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18 avril 2024 à 03:21:03
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes mi-longs » Chatouiller le Misanthrope - 2

Auteur Sujet: Chatouiller le Misanthrope - 2  (Lu 45584 fois)

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affaire de singe
« Réponse #75 le: 24 août 2020 à 03:56:01 »

https://www.youtube.com/watch?v=Wr2A5HrYt9s

touille le zanthrope
A la spatule de skizophrène, une cuisine de platitudes gaztronomiques, le zanthrope en terre-pleine un peu cuite, un peu vaine, un peu mythique quand-même, c'est systématique, le zanthrope se divine, comme il dine, sur la tartine de son diveu un peu trop barbichu, chuté depuis les célestines, les pas lestés de plombs en terh, hantés, enterrent en tombes à profaner, les esprits décorporalisés, les a-t-on liés ? dans la mare-mythe, cet étang atlantique, le zanthrope remue, remue encore et encore, la sauce...

mâchouille le singe
Et puis il mange le singe, il déguste, bien fort, chaque prune dans ta gueule de zanthrope, alors, qui c'est qui crie stop ? Pour la bonne cause, l'ésotériscope, dans la prose, de mes manières un peu trop singesques pour se hisser en bannière d'un récépissé de vos lanières à déharnacher...

mouille les morts
Une pluie le jour de mon enterrement. Zanthrope suis-je, et en terre je vivrai éternellement, jusqu'à ce que puisse se taire, mon tellement, plein-d'air, à raz-la-casquette, une marée de marre, on se démarre, comme on se gare, dit le train de l'amour, de la vie, l'entrain d'un toujours à guérir du secours des fakiroutes, les guidesurvis, les djinns de pantalon, le zanthrope il n'est jamais zumain quand il décide de transvisualiser la haine de son prochain...

gargouille de taupe
Une statut, un truc aveugle qu'on voit bien, il en aurait, le vaut-rien, des canadairs à jouer sur un terrain, d'atmosphère un peu aérien, le rien, là, encore, dans vos reins, cassés, brisés, comme de la pierre taillée à concasser comme du bon grain, de café, de câlin, matraqué par le destin qui l'a accaparé jusqu'à ce qu'un truc aveugle oui, qui grattouille les bords un peu du fond...

similicouille
Un cuir, tendu comme une peau de tambourine, qui résonne quand tapent les gourgandines, les fillarces à la farcine de fatriarce, archi-tactique...

fouille dans ta carcasse
Nan mais vraiment pourquoi, il fallait à une bougonnerie pareille, un ossement aussi déstructuré ? Le système n'est pas assuré, il y a dans l'illusion du blasphème de la nécessité, une farce à marrer, ces parce que tout ceci est narré qu'il en est ensuite pensé. Des réseaux lancent l'ésodanse, d'un spectacle improvisé que par accointance un zanthrope aurait composé, mais nan ce n'est que ce vraiment !

débrouillent les zanimaux
Sont très bien là où sont, ces bouts.
C'est en dehors des gonds qu'il s'en vont porter les bredouille, les bredons, qu'on débarbouille à l'eau de charbon, l'eau de gourde, de gouttière, de goudron et de gruyère, puisque les gourds maçons ne sont que les plus valeureux francs de la chanson, celle du corps de révolution à la solarité improvisée, leçon d'humanité pour le zanthrope, débrouillonné le zanimau.

rouillent les occis
C'est à peu près mort ou, bien transi, que l'effort des occis se place en fort à pilotis, renfort d'autrui pour la mort, la maudite, l'or des maux, se qui quitte, le moi d'un tout dans lequel on ne ressort qu'une fois, avant de finir oxydé, décarboné, enchevêtré dans la perte d'un temps inestimable, innestimé, donc perdu, à la postérité des vertus singées pour être humanisées, mais...

tambouille racine
La spatule de schizophrène se remue les artères, il faut à un petit bonhomme vert, quelque vaisseau spatial.

lèchouille en babine
Du coin de lèvre, le zanthrope.
Il y a une langue, et il y a...

carabistouille, évidemment
Ouais ça m'emmerde de zanthroper, le singe il était content quand des puces de portable au pouce se portemantellaient comme il l'a fait avec l'autre veste, celle de son collègue, on s'en fout de ce qui est dingue, pour un singe, c'est de l'être qui ne l'est pas tant, pas tant que, il joue à la pétanque, avec celles qui rouillent, qui roulent, n'amassant que la bière qu'on te met dedans quand t'as trop fini d'en boire, on paye la banane en liquide ce jour là, parce que la carabine était pas ce qui était cool dans les derniers instants de sa vie à l'honorable enterrable.

souillent l'amour des modes
Un chanson dames
Ourdez ces drames
Lourdez les flammes
Dansons lames

Autour d'un son

brouillon de piste
Comme un CD, y'a des traque-l'hyst, l'ast... et rixent les taxes de nos étoiles en contrat, un peu brouillon alors que quoi, il y a mon nom, là, en bas, comme si j'avons signed un quelconque papiat, plagiat de tracts défigurés par l'onde contractée comme on se frappe d'un vétuste esprit lobotoplacébo, les beau-perleurs se parlent en pères de leur parloir de proléteur, de pourlaterre, de parlestours, de pourlheure, oui, bon... y'a du musikon

bouillon de viande
Incube.
Les responsabilités tombent, il faut dorénavolonté...

bidoyon fruizanthrope
Du jus. C'est tout ce qui coule de source de fruit de la chance elle-même qui tarie comme le torrent du blasphème en sphères de non-autrui, il y aurait même, des probabilités de journer la nuit, mais... Mais quoi ? Du jus de fruit ? De l'eau saignée ? Un bouillon de sucre, le zanthrope gémit.

soyons singe
Mince, tousse.
J'ai tiqueté un tout pitit peu.
Et puis, il en fallait du feu.
Tout comme des tickets.
Des pieux.
Des quais.
D'autres lieux.
Pas trop inquiets.
Qu'on les aient dans les yeux.
Dans le fond du verre de lait.
Jusqu'aux cieux.
Que jamais.
Nous ne retrouverons.
Dans les arbres.
A sous.

couillon de gnou
non
« Modifié: 24 août 2020 à 03:59:48 par Dot Quote »
"i don't care if your world is ending today
because i wasn't invited to it anyway
you said i tasted famous, so i drew you a heart
but now i'm not an artist i'm a fucking work of art"

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meme zanthrope
« Réponse #76 le: 26 août 2020 à 12:30:07 »
meme zanthrope






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mise en plan & pousses de taupes
« Réponse #77 le: 01 septembre 2020 à 11:17:41 »
mise en plan & pousses de taupes
pères du temps

C'est une horlogie qui tiquetique, un peu avec l'air bougon, l'atmosphère des respirons-notre-poumon, en l'intérieur de notre planète, arête, de poisson, dans la gorge dont le vert n'aurait de naturel qu'un étonnant poison, le feu d'une forge à fuir, l'éther met du temps à cuire, celui qu'on perd, auprès de la paire, de nos symétries à pincer violemment, comme du crabe l'imprudent, qui se galbe entre les pages, de sable vient grainer la folie, oui c'est une poésie que de dire que tout ceci est sérieux...
Elle tiquetique, la 'rlogerie, car d'un petit cadrement incessant elle se sent carrément pintadée : à quelle heure sonne-t-elle le goûter ? Je ne sais, dirait un balancier, qui n'aimant le poisson qu'aux fines salaisons, aurait nagé jusqu'à ce que la plage de mots s'amoncelle en dunes, sous le clair de ses pieds, dont la lune du blanc ne figure comme plante que lorsque vient la repente. D'hégéométronomies, des balancements atomiques, une vibration cosmique, quoi, un zanthrope lui a sa fréquence biologique pour dénigrer ce qui est universel : il vit et palpite selon l'étincelle qu'il est le seul à exploser, à briller, à mourir.
Un sous-terrain qu'il creuse, comme une galerie de taupe en art aveugle, au milieu des cercueils des ancêtres, remoulus comme du grain, du grain, de folie peut-être, puisque la pousse des êtres va et vient autour de la quête, d'un non-sens, ce qui récompense, oui je pense, la simple présence à l'existence. Un mot-aime, un pot-easy, dans lequel cracher sa frénésie, le zanthrope, lui, aurait dit : "je ne sais ce que je suis"...
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la mini saga du singe
« Réponse #78 le: 03 septembre 2020 à 17:00:27 »
la mini saga du singe
I II III IV

un zanthrope un peu trop hanté par les tentations des trop tourmentés, aurait par condition déconditionnée, décidé, de mettre les bouts, de chaque côté, de ce qui devrait en avoir un, du coup
il est allé au bout du bord, donc, un peu bougon mais pas trop fort, bon, et puis, il a vu, se dérouler dedans le store, quelque chose de nauséabond, de vraiment pas d'or, alors que sinon, tout étirait ce qu'hors, solitairemen d'un point de vue de zanthrope, il n'avait que parce que qu'on, voyez-vous, non, alors, ce qui fait que ce bonhomme de traîne-la-terre en avait raz-la-semelle, de ses cailloux crantés, décantés au fond d'un pied, bien trop cimenté pour ne pas couler, oui, le zanthrope allait se tuer par gravité lorsque lui vinrent de terribles pensées, celles d'un soufrir à maudire la panacée des grimoires, des gourous d'où se miroirent les froufrous d'un tableau noir à craier...
alors le zanthrope décida donc, de dépasser l'arbre, et miracle alors, qu'une forêt y fut dissimulée passe encore, mais mieux que ça, il y a de l'espace, entre les troncs, entre les branches et les bourgeons, les feuilletons qu'il semble télécommander d'une main d'aventurier

évidement, dans le tome 2 on insiste que c'est le tome 2 : bienvenue à toi cher zanthrope, te voilà en paisible loi de la demeure, car oui ta foi te conduisit, quelle poésie, à résidéternellement ici, et alors qu'un autre zanthrope s'évaporait de toi, lui comme un, un comme vous, mais vous c'est moi, et moi c'est lui, lui c'est le zanthrope, et il était maudit, jusqu'à ce qu'il décide de s'enraciner en forêt
il devint donc un arbre, en quelque sorte, car tout le marbre de ceux de sa sorte, lui il ne pouvait le digérer, car tombant en pierres démesurément mortifères, elles brisaient les dalles de la suite royale de son palais, l'immense salle de réception où s'organisaient des ballets, des allées, et venues au gré, des galets, ces marbres un peu trop délabrés, sarbacanes d'artillerie lourde, oui il voulait rendre sourds, le zanthrope, tous les haut-de-formes coiffés de têtes, comme si elles avaient voulu, par un quelconque sortilège, s'offrir au clos dévolu, en un tronc de sacrilège, une ligne, un début, arborescent jusqu'au liège, d'une écorce, un peu frite, au soleil, des affaires, étrangères, qui suscite les étagères, où l'on range, en jachère, toutes nos petites fougères, inspirantes, quand on gère, la géométrie des sphères, reconduites jusqu'à ce que branche, une prise, dans l'arbre, à forêts...
le tome 2 s'achève lorsque d'un tant pis, il a tout envoyé balader, auprès des frits, des frottés, d'allumettes il aurait trop gratté, souffre du bois et souffle des fois, ça fait zbrouf, comme zanthrope il ne fait pas froid, alors il est parti, parce qu'il voulait trigonométrer quelques frigorités aqueuses, des flocons d'avoine venimeuse, oui

donc s'ensuit ce qui est à l'heure actuelle une trilogie, donc ça commence à faire un peu saga, en mini, et pourtant je suis trop gras, dans ce que j'écris, pour que la finesse des bélugas, me fasse rire ce que je puis, un peu hagard, dénommer dans le retard, qui se fait, en gâteau, une miette dans le bar, sous le verre, où dans le placard, toujours ce zanthrope qui foule des châteaux et habite des ponts-levis, quand dansant à la chaîne, on fit de lui un trouvé, un béni, un raturé de la vie, qui pouvait pourtant encore, exister devant autrui
sans fonction, sans prétention, il s'acharna à ne pas être la caution, la contention, la précision, au contraire cherchant silence, d'une cadence, pour la mouvance, de sa transe, qu'aucune danse ne lui enseigna, mais qu'aucune pensée ne l'en y révéla, et bien sûr, à errer, désherber, les marais de sa pensée, il aurait, un peu près, d'un petit pré, découvert un terrier, qui mène sous terre, celle qu'on lui a enlevée, pour y faire, ce que lui n'osa entrevoir, ni comme cet intérieur, à l'ombre de ce pouvoir, de rester sombre, dans le noir, pour se dormir un peu sourire, pour se fermer à la nuit, d'aucun des désespérés, ne se serait, permis, alors lui, non plus, n'a pas cherché plus loin que la lune, pour s'éclairer le soleil et ténébrer de merveille, sans jamais paraître à suivre...
il a fini sur une dune de miel, le zanthrope, avec son pot d'ours à peine vendu contre une bourse en appeau de ce qu'il admettait comme des chiffres, qu'ils furent faux, ou si frais que trébuchant au tempéromètre de mes bassesses de conscience, et la trilogée de s'apogir

avant d'entamer le quatrième quart avant le cinquième, j'aimerais dédier au zanthrope tout ce qui le rend à lui-même ; il est sûr qu'à présent, rien ne saurait rendre ce que fondamentalement tout l'humain lui aurait perduré dans les veines
donc, il est là à la suite, royalement installé sur sa dune de miel, tout seul, tranquille, sous le clair de tartine, sous l'air frais un peu marin, aux relents de destin bleu, rayé, à l'aile d'un fer forgé pour plaire aux dégorgés, et puis le temps s'étire, se perds, part et quand alors d'un horizon incertain, il reparaît, c'est pour qu'ensuite, après, il termine à l'élastique comme un jeu auquel rire de son mieux, les zygomatiques du zanthrope sont à la lumière de l'astrobjet, un truc en demi-cercle, qu'il rejette d'un geste distrait, discret, si près de ce qui en trait d'une courbe, le rend un peu parfois fourbe, sans morale, sans loi, bref, sans tourbi à tourbillon, sans orgue d'organisation, sans transition il s'iraisonne, devient sombre et prend la forme, du carbone, de charbon, ce rions numéro 8, au doublon d'un billard de lune...
voilà voilà pourquoi rien ne se passera dans le tome 5, si j'en crois mes immédiatetés tout-à-fait actuelles, alors l'auteur vous laisse en compagnie d'un zanthrope pas trop terni, mais quand même bien gris, puisque c'en est trop de la magie qu'il ne veut qu'assombrir d'un goût de lèvre à gémir
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mad jigg zanthrop
« Réponse #79 le: 08 septembre 2020 à 03:24:10 »
mad jigg zanthrop


il est fou le zanthiste, trop piste de trou de poules mouillées en nids de nœuds dénigrés un peu, alors que lait de coco l'est loco complètemomo, le znthropo, et il rend verset de ce zaide qu'on lui a porté comme une croix de crus si fiés de crucrucru les croisillons des bervicrucistes, non, sans piste, de ski, de formule, hein ? qui a gagné ? un troupeau de freins ? bon, bin ces écervidés seront enfin dans la droite gaucherie lorsqu'ils se seront serrés la main, enfin les, mais d'une unicité cordial, de gauche à droite cette fois, pas pour la joue du zntrhp, qu'il tend à une bise tendre, non, c'est de la main du léviathan, qu'on attend que l'autre se serve, comme celle d'un titan à la réserve du tyran, mais pour quoi tout s'observe, oui, tout se sait, tout non, quoi, mais suffisamment, parce que le gros poisson, avec son œil de poisson, le znprht, il est ce monde pas tout-à-fait décapité de raison à peau calibrée, sur l'olympe il entend gravir, le znproth, l'humanité puisque de la maudire, il voudrait se reposer, mais pas comme ça d'un claquement de doigts, non, plutôt de raison, appliquée, de bon aloi, dans ce qui fait passion et loi de la scarifixation de nos épingles à nourrices, qu'un orifice de bureau aurait laissé percer pour passer les fils d'un ordinateur non mais, à qui ordonne-t-on vraiment quoi ? car il a dit qu'il traverserait les cieux lorsque ceux-ci seraient assez creux d'opacité pour laisser entrevoir les yeux, ceux qu'ul... mais il s'en fout le zporothrn, de la métaphysique, alors il va baisser son fric pour rester ascétique, et puis en dépit des tenues de broc de ses frasques humanitareuses, il va qmm presque rester auprès d'une veilleuse, celle qui bat les cartes, qui vit de gens chiants, celle qui est ni de chez vous, mais celle qui non ne nie de chez-moi, puisque cette veilleuse oui, tourne l'atome des artistes à litotes, plantées au bâton dans la neige d'un montrouge de catcheup, dégoulinure de mes moisissures emmitouflées, je souffle, sur ma pensée, pour qu'elle s'évapore avec le zpornthr, mais non, avouons, qu'il ne lui manquerait plus que la mort pour se destituer de son humanité ? eh bien... pas si sûr...
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derrière la trace du vent
« Réponse #80 le: 15 septembre 2020 à 19:30:40 »
un peu une suite du deuxième texte présent juste ici (mad A), autant que l'étendue de l'univers du personnage présenté plutôt là (machine), c'est un anthropoïde, un robot calqué sur l'humain, qui aurait survécu à l'humanité... dans mad A on le voit en alpinisme télépathique sur un réseau avec ses collègue, quand machine le présentait d'un point de vue off ; ici je tente de ramener le recul sur l'humanité propre de me misanthropothérapie appliquée : je voudrais, continuer ce texte un peu plus long que mes formats habituels, et développer le lien entre 51M et l'humain qu'il rencontre ici... ce qu'il y a d'intéressant bien sûr, selon mes petits goûts, c'est que l'humain est l'animal et le robot l'humain... disons plutôt que la bestialité, l'étrange, est déplacé et l'humain millénaire présenté comme notre descendant direct, aurait de surprise des humanités et déshumanités à présenter au robot calculateur et désabusé... mais me manque un truc pour me replonger dans mes prods, donc je poste en l'état sans me fermer à l'éventualité d'y mettre une suite si jamais... '-' voillà


derrière la trace du vent



01 - lance
Au loin se succèdent les plans.
Plus mon regard se perd dans l'opacité presque trop nulle de l'atmosphère, et plus les montagnes me semblent claires. Illuminées par ce soleil de matin, elles se débattent, immobiles, dans l'humidité qui s'évapore. Le rayonnement doré point de quelque horizon, qu'une main d'indien n'a pas besoin de venir obscurcir sur mes capteurs oculaires ; je règle la luminosité de l'image, la balance des couleurs, l'équilibre de l'exposition, l'iso, bref... en fronçant les sourcils, j'admets qu'au loin, les vallées et les cols, les pics de monts, les faces ouest des reliefs, se découpent par magie dans ma reconstruction interne de la spatialité d'un environnement étrangement plat sur les photos qui défilent comme le film de ma réalité, ces images en deux dimensions à l'espace infini, et les montagnes, elles aussi infinies, qui se succèdent comme autant de plans de la perspective reconstruisant les trois dimensions, vastes, de cet horizon. Tout mon émerveillement de l'instant tient, je crois, en la beauté équilibrée, le rêve visuel idéal, de ce que j'associe à une paisible nature, en droit de pulser comme elle n'a jamais palpité, de mémoire d'anthropoïde.
Un chiffre apparaît dans le moniteur des comptes.
26°C
La modification de la teneur du rayonnement doré, par l'avancement de ce début de journée solaire, amène les automatismes de mes logiciels à scripter quelques adaptations corporelles. Augmentation proportionnelle des articulations, afin de gérer la nouvelle pression volumique de mes fluides ; tension réajustée des conducteurs ainsi modifiés ; équilibrage des flux opérationnels de recyclage d'énergie ; je sors doucement de ma nuit, et même si celle-ci, je n'ai pas dormi, je me sens fraîchement réveillé, dynamique et serein dans ma motivation. Observant l'horizon, perché sur ma crête, je me satisfais encore une fois de l'inéluctable état présent qui caractérise différemment chacun des instants de mon existence. Le vent vient par en dessous ébouriffer mes sensations. Il se crée en aval, sur les champs de blé sec, bulles rondes de chaleur intensifiée, se décrochant à seuil depuis le sol, ou glissant subrepticement contre la pente avant d'entamer une ascension le long des pierres chauffées du matin. L'air s'y manifeste en tant qu'élément dynamique, certes invisible, mais tout au plus assez important pour que se discerne son action transparente ; son déplacement furtif. Quelques oiseaux témoins, des rapaces matinaux, en glissent une réaction en tournoyant de plus en plus haut, enroulant par spirale les bulles d'air chaud des blés afin de s'élever dans l'air plutôt encore tiède de la nuit. Il parait que l’œil biologique des faucons ne voit pas le vent, et pourtant eux savent s'y envoler, et moi et ma batterie de capteurs sophistiqués, je suis cloué au sol. Alors je les observe, ces oiseaux au bec en croche, profiter de l'effort à leur liberté, et dans l'absence quasi-totale de battements d'aile, monter vers les cieux que jamais il n'atteignent, quoique toujours infiniment plus que je ne le fais. Dans quelques heures tout aura changé. Les rosées du matin se seront asséchées, et le brouillard ne distinguera qu'à peine les horizons assemblés en ce puzzle de plans, succédés les uns derrières les autres jusqu'à courbure de la planète. Et moi sur mon rocher, je me pose encore quelques minutes.

02 - fourche
Je l'ai observé avant qu'il ne m'aperçoive.
Il déambulait, hésitant à s'affairer au grignotage de quelques baies traînant là, ou à fouetter l'air d'un rameau arraché. J'ai imaginé un instant qu'il me découvre sous un buisson, et que dérangé dans ma station immobile, je me doive de subir sa réaction. Mais au lieu de cela je me trouvais à l'aplomb d'un rocher posé là sur le plateau, et la terre craquelée, les touffes sèches, l'occupaient bien assez pour qu'il grimpe jusqu'à me voir. Il s'approcha pourtant, forcément curieux du relief monolithique posé en plein milieu d'un environnement résolument plat et horizontal. Alors pour la quiétude transparente de mes ambitions à ne pas me contraindre à me cacher, je me manifeste. Un geste, un mouvement, un pas. Il sait que je suis là-haut. L'humain me regarde désescalader en tenant ses distances. Lorsque je touche pied sur le sol, il est un peu méfiant mais reste digne et fier, debout là comme si nous nous attendions, et moi par mon étrange forme d'anthropoïde, je pense que je lui évoque assez de différence dans la ressemblance physique, pour qu'il soit frappé d'incompréhension à mon égard.

03 - fortune

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les dominos de la ferme
« Réponse #81 le: 22 septembre 2020 à 01:35:53 »
les dominos de la ferme

ils sont dominés les dominos, par leur rangée dans l'épine de dos, à moelle, et luttent, en l'ut, ce do, qui fait mal, au luthemberg docilement imprimé quoi que fussent...

les aminos de la ferme sont paisiblement florantés, c'est-à-dire chantés de fragrances florales, et ce jusqu'à la pierre tombale, oui car, s'il en est d'un ténébrissime miraculeur de vrombissimes à moteurs, c'est que l'un décime et que l'autre meurt, mais si, piscine à rumeurs, bulles de moussus en teneur à blublu aussi retournalement détimonisé jusqu'à ce que cicatrise un décès, on en dut le cercueil à immoler pour que les vâches paissent dans les prés

oui, oui, ouioui, il fallait de la terre à mâchouiller pour les vers de mer venus s'agenouiller là où tout sec est l'air au-dessus des marées, l'assure-face de leur sang-visage de multiplaces, se dégrimacent à l'heure de l'espace, temps, lieux de leurs brins de folie, à l'heurbe désinhydrée, des tirets étirés désirés au siret des circonspects, ces clowns du spectacle, ce sont les frelons qui les attaquent, tout barrissement d'obstacle à défense, les éléfoncent, sur les habillent-mortels, qui pullulent en pays de vermeille, ce scrupuleux état de droit à la pierre des dits ficelles, difficilement lésiférés, de légifération de lésures, en peintures d'un bois de démesure

par ce que, bon, au final, les pommes et les prunes, les pastèques de chez nous, les mangues de notre langue à nous, on les cultive au blé de pain, à la mie en croûte, en tourte de tatin à tâtons tatillonnée, si tant est que tartine la crème de beure à solutionner

du coup, bin ouais, ce qui se vit total littérairement, mais jamais entre deux espaces-temps, c'est vraiment, la biologie des champs : un pis sous un trèfle, et nous voici à mâcher du sucre, à papillonner des coquelicots, à chardonner des ânes, en pâture de rinçage, pourquoi en faut-il de ces trop-pas-sages ? eh ben parce que ouioui

mais le pire dans tout ça, c'est sûrement que ce qui se suit dans les trains de vaches de vies à l'arrache brin d'heurbe de folie, c'est oui, que, il faut, un cheval au galop, un poulet pour le pot, une peau d'ours à tendon, un loup pas très attendu, un mouton un peu cocon et une chenille de pendu, qui se tortille, se tue, à l'escadrille des tortues qui wizzent jusqu'à ce qu'escargal au menu, gras de nouille en grenouille persillue, siffle-au-mou, souffle-au-mi, le cuivre d'un vert de gris alors que non

pis franchement il faut avouer que ces bestioles, le patrimoine du parti des moines qu'ont parti depuis que saint antoine n'est pas doux, d'où ? exactement

donc de là on part, vraiment, depuis un camping-car en traînant un retard d'entend-demain, dément, des mains carrément en pianotin de serpentant, pantin servant d'écervelat à l'immersion totale dans le fluide d'un matin matinal, vraiment

se lever pour les patates, soulever à la fourche quelque plate attitude à l'excavation déliropathe de clavicules d'omoplates, il faut broubrouter la terre et la rumer pour que oui, les pommes de mer se verdissent à l'orée d'une champignonière, de pardi !

heu et puis qu'est-ce que je dis moi, le faisan court, le cerf n'est pas dans son élan, et puis il y a encore, des champs, de tant de tant...

les amonites de céphaliques se tormentellent, comme des chanterelles, des coulemelles, des coprins, pas toujours très coquins, puisque ces chants de pognon, ces blés comptés aux épis de bataille de champ de la bastille, un pigeonnier pour le chausson, qu'on enfile oui par l'endroit où il faut

il faut, ces forêts de baguettes

et puis des croissants qu'on répète à la lune, des trompettes de fortune, des énumérations qui élucubrent plus que de raison ce qui fait la raison des moissons de thunes, capitalisons non, juste de raison, comme si

hein ?
les damnés tôt de la fermentation
et puis ?
je ne suis pas crois pas non

comme si las, je fronçais l'un sourcil de zanthrope
de dominos
"i don't care if your world is ending today
because i wasn't invited to it anyway
you said i tasted famous, so i drew you a heart
but now i'm not an artist i'm a fucking work of art"

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astranthrope
« Réponse #82 le: 22 septembre 2020 à 23:55:02 »
astranthrope


le jour
point
sur l'astranthrope

il y a un effet quotidien à la solarisation d'une émulsion déliropathe : quelle que fut l'ambition du zanthrique, il n'y était entré que par un rayon immortel, et d'après photon, d'après l'onde, il n'y avait, dans la propagation de lumière, qu'une vague idée de diffraction que le ne pouvait s'ôter de l'esprit, lui qui étant si zanthrique, si apprêté à se servir d'un non, d'un osé à l'idéation, qu'on lui aurait soufflé la moisson, la foison, de quelques passions aux fruits légers ; sur un arbre à gorille, au bout d'une liane de ouistiti, sur une feuille de macaque, il avait le, pris le soin zanthrique de disparaître, comme un végétal se soustrait quelque part à l'horizon quand le regard se prête à sa dissimulation ; et annuler le voyage, c'était un peu trop tard

le, il prit un peu du zanthrique à l'intestin ; il fulmina, de douleur de l'incertain, et par pudeur il afficha son destin, celui que l'heure amènera quand poindra demain

alors pour leur dire, il leurre l'ire, il délire, dès lors que l'oraison ululée, a raison pour lui d'hurler, ce qui se pulmone, ce produit à l'émulsion, un peu pulsionnelle par fluxion des fixations de chaussure, pour glisser, sur la pente à skis, ses os, dans un arbre à se payer de plein fouet, ça claque d'effet, ce rebondi de situation, de station de bouts à lui, le, qui pourtant n'est zanthrique que, si s'ausculte un problème des élastiques ; ceux-là-mêmes que, pratiques, on amena à tirer jusqu'à ce que se cordent les dînations, les entre-blêmes, les peaux de sussions, solutions, pollution, de tout un tas de feuilles mortes à la pelle, qu'on aurait rendues en saucisson, de cigare, de citron, de citadelle à communion, autour de l'éternelle question : qu'est-on ?

le il aurait répondu un truc, oui

mais le il ne sait pas qu'il l'est, non, alors zanthrique reste sa fabulation démesurelle, car d'introspectivité il se met dans ses propres semelles, et s'en va semeller, comme on ne se mêle à le de sa vie privée, puisque des zanthriques il en a palabré, à propos de qui ou de quoi que le, non, jamais, n'aurait vraiment prononcé d'appellation concaténatoire à la capsule de volonté...

mais ? parce que quand même le, il sait, zanthrique ou pas, qu'il est ou pas, et quoi, alors rien ne va ? oui, c'est pour et par même cela, que tout ceci est ça ; donc bon, il est là le, pis c'est zanthrique que amer, il n'aime pas les grammaires plastiques de ses propres chimères, et qu'il en astique un peu par derrière tous les anneaux d'orée de forêt, à la lisière, donc, de ses troncs communs d'arbres communs de forêts communes, à l'idée communale, des galants de chaînes il en a trémoussé, comme une haletante poumonerie aurait pulmoné, oui !

du coup rien, par ce que c'est lui le, il n'est

et là plus ne va
parce que ment vrai
rien ne non
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frappé d'humanité
« Réponse #83 le: 24 septembre 2020 à 04:43:42 »

frappé d'humanité


il était un peu las, le misanthrope
pas vraiment bougon
juste...


aplati, il carpettait comme on chaussette, et il avait ce vieux goût de jus dans les serpillères, il voulait s'essorer un peu, mais à force de torsionner il avait l'intestin entortillé, et ça lui soulevait le coeur au dessus des poumons, un peu comme si y'avait eu un détonateur, sous les fondations, et qu'un interrupteur avait décidé de tout effonffon...

drainant un pus vomitif, le misanthrope ne pouvait s'empêcher de ténébrer, car c'en était de son obscurité anthracite, cendrée, fortement carbonique, et qu'il ne pouvait pas vraiment supporter

il voulait ne faire qu'un avec le sol, alors il carpettait comme on chaussette, en pensant à comment se frotter au mieux contre la mort, l'amère mort qui le prenait parfois lorsqu'à tort, il sauvait sa foi d'un espoir un peu trop tôt déliré, mais qui justement, ne pouvait lui ôter tout sentiment d'irresponsabilité, car oui, il n'y avait en lui que la mesure des confiances amoindries, les silences qu'on se fit, en lui, pour ne plus que luise la lumière, ne plus que fuse les fuselages, et que les muselières se croient sages, en lui, comme par-delà les pages qui l'écrivent, lui, lui qui se croit lui, plus mage que druide, plus orage que pluie, plus ombrage que suif, quoique, mais quand même de passage sous parapluie, et de partage du gratuit, qu'un forage fortuit aurait rendu à l'hommage de la nuit, comme on célèbre le carnage des dégarnis, du bocal, bien cuit, de cornichons qui lui auraient sautés à la gorge, pour que par diapason, il s'en tasse dans sa toge, des estomacs de saucisson, des besaces à glouton, lui, il n'y voit que matière à vivre sa mort, et il repense

il repense à quand il était pas prêt à misanthroper

lorsqu'avant d'être frappé d'humanité, il n'avait pour seul tort que de s'y diriger, droit devant, sans discontinuer, dans le temps, et avançant ainsi comme on coule avant les cascades, il ne pouvait que chuter, à moins de croiser un saumon qui l'aurait embarqué, mais non

le misanthrope est encore las, parce que rien ne va ; il n'y a aucun relief à épousseter le sable d'un désert, on finit toujours, et c'est son cas, par en avoir marre avant que le désert l'ait, et lui alors se marre, qu'on ait essayé, de le changer en eau, en vin, en or, alors que lui n'est rien, que le désordre, un peu vain, de tous ces grains de sable, croustillant sous la dent, quand on a faim de ressentiment, comme le misanthrope, un peu las, mais qui a recherché tout ceci, qui sans faire exprès mais par ce qu'il a choisi, il y a trouvé, du grain à moudre, dans son moulin à parole intérieur, celui qui crie rancœur, alors que tout en lui n'est qu'amour... ou l'inverse

bon il va pas en faire tout un plat, mais quand même

il aurait bien voulu que nul n'approche son lieu maudit ; il aurait bien voulu rester encapsulé en lui ; il aurait presque, résolu, pris sur lui tout ce qu'il possédait d'autrui, pour s'en débarrasser comme fuit un tuyau, un peu rouillé, tout comme il l'est lui, mouillé de chatouilles, touillé à la louche, et il a maintenant un goût de dégoût, il dégouline où, linéairement, sa grave mine s'estompe par moue démesurée

il était un peu là le misanthrope
mais là, plus maintenant

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musanthrope
« Réponse #84 le: 02 octobre 2020 à 22:22:09 »
olala je m'affole presque : plus d'internet sur mon ordi, je m'emmure encore plus dans mon solipsisme ! pas que je vous aime pas hein, cher meud, enfin si mais quand même non, 'fin je veux dire, c'est le fil, je haine l'humain pour le transvaluer depuis aussi loin que douleur, et franchement c'est étrange, mais là j'atteins un niveau de solitariat vraiment alarmant d'ignorance envers autrui ; je passe à peine ici, puisque sur le mini écran de mon énorme téléphone, je trouve ça pas pratique du tout... alors j'écris, pis je graphisme, et des fois, quand je culpabilise pas pour mon handicap de société, je sors assumer que je suis dépendant d'elle, en me confrontant à sa présence... mais au-delà de ceci, je deviens pas fou parce que je le suis déjà, quoique, on peut devenir ce que l'on est parait-il, mais surtout : bin je m'emmure encore, contre mon gré mais j'ai accepté, la résilience est là, je suis ce truc coupé du monde, de moi, de tout, j'ignore, j'indiffère, je tout de lointain, et voilà, donc, un nouvel épisode un peu proétique...

#inhumain #délirium #alien #je-suis-un-problème


musanthrope


Il la cherche, un peu bougon.

La feuille en faille d'une iraison, le misanthrope s'amuse, de passion à la corne d'un rhinocéros, d'une banane de cheveux, d'un singe un peu pieux, et il scrive, il cuve, il mise, ce qui lui fait qu'il est lion, de toute crinière de tête enroulée vers l'avant, une banane comme une corne, de limace, de baleine, à l'haleine, un peu vache, taurine des pistaches, des pistaches ? ces grains tout verts, ouverts, une fois de coquille d'huitre, amère, il ausculte le liquide, le misanthrope, car une fois n'est pas bitume, n'est pas plume, au faroueste on se pistole, on dépiste, on rafistole, et l'artiste, décolle ainsi sur la piste d'envol, ce pessimiste, de misanthrope, qui voulait seulement rendre par le simple changement de signe, de singe, à l'opposé un plus un moins, et tout ce qui nougate en négation, aurait dégusté d'inversion, une immersion imparable, improbable, comme une potion de raison, instable, sous la table il a choisi qui sera la roi de reine, à la courroi en néoprène, en néoprène ? non, vraiment, pas de quoi en faire une corona réaliste, royaliste, régalée, rayée de la liste, des invités, entre les parroies d'un édifice si démesuré, qu'il en efface les murs derrière l'horizon retourné, à l'infuse science des humanidés, de l'humanité, non ces hominidés un peu habillés, depuis qu'ils se poilent derrière le masque de leur main gantée, pour dissimuler, ce rire, ce rustre vautrement de leur émotionalité, qu'ils aiment à rendre aussi naturel que s'ils n'avaient pas étés, ces humanidés, aussi vertueux à rendre poisseux, comme ce poisson délaissé, envieux, pluvieux que de raison, aux gouttes de larmes à poison, l'arme en foison d'un drame des bastions du calme que jamais ne retrouverons, non, ces mastiquanthropes, qui mâchouillent leurs rigolotements un peu gaminement, un peu trop brouillonnement, mais n'empêche, vraiment un peu quand-même, avec hallucinement... et puis cette feuille devenant génitrice, d'une géniale et heureuse matrice, qui s'installe, dans l'interstice, entre une pierre tombale et une bande motrice, de robots que le mal, le vice, aurait pris comme piédestal, pour chuter l'immondice, pour tomber la chemise, vespérale, mauditrice, qui se porte en drapeau, blanche comme cette feuille, ou verte comme cette porte, une faille, une fenêtre, sur l'être, en escale de l'étant, en partant d'un pédant impitoyable, et c'est ainsi que l'ami râle, celui du misanthrope, qui s'étale, dans la robe de sa rosée, pleurée de bon matin comme on aurait déliré, jusqu'à l'incertain, d'un soleil de terrien, un peu irisé, comme d'un grain, velouté, éclairant de ses biens, les gouroutés par le pantin des certifiés, en est-on tous ainsi, à vérifier ce qui l'est, ce killé, des scies qui grugrutent, des outils un peu bruts, des partis à scorbut, abruti que le fut ce misanthrope, qui n'était que nyctalope en plein jour, qu'invisible dans le noir, que sourd, toujours, à ce son de cor de chasse, à cour, de car, à mouches, dont l'escarmouche civile, interne et un peu louche, aurait permis à une feuille, cette feuille, de lisser la peau lisse, de policer la police, de polisher les pauvres riches, de mousser une rage, qui glisse en trop, d'un lustrage en chamois, en chat, moi, je lui aurais dit au misanthrope, qu'il faut quoi ? prendre pour mal ce qui se fait de mort, trop homme, au top, trop hume, de nasaux chevaleresques, qui soufflent, sur la vitre, une fresque de buée, presque, trop dénuée, des restes d'un restant, de vivant, bien vu, quand résonne ce présent, des vertus, des versants, de la pente, à ce qu'irait décharger depuis fort longtemps, dans ce qui se fait, société à entêtement, et par la piété des malmenants, des mets au menu, démenés par gélule, par capsule, d'entendement... et puis de vraiment, il fallait qu'un crépuscule se vide, de molles montres salies par delà, d'une dalle à épitaphe, il bascule, le misanthrope, vers ce qui se fond depuis qu'il est, qu'il existe, qu'il vit, qu'il assiste depuis, le siège de sa conscience, attaqué depuis les sens, par tout ce qui passe, dans l'entrebaillement, dont il se lasse, l'eut-ce été si efficace, qu'il lui satisfasse ce tranquillisant, l'impasse de sa douleur, elle s'efface comme elle s'affaisse, elle masse, une fesse, douloureusement assise contre messe des bannis, sur le banc des honnis, des paresses et des oublis, qui s'amassent, comme on relit un mensonge, comme on croit à rallonge, que cet émoi qui ronge les mois, les rend comme des éponges, et en rois, de droits, en reines, drainent, et en détroits détiennent le garrot d'une gangrène, qu'un dévot un peu froid, imprègne comme se doit, un règne, celui de la feuille, que le misanthrope ne sait choisir : entre cueillir ou écrire, entre craindre et faillir, de cette ambition au loisir, qui freine les plaisirs à peindre de vers tus, de vers ténèbres, de vers si colorés !

Et pourtant, la musanthrope.

Parce que l'âme clame, ce calme, autour de son symbole, une flamme, un peu folle, comme un feu, de tout bol contenu, un fluide un peu filamentaire, et le misanthrope la cherche, la crochette, comme une porte, verte, naturelle, végétale, oxygénée à la photogénétique...

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émotif de chatouille (1 et 2)
« Réponse #85 le: 03 octobre 2020 à 16:46:20 »
Un petit doublé pour pas trop dépasser des bords... ici, c'est tout simple vous allez voir, c'est re du bestiaire anthropomorphique, mais avec une donnée métaphorique supplémentaire : l'association lexicale d'avec une émotion ; y'a deux textes, pour l'exemple, mais j'aurais presque voulu trouver d'autres idées similaires... j'aurais sûrement sombré ; dans la facilité, dans la redondance, déjà qu'un peu là je trouve, même au deuxième... ça chatouille un peu, normal, c'est misanthrope !

monsieur cafard & monsieur patate
#misanthrope #bestiaire #métaphore #émotion


monsieur cafard


C'est un cafard un peu bougon.

Il a l'humain ; un état d'esprit un peu pessimiste, mais douloureux. Comme la mélancolie d'un truc pas très joyeux. Triste, c'est pas le mot, parce que la tristesse c'est moche, alors que la mélancolie, c'est beau. En théorie ; en pratique, il est là est il se trimbale comme s'il était mort, sur ses six porteurs de carcasse, et il avance, vers le lieu incertain de sa tombe. Il n'a d'autre antenne que celles qui lui permettent de capter des trucs d'air, de vent, et devant lui il les oriente, pour capter, cet air, innocent qu'il est à le profaner impudiquement. Des informations sur le réel, afin de s'en figurer une représentation, une représentation intérieure qui devrait lui servir à agir l'utilisation de lui-même cafard, dans celui-ci réel. En gros, il se questionne pour agir, et se répond inéluctablement dans ce but. Et puis... Et puis le cafard, il a l'humain, pas parce qu'il manque à la cruauté, d'une joie qu'il aurait voulu développer et ressentir à l'extrême, mais peut-être, au contraire, parce qu'il est un cafard, et que la joie dans son corps, c'est déjà un peu trop complexe, comme sentiment, pour être totalement envisagé par son cerveau. Il paraitrait, attention ; il paraitrait qu'un cafard à qui on ampute une tête, peut survivre une semaine... Donc bin c'est que son cerveau, il est pas si vital que ça, quoi, pour lui. Le pire, c'est que, comme il n'a pas de poumons comme l'humain, il n'a pas non plus de bouche respiratoire, donc oui, il va pas mourir d'asphyxie si on lui coupe sa tête de cafard. Il va pas mourir de manque d'irrigation sanguine, va savoir pourquoi, peut-être qu'il cicatrise le truc, vas savoir. Il va pas mourir de peur non plus, Louis XVI c'est pas ce qui lui est arrivé, mais il a quand même eu quelques secondes où ça devait pas être joyeux dans sa tête d'humain, alors que le cafard, pendant qu'il a la tête coupée, il doit, du coup, se poser quelques questions existentielles bizarres ! D'ailleurs... qu'est-ce qui vit et qu'est-ce qui prend une semaine, chez monsieur cafard, quand on lui coupe la tête ? Parce qu'il devient un peu binaire, et c'est pas vraiment une augmentation de son potentiel autre qu'à développer des dimensions singulières et individuellement uniques. Il a un corps qui se balade jusqu'à mourir de faim ouioui parce qu'il n'a plus de bouche dégustative, et, il a une tête qui elle, va peut-être mourir plus tôt ou plus tard que son corps, enfin c'est même sûr, l'un ou l'autre, plus tôt ou plus tard, mais du coup pendant un moment, que Louis XVI a vécu lui aussi, ne serait-ce que durant les quelques secondes de l'arrêt de ses fonctions vitales, et ce truc vécu, c'est le fait d'être double. Y'a que la métaphysique pour répondre à la question de "qu'est-ce que ça fait, cette pseudo ubiquïté ?". Parce que Louis XVI n'a pas eu le temps, ni ptetr même l'envie, sur le coup, de témoigner du truc, quoi, et que le cafard, lui, il a pas trop les moyens de le faire auprès de nous, méchants zumains qui, parfois, sous l'effet d'une émotion au nom animal, étêtons les pauvres cafards pour la curiosité scientifique à valeur de diffusion littéraire ou autre ! Oui, on s'amuse de savoir que c'est horrible. C'est horrible.

Et le cafard, donc, il est là, il a l'humain, cette émotion un peu bizarre, qui oscille entre le bonheur d'être triste, la satisfaction de souffrir, la légitimité à une douleur effective, la plainte maladive de cet état, et la valorisation constante du touti qui, pourtant, pourrait facilement se révéler étrange pour quiconque ne partagerait pas ces directions obscures de la préhension émotionnelle de l'esprit. Et il avance, avec sa tête de cafard, et comme il aime à ne pas nommer son émotion, il se transforme un peu quand même petit-à-petit, en elle... Le cafard il a l'humain, et c'est un cauchemar que de s'y transformer. Il se demande alors si le retour de chemin est possible. Si on peut revenir, après. S'il est condamné ou libre, s'il est à résilier ou à révolter, s'il est à accepter ou à refuser, en gros, s'il y peut quelque chose ou non...

Mais le cafard en fait, il est là, bougon car il a l'humain, et puis bin, il s'en fout. Parce que quand-même. Il est cafard avant tout.

Et c'est ça qui lui anime l'âme.


monsieur patate


C'est une patate, un peu bougonne.

Elle a l'humain ; un état d'esprit relativement dynamique, plutôt énergique. Comme quelque force à l'action. Un truc qui fait que ça germe d'idées à réaliser, et de moyens de le faire. C'est même plus qu'un état d'esprit en fait. C'est aussi une disposition corporelle. Un truc qui fait qu'elle peut rouler afin de ne pas amasser la mousse, et sur terre, c'est pas trop mal efficace, des fois. La patate elle a l'humain, et elle s'en sert ! Elle a plein de projets dans la tête, et plein d'envies valables, qu'elle a envie de valider, donc. Pis bin elle est quand-même un peu bloquée, la patate, pourquoi ? Parce qu'elle est une patate. Son ambition à elle, si elle dépasse la germination et la pousse en sous-terrain, elle va pas aller bien loin ; dans tous le cas, d'ailleurs. Mais oui, elle pourrait vouloir profiter de l'humain pour se construire une maison avec un jardin, un chien, des doryphores domestiqués et condamnés à mourir de faim, au nom de sa morale de patate. Elle pourrait vouloir cacher le soleil pour rester sous terre, et lentement mourir sans germer. Elle pourrait avoir, oui, plein d'ambitions de patates. Mais elle a l'humain, et bougonne tout-de-même, elle agit donc son dynamisme énergique. Elle pompe comme un tubercule peut se le permettre, tout ce qui est présent autour d'elle, afin de nourir sa vie étrange, végétative mais pourtant pas passive pour un sou. Et elle pousse, fort, pour réaliser l'ambition patate ordinaire, celle de faire le patatier. Et pourtant. Elle a l'humain et elle est jalouse, la patate. Pourquoi ? Parce que des fois c'est dans la permission d'un rêve, et non, donc, d'une réalité, qu'elle se permet d'envisager que son énergie dynamique soit usée à des fins non-patates. Elle voudrait faire l'humain, et ratisser de la terre pour que les patates soient plus aérées. Et faire comme si tout tournait autour d'une vision un peu centrée, autour de son humanité. Elle affamerait les doryphores pour que les patates soient tranquilles, et aérerait la terre à ce même effet.

Mais non. La patate, elle n'est pas l'humain. Elle a l'humain. Cette disposition étrange qui donne la frite...
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titre trop long pour la chaîne de caractères idoine
« Réponse #86 le: 05 octobre 2020 à 12:41:46 »
ayaya, je pensais pas que j'avais déjà fait mon quota de textes courts en l'instant, faut dire que les éternités hebdomadaires, c'est méga long pour moi... du coup mon propos va paraître bizarre ahah, mais il reste pertinent pour moi ici, dans mon bestiaire anthropomorphique assez facile à remplir par l'imaginaire, je le conçois... oui, j'ai pris la facilité de poster ici alors que le texte n'est pas vraiment formaté pour correspondre à mon fil, mais qmm, c'est assez pertinent de mon point de vue, donc je me permets au delà du sentiment moisard que j'éprouve à moi-même dans le fait de ne pas avoir visé assez juste le contexte de diffusion de mon art free et total, et surtout, ce que j'ai peu évoqué : instantané ! ouioui, car j'aime pas perdre du temps et de l'efficacité, à remettre à plus tard ce qui est artistiquement mien... ce qu'on peut pourtant me reprocher sur plein d'autres versants de mon existence mais chut !


quel sentiment à l'araignée qui entend les battements d'ailes à l'intérieur du piège qu'elle suce ?


yoyo,

alors, ce "texte court" n'est donc pas par nom, une fiction romancée ; et de fait ceci n'est pas un paratexte, bien qu'il explique un peu la démarche : oui, j'ai des araignées chez moi, et oui, elles se nourrissent selon leur régime alimentaire moralement peu humain, et oui encore, c'est... heu j'avais un autre oui mais je l'ai oublié, passons donc !

je suis là, un peu dans la fiction de ma vie que j'essaye de romancer parfois pour la décrire, pour témoigner, ainsi laisser une trace de ce qu'est mon environnement : je suis français de france, à cheval entre deux siècles, mais entre deux millénaires aussi, et en vrai je suis même à cheval entre deux ères géologiques, c'est dire si la transition de ces trucs de contextes temporels me rend fou par l'incertitude qu'elle provoque en ceux qui y réfléchissent un peu, mais passons le fait que je paranoïse un peu trop souvent, sur ces états changeants dont on parviendra bien à survivre j'espère, et contre mes intuitions apeurées !

et puis le propos, donc, je suis là, sur mon bureau, je viens de me contenter de mon action scriptive, mais je n'ai encore rien produit de valable d'un point de vue artistique... et comme parfois je cherche un propos, mais qu'à chaque recherche où je trouve, bin c'est un peu naze car j'aime pas me forcer à creuser le vide, mais que par contre j'aime trouver du plein lorsqu'il me tombe dessus et que je peux enfin le vider, est-ce bien ça la dynamique du changement, vider le plein et plaindre le vide, oui, donc, je suis là, et un titre me vient à l'esprit parce que mon oreille a capté un truc de la réalité, un plein qui ne demande qu'à se vider ici, non pas uniquement à valeur de témoignage, de catharsis, d'occupation, de réflexion, de fiction et de littérature appliquée, mais bien aussi parce que j'aime à fournir de ce que j'aime faire, auprès de ce meud qui ici est directement le destinataire de ma prose, je lui offre ceci et, en vrai, c'est peut-être parce que c'est gratuit que je me permets des outrecuidances inconscientes vis-à-vis de ma liberté à jouer sur l'interprétation de la loi, de la charte, des consensus tacites ou explicites, de la communauté, avec ce propos un peu long en titre, y'a-t-il seulement un mot synthétique qui signifie la suivante pensée ?

"quel sentiment à l'araignée qui entend les battements d'ailes à l'intérieur du piège qu'elle suce ?"

oui, car vous le savez probablement, cette mouche que j'entends se débattre, en plus de faire partie du cycle de la vie et de la mort, n'est pas décédée du venin de l'araignée, et elle est, dans le piège d'un cocon de toile pas très confortable, bien vivante encore, tout autant qu'elle se fait déguster la substance par le monstre affamé qu'est l'arachnéïde de mon parc naturel animalier en milieu artificiel humain, mon appartement ; non, elle est bien vivante, mais juste un peu paralysée, en principe, et quoique, cela puisse être remis en question par ce bruit qui m'alarme, ou plutôt retient mon attention, celui de ses battements d'ailes un peu désespérés je pense...

donc bin, là j'ai commencé et le bruit n'est plus ; je re-regarde, et l'araignée n'est plus là, elle a du finir sa portion de repas, et a rangé les restes pour un prochain festin ; mais ma pensée demeure : autant je me figure par empathie, ce que c'est que d'être cloisonné de manière victimesque dans un cocon, où seul des battements d'ailes frénétiques peuvent occuper l'esprit pour ne pas rester passif, et encore je suis loin de savoir vivre cette détresse de mouche, je pense, à l'aube de la mort, en plein jour de souffrance, au soir de sa vie, et avec une impuissance qui doit pas être moins extrême que celle que je ressens souvent en général dans ma vie ; autant donc, j'ai du mal à me figurer ce que pense l'araignée !

bin ouais : elle a faim, je me dis, déjà ; mais est-elle sadique comme le chat jouant à la souris ? et encore, ce chat n'est-il pas seulement en train de vérifier qu'il va manger un truc sain ? cette araignée éprouve-t-elle de la culpabilité à la réalisation de sa survie ? elle n'a en effet, pas d'autre choix physiologique que de se maintenir l'estomac de la sorte, et pourtant... pourtant voilà !

mon "texte court" s'achève là un peu inopinément car c'est un autre sens qui me conduit ailleurs, j'ai aperçu du coin de l'oeil le sms que j'attendais un peu, pour bouger mon ass, et je m'en vais battre des ailes en espérant ne pas me prendre les pieds dans une toile... autre que celle du meud, bien sûr, je l'aime bien avec ses fils un peu collants, ses cadavres d'insectes à déguster, ses pattes de mouche non roh j'exagère, ses tueuses de cafards, ses gouttes de soleil à la rosée du matin, ses géométries parfaites autant que singulières, ses vents qui la traversent doucereusement, et... bah oui, ses victimes et ses bourreaux, ses douleurs et ses joies, ses peurs et ses... 'fin tout ça quoi !

yéyé

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chocolapain
« Réponse #87 le: 05 octobre 2020 à 19:43:34 »
eh bien on dirait que je me motive un peu, mais mince du coup, ça fait beaucoup d'un coup, alors pour déculpabiliser j'ai allongé la scription au delà de la frontière psychique... c'est à dire que vraiment une fois fini le truc, sans réfléchir au préalable, mais justement en pensant à ce qui vient de se dire, eh bien je me lançais dans la continuation qui a doublé le texte alors que je me contraignais, plutôt que de allègrement me faire plaisir, quoique justement comme je peux à peu près considérer l'un et l'autre sans trop de décantation, ça passait et ptetr même, inaperçu, mais voilà, le résultat, c'est que ça fait encore et encore un encore ! donc heu mince, parce que voilà, mais j'ai euphorisé j'ai envie de share, c'tout '-' entre autres


chocolapain


c'est un show, coconnecté, il est plein à...

l'heure Heusée, lue comme on l'a prononcé, son patronyme pas trop osé, l'heure Heusée, est élue, comme la rosée lutte contre le soleil, d'une pluie venue de terre, de l'air, se sent pieusée, rendue pieuse, car puisée depuis le seuil, d'une nature déversée contre l'art Tifice, ce nuage à l'opprobre, ce gris du tonnerre, qui vient sourdre à l'horizon, comme elle y aspire un rayon, caché alors, coché de la liste des remords, et partie en piste, en art, Tifice le nuage sur Heusée la rosée, qui donc, perdure un peu puisqu'elle n'est que moins séchée, par ce séchant soleil, cet outrageant qui de merveille fait luir les peau de goutte, les perles de derme, à cette heure Heusée, comme celle de la rosée, qu'un soleil un peu triste aurait nuagé, Tifice n'en a pas moins le sourire de scintille, il lumine son ténèbrement, et ainsi, c'est que tout est en plan : un désert de flammes, loin très loin, aussi loin qu'il est dangereux, pour ne plus l'être donc, et en plan bien paralèlloïde, sur la sphère un bleu, un vert, de l'eau, de la terre, mais du vert, et surtout : du gris, entre le ciel et le ciel, un nuage, Tifice, de son art il naît, et se condense sur la cadence, d'un outrecuidant assurant de sens, ces culs irrités à la pampers, on les sens quand l'avenir les traverse, alors, entre des fesses, rougies qu'on viendrait de soie, rendre honneur à quelques vers, mais ce ne serait alors que par ailleurs, que la rosée sur les toiles d'insectoïdes, se muent en une photénue, une faute ténue c'est, de manquer de respect, à ces culs trop torchés, qui suent, comme pas de la rosée, mais comme autre chose de différent :

en vrai propos, un titre déliropatique, vraiment qui m'a sauté dessus sauvagement, agressé que je fus par tant d'acharnement à l'impromptu de l'évident !

oui, un chocolat pain, c'est un lapin, mais un choco !

hein ?
bin ouais...

et puis en vrai après on pourrait partir en délirium pissotié de j'ai bu du sirop de menthier, cet arbre à menthe, qui donne un fruit à la viande saignament microbiophage, et surtout, d'un carnage, rentre pile poil dans l'estomac d'un poil de main incarné par un qui perd ses cheveux de corps, le singe, il est là...

et alors, que la mouche chante de ses ailes, la mélodie d'une mourranterie qui se déguste, se love de préciosité, je hurle, à la mort, de ce singe qui ne visage qu'entre deux mains, qui ne se prend que d'un demain qu'il aurait... dans quelque lui et quelque moi, on fait le lien ; la mouche a parlé au singe, il sait ; il sait que les zumains, sont voués comme eux, à demain, à l'envieux destin qui se rie de nos rêves, ce truc de tous les matins, qui fait qu'on se lève, à contre vain, à contre veille, pourquoi, pour rien !

et le zanthrope de zanthroper, de se nébrer, et toi dans tout ça qui te nèbre, toi ?

bon pis la mouche elle lui a parlé, parce qu'elle se sentait en sécurité, elle a hochée, acquiescé, détressé, redressé, glugluté pis plein de moucheteries sur la tasse de café, pendant que amoindri, celui-ci refroidissait... le café, la mouche, le zanthrope, et des trucs dans des yeux rouges à facette, sur un corps verbe de cuivre, luisant comme le green à golfitudes...

ah oui pis le chocolapain

mais lol

j'adore ce mot, je devrais en faire un texte...

signed :
"i don't care if your world is ending today
because i wasn't invited to it anyway
you said i tasted famous, so i drew you a heart
but now i'm not an artist i'm a fucking work of art"

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la gazette - 2
« Réponse #88 le: 07 octobre 2020 à 10:38:12 »
< .gazette. >

la gazette 2 du misanthrope
number tou


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sommaire
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"edito - la chronique simiesque - pub - en images - faits de diversité - les petites misannonces - la note du rédacteur"
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edito
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"bon alors la thématique du jour, c'est la nuit de nos vie... pas vraiment un truc avec le sommeil, c'est pas le repos, ou plutôt si mais celui, l'éternel, qui vient nous cueillir tous un jour, le dernier, et oh, c'est déjà lui pour certains, mais... mais le misanthrope s'offusque, il se voit bien incapable de répondre à ses pulsions de ressentiment, sans penser, souvent, à la mort, et la mort de certains, alors, prend un autre aspect qui n'est pas non plus à engendrer de haine, l'entendons bien, mais qui se lui voit plus paisible ; oui, c'est triste, de mourir, oui ça fait peur, donc on compatit ensemble ; mais y a-t-il seulement du respect à rendre hommage tristement à la célébration du vivant ? car c'est de ça qu'il s'agit à ne pas oublier les cadavres : ne pas oublier ceux en vie, les corps qui sommes encore là, nous, à la fois à craindre pour nos existences, que celles-ci ne s'arrêtent de cette fatalité, et à la fois à espérer l'un jour, l'un demain, qui ne verrait qu'entretenir cette crainte pour la remettre à plus tard... Joyeux soient les cadavres !"

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la chronique simiesque
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"le singe bon, toujours bougon quoi

il est sur son rocher, sur sa branche, sur son truc un peu perché, en somme, un peu comme s'il l'avait enfin conceptualisé, ce repose-derrière, un siège confortable pour faire ce qu'il fait le mieux : se patienter car il cherche autre chose, s'éberluer parce qu'il y a quelque chose de louche, qui le chatouille un peu quelque part il ne sait pas où, et qui touche donc, le fond mou de son moi, pour le remplir de questions, à l'émois incertain, remis, sans cesse, à demain ; le soleil point et il ne sait pas d'où, le singe sur son rocher, et il se demande, car toute la nuit il l'a attendu, un peu frigorifié, pas très détendu, pas sûr qu'il était, de ne pas le voir matiner

oui un matin, tant qu'on ne l'a pas assuré d'une certitude à appliquer, eh bien, on ne peut le deviner ; ça parait tout bête, dit comme ça, mais c'est bien parce qu'il y a un number tou à la gazette, qu'un imprimé sait que demain existe, de plus en plus, parce qu'on prouve sans cesse qu'il reviendra ; merci à l'autre, que le singe ne connait pas, avec sa théorie des boules de feu et des boules de terre, ces billes qui tourneraient tant est si bien que le matin est évident ; aujourd'hui seulement

le singe sur son perchoir, il n'a pas tous les miroirs de l'expérience partagée, cumulée, communiée un peu, il en est démuni, il ne peut être sûr, car il ne sait pas ce qu'est la sphère sous ses pas, il ne sait guère que l'espace infini, le distancie, d'un soleil qui n'a pas de raison de ne pas se montrer aujourd'hui ; juste hier luisait-il, avant de disparaitre en amenant la peur du froid, et l'envie, de retrouver ce matin, ces rayons, incertains et donc, qu'il questionne le singe, assis sur son perchoir

il est bougon, dans le sens qu'il n'est pas serein non plus"

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publivertissement
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"Le jour où on aura comptabilisé plus de morts connus que de vivants inconnus ?"

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en images
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"eh ! oui, il y a un symbole UTF8 qui symbolise la mort ; un crâne humain avec une croix d'ossements diagonaux... très étrange que cette image, n'est-ce pas ? culturellement associée à la piraterie navale des flottes humanistes, elle évoque pour la culture européenne, ce qui s'illustra par les célèbres Vanités, et nous voit ancrer une conscience de l'humain et de la mort enfin incarnée ; ce crâne que l'on retrouve pourtant bien avant, dans tant de cultures ; les civilisations, toutes, se regroupent, c'est l'un des traits de l'humain, autour de la conscience de la mort ! il a donc dans l'esprit humain ce miroir vers l'au-delà, ce questionnement qui demande réponse, sur un après

or dans la première gazette j'évoquais Yaz, le symbole berbère représentant le peuple berbère lui-même ; il signifiait alors pour moi l'approximation la plus proche de ce que je cherchais dans le caractère typographique alloué à l'humain, qui n'existe pas, lui, au contraire du symbole de la mort...

que se demander, donc, lorsque dans sa forme cryptée la plus basique, l'humain ne se représente pas lui-même ? que penser de sa conscience et de toute forme de métaphysique, si de fait il semble moins avoir de moyens pour penser son essence que d'autres concepts tels que la mort ?

une prescription facile à rendre à l'humanité serait de lui donner la conscience d'elle-même, mais au final, Yaz a déjà réussi un pari difficile, et les pirates sont les fiers défenseurs de la mort jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'il y a plus important peut-être, dans la vie, que célébrer la fin de celle-ci ; alors avant qu'on soit fiers de l'humain au point de lui donner autant de respect qu'à la mort, on a surement du chemin...



"

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faits de diversité
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"une porte a claquée, on lui saute dessus avec des lois anti-gifles"

"suvenez-vous l'an dernier nous nous demandions s'il fallait plus polluer ou moins polluer, et en vrai on a vite fait de rendre à la démocratie ce qui appartient à césar, oui, chacun des habitants est, tout-à-fait autonome dans la gestion de la pollution individuelle qui n'est ni alarmante ni enthousiasmante, mais tout-de-même la question de cette année peut-être : qu'est-ce qui augmente dangereusement alors, si c'est pas ce que chacun pollue dans son unité individuelle sociale ?"

"les nuages passent et la caravane la boit ; l'hiver approche on se serre sous les toits... on deviendrait presque frileux coincés entre climato-timides, à ne pas savoir comment commencer les efforts naturels d'anti-humanisation de la sphère"

"les stands de la ville pullulent, il n'y a pas un endroit où l'on ne puisse satisfaire sa curiosité, son besoin de remplir de bonheur ces choses du quotidien qui nous animent... pas un endroit vide, calme, serein ; c'est bien en ville que vous êtes, on y valorise la promiscuité d'être ! et en cela on aime valoriser l'activité qui s'y déroule entre nous"

"promotions, gestes, tout un tas de bienveillances qui ne sont pas en reste, dans les mœurs, les actions, y'a de la bonne volonté partout ; alors pourquoi tout va mal ?"

"c'est la saison des champignons ; des trucs un peu secrets à partager entre champignonés..."

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les petites misannonces
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"sorteur d'humain désespère du burn-out de son maître, il essaye de le soigner en mâchouillant la laisse laissée sur le tapis de l'entrée ; ça donne envie..."

"voisine à huit pattes se demande où elle pourra rencontrer les ailes de sa vie... sur la toile ?"

"mouche perdu se prend dans les filins des télécoms, des conseils pour lui ?"

"encore une vague de canards, on les aimes bien avec du pain dur, ils nous regardent comme des laquais... eux et leurs plumes bien cirées dans les parcs libres et naturels où ils peuvent encore sentir l'humain en milieu qui ne lui ressemble pas"

"escargot cherche coquille bien installée, avec velux et chauffage intégré, n'importe où"

"une fleur a pleuré"

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la note du rédacteur
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"bon heu ce construisat sur la mort n'en est pas tant un, on va dire que pour celle-ci il faut parfois savoir s'en détacher, s'en éloigner, si on veut pas trop s'y enfermer et la fermenter à l'avance ; résilience"


< .gazette. >
« Modifié: 20 février 2021 à 22:28:00 par Dot Quote »
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la gazette - 3
« Réponse #89 le: 07 octobre 2020 à 21:00:26 »
< .gazette. >

la gazette du misanthrope - 3
journal injoignable

Ψ
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sommaire
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"edito - la chronique simiesque - pub - en images - faits de diversité - les petites misannonces - la note du rédacteur"
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edito
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"problème de retard : la chronique simiesque n'est pas là, pourquoi pourquoi... hmm bon, j'ai une solution : j'avais un texte pas fini, là, pondu tout à l'heure en vue d'allonger mes quotas d'attention, mais j'ai perdu mon fil moi-même, ça fera un bon à-l'heure que je savais pasquoi en faire et j'aime pas pourir un texte dans une cave ouioui"

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la chronique simiesque
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"Touvole.
La ville s'explorte dans ma cartementale en ubiquïté à mon véhicule. Touvole à quelques tours de pneu. Quelques aiguilles kilométriques. Rien ne grille dans le fusain, si ce n'est le papier. Et le gras de tes craies. L'huile, toi pantin d'artiste, est ce qui pleut sur le patelin. Ma voiture arrive avant moi, j'en sors sur le balcon-road. En bas la nuit orange s'abreuve des lumières suaves et grises. Les lampes de Touvole sont là, exposées à l'immensétude du desert de Phoby, celui qui est tout sec, oui, là, sur la cartementale, j'ai repéré. Quoi ? Rien de plus que ce que sait produire la banque pour les comme-moi au-pisolet, ces valeurs en billets. Le bal innocent de la ville est imperceptible depuis mon perchoir de voyageur à l'arrivée, comme d'un train, d'un quai, que j'aperçois vaporer comme presque l'antan d'un lieu perduré, ici, dans le désert gobé par la mort, ce petit patelin, Touvole, centre de mes destinations actuelles.
Les ailes-papillons cristalisent une ouverture dans le véhicule, tout se nanote automatiquement, la peinture luit, les vitres fondent et glissent, et la mécanique vit en symbiose avec la menue osmose que permet encore misanthroplanète.
Un jour il n'y aura que des sphynx fantastiques, et un unique dernier. Mais pour l'instant on est encore là à se foutre sur la tronche, et moi je vais pas me laisser faire. Il me faut les billets de la Bank Sycurity of T.Ville, parce que je sais que l'or sera bientôt révolu. On y est. A quelques pas d'un balcon, je m'en vais descendre les lacets, la montagne je la déjambe, et en arrivant en bas, les lampes de Touvole.

Bienvenue.
C'est un souhait, une offrande morale, une incitation, je ne suis pas sûr... Mais je comprends. Et alors qu'un terrain glissant s'ameuble autour du macadam vrombissant, je foule de mes roues connectées, l'artère de la cité.
Personne, avant même qu'un nom ne se souffle.
Le décors de vice est taillé à la plume. Des bâtiments informes n'informent d'aucune taille de patelin, c'est minusculement avancé, il y a des frigidaires qui volent et on aimerait y voir pousser des métaphysiques. Mais non. Tout ce qu'il y a, ce sont des mousses sur des pierres rendues à la rivière. Des vitres d'antan qui piquent les plantes de pieds. Amèrement je peux admirer la roche des tuiles. Quelques herbes folles rassemblent encore de la vie généreuse en un brin de bouquets farfouineurs au gré du vent. Des volets qui n'en sont pas.
Je sais que personne n'arrive en ville la nuit, ici.
Savent-ils que la présence est ce qui parfois nous maintient à distance ?
Moi j'ai choisi mon heure, et pourtant. Pourtant je sens leurs regards, leurs épiments. Pendant qu'ils dorment rien n'est autrement qu'à l'aise du subterfuge inutile que j'espère percer avant le matin.

Arrivé à la seizième maison, je sais.
La cour, la fontaine, le bouton.

Les escaliers se dérobent, tout se mélange de gravier. Oui c'est un rêve que je vis sur misanthroplanète avant qu'elle ne s'éteigne. Les humains ont ça de mortel qu'ils sont en vie, mais tant que je le suis rien n'est mort pour eux. Chacun comme il se sent mieux, moi ce sera après avoir pris ce billet de banque. Un tout fin, et tout gros quand même, je veux même pas savoir à quoi il ressemble. Je descends le colimaçon, et dans la salle du coffre, en bas, je me retrouve..."

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publivertissement
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"Il n’est pas rare que quelques mots nous apparaissent parfois aussi clairs qu’ils nous sont utiles..."

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en images
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"Le ‘caducée’, ce symbole référencé par l’UTF8 des caractères humainement institués pour le cryptage, est donc, un caractère typographique officiel ! Son unicode est le U+2624 pour tout identification logicielle de ce qu’il représente… Alors oui, on va me dire, on l’utilise pas dans une phrase, dans un mot, et même il n’y a pas de touche du clavier pour l’écrire directement… Oui, ce symbole est plus ou moins consenti pour représenter la Santé, puisque l’OMS l’a choisi entre autres comme emblème. Il représente un bâton enroulé d’un serpent, et en fait il s’agit bien là du signe dédié à la médecine, comme peuvent souvent le porter des ambulances, des pharmacies, des hôpitaux, des boites de médicaments…"

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faits de diversité
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Lorsque je m’installe, je vais mal.
J’ai besoin d’espace, vital.

Puis les choses se tassent, et je vais mieux.
Un sentiment de joie m’est souvent précieux.

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les petites misannonces
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« L’esprit humain est comme un parapluie,
il marche mieux lorsqu’il est ouvert. »
- Darry Cowl

Ma question est de savoir pourquoi il pleut.

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la note du rédacteur
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"mouais, en fait j'ai pas encore rédigé la chronique simiesque, ni l'édito. J'ai juste copié un contenu depuis un fichier excel sensé être un test qui a bien tourné mais pas trop jusqu'à résultat quelconque, du coup j'ai un peu transposé, parce que c'en était justement inspiré, en une gazette, mais en fait d'une ça fait pas trop misanthrope mais bon, pis en plus j'ai pas copié tout le contenu... déjà le titre, et puis un autre symbole UTF8 bien connu celui-ci, ou du moins en tant que tel, pluss que le caducée ; mais heu ah bin je vais le mettre en cadre tient, comme ça va bien avec l'évolution du machin..."

Ψ
ΨΨ

< .gazette. >
« Modifié: 20 février 2021 à 22:28:53 par Dot Quote »
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