est parti à flot : il faut se repérer, et des cartes vallent mieux qu'une, sauf au uno, je crois, et d'autres, bref..." , ___ la chronique simiesque _ "un singe de papier, c'est comment ? il est surement un peu machouillé, mouchonnant comme on mastique un manchon de mâche, la salade il la mange par les oreilles, les bottes de persils en pieds de chaussure, le singe, il est en papier, alors il s'en fout, il peut bien s'écrire comme il veut il est là, et genre dans un article de journal on s'en fout on s'en fout il fallait courir un fromage ? eh bien, non, le persil, l'ail, les fines herbes, c'est aussi pour ce frais tout franc de vin de froncé du sourcil, car il est bougon le singe de papier, et en une arcade d'un pli, il papier oui, mais ? bin quoi, un singe c'est un singe, même en papier, donc il a un truc avec l'humain, c'est qu'il lui ressemble, et moi aussi, je ressemble à un singe, se dit le singe de papier ; il se dit que l'humain, par contre, il a une apparence bizarre, un peu... étirée à l'élastiquie ; il chewing gum, l'humain ; et le singe il hallucine comment l'humain il a froid, il a peur, il s'énerve, il cogne partout et il ronronne sa toux, mais quand il crachote un grognement, il n'y a qu'un aboiement poour lui répondre, car le singe sait sourire, il sait mimer, mais parler... et puis qu'est-ce que le mot lui imposerait ? alors il se papier, le singe, c'est pas pire... et pourtant, il escargote en enroulant un journal pour taper une araignée, qui elle tricote des fibres afin de tisser des lignes, et en vrai, oui, même un chat ça pelotte de laine, ça ceint de chair toute chaise non électrique, et une souris, c'est le lien entre la ligne verte et l'androide, mais non, il faut encore préciser que ce robot lui aussi, est à forme humaine, pourquoi ? parce qu'il descend du singe ? terminator, descend de là voyons, nonon, il parait, lol, que personne veut ressembler à scwharzi ? il aurait répondu un truc genre c'parce que personne peut ressembler à scharzi ; bin ouais quand même et le singe ? le lion ? bin ouais le lion il écrase aussi des mouches, mollement avec sa touffe de queue, et puis le phacochère ? il terre des enterres... bref..." , ___ publivertissement _ "en boucle de ceinture vous serrez ce que vous êtes" , ___ en images _ ∞ "à l'infini, j'étais sûr que je commencerais ainsi, mais de la suite je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez, mon clavier se renifle, il se doigte un peu impudiquement, je le parcours de mon pianotement, et en vrai quoi, c'est à l'infini que je rencontre le néant, et inversement proportionné, d'où me vient, ce retard, ce saut, du... je ne sais pas ce qui se passe avec ce caractère, et il existe alors ? TLMSF ?" , ___ faits de diversité _ "un bougon se prend pour un singe il lui faudrait un arbre à chat avec de l'herbe à chat et puis un chat" "un singe du zoo est bougon dans sa cage il s'agite ou plutôt, non que faire ?" "le mariage inopiné d'une esperluette et d'un exclamatif on célèbre leur caractère sous la fontaine" "il y a de l'eau dans le gaz chez... oui, chez badoit ah non" "on croise des fantômes sous les draps roh" "pourquoi les murs ont des oreilles ? on vous répond à l'aveugle depuis le sol ou le plafond" "l'observatoire accueille malencontreusement les aveugles un jour d'éclipse solaire ils sauvent la débandade nyctalope à coups de cannes blanches" "la maison des étudiants annonce qu'elle n'aura pas de cheminée des étudiants" , ___ les petites misannonces _ "qui veut du papier ? commandez avec nous, vous aurez des réducs sur le journal web" "steak d'occasion à saisir" "plaques d'immatriculation pour casse de DAB commandez un message personnalisé" "des feuilles mortes, promo à 10 la pelle" "vend trois roues de cadillac et un pistolet à clous" "lots de porte-clés avec leurs clés d'origine" , ___ la note du rédacteur _ "bon j'ai un peu déliré platement, tout d'un coup, à voir ce que ça vaudrait mébon... ouais l'infini c'est un peu du rien de néant tout de suite et maintenant jamais..."	♦
♥		♣

< .gazette. >

[Dot Quote]

ah oui, il fallait quand même t'façons...

extraliènzanthrop
#planète #znthrp #alièn #extra-terrestre
c'est un extraterrestre de l'espace
il est un peu bougon

on lui a foutu des antennes vertes, des yeux globulaires et des oreilles de sans-poil, mais en vrai il ressemble à tout autre chose ; il se déplace en vaisseau spacieux, il arpente des herbes territoriales de débauche apocalyptique, et il aurait des cubes à construire comme des légos pour envenimer les requins à coup de serpent à colerette

il débarque, il arrive ou pas, pourquoi, hein ? pourquoi l'extraterrestre se promènerait jusqu'à la Terre ? y'a quoi à y voir ? hein ? des pillules autocentrées qui se disent que la civilisation extraterrestre avec des vaisseaux, elle s'interesse à notre intelligence ? oui... ou alors des archéologues, des zoophages ou des petits zenfants de zET... mais en vrai ils nous laisse croître, ils attendent quelques milliers d'années qu'on ose enfin sortir de la boîte sans murs, la boîte boule, toute ronde, qui nous québlo et que lui il s'est paumé il atterri avec son avion dans notre ciel ; zone 51, alerte au pastis des sudeurs, ceux qui sudent la sudure, avec un arc électrique de chaleur, suante... l'ET il débarque bougon avec son bidon d'essence pour le remplir, mais il restait une goutte au fond, et une étincelle humaine qui entre en contact incandescent avec une goutte d'essence d'ET, ça fait un peu boum, alors là, ça fait boum, juste, et l'ET il est encore plus bougon, parce que ça tache un peu la veste, d'une part, et d'autre part l'humain il a pas trop supporté l'explosion

- sans uranium 98 ! j'en trouve où m'sieur le pompiste ?

l'humain a fait une syncope, il a tressauté, s'est raidi, et maintenant il convulse

- comment je repars moi ? hmm ?

et l'ET de bougonner dans son coin, il fulmine et il rage, il grmbl de maugréement, et ensuite il fustige à l'encontre des pierres ; un caillou s'envole, il ne se doute de ses déterminismes ; l'ET lui, en a conscience : il est dans la merde

alors il arpente la terre, avec soin ; et il s'arme d'ossature gravitationnelle accointante, pour interagir avec les lions, les ours, les loups, les oiseaux et les chats ; il approche un peu les moustiques et les larves, mais surtout, il s'intrigue de ce grand élastique un peu mou et puant, le zumain ; il en est à l'ère du pétrole, ça va se terminer la transition se passe un peu mal mais ça voudrait bien le faire, et les lézards, les geckos, les orvets, les réptiles en sommes, ne sont plus des dinosaures à sauvegarder, ou du moin pas plus que les vaches et leurs buffles, les cannards et les cannetons, les vautours de vautrons-ces animals... l'ET il a caché son vaisseau, il l'a enterred, et maintenant il aime bien la terre ; pourtant il est toujours aussi bougon

pourquoi ?

il est tombé dans une boîte ronde dont on ne peut pas ressortir ; et ouais, ça fout la merde quand on roule au sans uranium 98 ; il va y rester, c'est sûr

[Tahyse]

Je viens de lire quelques uns des nombreux textes présents ici.

Ton univers est très personnel. Au bout d'un moment, j'ai cessé de me concentrer sur le sens (alors que certaines phrases ou jeux de mots sont pourtant bien tournés) pour me laisser porter par la musique des mots, par le rythme de leur enchaînement.

Ce n'était pas désagréable

Est-ce que l'absence de majuscules et de points est intentionnelle ? Enfin, je veux dire, sont-ils absents pour une raison bien précise, ou manquent-ils tout simplement parce qu'il n'y en a pas besoin ? (Je ne suis pas certaine d'être bien claire sur ce coup-là !)