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 Pour en revenir à la leucosélidophobie, j'aimerais savoir si certaines et/ou, certains d'entre-vous, ne se sont pas découvert en la circonstance un don pour la méditation ? Personnellement, je ne me souviens pas d'avoir pu caler devant une " Page Blanche ", sinon que c'est bien lors de moments de réflexion silencieuse, que me viennent des bribes de phrases utiles à concocter mes poésies. Soit autant d'ébauches, et qui peuvent se présumer issues des ailleurs qui m'entourent. Ainsi, lorsque je fixe quelque chose d'inerte, je finis par y découvrir du mouvement. Idem, lorsque je me rends dans des lieux qui furent chers à Rimbaud durant sa période Carolopolitaine, une sorte d'osmose se produit... un peu comme un fluide parapsychique s'adressant à des recoins silencieux de mon esprit, et qu'après, lorsque je suis chez-moi, tout ce qu’il me convient de faire c’est de sauvegarder cela par écrit.
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 Longeant quelques maisons, avec des fleurs devant, Cœur battant, j'emprunte la rue des six troènes ; Ivre d'amour, avec les cheveux fous de vent : Je viens vers toi... en cabriolet Citroën ! Nouveau mot : sangsue
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« Dernier message par Joachès le Aujourd'hui à 17:04:35 »
Lorsque je fais à manger
Je fais souvent saucisses purée
Les enfants sont difficiles
Prochain mot : Citroën
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« Dernier message par Chaouix le Aujourd'hui à 16:07:44 »
Bonjour Beglous
J'ai beaucoup aimé ton texte, si je comprends bien il s'inscrit dans un projet plus gros.
Quel personnage ce marais, la personnification marche très bien. Je rejoins les autres commentaires sur l'absence de nom ce qui est dommage pour le lecteur quelque soit l'objectif de ce texte, l'angoisse et le plaisir malsain sont bien implémenté dans ce texte. un quelque chose me retient tout de même. certaines images sont pour moi obscures : " brume torturée "
"Quelques hérons, porteurs de morts, vinrent percer l’inquiétante langueur"
Enfin je me demande si le thème de l'emprise pourrait être sublimé : on comprends que les herbes lui font un effet d'étreintes et qu'elle en est euphorique, mais l'étreinte devient l'emprise, comment un marais peut il mettre sous son emprise un personnage : il y a pleins d'autres moyen de ramener ce sujet et j'aurais aimé les voirs, plus clairement s'ils sont déjà présents .
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« Dernier message par Chaouix le Aujourd'hui à 15:29:29 »
Contexte avant de lire : Cette scène est une ébauche dans le cadre d'une nouvelle que j'écrit en ce moment : Un homme de 45 ans Gaspard (le narrateur) a recueilli chez lui une jeune femme, Émilie. celle ci s'était retrouvé dans un champs proche de la ferme de Gaspard. Elle a perdu la mémoire, il est solitaire, comment ces deux personnages vont ils s'entendre pendant qu'Emilie reste chez le fermier.
Je me lève de très mauvaise humeur ce matin. Le vent s’est déchaîné sur la ferme cette nuit. Je me suis levé vers deux heures pour constater les dégâts et j’ai remarqué qu’un vieux peuplier à perdu une de ses branches qui a écrasé ma clôture. Sachant que je n’allais devoir m’occuper de cela aujourd’hui, je me suis recouché l’esprit embrumé.
Après une toilette sommaire je descends et comprends que la clôture ne sera pas mon seul souci. Les cadres sont tombés, la nappe est à terre et le vase qui surplombait la cheminée est brisé.
- Par où est entré ce fichu vent me dis-je ? et j’inspecte chaque recoins, au début je pense que c’est par la cheminée mais la suie ne s’est pas tellement répandue dans le salon. Alors je me dirige vers la cuisine et je sens un courant d’air sur ma peau. Je regarde la fenêtre et je vois les battant arraché et le verre brisé.
- Bon et bien y' a du boulot aujourd’hui dis-je à haute voix pour me donner du courage.
Je termine de ramasser le dernier tableau quand Émilie sort de sa chambre. Elle me semble bien rétablie. Depuis trois jours, elle se lève à des heures raisonnables, elle se balade la plupart de son temps, elle me pose quelques questions sur les événements récents dans le monde et dans la région pour tenter de se souvenir de quelque chose. Je ne l’aide pas beaucoup, la pauvre. Il faut dire que depuis que j’habite dans ma ferme, je ne suis plus au courant de rien. Cela me va très bien d’ailleurs. Je lui ai montré le champ ou je l’ai trouvé il y a deux semaines. Ça ne l’a pas aidé mais elle ne semblait moins dans l’état de confusion dans laquelle elle était encore il y a cinq jours. Elle finira par reconstruire son parcours, j'en suis sûre. Ça sera tant mieux pour nous deux. C’est une bonne gamine. Je parie que dans une semaine elle aura recollé tous les morceaux. Elle s’en ira et je retrouverai ma tranquillité.
- Salut le vieux, me lança-t-elle. Son insolence me sort immédiatement de ma rêverie sur son départ.
- Bonjour répondis-je doucement pour ne pas rentrer dans son jeu.
- Il a soufflé v’la dort trouvez pas ? Hein le vieux! insista-t-elle pendant que je contemplais mon café. Ça m’a p’tet réveillé deux ou trois fois. J’ai bien cru qu’on allait y passer, continua-t-elle le sourire au lèvre, sans se soucier de mon silence.
Émilie s’agrippe à la table haute et saute à califourchon sur le tabouret qui lui faisait face.
- Vous m’emnez en forêt aujourd’hui ? Je veux fouiller un peu. Avec d’la chance je trouverais un indice.
Un soupir de fatigue m’échappe. Sa gaillardise s’était révélée hier en milieu de journée, elle s’était rappelé du prénom de sa mère. Un souvenir d’enfance lui est apparu. Elle courait dans un parc en criant et se plongeait dans la jupe de sa maman. Elle discutait avec une amie et celle-ci l'appelait Sophie.
- Non pas aujourd’hui lui dis je plus froidement que je ne le voulait. Tien regarde comme il a soufflé le vent, montrant du doigt la fenêtre cassée. J’ai pas mal de choses à réparer. Débrouille toi aujourd’hui. Ne va pas trop loin c’est tout ce que je te demande.
- Elle est pas bien robuste vot fenêtre s'esclaffa-t-elle.
- Tu t’y connais en fenêtre peut-être ?
- Que monsieur me pardonne, si je l’ai vexé dit-elle avec un air supérieur et ironique. Mais c’est pas parce que je suis oubliante que je ne connais pas le double vitrage. Et la vot n’en n’avait pas.
- Amnésique, oubliante ça n’existe pas luis dis je plus pour la recadrer que pour l’instruire.
- Ouais ptet
Elle croque dans une pomme qui avait roulé sur la table et s’en va sans aucune tenue ni élégance.
Je croyais ne pas me soucier de la bienséance, mais depuis qu’elle me parle, son langage grossier, son allure garçonne et ses sales manières me répugnent.
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« Dernier message par Chaouix le Aujourd'hui à 15:19:33 »
C'est compliqué de commenter un texte comme celui ci : Je n'ai rien compris, peux tu donner un peu plus de contexte à ce texte. Peut-être à qui tu l'écrit, pourquoi tu l'écrit.
Je l'ai lu deux fois et cela me fait mal de me dire que je dois abandonner. Mais parfois on ne comprend pas et puis c'est tout.
J'ai bien aimé la dernière phrase cependant. Le 'je' en supériorité numérique dans la phrase vas-t-il gagner ? Si c'était si évident la phrase n'existerait pas.
En espérant que tu puisses m'éclairer sure ce texte.
À bientôt
Chaouix
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« Dernier message par Chaouix le Aujourd'hui à 15:05:05 »
Bonjour,
J'ai bien aimé ce texte, il m'a intrigué. Le coté impersonnel me dérange, mais le style est tellement bien tenu du début à la fin que je me suis habitué à ce quelqu'un. C'est très immersif bravo, je pense que le vocabulaire est très bien choisis. Je suis particulièrement emporté à partir du moment : "On veut tous une histoire ...
Mais je n'ai pas bien compris la fin, je ne sais pas si le dernier paragraphe désigne l'auteur ou s'il fait référence au début du texte ou si on est encore dans l'universel. Dernière critique, le mot Ehpad fait un peu tache et ne semble pas trop faire parti de l'univers qui nous est présenté tout le long du texte.
En tout cas ce texte est très réussi dans la forme comme dans le fond.
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« Dernier message par Dot Quote le Aujourd'hui à 14:53:13 »
salut salut LOF
wèèè sympa les répétions de début de phrases ont dépassé le stade de la lourdeur et fonctionnent efficacement grâce à de précises distinctions, à chaque nouveau coup de marteau sur ces 'quelqu'un', 'on' et autres clous, aucun ne se tord ni ne se plie, et ça fixait dans ma lecture, efficacement les planches de cet édifice ; les accumulations entre virgules qui rallongent certaines phrases et pas d'autres m'ont apporté un rythme harmonieux, à chaque fois j'étais aspiré par la suite et ces clous qui sont bien choisis et bien utilisés, une forme de personnification impersonnelle, ou au contraire de dépersonnification des personnages, 'quelqu'un', 'on', 'certains', 'plusieurs', pour désigner sans trop identifier, c'est une astuce qui me parle et que tu mets habilement en place ce balcon sans fenêtre en équilibre sur le bord du trottoir =) et des petits bouts de fond réels, authentiques, révélateurs, délicatement sarcastiques, dans une ambiance désabusée mais au grisâtre coloré malgré tout
cordialement
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« Dernier message par Chaouix le Aujourd'hui à 14:45:38 »
Bonjour à tous et merci de m'accueillir sur ce forum.
Je suis un jeune écrivain de 22 ans. L'invention m'a toujours passionné. J'aime raconter des histoire en tout genre, tant que mes personnages sont bien construits. Ce que j'aime étudier et transmettre lorsque j'écrit c'est l'âme humaine. Je suis prêt à tout pour que mon personnage prenne vie.
Bien souvent je me perds dans une préparation folle et au moment d'écrire l'inspiration ne vient plus ou le travail à mener me semble trop insurmontable. Mais je travaille petit à petit sur ce défaut. Quand l'inspiration n'est plus là je rédige des petits textes de vies qui me permettent de ne pas trop perdre l'habitude d'écrire.
Je suis passionné de littérature Française, les auteurs du 19em m'ont fait grandir et rêver.
J'aime également voyager, me perdre dans un souk, contempler de grandes étendues, me prélasser sur une terrasse en regardant les gens occupés. Mon rêve serait de devenir professeur à l'étranger, les places sont chères mais j'y crois.
Actuellement au Liban je profite de mes temps libre pour écrire une nouvelle, j'espère vous la proposer bientôt. Ma préparation est finie, il faut que je me lance pour le premier jet. Sur ce je serais heureux de vous lire et à bientôt.
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« Dernier message par Choumi le Aujourd'hui à 12:18:22 »
Bonjour
Très bien ! Une bonne lecture qui sent le vécu et où je me retrouve à certains endroits.
C’est plein d’humour
Juste le dernier paragraphe où ´ le quelqu’un commence toi’m’a un peu fait tiquer
car là je ne me sens plus concerné
Mais sinon, v’la une bonne lecture rafraîchissante même si elle nous rappelle quelques ´ douloureux souvenirs’ comme une envie d’uriner en plein milieu d’une tirade
Amicalement
Michel
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