Bonjour,
Elle sort comme par magie de notre tête ces belles phrases qui font mouche ? Les mots se succèdent, ils forment des paragraphes. Les chapitres s’écoulent comme une source tranquille, puis d’un seul coup sans prévenir, sans raison apparente. L’écoulement de la rivière s’estompe et la source se tarie. Que s’est-il passé dans ma tête, j’ai eu un excès d’élan littéraire, un feu d’artifice, j’ai déroulé plusieurs chapitres et ensuite stop, le black-out, l’Alzheimer de l’écrivain.
Malgré tout la machine n’est pas totalement en panne. J’arrive à aligner des mots, mais ils n’ont plus la même consistance. Ils sont plats. J’écris, je lis et puis j’efface. Je tourne en rond.
Que dois-je faire. Une cure de vitamines, une gymnastique cérébrale, mettre au repos ce manuscrit en panne sèche ? Ou écrire autre chose.
Si la myologie grecque parle des muses, c’est qu’elles sont importantes. Elles ne sont pas là pour aider l’auteur à pondre un Best Sellers ou l’assister afin qu’ils fassent un tirage de plusieurs millions d’exemplaires. Mais faire progresser son écriture et par la même qu’évolue avec lui les lecteurs qui le lisent. Les muses font comme tous les êtres de lumière qui aident les hommes depuis la nuit des temps.
Une écriture originale et créatrice qui est avant tous destinée aux autres attire l’attention de la muse. Si on est en panne inspiration on doit se poser la question est-ce que mon histoire intéresse la muse.