Du coup je savais pas si lavande était réapparue, du coup j'ai écris sur les mots de milo
Grésille, oscille,
Des ampoules, des lampes
A l'obscolète devenir
Fatigue du corps
Fatigue de
Ce petit brin de lumière qui
S'anime, s'éclaire quand
Se touchent de morceaux d'un tout
Qui se reconnaissent comme en en étant
Sans le savoir
S'embrassent et s'illuminent
Car c'était
Ce qui pouvait être
Oscille, faiblit, failli
Les ondes naviguant
L'espace
L'horizon du loin
Déformé par le tête à tête
Créateur du monde
Des vagues inondent
Lumière enlassant des cheveux
L'oubli dans des pas qui
S'approchent, s'éloignent
Font dans les ombres
Font somber des pensées
D'autres, d'ailleurs
Il y ici, là, maintenant
Les ampères, les volts
Qui virevoltent au dessus des têtes
Qui virevoltent et, saccades
Jouissives
Visites nocturnes
Vites nocives
Car consommant le fuel
Le sirop, le moteur s'enraille
Le braquet s'affole
Car l'essence déraille, dégouline
Le long des jambes
Casse les regards las
Qui baissent sur les morceaux brisés
C'est le noir qui se drappe en vogue
Dans les bras nus d'amant fachés
Que même leurs élans charnels
Ne sont plus à même de combler
Il n'y a plus d'éclairs dans l'espace lit,
Quittent le navire, la moelle dressée
Pourfandant les mers, des coussins, des draps
S'en va, un luminaire sous le bras
S'en vont, les baisers soleil
De la lumière jadis
Eclatante, inondant les murs
S'en va, la brillance du monde
Trop à l'étroit dans son bocal vitrine
Opaque à l'extérieur
Jettons enfin le voile
Sur ce zoo naturiste
Voyeurisme immonde
Futile conservatisme
D'amour
Mort dans l'instant
Sans une denrnière jouissance
Cherchons d'autres contacts ;
Il faut trop de poètes pour changer une ampoule
Trop de rêves s'invoque en barrages aux actes de tous les jours.