Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

15 mai 2024 à 04:08:39
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » le petit vélo de l'Amour

Auteur Sujet: le petit vélo de l'Amour  (Lu 423 fois)

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le petit vélo de l'Amour
« le: 11 mars 2024 à 18:34:22 »
le petit vélo de l'Amour
#faut que j'essaye #témoignage déontologique #croyance fragile #espoir sombre

parce que 'contre-attaque' n'est pas traduisible en langage pacifiste... parce que 'lutter pour la paix' est une aporie que j'aimerais rendre accessible... parce que répondre à la violence est trop souvent de ce même ordre ainsi contradictoire et contre-productif... parce que je ne me satisfais pas des escalades venimeuses...

edit : il me semble que le gros écueil de ce que je projette ici sur la société depuis moi et en tout doute de la généralité ou de la relativité du comportement décrit, c'est de se dire : "mais c'est déjà ça que je fais !", qui induit un "et ça marche pas donc j'abandonne" autant qu'un "c'est aux autres de faire cet effort"... alors qu'il me semble que la majorité (toujours dans ce que je projette) devrait s'attarder sur l'approximation de la phrase de fin pour prendre conscience que non, pas vraiment... durdur de se rendre compte quand on croit faire qqchose alors qu'on en a que la gueule... ce n'est que mon avis

reedit : mon éternelle distinction entre les passifs qui se croient actifs par leur simple idéologie pas ou peu actée, et les constructeurs réels qui je trouvent sont bien trop peu nombreux... allez sur ce sujet, un petit coup de pédale de plus !




c'est rigolo mais non en fait triste : le fait qu'en tant qu'un moi relatif, j'ai un gros syndrome de l'imposteur dès que je veux parler d'Amour, alors que j'en n'ai rien à faire de me fatiguer à la qualité d'un propos colérique pour ne pas dire haineux... oui ? toi aussi tu as 'la critique facile mais l'art difficile' ? ptetr pas toi, mais ce moi relatif, oui : j'ai une pensée positive, je voudrais l'exprimer, mais non, ça n'est pas à la hauteur, ça passera inaperçu, ça ne révolutionne rien, alors ça n'en vaut pas le coup, ça passe à la trappe, ça ne manquera à personne... alors qu'à la moindre petite morsure de coup de sang, là j'ai l'énergie, j'ai l'excuse, j'ai la force, oui comme j'ai mal, ça vaut le coup de crier douleur, de hurler bobo, de pleurnicher ; l'espoir d'être entendu, compris, pris en compte, sauvé par les bons ; je me lâche, ça fait du bien, ça coûte rien, c'est honnête, et ça démontre des problèmes de mon monde...

mais, me demandé-je ici : n'est-ce pas un peu comme une chaîne de vélo où les pignons et les plateaux sont indirectement liés, mais bien liés malgré tout ? est-ce qu'à force de pédaler uniquement sur le vélo de la douleur, celui-ci avance logiquement plus que celui du bien pour lequel ma foi, ma volonté, mon énergie, se résigne bien trop souvent à ne pas oser prendre les mots ? j'ai cette impression étrange car autour de moi tout s'envenime, et que je me sais bien plus enclin à la facilité d'un cri de douleur que d'une exclamation joyeuse, et je me dis que si tout le monde est ainsi comme moi, alors le vélo du malheur reçoit bcp plus de coups de pédales que celui du bonheur, et qu'en cette image il est facile de se figurer pourquoi j'ai l'impression que tout empire, que tout va de plus en plus mal... le moindre coup de sang appelle des coups de sang, alors que les coups de bien appellent trop souvent des coups de sang ; ça fait perdre espoir, cette impression que quoi qu'on tente, on ne récolte que le mal... mais si je me rends compte que je suis ainsi à pluss pédaler sur le vélo de la haine et ne jamais le faire sur le vélo de l'Amour, alors le fait que tout s'envenime pourrait s'expliquer par le fait que chacun est pareil à moi sur ces comportements, entre la chaine de vélo : le manque de résultats finit par me faire abandonner de pédaler sur le bon, ce qui diminue encore plus les opportunités de ces résultats ; tout s'envenime, car je n'ose pas soutenir ce qui soutient, ne restent alors que les propos venimeux qui eux ne font pas la distinction et se tapent autant entre eux que contre le peu de propos de soutien...

cette pseudo excuse qui m'illusionne, cette impression que prêcher l'Amour soit une entreprise vaine, et que mon abstention à ce 'vote' ne gênera personne, alors qu'au contraire je suis très impliqué sur l'expression des coups de sang ; il m'est difficile de continuer à lutter, de me battre, surtout avec les armes de l'Amour, car contre la haine j'ai l'impression que naturellement la réponse intuitive pour moi est un retour de haine ; mais non, plus j'avance et plus je crois cette idée que j'avais presque perdue et à laquelle je tenais naïvement étant jeune, oui plus je crois que 'le mal engendre le mal', que non on 'ne soigne pas le mal par le mal' ; c'est une illusion, car ce sont deux vélos bien distincts qui ne se mélangent positivement qu'en de rares prises de recul bien difficiles à acquérir, et négativement dans la plupart des cas ; tout peut si facilement s'envenimer, et lutter avec les armes de la haine ne mène je crois, qu'à une augmentation de celle-ci, bien que j'ai pu croire à un moment récent et passager de ma vie, que le bon-sens habitait les gens au point de leur faire écouter les coups de sang ; non, en majorité, les coups de sang incitent aux coups de sang, et alors que j'avais l'illusion de croire que venant de ma part ils susciteraient l'écoute sur la forme douloureuse de la haine, j'ai constaté que non, chez autrui et puis chez moi, lorsque ce sont les armes de la haine, cela conduit bien trop facilement à sortir des réponses de haine, des réactions qu'on n'oserait comprendre chez autrui pour qui j'attendais une empathie, un hola ; non... jamais je n'ai pu vraiment observer une réaction telle qu'il m'apparaitrait presque naturel d'espérer, l'en face qui se dit "oh, il est à bout, il y a une raison, je dois calmer le jeu plutôt que l'envenimer" ; non, jamais vraiment n'ai-je eu l'occasion de cerner un tel comportement, que pourtant j'attendais avec ce qui n'était pas de l'ordre de l'exigence bien que cela en ait les traits de bon-sens, mais plutôt d'un espoir qui déchante, aujourd'hui que je reviens en cette croyance en la nécessité d'un effort de self-control pour parvenir à l'empathie ; cette réaction que j'attendais, je ne la constate... jamais ai-je abusé, je rectifie : trop rarement ; et pourtant c'est pour moi la seule arme d'Amour que j'envisage ; alors puisque je l'attendais d'autrui, et puisque je ne vois que ça pour ne pas envenimer les tensions, je décide de revenir à ces vieux fonctionnements en moi, ceux que j'ai remis en question en me disant "je ne dois pas plier le dos, je ne dois plus tendre le bâton pour me faire battre, je ne dois plus encaisser, tendre naïvement l'autre joue, me laisser marcher sur les pieds"... et c'est de ça dont je sens que je veux prendre force : ni envenimer ni me soumettre ; je dois d'une part étouffer les flammes des incendies les rares fois où j'en suis capable, et également ne pas rajouter de l'huile... mais surtout là où je voudrais progresser en ma responsabilité et par un altruisme sans héroïsme surconfiant, sans noblesse hautaine, sans pédanterie à la bonté, sans supériorité amère qui serait contraire aux armes de l'Amour, oui surtout :

je veux pédaler sur le vélo du bonheur lorsque cela me prend, et arrêter de me dire que ce n'est qu'un petit tour de roue qui ne manquera pas si je ne le fais pas ; tous ces petits tours que j'ai loupé, ont creusé l'écart entre les deux vélos, je n'y voyais pas vraiment à chaque petit coup sur le vélo de la colère, de la tristesse, il n'y avait pour moi aucun coût à exprimer mes lésions, alors qu'il n'y avait aucune force pour exprimer mes joies qui me laissaient donc à l'arrêt ; leurs tailles sont pourtant similaires à ces infimes coups de pédale, et tous ces petits tours sur le vélo du mal, je les voyais innocents et sans incidence, pendant que tous ces petits tours sur le vélo du bien et auxquels je me dédouanais ont fini par creuser l'écart, un retard qui ne se rattrapera pas ainsi à la première occurrence banale de mes joies, ni à la seconde ni même peut-être à la millième... mais je veux croire aujourd'hui que tout n'est pas perdu, et que je peux rattraper l'écart ; ne pas forcément taire mes coups de sang, eux aussi finalement se ressemblent tous, mais accepter comme le dit la pensée répandue, les petits plaisirs, les choses simples de la vie, et ne pas juste répéter cette phrase sans l'agir par l'expression, non, mais décrire ces petits riens, ces petits tours de roue qui pris un à un ne valent qu'une petite proportion de la route sur la course, mais dont l'effort de récurrence, de renouvellement, de réitération, font qu'à force, le vélo pourra parcourir la distance et, peut-être sans être garantie, rattraper le vélo envenimé des communications énervées ; comme des petits pas, là où mon erreur aura été de croire sans voir, qu'ils ne valent rien, me projetant ainsi dans le rien de la haine agie par plein de petits riens, dans le rien de l'Amour laissé pour compte par l'abandon de ces petits riens ; des petits tours innocents, je ne me suis pas vu parcourir cette si longue distance sur le vélo du mal, tout comme je ne me suis pas vu être à l'arrêt sur le vélo du bien

je suis bien en retard dans cette course intérieure dont la chaine de vélo est l'inspiration ; des petits modèles à suivre, qui s'ils se déséquilibrent en quantité, peuvent conduire à des mimétismes douloureux ; s'il n'y a plus rien pour inspirer le bien, le vélo aura du mal à pédaler, et plus je l'oublierai, plus l'écart se creusera dangereusement... pour l'instant, un petit coup de pédale qui ne change rien sur l'état de la course... mais un rien vraiment ? l'on verra comment je gère ces deux vélos ; il me faudra attendre bcp de riens me dis-je ; mais "attendre rien", est-ce déjà une belle façon stoïcienne de faire avancer le vélo de l'Amour ? que la susceptibilité de mes maux se transfert sur l'indifférence de mes joies, que la banalité de mes petits plaisirs se transfert sur l'hypersensibilité de mes douleurs ; voici ce que je me souhaite, à moi au moins et à ceux qui y croient...

ça va me demander des choses difficiles pour lesquelles je ne suis pas certain d'être capable : retenir les larmes trop capricieuses sans les renier ; amplifier mes faibles sourires à peine sincèrement ressentis afin de les renforcer ; ce sont des tours de roue dont je vise l'équilibre pour mon harmonie personnelle ; en ce moi relatif qui doit éviter l'écueil de s'exaspérer des coups de sang, et celui de ne pas comprendre que même pour le vélo de l'Amour, 'la critique est facile et l'art difficile', et que le soutien est plus complexe que l'assentiment si je veux qu'il soit efficace...


« Modifié: 11 mars 2024 à 19:04:16 par Dot Quote »
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #1 le: 12 mars 2024 à 10:52:48 »
Bonjour Dot Quote,


Voici une réflexion intelligente sur la haine et l'amour, avec tous les détours de pensée qu'il est possible de faire.

J'ai bien aimé cette introspection qui montre que l'adhésion à une idée de bien et de mal est plus difficile qu'il n'y paraît. On se laisse facilement aller à un langage instinctif plutôt que de prendre en compte les principes et conséquences de nos actes.

Jusqu'à quand peut-on se raisonner ? À partir de quel moment on déraisonne ?


Tout un tas de questions qui me sont venues à la lecture de ton texte.

Une bien belle lecture, pour sûr ! À bientôt sur le Monde de l'Écriture.
« Modifié: 12 mars 2024 à 11:07:45 par Alan Tréard »
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #2 le: 13 mars 2024 à 16:02:56 »
yoyo Alan, merci pour ta réaction !
je me sens un peu confus, sans savoir sur quel pied danser, sans savoir vraiment comment lire tes formulations précautionneuses...



Citer
J'ai bien aimé cette introspection qui montre que l'adhésion à une idée de bien et de mal est plus difficile qu'il n'y paraît. On se laisse facilement aller à un langage instinctif plutôt que de prendre en compte les principes et conséquences de nos actes.
je vois pas vraiment où tu veux en venir, tout ce que ça m'évoque est l'ambiguité entre ce qu'il est incontournable de distinguer le bien et le mal, qui en tant que concepts vagues et dont on pourrait douter, reviennent malgré tout partout : amour et haine ? bonheur ou malheur ? plaisir ou douleur ? moral ou immoral ? efficace ou contre-productif ? je te soupçonne d'être comme bcp à notre époque, partisan de l'amoralité, qui pour moi est une forme de nihilisme souhaitant se dédouaner de cette opposition bien/mal, mais est-ce vraiment si pertinent ? déplier "les principes et conséquences" pour moi n'ôte pas la nécessité de distinguer le positif et le négatif, alors j'avoue que se limiter à se référer au bien et au mal est un écueil dangereux, mais uniquement lorsqu'il s'agit de céder à la facilité de poser un jugement conclusif qui oublie de réfléchir sur les inférences de la réflexion... ainsi juste affirmer "j'aime/j'aime pas", c'est l'écueil du bien/mal qui ignore les "principes et conséquences" de ce qui mène à cette perception dont l'utilité pratique est néanmoins de poser une stabilité, un état final et synthétique, qui est certes totalement malsain s'il n'est pas amené par les process qui mènent à lui, c'est à dire asséné sans argumentaire ; distinguons donc le dangereux bien-mal gratuit et aveugle lorsqu'il est vide, de celui certes relatif, mais conscient d'ainsi se terminer par une synthèse du cheminement des process complexes et nuancés qui eux, sortent effectivement de cette dualité et qui le remplissent... le deuxième écueil étant bien évidemment et je crois que là nous sommes d'accord, que ces jugements conclusifs sont relatifs à chaque entité-juge... mais je préfère maintenir ma conviction : si un bien et un mal peuvent être perçus différemment selon chacun, il est inévitable de penser en termes de bien et de mal, et s'ils apparaissent différement pour chacun, cela ne peut empêcher que quelle que soit notre capacité à distinguer leurs mécaniques d'inférence, ce qui nous distingue dans nos jugements, eh bien pourtant c'est un universel que de chacun nous faire une conclusion sur cette binarité, et ce quelle que soit notre déni d'en ressentir les effets, quels que soient nos process d'évitement pour tenter de 'relativiser' tout et n'importe quoi...

Citer
Jusqu'à quand peut-on se raisonner ? À partir de quel moment on déraisonne ?
hmmmh, la question de savoir lier le bien et le mal par la raison, tu me surprends, j'ai plutôt l'impression que nous baignons dans une idéologie qui cherche ceci sous le biais de son opposé binaire, l'émotion... je suis qmm ravi car bien que j'ai l'impression que c'est une direction un peu oubliée de nos temps, cela fait bien des siècles que des gens sérieux tentent de répondre par ce chemin un peu dénigré... je lis en ce moment (et sans douleur psychotique, c'est ouf, c'est si exceptionnel que je puisse me replonger dans cette activité !), le roman 'le monde de sophie', et j'y vois dans sa dimension historique certes romancée, que le débat perdure, évolue, avance puis recule, prend diverses formes, mais depuis bien avant nos petits égos, et je crois que même mon petit texte ici est totalement insubstantiel par rapport à la profondeur de ce qui agite l'esprit humain depuis fort longtemps et qui me fait avouer que ton usage du qualificatif 'intelligente' pour désigner ma réfleion m'apparait bien trop surfait ! non, là, par rapport à moult et tant, je ne suis qu'un petit artiste qui a suivi des cours de philo, y'a vraiment pas de quoi me vanter, c'est pas pour te réfréner, mais non, y'a rien de profond ou glorieux, juste je fais mon prout qui ne sait pas trop comment prendre ce compliment un peu excessif... pareil, pour 'tous les détours de pensée qu'il est possible de faire', j'veux pas réfréner ton omptimisme, mais j'ai pas besoin d'autant de gonflage de cheville, car je sais que non, je suis bien loin de traiter le sujet de manière objective, ça m'apparait honnêtement comme très déplacé d'ainsi formuler des félicitations, elles m'apparaissent bien trop emphasées, c'est ptetr gentil de ta part mais bien trop flatteur par rapport à la réalité... j'ai pas besoin d'autant de reconnaissance, car après je vais me prendre pour plus haut que je ne suis



heureux malgré tout si 'tout un tas de questions' te sont ainsi venues à cette 'belle lecture'...

!
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #3 le: 14 mars 2024 à 10:21:56 »
Bonjour Dot Quote,


Je te demande pardon si mes propos ont pu te paraître incongrus, j'ai essayé de commenter au plus proche de ce que j'avais ressenti à la lecture.

Je suis heureux d'apprendre que tu as de nouveau entamé des lectures de livres, et je te souhaite tout plein de belles lectures prochainement.

À propos du bien et du mal, je ne considère pas que tous les maux soient subjectifs, et il m'apparaît que certains maux sont consensuels. J'ai même le sentiment qu'on peut s'accorder sur certaines notions du bien et du mal car ce sont des valeurs qui peuvent transcender la subjectivité.


Un débat ma foi difficile à mener, et le lieu n'est pas nécessairement adapté à cela.

Mes excuses pour le malentendu, et bonne inspiration à toi pour tes futures publications.
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #4 le: 14 mars 2024 à 13:28:00 »
bonjour Alan,

un grand merci pour ta sincérité, je me suis un peu senti coupable de réagir amèrement, mais d'une ambition au respect, j'ai préféré être honnête ; je suis content que tu t'en sois relevé en me répondant avec retenue, je vais te piquer de la résistance à la susceptibilité, j'en ai grand besoin !

lectures de livres au pluriel est ptetr un poil ambitieux pour moi encore, mais ahah, je me sens complice à te lire... c'est qmm un sacré plaisir que de suivre les lignes de mots sur du papier, même si c'est devenu une phobie pour moi depuis environ douze ans, c'est des souvenirs de ouf de mon enfance et que je fantasme un peu de pouvoir savourer à nouveau, ce qui est le cas avec ce livre que je déguste, à la croisée entre loisir et sérieux : un roman qui fait une généalogie de la philo, je me délecte ! dommage que mon muscle du lecteur soit un peu bcp atrophié par ces années d'abstinence huhu

à propos de ta remarque sur la relativité et l'absolu du bien mal, je sens qu'on a conscience tous les deux de la complexité de la réflexion, j'ai envie de citer le film 'dogma', un des passages qui m'ont marqués, est celui ptetr anecdotique pour certains mais qui synthétise bien le truc : lorsque dans le car, les deux anges parlent des péchés, loki annonce un truc approximativement comme "les plus gros péchés restent les mêmes selon les époques, d'autres varient dans l'histoire"... je crois c'est assez vrai, moralement et en dehors dse actes qui les bafouent, il y a des trucs qui resteront le mal, comme le meurtre pour ne citer que lui, tandis que d'autres sont soumis aux phénomènes de masse et tapent dans plus de relativité... la sociologie que j'ai approchée à l'u a listé ce qui touche plutôt toutes les sociétés ou seulement certaines, il y a oui des valeurs morales qui tendent vers l'universel, d'autres au contraire sont plutôt de l'ordre du moule social singulier

mais oui je n'ai pas forcément envie de débattre, même si je trouve un peu dommage qu'ici ne soit pas forcément le lieu d'echos à mes réflexions... la part d'artiste en moi s'en voit satisfaite, la part de philo tente d'oublier le contenu de la caverne...

bien à toi
=)
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #5 le: 15 mars 2024 à 10:33:18 »
Bonjour Dot Quote,


Si mes propos ont pu dévier de la voie que tu avais tracée pour ton texte, c'est bien à moi de me corriger. L'essentiel est que ce que tu écris soit en accord avec ce que j'en retiens.

Nous nous rejoignons sur la difficulté de débattre du bien et du mal, il faudra composer avec la frustration de ne pas pouvoir le faire.

Je n'ai pas vu Dogma et c'est bien la première fois qu'on m'en parle. Ça m'a l'air d'être fort intéressant.


Au plaisir de te voir de retour dans la caverne bientôt, on s'y sent comme chez soi.

À tout bientôt.
« Modifié: 15 mars 2024 à 10:36:15 par Alan Tréard »
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #6 le: 10 avril 2024 à 13:31:07 »
inspirations, réactions
#faut que j'essaye #témoignage déontologique #croyance fragile #espoir sombre

d'une volonté de faire avancer le vélo du 'positif' afin de rattraper celui du 'négatif'...



Citer
"ne pensez pas à un éléphant"
- inception - christopher nolan







focales obnubilantes, et le risque de foncer vers ce qu'on veut esquiver...

Citer
"on rencontre souvent son destin sur le chemin que l'on avait pris pour l'éviter"
- ? - ?

j'avais croisé le concept quand je m'étais mis au monocycle, et puis recroisé grâce à un témoignage à propos d'équitation, comme quoi la route que l'on suit est souvent là où se porte le regard... formulé comme ça, ça semble évident et sans problème, oui c'est cool de pouvoir compter sur le fait qu'un objectif, il faut le garder en vue si on veut l'atteindre ; là où la démarche est dangereuse, c'est lorsqu'on se concentre, concerné par l'inquiétude, sur là où l'on ne veut pas aller : "si tu regardes par terre, le monocycle ira par terre"

les inspirations ne viennent pas du néant, contrairement à ce qu'on peut parfois attendre l'illumination ; ce sont des réactions, des réponses, et certes souvent grâce à l'esprit de contradiction humain, son envie de faire le contraire de ce qu'on lui impose, de se démarquer de ses modèles en proposant une alternative, son envie de chercher autre chose, l'individu humain va s'appliquer à un comportement consciemment en dehors de ce qui lui a inspiré une envie de faire mieux qui impliquerait un faire-différemment, s'appliquer à ne-pas-faire ce qui lui inspire une volonté de rectifier un usage, à prendre le contre-exemple de ce qui l'entoure et sur quoi il pose un intérêt à faire évoluer une situation dont il veut se détacher...

"je me bride pour les pâtisseries..."
"il ne faut pas réduire une personne en situation de handicap à son diagnostic..."
"la société est pleine d'injonctions toxiques..."


beaucoup de schémas s'illustrent par le ne-pas ; il est instinctivement sensé de se dire que mettre un panneau d'interdiction là où l'on flaire le danger, le vice ou l'injustice, l'impertinence ou l'immoralité, est un bon moyen d'indiquer ce qu'il y a à corriger dans des comportements ; hélas il me semble que cela reste inefficace quand cela se limite à un 'diagnostic' qui désigne un problème, car sans proposition d'alternative, ne reste que conseil à ne pas suivre ; et autant l'on n'apprécie en général pas de suivre les conseils s'ils sont gratuits ou sans argumentaire ou sans la référence au ne-pas qui les légitimise, autant il me semble que l'inspiration née d'un seul ne-pas sans proposition de solution, peut vite poser un problème d'opportunités... car de l'intention à ne pas suivre le contre-modèle, l'on peut malgré tout s'y enfermer s'il est présenté seul et que l'on n'a pas l'inspiration pour faire autre chose ; ne pas faire, est différent de, faire autrement...

j'ai plusieurs exemples de gens autour de moi qui répètent souvent leur fixation à ne-pas abuser des pâtisseries... "allez, exceptionnellement, pour me faire plaisir", disent certains d'entre eux, de nombreuses fois exceptionnelles... "pas plus d'une fois par semaine", disent d'autres alors que personnellement sans fixer sur une telle discipline, je ne m'en fais que même pas une fois par mois...
j'ai plusieurs exemples de gens autour de moi qui répètent souvent leur fixation à ne pas me réduire à mon handicap, et pourtant c'est à chaque fois qu'ils me le disent que je suis face à la chose, et alors qu'il insistent sur le point pour me rassurer, à chacune ou presque de nos conversations, c'est pour moi l'impression inverse d'auprès de ceux qui parlent de mille autres choses avec moi et qui, par le fait de ne pas revenir sur l'injonction, l'appliquent bien mieux que ceux qui se bornent à me la signifier...
j'ai plusieurs exemples de gens autour de moi qui répètent souvent leur fixation à ne pas suivre les injonctions toxiques de la société, et qui pourtant ne font que se référer à elles, simplement en disant qu'il faut que ça change, et ces gens-là remettent ces choses sur le tapis sans cesse, ne se basent que là-dessus, et il est difficile avec eux de parler d'autre chose, de s'émanciper ainsi des modèles à ne pas suivre, alors qu'avec d'autres moins fixatifs, je me retrouve à bien plus efficacement et naturellement, être en dehors de ces injonctions sociales...

les modèles que l'on veut fuir, souvent, on les suit tant que l'on n'a pas d'alternative ; et ce malgré l'intention et la croyance à ne pas s'inspirer de ces choses pour lesquelles on est contre, eh bien au contraire on les amplifie, en totale contradiction donc, de ce que notre jugement nous pousse à entreprendre ; le ne-pas est alors une inspiration aveugle qui propose une seule route, une route à ne pas emprunter, mais qui ainsi seule et sans alternative, est bel et bien empruntée malgré tout ; ainsi je crois que la psychologie du "fais pas ci fais pas ça" est le pire modèle de réaction comportementale, car il inspire trop souvent ce qu'il veut éviter ; l'objet interdit au centre de la focale, même s'il prétend être à ne-pas viser, attire beaucoup plus dans ses filets les gens qui tournent autour de cet interdit en tant que tel... vous avez peut-être remarqué ça chez les enfants, à leur âge cela passe pour de l'espièglerie innocente, souvenez-vous de votre enfance et ce que toute forme de coercition provoquait en vous le désir de franchir la limite, tester l'interdit, soit juste pour voir, soit par provocation, souvent pour satisfaire la curiosité qui ainsi posée par l'interdit, se posait en tant que modèle, en tant qu'inspiration sur ce qu'il est possible de faire par le prisme de ce qu'il est interdit de faire ; un modèle 'négatif', mais un modèle tout-de-même... l'adulte en vous aujourd'hui n'est plus dans le caractère conscient et volontaire, mais je crois qu'il persiste malgré tout ; et que parfois l'on croit agir contre un modèle, en tout aveuglement du fait qu'au contraire, on lui permet encore plus d'exister...

il est autrement délicat de susciter l'inspiration par le 'positif', le "fais ci fais ça" vient invoquer l'obéissance, autrement plus aliénante que la désobéissance si l'on suit les bases de l'idéologie de la liberté individuelle... mais puisqu'il me semble inévitable de devoir imposer l'interdit, au moins à partir de ce qu'il sécurise certains dangers, il me semble qu'il faut équilibrer les modèles 'négatifs', les ne-pas, avec les modèles 'positifs', les 'par-ici-svp'...

garder en tête que le sol existe, oui garder un oeil sur la direction à ne pas suivre ; mais regarder là où l'on veut que le monocycle aille sans perdre l'équilibre... c'est important je trouve ; et pour cela il ne faut pas s'arrêter lorsque l'on constate un problème, un danger, non il faut continuer à envisager la route à suivre, à l'inventer, la construire, afin de ne pas avoir que le ne-pas comme chemin possible
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #7 le: 11 avril 2024 à 00:24:03 »
Beau texte et sujet tellement important !

Très sensible et plein de poésie.

Deux remarques : je pense que ce texte gagnerait à avoir la ponctuation retravaillée et cela mettrait en évidence qu'il y a quelques endroits où les phrases ne sont pas terminées ( et je n'ai pas l'impression que c'est voulu ou alors c'est moi qui n'ait pas compris!). Il manque quelques virgules en début de certaines incises. Quelques points aéreraient le texte?

J'ai l'impression que tu veux quelque chose d'assez poétique, le champ lexical est généralement assez soutenu, recherché, les images sont fortes et travaillées et puis de temps en temps on a du vocabulaire familier. Si c'est voulu, c'est un choix, même si c'est pas ma’tasse de thé. Sinon je pense que le texte gagnerait encore en puissance en restant dans le même registre.

En tout cas un texte et un sujet très puissant ! Je débarque un peu, je suis nouvelle sur le forum,  donc j'ai pas toutes les infos, tu vas le publier quelque part? Quel est le devenir de ce texte ?

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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #8 le: 11 avril 2024 à 11:22:10 »
Bonjour Dot Quote,


Toujours aussi passionnante, cette page de philosophie.

J'imagine que tu as franchi un « ne-pas » en écrivant ce texte, un obstacle à ta liberté. J'ai trouvé cette piste de réflexion touchante, et elle m'a amené à réaliser une introspection tout aussi intéressante.


Merci à toi pour cette lecture.

Et à bientôt sur le Monde de l'Écriture. ^^
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #9 le: 12 avril 2024 à 20:32:06 »
yoyosalut Mythesilenne !

je suis assez curieux de ton retour, car comme pour celui que tu as posté là, je sens que tu n'es pas familière à mes écrits et te lire est aussi intrigant que complexe, d'où ma réponse un peu tardive : grâce à toi j'ai pu entrer dans l'esprit de quelqu'un qui me découvre, et c'est hyper riche !

- 'Quelques points aéreraient le texte?'
c'est ici que tu 'trahis' que tu ne me connais pas, je n'ai à répondre que ce qu'il s'agit là de ma volonté de tester ce que j'appelais dans l'autre sujet linké juste au dessus grâce à Rémi, des prépositions chewing-gum... 'émancipation' des contraintes de la 'phrase', par suppression du point, j'ai pris l'habitude de laisser couler l'eau sans avoir de logique à fermer ce robinet de rivière...

- 'Je débarque un peu, je suis nouvelle sur le forum,  donc j'ai pas toutes les infos, tu vas le publier quelque part? Quel est le devenir de ce texte ?'
cool question ! ça me permet un regard introspectif sur mon travail, j'espère trouver les bons mots : il y avait la volonté infantile, y'a de ça un quart de siècle, de me mettre à écrire quand je serai adulte ; et puis à 21 ans le lancement du processus motivé par... des problèmes personnels ; l'inscription sur le forum afin de me confronter à la réalité ; et les douze ans qui se sont écoulés depuis... dans tout ça, ce que j'appelais à une époque le caractère 'total' de mon 'art' : vouloir surtout unifier le dualisme 'travail fini' présentable, et 'brouillon préparatoire' : ne faire que d'un mélange des deux, et donc présenter le tout en tant qu'unité ainsi plus transparente, sans coulisses, sans fond de scène, et rechercher ainsi à moins duper le lecteur autant que l'auteur, ni lui faire des cachoteries ! l'un gros truc qui a lancé et entretenu mon mouvement ici meud place 'free' accessible gratuit et non privée, c'était le même constat qui m'avait fait abandoner mes études en arts graphiques : pour moi c'était une activité que, à la réfléxion, je souhaitais garder en dehors de tout mouvement commercial, capitaliste, chiffré, rémunéré... ainsi donc pour te répondre, ce texte est là ainsi parce que j'ai aimé l'écrire, principalement, et que je n'aime pas me cacher me dissimuler, faire dans le dos, bref, pour partager, afficher, sans honte ni prétention, juste parce que... je sais pas trop, un truc improvisé en brouillon-aupropre qui ne se vend pas ! huhu, et puis un autre axe de réponse, c'est que j'aime les mots pour l'expression, mais que j'y aime aussi pour la réflexion : je gagne moi-même en clarté sur ce qui, lorsque cela reste intérieur, n'ouvre pas les mêmes portes que lorsque je m'applique à y exprimer en public ; ainsi donc le travail réflexif qui est au moins autant de l'ordre 'créé par extériorisation' que 'reflet d'une intériorisation'... ; bref : j'ai l'ai publié quelque part : ici ! le devenir de ce texte : il est libre, il ne m'appartient pas vraiment pour moi même si je ne refuse pas mes droits d'auteur, mais je n'ai d'autre projet pour lui que de l'avoir fait naître et le laisser à sa vie propre

heu... voilou, je suis à court de munitions là, mais je sais que tout reste encore à se dévoiler, tant en moi qu'hors moi...

alors merci pour cet échange, et byyye !
=)



yoyoyoyo Alan,
franchir un ne-pas oui, et surtout construire un 'quoi-d'autre' !

merci à toi aussi !
=)
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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #10 le: 12 avril 2024 à 23:09:09 »
Oui, en effet, te lire me sort de ma zone de confort ( si tu lis l'extrait que j'ai posté, tu verras que je suis très conventionnelle) et je trouve ça intéressant pour l'auteur comme pour le lecteur de s'exposer à des choses différentes et de s'interroger en quoi ça nous a " dérangé" ( le mot est trop fort, mais je pense que tu comprends ce que je veux dire.)

J'ai bien ressenti la fluidité dont tu parles, ça coule comme la réflexion, et tu utilises les trois points de suspension qui marquent des pauses pour laisser respirer. Mon sentiment est que parfois j'aurais besoin d'une ponctuation pour mieux comprendre ton propos.

Je ne pensais pas déclencher une telle réflexion!  :D
Je me demandais si tu avais écrit ce texte sur une impulsion ou si tu avais un projet du type recueil derrière, si c'était un texte que tu voulais retravailler ou auquel tu as mis un point final.

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Re : le petit vélo de l'Amour
« Réponse #11 le: 12 avril 2024 à 23:51:07 »
reee,
un vent frais à te lire



Oui, en effet, te lire me sort de ma zone de confort ( si tu lis l'extrait que j'ai posté, tu verras que je suis très conventionnelle) et je trouve ça intéressant pour l'auteur comme pour le lecteur de s'exposer à des choses différentes et de s'interroger en quoi ça nous a " dérangé" ( le mot est trop fort, mais je pense que tu comprends ce que je veux dire.)
cooool coool ces mots révélateurs d'ouverture ! mes ptites psychorigidités persos m'empêchent depuis mes troubles : de lire sans crainte (phobique) comme j'eus l'habitude par le passé ; de me projeter dans l'avenir, même proche ; de faire des promesses... mais je crois fort probable que j'aille te lire prochainement ! huip, dérangé ou autre terme stipulant là où la friction empêche une conductivité absolue entre écriviste et lectiste, oui, j'aime bien qu'on puisse échanger autour des intériorités extériorisées de tout-un-chacun

J'ai bien ressenti la fluidité dont tu parles, ça coule comme la réflexion, et tu utilises les trois points de suspension qui marquent des pauses pour laisser respirer. Mon sentiment est que parfois j'aurais besoin d'une ponctuation pour mieux comprendre ton propos.
je note pour moi-même ! il ne m'est pas surprenant que cette remarque revienne parfois, souvent chez ceux qui me découvrent... pour citer le rabbin dans sle7in :
'le premier qui te traite de cheval tu lui mets un coup de poin(g ou t ?huhu)
le deuxième qui te traite de cheval tu l'insultes
le troisième qui te traite de cheval, là il est peut-être temps d'aller t'acheter une selle"
huhu c'est un 'test-brouillon-long-terme-péché-mignon' de ma part que d'écrire ainsi, mais je ne veux pas oublier ce qui se fait de plus valide en terme d'écriture

Je ne pensais pas déclencher une telle réflexion!  :D
Je me demandais si tu avais écrit ce texte sur une impulsion ou si tu avais un projet du type recueil derrière, si c'était un texte que tu voulais retravailler ou auquel tu as mis un point final.
aaa mais si, ce vent frais de ta part n'est pas du tout minime pour moi, c'est très enrichissant pour mon ego... oups ! heu, ça me flatte moins que ça me stimule, et pourtant ça me rend souriant autant que redevable auprès de toi ; une impulsion oui, je ne sais pas vraiment faire autrement, mais un recueil aussi, mon 'art total' aux segments tous unis par un 'monisme artistique' qui vise l'unité de tout mes produits sans stigmatisation aucune, tout inclure, tout rassembler, tout pouvoir mettre à une place qui aille dans un même univers... j'y tiens toujours même si la notion de monopole (pouvoir unique) me fait bcp douter à cause de ses scléroses et autres perversions ou dérives potentielles...



=)
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