Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

19 avril 2024 à 14:32:08
Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.


Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Dans l'eau

Auteur Sujet: Dans l'eau  (Lu 815 fois)

Hors ligne Blue-Face

  • Tabellion
  • Messages: 33
  • Better Off Alone
Dans l'eau
« le: 29 décembre 2015 à 22:22:33 »
Bien le bonsoir !

De la lecture ? Et bien c'est en-dessous que ça se passe

Pour les commentaires, n'hésitez pas à être intransigeant (j'ai besoin de connaître mes erreurs pour les traîter  >:D)

Oh mais qu'est-ce que ça raconte ? Une de mes phobies à vrai dire, surtout quand j'étais petit. Eeeet....Je ne vais pas vous en dire plus  :P

Bon courage et bonne lecture ;)


Dans l'eau


J'ai peur de l'eau, très peur. Je n'ose plus l'approcher. On ne voit jamais ce qui peut s'y cacher. 
J'habitais dans une petit maison, sur une falaise, juste au bord de la mer. Je sortais dehors souvent pour me poser au bord de la falaise et admirer le beau coucher de soleil orangé. C'était beau.
Je voyais les derniers reflets du soleil, formant une ligne droite dorée, lumineuse et éclatante. Reliant l'énorme boule de feu et la mer.
Le soleil avait fini par disparaître derrière l'horizon. Mais je suis quand même resté, je continuais de regarder la lumière s'atténuer et le ciel s'assombrir. L'atmosphère était chaude et orangée. C'était agréable, j'adore ce genre d'ambiance. Ce moment qui précède la nuit.
Le crépuscule.
C'est sûrement mon moment préféré de la journée.
Durant cet instant reposant, j'avais entendu quelque chose de très sourd résonner dans l'eau. Mon cœur s'était soulevé en entendant ça. C'était glaçant. On aurait dit une baleine, mais si c'était le cas, sa taille devait être multipliée par 10 ou 20 je ne sais pas. Parce que ce son venait vraiment de quelque chose d'énorme.
Ça résonnait dans l'eau, je pouvais sentir le son faire vibrer le sol, et même mes vêtements.
Ça me paraissait lointain, voire très lointain. Comme si ce que j'avais entendu était l'écho d'un animal se trouvant à l'autre bout de l'océan. Ce n'était pas un bateau ou un sous-marin.
Ce n'était pas une baleine. Je ne sais pas du tout ce que c'était. Mais une chose est sûre, c'était énorme et vivant.
Le son n'avait pas duré plus de 10 secondes. Mais ce n'était pas la longueur qui importait ici.
Après ça, j'ai fini par rentrer chez moi. Ma mère était en train de cuisiner le repas. Elle m'appelait d'ailleurs. On a mangé de la lotte et du riz. Je n'avais pas vraiment apprécié le repas, ce n'est pas que je l'aimais pas. C'est juste que j'étais distrait par ce que j'avais entendu.
Toute la nuit, je suis resté dans ma chambre, comme assez souvent. Pendant que Alien VS Predator passait à la télé, je regardai par la fenêtre. L'océan était éclairé toutes les 5 secondes par la lumière du phare, faisant sans arrêt le même tour. Il était à l'autre bout du paysage. À quelques kilomètres d'ici. Il était presque minuscule, mais sa lumière était puissante. Je regardais l'océan, il était calme et plus sombre que le ciel. La nuit était très silencieuse. Je n'entendais que les dialogues mal doublés, la musique épique et les bruitages abusés du film qui continuaient derrière moi. J'étais obsédé par ce qui pouvait se cacher dans l'océan.
Qu'est-ce que ça pouvait être ?
Mes parents n'y avaient pas fait attention on dirait. Alors que le sol s'était mît à trembler. Mon père, qui s'y connaît dans le domaine, pensait que c'était un cachalot qui était dans le coin. Sûrement une mère qui appelait son fils d'après lui.
Mais moi je ne le croyais pas, même si je n'en avais jamais vraiment entendu. Mais ce n'était pas ça j'en suis sûr. Je savais que c'était quelque chose de beaucoup plus gros et lointain. Mais je ne voulais pas les harceler. Ça aurait fait le même effet qu'un gamin de 6 ans disant à ses parents qu'un monstre se cache dans son placard.
Après le générique de fin, je suis encore resté à la fenêtre. Alors que le film était revenu sur le menu silencieux, qui éclairait ma chambre avec une lumière bleue et forte.
Il m'avait fallu quelques minutes de plus après ces deux heures pour me rendre compte qu'il ne se passait rien, j'ai fini par lâcher prise et me coucher. Je n'arrêtai pas d'y penser, ça devenait une obsession. C'était vraiment troublant, même si pour la plupart des gens ce n'était pas grand chose. Toute la nuit, j'y ai réfléchi.
Une baleine ? Un cachalot ? Un sous-marin géant ? Un calamar géant ? Cthulhu ? Le Kraken ? Une soucoupe volante ? Des extra-terrestres ? Un robot ? Une personne noyée ? Une onde de choc ? Un tremblement de terre ? Une faille qui s'est ouverte ? Quelque chose qui a bougé et s'est réveillé sous l'océan ?
Tellement de possibilités, même si beaucoup sont peu probables. Je ne m'arrêtai pas.

Le lendemain, après ma longue journée de cours, je suis rentré en bus comme d'habitude. Une fois arrivé à la maison, j'ai plongé ma tête dans le placard à gâteau pour goûter. J'étais seul, comme toujours lorsque je rentre. Timothy, mon grand-frère, allait rentrer du lycée dans environ une heure et demi. Maman allait rentrer dans 3 heures et papa dans 3 heures et demi. Au goûter, je mangeais toujours deux barres de céréales Smacks, un Kinder Délice et quelques tartelettes de fraise.
J'ai toujours adoré les gâteaux. Papa et Maman disaient que je grignotais un peu trop, mais ils continuaient quand même à en acheter. Je ne grossissais même pas.
Je faisais mes devoirs dans le salon, après avoir allumé la télé pour voir la fin de l'épisode de Ed, Edd et Eddy. Puis Le Laboratoire de Dexter et enfin Courage le Chien Froussard. J'aimais bien faire mes devoirs avec la télé allumé. Les dialogues excentriques et enfantins nourrissaient l'ambiance de la maison, qui était très vide jusque là. La musique drôle et enfantine, les onomatopées et bruitages naïfs donnaient vie au salon. C'était plaisant à entendre, sans même besoin de regarder. Comme quand je m'endormais avec un film ou que je lui tournais le dos pour ne pas que les images gênent mes paupières fermées.
Bizarrement, ça me motivait. J'avais le ventre à moitié plein de cochonneries, un cahier, mon agenda ouvert à la journée de demain et un livre d'exercices posés sur la table. Oh et ma trousse décorée de dessins fait au blanco. Je savais que lorsque j'aurai finis ces deux ou trois exercices, je pourrai m'asseoir sur le canapé et regarder les dessin-animés jusqu'à ce que mon frère arrive.
J'aimais cette ambiance.
Être seul à la maison après l'école, en attendant que la maison se remplisse du reste de la famille. Je pouvais m'occuper comme je voulais. C'était une routine confortable. 
Après que Maman soit rentrée, elle faisait un peu de ménage et commençait déjà à préparer le repas. Maman adorait cuisiner, même si elle devait s'y prendre plus de 2h avant. Papa arrivait la plupart du temps, juste pour le dîner le dîner.
Moi, comme toujours, je me baladais et je regardais le soleil se coucher au bord de la falaise en attendant. Ça faisait presque deux semaines complètes que le ciel était aussi ensoleillé.
Je m'y suis rendu cette fois pour entendre à nouveau le bruit résonner dans le sol. J'étais resté planté là, devant toute cette énorme masse bleutée et mouvante. C'était à cette heure là, le coucher de soleil.
Mais cette fois, il n'y avait rien, même après que le soleil se soit couché. Maman m'a ensuite appelé pour aller manger.
Après le dîner, je suis resté dans la chambre de mon frère pour jouer avec lui à la console. Je suis aller me brosser les dents et je suis parti dans ma chambre pour aller regarder un film.
Cette fois j'ai regardé Les Simpsons, j'avais pleins d'épisodes que Papa avait achetés en cassette.
Je ne suis pas allé à la fenêtre cette fois-ci. Je me suis allongé dans mon lit avec l'esprit un peu plus tranquille.

Au milieu de la nuit, j'avais été réveillé par un bruit très sourd. Je m'étais levé, j'avais été regardé par la fenêtre. J'étais presque sûr que c'était le même son. Je n'ai pas pu l'entendre entièrement, mais ça y ressemblait beaucoup.
La lumière du phare me montrait une énorme onde blanchâtre au loin dans l'océan. Comme si quelque chose d'énorme venait de tomber dans l'eau.
Elle s'étendait et disparaissait, comme n'importe quelle flot. Comme lorsqu'on jette une pierre dans l'eau. Sauf que là, on aurait plutôt dit un immeuble qui était tombé au-milieu de l'océan.
Rien d'autre à part ça. Je n'avais pas beaucoup réussi à dormir cette nuit là. L'idée que j'avais en tête se dessinait encore un peu plus. Je ne pouvais pas l'ignorer. Plus j'y pensais, plus j'en avais peur.
Il y avait quelque chose dans l'eau, mais je ne savais pas quoi. Je savais juste que c'était gigantesque et vivant.

J'avais deux jours de cours. Ensuite c'était le week-end. Il ne s'était rien passé durant ce temps. Mais le samedi après-midi, avec Papa, Maman et Thimothy. On était allés à la plage. Il faisait beau et doux. C'était agréable. Mais je n'avais pas du tout envie de me baigner. Alors que d'habitude j'y vais, même si je ne suis pas très à l'aise lorsque je n'ai plus pieds.
Papa et Timothy avaient emmené le bateau gonflable jaune, et bien sûr les pagaies en plastique qui allaient avec. Ils adoraient la mer, et là ils voulaient aller encore plus loin que d'habitude. Moi je ne voulais pas qu'ils y aillent, je leur en ai empêchés comme je pouvais.
Évidemment ils ne me croyaient pas, ils riaient plus qu'autre chose. Bizarrement je n'ai pas insisté, j'ai finis par les laisser partir. Peut-être parce que je pensais qu'ils avaient raison au final, ou peut-être parce que je sais que ça ne servait à rien d'essayer, que je n'y arrivai jamais.
Alors je les ai vus partir en courant jusqu'à la mer, en riant, comme toujours. Je voyais leurs jambes disparaître un peu plus sous l'eau à chaque pas. Mon frère était monté le premier sur le bateau. Les deux étaient excités, joyeux et vifs.
J'aimais pas les voir comme ça quand je n'étais pas dans le même état d'esprit, et là encore moins.
Puis mon père était monté à son tour. Je pouvais entendre les couinements caoutchouteux du bateau gonflable. J'étais déjà monté dessus auparavant, mais ça ne me plaisait pas plus que ça. J'avais toujours plus peur qu'autre chose.
Ça me détruisait de les voir partir. Ils rapetissaient progressivement, je percevais de moins en moins leur mouvements.
Je ne les avais pas quittés des yeux. J'avais une boule à la gorge, la peau chaude et rouge. Et lorsqu'ils avaient quittés mon champ de vision, j'ai versé une larme. Je me retenais de pleurer comme je pouvais. Je voulais qu'ils reviennent, je ne voulais pas qu'ils partent.
Pendant que j'étais assis sur ma serviette de plage à regarder l'horizon, ma mère bronzait. Elle était sur le ventre depuis qu'ils étaient montés sur le bateau.
Après ça, je me suis occupé l'esprit en creusant un trou dans le sable. Toujours avec la même boule douloureuse à la gorge et les mêmes larmes aux yeux.
J'avais commencé de creuser avec mes mains, je voulais faire un petit pont sculpté en sable. Mais comme à chaque fois, je le détruisais maladroitement. Je considérais ça comme un feu vert pour creuser un gros trou. C'est pour ça que je prenais ma petite pelle jaune en fer, et que je creusais un trou. Je faisais toujours attention où je jetais le sable, comme me disaient mes parents.

On était restés jusqu'au coucher du soleil. Ma mère était de plus en plus inquiète en se rendant compte qu'ils ne revenaient pas. Moi toujours dans le même état. On était presque les derniers sur la plage. Le ciel était devenu aussi orangé que d'habitude. Et toujours aucun signe de leur retour. Maman devenait paniquée et excentrique.
Pas une seule silhouette visible à l'horizon. On essayait de changer de point de vue.
Même en hauteur, on ne voyait rien de plus. C'est comme s'ils avaient disparus.
Il commençait à faire nuit. Ma mère pleurait et à fini par appeler la police une fois rentrés. Elle était en pleurs.
Je me retenais comme je pouvais.
Elle était directement aller à sa chambre. Elle n'avait pas d'appétit. Moi encore un peu. Elle m'a dit de me faire à manger tout seul, qu'il restait une pizza au congélateur, mais me disait de faire attention avec le four comme toujours. Sa voix était celle d'une inconnue qui pleurait continuellement.
J'étais abattu aussi. La différence entre ma mère et moi, c'était que je le cachais comme je pouvais, je n'osais pas me lâcher et pleurer.
Alors j'ai mangé une pizza tout seul dans le salon, sans l'apprécier. La lumière était allumée, je n'entendais plus que l'aquarium. L'atmosphère était encore plus morte qu'un enterrement.
Après l'avoir finit, j'ai mis les couverts dans le lave-vaisselle et je suis monté dans ma chambre. C'était très calme et silencieux.
J'ai continué à regarder les Simpsons. Mais je ne regardai même pas au final, j'avais juste les yeux qui baignaient dans le vide et je ne faisais que d'y penser.

La chose avait attraper Papa et Timothy. Je n'arrivai pas à réaliser ce qui s'était passé.
Comment ça pouvait être vrai et pourquoi je n'ai pas insisté pour les retenir ? Je me sentais coupable et abattu. Ma mère n'avait jamais été aussi triste démoralisée. C'était la première fois que je la voyais dans cet état à vrai dire. J'avais fini par exploser en sanglots dans ma chambre également, je n'avais pas réussi à me retenir.
Après quelque jours, la police nous avait fait son rapport. Disant que malgré un certain nombre de patrouilles envoyées, ils n'avaient trouvés aucune trace de mon père et mon frère. Ma mère a fini par tomber en dépression. Mamie ou parfois sa meilleure amie, sont venues quelques après-midi ou journées pour la rassurer mutuellement. Après, c'est Maman qui allait chez elles.
Quant à moi, je n'arrivai toujours pas à réaliser les faits, ça restait un cauchemar.

Quelques semaines plus tard, Maman et moi avions un nouveau rythme, on s'y était fait en quelque sorte, le morale toujours aussi détruit. On faisait comme on pouvait pour oublier.
Il n'y avait plus rien faire après tout...

Quelques temps plus tard, je voyais un bateau partir au loin. Un bateau de pêche.
Si seulement j'avais pu les en empêcher...Mais je n'étais qu'un enfant impuissant.
Alors je l'ai vu s'éloigner petit à petit, comme Papa et Timothy.
C'était lors du coucher de soleil. J'avais été manger après les avoir vus partir. On était plus que deux à manger à la maison. Elle avait cuisiner des haricots verts et des steaks. C'était un point bon commun avec Maman. On adorait la viande.
Les repas étaient depuis très silencieux. On ne sortait presque plus un mot.
Lorsqu'on parlait, on sentait que c'était pour nourrir un minimum l'ambiance et qu'il avait fallu beaucoup d'efforts intérieurs pour y parvenir. Maman partait ensuite chez Mamie je crois. Ça lui faisait du bien de la voir.
Comme d'habitude, après le dîner, je suis monté à ma chambre. Je restais isolé comme toujours, en regardant plus au moins un film. Cette fois c'était le premier Batman. Il pleuvait et il commençait à y avoir de l'orage. J'aimais entendre la pluie s'abattre sur ma fenêtre. Et encore plus entendre le ciel gronder et la foudre illuminer le sombre paysage.
Durant le film, je n'arrêtai pas de penser à Papa et Timothy et ce qui leur étaient arrivés. Je pleurai encore en sachant que je n'allais plus jamais les revoir. J'ai fini par plonger mon visage dans mon oreiller, en pleurant et gémissant dedans. Après ça, il était trempé et sentait le sel. Mes larmes avaient séchées, elles étaient froides sur mes cils. Mes yeux étaient gonflés et mon nez coulait.
Les scènes continuaient à s'enchaîner sans moi. Une fois de plus, je n'entendais que les sons.
Après quelques minutes, je m'étais mis à la fenêtre et je regardais la mer. Je voyais le bateau de pêche au loin. Seul, au-milieu de l'océan. Il y avait de la lumière à l'intérieur.
Je pensais qu'il continuait sa route. Mais après quelques instants, je me suis rendu compte qu'il était immobile.
Je l'ai fixé d'un regard vide. La lumière du phare continuait son tour d'horizon.
Un son très grave un instant après m'avait surprît. C'était le même. Un grondement sous l'eau, lointain et proche à la fois. 
Je savais qu'ils n'auraient pas dû partir eux non plus. La même chose allait leur arriver, je le savais.
Il y avait beaucoup d'orage. Les éclairs s'étaient davantage approcher. L'océan bougeait grâce à la pluie et les vagues.
Ça ressemblait presque à une tempête.
C'est à ce moment là que j'ai vu la chose. Elle était près du bateau. C'était quelque chose d'immense qui avait surgit de l'océan. Ça ressemblait à un serpent, ou plutôt une énorme tentacule. Bien plus grande que le phare, largement même.
Puis suivie d'une deuxième. Je n'osais même pas imaginer la taille totale du monstre sous l'eau. Les tentacules s'étaient levées à quelques dizaines de mètres du bateau. Leurs mouvements étaient lourds, mais coupés par la lumière du phare qui disparaissait et réapparaissaient parfois sous la lumière de la foudre.
Je n'ai même pas pu voir ce qui s'était passé au final.
J'ai vu ces immenses choses se lever puis disparaître avec la bateau. Il ne restait plus qu'une énorme onde se dissipant à la surface. Comme l'autre nuit.
Quelques instants plus tard, j'avais à nouveau entendu ce grondement au loin.
Comme si la bête gémissait. Ou bien le hurlement commun des pêcheurs.
Je savais qu'elle les avait engloutis. Les emportant dans les abysses, au fond de ces centaines de mètres de profondeur.
J'étais terrorisé après avoir vu ça. Je n'y croyais pas. Je n'osais plus approcher la fenêtre. Ni regarder la mer. Parce qu'à présent, je savais qu'il y avait un énorme monstre sous l'océan, et qu'il était à côté de chez nous.
Mais très curieusement, j'avais réussi à sortir dehors, sous la pluie, en pyjama.
Je me suis approché de la falaise. Je jouais le suicidaire à cet instant. Le tonnerre grondait dans le ciel et la foudre l'illuminait à son tour, tel un combat sans fin.
J'étais resté debout, face à la mer, à attendre que la chose se montre à nouveau. J'avais l'impression qu'elle savait que je l'avais vue. Elle savait que j'étais là, je l'a provoquais.

Il ne s'était rien passé une fois de plus. Il n'y a avait que de grandes vagues frappées par des millions et des millions de gouttes d'eau. Le ciel ne cessait de hurler, tout comme ces flashs dans le ciel, qui éclairaient les sombres nuages aux formes étranges.
Je guettais le moindre mouvement au loin.
Mais pourquoi au final ? Qu'est-ce que j'aurai fais si jamais la chose se montrait une fois de plus ?
Je ne ressentais même plus le froid. J'étais seul, en pyjama, déjà trempé. À attendre la bête. Je ne savais pas ce qui m'était passé par la tête à ce moment là.
Et lorsque la foudre frappa dans l'océan. Le flash avait révélé ce qui se cachait sous l'eau.
Je l'avais vue.
Elle remuait sous l'eau. C'était une immense masse vivante reliée à d'énormes bras tentaculaires.
Sa taille était plus qu'impressionnante. J'ignorais à combien de mètres de profondeur elle se trouvait ni quelle taille elle faisait réellement. Mais c'était vraiment gigantesque, il n'y avait pas d'autres mots.
Une voix familière légèrement agressive, perça le déluge pluvieux et les grondements céleste. Maman. Elle venait tout juste d'arriver et m'avait surprît dehors en pyjama, au bord de la falaise. Elle voulait absolument que je rentre.
Je lui disais que je ne voulais pas rentrer. Que je savais ce qui les avait attraper. Elle ne comprenait pas. Alors je lui ai montré l'océan du doigt, attendant que la foudre dévoile la chose cachée sous ces eaux ténébreuses. Mais évidemment, la foudre tombait à un autre endroit et n'éclairait rien.
Tout ce qui s'en suivait, était exactement ce que j'avais prédis : elle ne me croyait pas, disant que c'était mon imagination. Comme toujours.
Elle m'avait forcé à revenir. C'était en rentrant que je m'étais rendu compte que j'étais vraiment trempé. Elle m'a amenée une serviette et a voulu me sécher, elle était paniquée de me voir comme ça.
Elle n'arrêtait pas de me demander pourquoi j'étais là-bas. Elle attendait une vraie raison.
Je lui répondais sincèrement à ce pourquoi, mais elle ne voulait pas me croire comme toujours.
Elle insistait quand même pour une variante crédible, puis elle a finit par abandonner.
J'avais prît une douche et j'étais retourné dans ma chambre. Ma mère m'avait dit de ne plus jamais recommencer une chose pareil.
Elle n'était plus la même depuis qu'ils étaient partis. Elle faisait encore plus attention à moi.
Ce qui était logique.
Après tout...J'étais tout ce qui lui restait. Elle tenait à moi.
Je n'avais même pas mis la télé. Je suis tombé dans mon lit et je me suis endormi après de longues heures d'agitations.
Mon cauchemar, était suffisamment terrifiant pour me réveiller en sueur. J'avais chaud, j'étais à nouveau trempé. Mon cœur cognait puissamment à l'intérieur de ma poitrine et mes tympans. J'avais même des larmes aux yeux.
Qu'est-ce que j'avais vu ?
J'ai rêvé que j'étais dans le salon. Je faisais mes devoirs et il faisait très beau. Maman était en train de faire un gâteau, Papa et Timothy étaient dehors en train de jardiner.
Après quelques instants, le soleil se couchait. Mais de manière accélérée. Je regardai par la fenêtre et je voyais une tempête arriver. Elle s'approchait de nous. Je me suis tourné vers Maman, pour lui dire ce qu'il y avait dehors. Mais j'avais l'impression que quand je parlais, aucun son ne sortait. Je me suis à nouveau tourné vers la fenêtre, je voyais cette fois l'océan se soulever au loin et cacher le soleil. On aurait dit une vague immense qui se dirigeait vers la maison.
Je pouvais entendre son vacarme se rapprocher. Alors je suis sorti immédiatement pour prévenir Papa et Timothy.
Mais ils étaient tournés et ils m'ignoraient lorsque je hurlais, j'avais l'impression d'être muet.
Puis je me suis à nouveau retourné vers l'énorme vague, que je sentais à présent très proche de moi.  Je sentais ce souffle remplit de milliers de gouttelettes, d'habitude réconfortant et agréable à écouter. Sauf que ce n'était plus une vague, mais la bête.
D'énormes tentacules recouvraient totalement le paysage. Elles montaient presque jusqu'au ciel et bougeaient lentement. J'étais cloué au sol, et mes proches continuaient leurs activités comme si de rien n'était. Une énorme cavité s'éleva tout près de la falaise. Elle s'était ouverte, et des milliers de dents peuplaient la mâchoire, aussi géante que le ciel qu'elle cachait.
C'était une pieuvre de la taille de l'océan devant chez moi. Elle était à quelques secondes dizaines de mètres de la falaise.
J'étais terrorisé et impressionné à la fois. Je savais que c'était la fin pour moi. Je n'avais pas vraiment cherché à fuir ni à combattre. Elle a finit par nous engloutir.
Et c'est là que je m'étais réveillé. Je m'étais levé pour regarder la mer par la fenêtre. Mais il n'y avait rien. L'océan était toujours aussi sombre. Le ciel avait retrouvé son calme. Plus un son dehors.

Je considérais ce cauchemar comme une sorte de prémonition ou avertissement.
Le lendemain je regardais les eaux profondes avec davantage d'angoisse. Je voulais absolument partir, mais ma mère ne m'écoutait pas. Donc je n'avais d'autre choix que de rester. J'étais persuadé du fait que la créature savait que je l'avais vu, et elle attendait le bon moment pour frapper. Je savais qu'elle m'observait à travers ces dizaines et centaines de mètres de profondeur.
Elle me guettait. Je pouvais le sentir dans l'atmosphère. Ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'elle arrive.
Pendant que ma mère était partie voir son amie, j'en avais profité pour m'en aller. Je quittais la maison, seul en vélo. Je suis descendu jusqu'au village. Il était très calme, comme très souvent.
Ça me faisait du bien de voir et sentir de la vie autour de moi. Je me sentais déjà mieux, rien que de changer de paysage.
Je ne voulais plus retourner à la maison. J'essayais d'oublier toute cette histoire, mais pas Papa et Timothy.

Alors je suis allé à la plage. Le ciel était toujours aussi grisé. Je me suis assis pendant un moment devant la plage.
La plage était vide de toute forme de vie. Je contemplais l'océan, en me rappelant que je les ai laissé partir il y a quelques semaines. J'ai versé quelques larmes. Puis j'ai fini par éclater en sanglots. Ils me manquaient...Ils me manquaient énormément.
Après avoir pleuré, j'ai levé la tête vers l'horizon.
Et j'ai remarqué quelque chose. Il y avait une petite forme jaune, assez lointaine. C'était un objet flottant. Et j'ai repensé au bateau avec lequel ils étaient partis.
Il y avait une chance que ce soit eux. 
Alors je me suis rendu le plus près possible pour essayer de voir s'il s'agissait bien de ce que je pense. Je m'étais concentré comme je pouvais, je ne voyais pas mieux. Mais j'étais persuadé que c'était bien ce bateau gonflable.
Alors je me suis rué vers le vieil homme qui était en train d'attacher sa petite barque, au niveau des quais à côté. Lorsque je suis arrivé derrière lui, il s'était retourné et m'avait regardé d'un œil curieux. J'étais essoufflé, mais je lui avait craché ce qu'il fallait.
Le fait que le bateau gonflable là-bas était très probablement celui dans lequel mon père et mon frère avaient disparus. Il avait mît du temps avant de se décider, puis il avait fini par m'y a emmener. J'étais à la fois inquiet et excité.
Le vieil inconnu ramait assez vite, il voyait l'état dans lequel j'étais. Il était gentil.
On s'approchait lentement, ce n'était pas assez rapide à mes yeux. Mais je voyais l'engin jaune de plus en plus près.
Et j'avais raison sur le coup, c'était bien le bateau gonflable de Papa et Timothy.
J'étais heureux à l'idée d'avoir la réponse. Je ne pouvais pas encore voir mais, j'espérais qu'ils y étaient.

Après pas loin d'une demi-heure, nous étions enfin arrivés. Le bateau jaune était très dégonflé.
Il n'y avait personne dedans. Et personne autour non plus. Le vieil homme m'avait demandé si c'était bien celui-là. Je lui avais répondu oui. J'étais détruit de l'intérieur en voyant le bateau vide, après cette lueur d'espoir qui m'avait redonnée le sourire.
Je m'étais alors rendu compte que j'étais au-milieu de nulle part. Je pouvais voir la plage au loin, et la falaise sur laquelle il y avait ma maison. Lorsque je pivotais la tête du côté opposé, je voyais le phare au loin. J'étais aventuré au-milieu de l'endroit qui me terrorisait depuis des jours, pour ce bateau gonflable vide.
Je m'étais mis à paniquer. L'adrénaline montait et mes membres s'étaient mis à trembler. J'étais affolé à l'idée d'être au-milieu de cet océan. Je disais au vieil homme qu'il fallait qu'on rentre immédiatement. Il était lent à réagir, alors je l'ai supplié d'y aller le plus vite possible au point de le menacer. Le vieil homme n'avait pas apprécié mon comportement, une fois de plus on ne me comprenait pas.
J'ai tenté de lui expliquer. Mais il ne voulait rien entendre. Il s'est levé, m'a approché et à commencer à me crier dessus en tirant sur mes vêtements. Il  me traitait de petit con, me reprochant qu'il avait été jusqu'ici pour moi et qu'à présent je me montrai presque agressif envers lui après les efforts qu'il avait fait.
Il avait raison mais il me faisait peur. Alors j'ai fini par le pousser. Il était déséquilibrée, il a trébuché et il est tombé dans l'eau.

J'en revenais pas que j'avais fais ça. Alors je me suis penché pour l'aider à remonter et m'excuser au passage. Mais il avait disparu dans les abysses. Son corps n'était pas remonté à la surface. C'est à partir de là que je commençais à être terrifié. Il commençait à faire nuit, et j'étais au-milieu de la mer. La seule personne qui était avec moi a été englouti par la chose, et je ne pouvais pas rejoindre la terre sans les pagaies. Je les voyais flotter un peu plus loin, elles s'éloignaient.
J'étais complètement paralysé, je ne pouvais plus bouger.
Comme un gosse caché sous sa couette parce que la porte du placard s'est ouverte toute seule.
Je ne pouvais rien faire. Je m'étais mis hurlé pendant au moins dix minutes, en espérant qu'une personne puisse m'entendre et venir m'aider. Mais je n'avais pas une seule réponse. Je voyais la plage au loin, j'y étais une demi-heure avant, en sécurité.
Je regrettai ce que je venais de faire. Je regardai à nouveau ma maison, et je me suis mis à pleurer. Parce que j'étais pétrifié et que je savais que la chose allait me chercher. Que j'aurai aussi pu rester à la maison et attendre que Maman rentre.

Après quelques minutes, j'entendais à nouveau ce hurlement profond et sourd, faisant trembler la barque. Il était bien plus proche cette fois, ce qui était logique.
J'avais senti quelque chose bouger là-dessous. Je n'osais pas regarder les premiers instants, mais le son s'était arrêté. J'ai fini par me pencher en avant, regardant l'eau et mon reflet. Elle était toujours aussi sombre, mais je percevais du mouvement là-dessous. Quelque chose de massif y remuait. Ça me paraissait profond, mais ça se rapprochait à vue d’œil. Je ne savais pas du tout quoi faire, je ne ressentais plus que de la peur et une énorme dose de stress.
C'est là que j'ai entendu quelque chose se soulever quelques dizaines de mètres plus loin.
J'ai levé les yeux. C'était une tentacule immense qui s'était levée. Peuplée de ventouses roses et d'une chair de serpent. La même que l'autre soir.
Je n'y croyais pas. La chose que j'avais entendu et perçue durant tout ce temps depuis ma fenêtre se trouvait juste en-dessous de moi, à quelques mètres de profondeur. Elle était encore plus grande que ce que je pensais. Puis elle est retombée lentement.
Elle avait créée une grande vague qui s'approchait dangereusement de moi et la barque. Assez énorme pour me faire tomber.
Elle m'a frappée. Ma barque a voulue suivre son mouvement mais elle a finie par se renverser, et moi avec.

Pendant un instant j'avais la tête sous l'eau, je ne voyais que les bulles que la vague avait créée. Mais je pouvais percevoir d'énormes choses ou membres se mouvoir dans l'abîme.
J'avais réussi à rejoindre la surface de l'eau. Elle était étrangement agréable, pas glacial comme je le craignais.
Je sentais ma fin approcher, je n'avais plus aucune chance de m'en sortir.
Je sentais des mouvements lents et lourds sous mes jambes. Je nageais sur place et je voyais et sentais une tentacule géante passer quelques mètres en dessous de moi.
Alors désespérément, je me suis mis à nager de toute mes forces, afin de rejoindre la terre ferme. L'agitation sous mes pieds persistait. J'étais horrifié, je ne voulais même pas voir à quoi la chose ressemblait. Je nageais de toute mes forces. Et j'ai senti une force derrière moi, elle aspirait tout ce qui était en sa portée, tel un trou noir. Moi de même j'étais soumis à cette aspiration et je n'avais d'autre choix que de me laisser emporter malgré mes efforts pour lutter.
Elle était en train de traverser la surface, elle commençait à remonter à des centaines de mètres plus loin. Mais la créature était tellement immense qu'elle était probablement en train d'attirer tout l'océan, moi compris. Je me suis alors rendu compte dans ma terreur sans fin, que toute l'ombre qui remplaçait le fond de l'océan était la bête.
L'océan était la bête.
J'entendais et sentais à nouveau son hurlement sourd, il venait d'en dessous. On aurait dit un tremblement de terre. J'étais encore à une cinquantaine de mètres du corps, mais ça se rapprochait de plus en plus vite.
À cet instant, lorsque je continuais de me débattre pour tenter de survire. De multiples tentacules de vingtaine de mètres voire plus surgissaient de l'océan, à différents endroits.
Dessinant comme un arrondi régulier, qui recouvrait presque tout le paysage. Je pouvais voir certains de ses membres alignés au loin, elles grandissaient à chaque seconde, comme la force de cette attraction. J'étais au-milieu de ce cercle dessiner. J'avais un bref aperçu de sa taille. J'étais aussi bluffé qu'affolé.
Le ciel était davantage obscure. Le grondement s'amplifiait.
Ce qui émergeait à quelques dizaines de mètres de moi, était une énorme masse organique abstraite. Je ne pouvais même pas la voir entièrement tellement la bête était démesurée.
Ce qui sortait devait être sa tête, celle d'une pieuvre titanesque. Elle recouvrait déjà le ciel. Je pouvais à peine respirer, j'étais toujours attirer par cette force. J'étais à moins d'une dizaine de mètres.
Puis j'ai vu l'un de ses yeux, qui faisait au moins 10 fois ma taille.
Il était jaune et l'iris était fin et pointu. Un regard glaçant.
Je ne pouvais plus rien faire, je ne contrôlais plus mes mouvements et mon état depuis ma chute. Cependant, mon état était critique à présent. Je continuais de m'en approcher dangereusement malgré mes efforts pour résister, la surface de sa tête grandissait également. J'étais plus qu'à une dizaine de mètres de sa chair organique et humide.
Son œil fût caché par une énorme cavité indescriptible. On aurait dit l'intérieur sombre d'une grotte aussi géante qu'un stade. Elle cracha une sorte de fluide noir qui se répandait très vite dans l'océan.
Sa bouche était ce « trou noir ».
J'ai finis par être englouti à mon tour.

C'est la dernière chose dont je me souviens. Après ça, je me suis réveillé ici. Dans cette cellule,  d'ambulance je suppose. Beaucoup de secousses et d'agitations. Je suis allongé depuis beaucoup de temps. Je n'entends absolument rien depuis que je suis ici, et c'est à peine si je peux voir.
Un homme et une femme en blanc me font respirer par un masque transparent. Ils s'agitent.
Il fait beau et agréable, je peux le voir à travers la petite fenêtre.
La troisième personne assise à côté de moi, je crois que c'est mon père. Il est penché vers moi et me regarde. Je reconnais son T-Shirt jaune. Il n'y a que lui pour porter ça.

FIN


Hors ligne extasy

  • Palimpseste Astral
  • Messages: 3 134
Re : Dans l'eau
« Réponse #1 le: 29 décembre 2015 à 23:36:56 »
Salut !

Les détails pour commencer. Comme c'est un texte assez long, je vais me contenter de relever ce qui m'a dérangé au début d'une façon plus poussée, et plus bas, occasionnellement, ce que je trouve le plus important. C'est très perso comme remarques et d'ailleurs je mets souvent des points d'interrogation pour le préciser ; ne prends que ce que tu trouves pertinent bien entendu :

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


Alors, j'ai bien aimé :)

Je trouve que c'est construit, travaillé, qu'il y a du potentiel. Je pense aussi que tu feras de très bonnes choses avec plus d'entraînement.

Là où j'ai eu du mal, c'est que pour moi il y a trop de détails que j'aurais perso zappé ; ça m'a gêné dans la lecture, la longueur du texte. Mais ça, c'est sûrement mon problème hein, pas le tien.

J'ai eu du mal avec la chute, je n'ai pas compris ce qui s'est passé : il est où ? Est-ce que tout ceci n'était pas réel,
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


Mais en tout cas, c'était sympa, et je lirai certainement tes prochains textes   :)

Hors ligne Blue-Face

  • Tabellion
  • Messages: 33
  • Better Off Alone
Re : Dans l'eau
« Réponse #2 le: 31 décembre 2015 à 18:42:34 »
Buongiorno !

Alors là chapeau pour avoir relevé toutes ces erreurs !  :D Franchement tu me facilite la tâche pour la correction, ce qui n'est pas toujours donné. En lisant ce que tu as relevé, je vois que j'ai mal corrigé mon texte (toutes ces fautes de grammaires et orthographes). Merci beaucoup à toi extasy ! D'ailleurs je t'ai déjà vu dans mon premier texte, un lecteur fidèle ?

C'est possible que les détails soient en masse. à vrai dire, je pense que le problème vient du fait que je ne me suis pas relu avec suffisamment d'attention. Et j'aime beaucoup les détails, mais j'ai parfois tendance à m'acharner dessus !  >:D
Mais c'est noté, je corrigerai quand je pourrai un peu tout ça  ;)

La fin est mystérieuse n'est-ce pas ? Coma ? La mort ? Autre dimension ? Mystère mystère ! J'aime exploiter l'interprétation du lecteur. Et j'imagine que tu penses qu'il s'agit d'un coma ?
Tu n'as ni tort, ni raison. C'est une fin ouverte et libre d'imagination.

Et heureux que tu aies apprécié, je lirai probablement quelques un des tiens. D'ailleurs si tu en as à me conseiller, je suis partant.

Soutien et mutualité !



Hors ligne extasy

  • Palimpseste Astral
  • Messages: 3 134
Re : Dans l'eau
« Réponse #3 le: 31 décembre 2015 à 18:53:36 »
Nope, c'est le premier texte de toi que je commente, j'étais passé pour ta présentation plutôt ;)

Un texte à moi ? Tu peux passer faire un tour sur le prochain que je publierai si tu en as envie. Ce n'est pas parce que je t'ai commenté que tu dois à tout prix me commenter, c'est comme tu le sens :)

Je n'aime pas trop les fins ouvertes et mystérieuses, et à force de chercher une explication qui pourrait me satisfaire, je suis tombé d'accord avec moi-même pour dire que c'était un coma. Mais ça m'embête un peu que rien dans le texte ne le prouve.
Mais je m'en remettrai  ;D

Tchuss

Hors ligne JigoKu Kokoro

  • Prophète
  • Messages: 695
  • Quiche fourréé tapant n'importe quoi
Re : Dans l'eau
« Réponse #4 le: 01 janvier 2016 à 23:45:05 »
Bon tu vas dire que je fais une fixette sur toi mais en fait c'est juste pas de chance, j'ai cliqué sur le titre au hasard dans les nouveaux commentaires  :mrgreen:

Bon du coup j'ai lu et comme c'est un peu plus long et l'histoire un peu différente ben y a déjà pas l'impression de déjà vu.  ;)

L'histoire est originale mais elle contient trop d’invraisemblance pour être crédible. Si tu souhaites nous mener en bateau avec (surtout avec la fin qui nous laisse volontairement nous poser des questions), il faut que l'histoire d'avant soit crédible un maximum.  :)

Donc voilà ce qui me gène :
Citer
Ça résonnait dans l'eau, je pouvais sentir le son faire vibrer le sol, et même mes vêtements.
Impossible qu'un vibration dans l'eau, même forte puisse se transmettre de cette manière à la terre. De plus pour faire vibrer autant que ça et en haut d'une falaise et des vêtements (mais pas le personnage  :???: ), la somme du volume a faire vibrer est bien trop grande même pour une créature si grande ^^

Citer
Le son n'avait pas duré plus de 10 secondes. Mais ce n'était pas la longueur qui importait ici.
Si le son/écho est si énorme alors la suite (voir plus loin) n'est pas plausible, à savoir que seul le garçon l'ai entendu et ressenti ^^

Citer
Pendant que Alien VS Predator passait à la télé, je regardai par la fenêtre.
Ton héros à quel age  :???: ? Si il goûte et qu'il va à l'école (8 ou 9 ans) peu probable qu'il regarde ce genre de film...

Citer
L'océan était éclairé toutes les 5 secondes par la lumière du phare, faisant sans arrêt le même tour. Il était à l'autre bout du paysage. À quelques kilomètres d'ici. Il était presque minuscule, mais sa lumière était puissante.
Impossible, un phare n'éclaire jamais l'eau mais au loin pour être vu justement. De plus si le héros est à des kilomètres alors il ne peut pas voir le faisceau si nettement. J'ai vécu dans une ville côtière avec un phare ^^ , si tu est à cette distance, tu vois juste un point lumineux fort à intervalle réguliers.

Citer
Mes parents n'y avaient pas fait attention on dirait. Alors que le sol s'était mît à trembler. Mon père, qui s'y connaît dans le domaine, pensait que c'était un cachalot qui était dans le coin. Sûrement une mère qui appelait son fils d'après lui.
Impossible qu'un tel animal puisse provoquer cela, la réaction des adultes n'est pas non plus crédible comme je l'ai dit plus haut. La terre qui tremble avec un écho aussi fort ferais peur à n'importe qui et tous le monde le sentirait.

Citer
Je faisais mes devoirs dans le salon, après avoir allumé la télé pour voir la fin de l'épisode de Ed, Edd et Eddy. Puis Le Laboratoire de Dexter et enfin Courage le Chien Froussard. J'aimais bien faire mes devoirs avec la télé allumé.
Renforce ton personnage du coté enfant de 8- 9 ans du coup cela confirme les soucis de crédibilité. ^^

Citer
Elle s'étendait et disparaissait, comme n'importe quelle flot. Comme lorsqu'on jette une pierre dans l'eau. Sauf que là, on aurait plutôt dit un immeuble qui était tombé au-milieu de l'océan.
Renforce les soucis de crédibilité, personne ne peut laisser passer ça, les flots serait bien trop agités jusqu'au côtes et dans le port. Fait un tour dans un port un jour de tempête (même légère), surtout du coté des brises-lames.  ^^

Citer
J'avais deux jours de cours.
Là il devient collégien ^^

Citer
Papa et Timothy avaient emmené le bateau gonflable jaune, et bien sûr les pagaies en plastique qui allaient ave
Citer
Et lorsqu'ils avaient quittés mon champ de vision, j'ai versé une larme. Je me retenais de pleurer comme je pouvais. Je voulais qu'ils reviennent, je ne voulais pas qu'ils partent.
Là aussi impossible pour un adulte habitant en bordure de mer d'aller dans ce type de bateau si loin, complètement irresponsable. De plus, tu ne peux pas aller aussi loin avec ce type de bateau et sans moteur. C'est épuisant et très très long, même avec un peu de courant. je te parle pas de revenir. Il faut un zodiaque, un moteur et disparaître à l'horizon est impossible, crois moi la visibilité en mer et longue.

 
Citer
Elle était directement aller à sa chambre. Elle n'avait pas d'appétit. Moi encore un peu. Elle m'a dit de me faire à manger tout seul, qu'il restait une pizza au congélateur, mais me disait de faire attention avec le four comme toujours. Sa voix était celle d'une inconnue qui pleurait continuellement.
J'étais abattu aussi. La différence entre ma mère et moi, c'était que je le cachais comme je pouvais, je n'osais pas me lâcher et pleurer.
Alors j'ai mangé une pizza tout seul dans le salon, sans l'apprécier. La lumière était allumée, je n'entendais plus que l'aquarium. L'atmosphère était encore plus morte qu'un enterrement.
Peu crédible pour une maman qui a un enfant de l'âge de 8-9 ans, et ce même si elle est abattue.

Citer
Mes larmes avaient séchées, elles étaient froides sur mes cils.
Nani  :???: (Quoi ?) Si elles ont séchées, elles ne sont plus sur les cils  :P

Je vais m'arrêter là ^^

Car la plupart des invraisemblance provienne de ces quelques points :

- L'âge supposé de ton personnage
- Les adultes de ton histoire, tous irresponsable
- Le lieu est ce que tu décris, il te manque des  connaissances sur lieux côtiers
- Les soucis "scientifique" (vibration tremblement, écho dans l'eau et sur terre)
-Etc...

J'aime beaucoup l'idée de cette histoire mais tous ces détails accumulés c'est beaucoup. Plus on avance et moins on arrive a rester dedans devant la sommes de choses qui clochent. C'est dommage en soit.  :)

Je suis d'accord avec ce qui a été dit avant, peut-être trop de détails parfois (ce qu'il mange, ce qu'il regarde, etc..) on s'en fout en fait. Passes là dessus, ce n'est pas utile en soit, cela dessert ton rythme de narration. Pour moi, il te faudrait replacer l'age de ton perso, le définir surement plus âgé, faire de son père un pêcheur, alléger les description, replacé la mère dans son rôle, revoir les détails "scientifique" afin de mieux les intégrer et ne pas provoquer la réaction du lecteur "nan, là c'est un peu gros quoi", etc... Je pense que tu saisis l'idée.

Moi la fin ne pas dérangée mais du coup si tu veux un bon twist final, comme je l'ai dit plus haut, il te faut un récit 100% crédible.  :)

Au plaisir de lire d'autres histoires fantastiques.  ^^
Ningen soto, bakemono naka....
"L'amour et la haine sont les deux faces d'une même pièce qu'il est bien trop aisé de retourner..." - JK

Hors ligne Blue-Face

  • Tabellion
  • Messages: 33
  • Better Off Alone
Re : Dans l'eau
« Réponse #5 le: 10 janvier 2016 à 12:06:09 »
Désolé j'avais des exams toute la semaine et je n'ai pas internet dans mon studio, donc j'ai pas trop eu le temps de revenir !

Du coup

Extasy: Ah ouais du coup t'as raison, c'était à ma présentation que t'étais là, ça me revient. Je jetterai quand même un coup d'oeil par ci par là sur les tiens  ;) Tu vas avoir du mal avec moi alors si t'aimes pas trop les fins ouvertes !  >:D Enfin je fais pas ça tout le temps, mais j'aime bien en faire !

Jigoku Kokoro (je n'aurai jamais réussi à le prononcer à l'oral, du moins m'en rappeler): Donc c'est toi mon stalker  :mrgreen: Ne t'en fais pas, le hasard peut mener n'importe où ! Ouais, l'histoire n'a rien à voir avec les précédentes que tu as pu lire, content que tu n'aies plus d'impression de déjà vu.
C'est possible que le texte manque un peu de clarté, je me suis un peu relu et en effet , il y a pas mal de choses à corriger.
Fautes d'orthographe, maladresses, explications et petits détails à expliquer, etc...

Merci beaucoup d'avoir relevé ces fautes que je corrigerai bien évidemment par la suite (Merci encore à extasy aussi de l'avoir fait  ;))

Je reposterai le texte, sûrement ici, dans une version améliorée. Je ne sais pas encore quand, mais je le ferai !
En tout cas, merci beaucoup à vous deux pour vos analyses, ça va me faciliter la tâche pour la correction  ;D

Et encore désolé de répondre 10 jours plus tard, en espérant que vous lirez quand même ces lignes  :)

 


Écrivez-nous :
Ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :
Les textes postés sur le forum sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter :)

SMF 2.0.19 | SMF © 2017, Simple Machines | Terms and Policies
Manuscript © Blocweb

Page générée en 0.026 secondes avec 23 requêtes.