Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

30 Avril 2025 à 09:17:43
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Le Monde de L'Écriture » Salon littéraire » Salle de débats et réflexions sur l'écriture » Kiffer

Auteur Sujet: Kiffer  (Lu 336 fois)

Hors ligne Pierre Lamy

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Kiffer
« le: 14 Février 2025 à 09:10:04 »
En français on utilise le même verbe, aimer, pour dire son affection pour sa copine ou son goût pour le cassoulet.
En anglais on fait la différence. to love pour la copine et to like pour le cassoulet.
Le verbe kiffer vient à point nommé combler cette lacune.
Qu'en pensez-vous ?

Hors ligne derrierelemiroir

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Re : Kiffer
« Réponse #1 le: 14 Février 2025 à 16:13:45 »
Bof, je peux tout à fait dire "I love coffee" et "j'apprécie le cassoulet".
"[...] alors le seul fait d'être au monde
  remplissait l'horizon jusqu'aux bords"
  Nicolas Bouvier

Hors ligne Cendres

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Re : Kiffer
« Réponse #2 le: 16 Février 2025 à 10:32:54 »
En français on utilise le même verbe, aimer, pour dire son affection pour sa copine ou son goût pour le cassoulet.
En anglais on fait la différence. to love pour la copine et to like pour le cassoulet.
Le verbe kiffer vient à point nommé combler cette lacune.
Qu'en pensez-vous ?

Je peux très bien dire que je kiffe le cassoulet et que que je kiffe mon copain.
Mais peut t'on dire qu'on surkiffe son copain lorsqu'il nous fait un cassoulet ? :)
"Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou."
Albert Camus

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Re : Kiffer
« Réponse #3 le: 16 Février 2025 à 11:14:58 »
Bonjour Cendres,


Toujours le mot pour rire ! Ça m'a bien amusé.

En ce qui concerne le terme kiffer, il me fait penser à l'insouciance, à une certaine forme de naïveté contemplative qui oublierait les tracas, les imprévus, et même les réalités.


Un terme à redéfinir, pour sûr.

À bientôt sur le Monde de l'Écriture.

Hors ligne Pierre Lamy

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Re : Kiffer
« Réponse #4 le: 16 Février 2025 à 12:21:22 »
En prose, kiffer prend une connotation un chouïa relou.
En poésie traditionnelle idem.
En revanche il sonne bien à l'oreille. Comme meuf. D'où son intérêt en poésie moins coincée.

 :)

 


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