Une affreuse fumée dans cet enfer de feu ; folles flammes fatales.
Feu mes envies de vie futiles et si faibles face au feu brutal.
Une danse agitée de cendres déchaînées glissant sous mes yeux,
Une dense envolée volant au vent les vies données par les dieux.
Sombre brasse de brume, embrassant brasier, brûlante ombre brisée,
De vive voix me crie que risque n’est que rire à son œil élevé.
Impuissance immense, oppressante et pesante, ne s’arrête guère :
Autour de moi la mort attire tout sur elle ; tout, même l’enfer.
Ma famille partie, ne reste de tant d’âmes que d’aimantes larmes.
Mon enfance perdue, ne reste que sa fame en cet ardent vacarme.
Fougueuse obscurité, je ne veux plus d’horreurs ; je veux que tu te taises !
Mais d’abord prend mon âme, et ses erreurs d’envies adornées de foutaises.