Aloha,
A chaud et grâce à tes pistes je répondrai au sujet "la culture nous rend-elle plus humain" ainsi : il y a une relation de dépendance nécessaire entre les terme de culture et d'humain. De ce fait, il y a forcément une incidence tautologique : la culture est le produit de l'humanité et donc manifeste des spécificités de notre espèce (En produisant, les humains répandent la culture et la culture produit des choses humaines). La question se résout car il y a dans le sujet une réponse dû à la forte connexion des termes qui ne peuvent pas se penser en dehors de l'un ou de l'autre. En effet, on ne peut pas délier la culture de l'humanité et l'humanité de la culture. Comme les termes sont connectés répondre par la négative mène forcément à un contresens.
En termes biologico-anthropologique et sociologique, la réponse est claire la culture nous rend plus humain car elle met en action les individus de notre espèce, c'est à dire que la culture qui est à la fois produit spécifique aux humains est aussi ce qui met en exergue nos autres spécificités humaines (conscience, cruauté, pathologies psychologiques, perfectibilité, passions, art, politique, liberté, etc...).
Le problème de ce sujet vient dès lors qu'on introduit des notions non scientifiques comme les notions d'éthique (progrès), de morale (juste, bien, mauvais), métaphysique (la culture comme condition du développement humain ou alors c'est le développement humain nous a mené à la culture).
En premier lieu, il convient de toujours définir les termes car "humain" peut se référer à autre chose que notre espèce. Humain peut désigner un terme où il y a des jugements de valeurs et on le comprend mieux dans le monde contemporain avec le terme antithétique : inhumain. Si la culture nous rend plus humain, ce qui pourrait nous rendre inhumain serait une culture néfaste moins bonne, injuste (terme moraux non scientifiques).
(Les problèmes de philosophie commencent là où les domaines scientifiques deviennent poreux et commencent surtout là où il y a une obscurité dans les termes.)
Si être humain c'est favoriser le développement bénéfique de l'espèce alors on peut dire que les cultures individualistes sont plutôt mauvaises tout autant qu'on peut dire que les cultures communautaires sont plutôt mauvaises.
La culture pourrait donc être bonne ou mauvaise selon l'impact sur notre espèce.
Définition "humain" :
1) Adjectif, ce qui est propre et caractérisant les traits spécifiques à l'espèce de l'homo sapiens
2) Adjectif, qui respecte et répond à la nature, le genre humain (faut-il savoir ce qu'est la nature humaine)
3) Adjectif, qui respecte une conduite, un code, des convention, une morale qui est bonne envers autrui (proche de la religion Chrétienne : charité, amour du prochain, compassion, pitié, respect...)
Définition culture :
1) Nom, produits des sociétés humaines recoupent différentes activités : les techniques, les arts, les moeurs, les comportement, la politique
2) Produits des activités humaines d'un groupe social défini et/ou géolocalisé et qui différencient une culture d'une autre : culture primitive, occidentale, orientale, d'un pays, d'une région...
Plan :
1.1 Définition culture et humain (adjectif) => s'apercevoir que dans le terme d'humain on peut relever le terme de nature et donc remettre au goût la fausse bataille entre nature et culture (ce qui est inné, ce qui environnemental, ce qui est biologique, psychologique et sociologique et ce qui est dû au développement arbitraire, l'homme de nature et de culture).
1.2 Cette bataille des termes fait surgir la culture comme un produit des sociétés donc qui n'est pas forcément bon puisque la culture est soumise aux existences perfectibles des hommes. La culture est un produit de l'expression paradoxale des sociétés. En effet, la culture est née de décisions et d'actions libre ou non d'humain en société.
1.3 On pourrait souligner que plus la culture est née de décisions forcée, contrainte moins elle est bonne car plus on consent à une chose plus elle est bonne pour soi. Vient donc le contexte morale avec la liberté des humains compris dans un ensemble où des forces et des contraintes sont en jeu (politique, nécessités vitales, économiques, obligations morales... etc). La culture naît dans un bouillon où les libertés et les contraintes sont fortes. (Rousseau est à citer!)
-> Transition : le sujet culture rend plus humain humain fait naître des notions de liberté, de morale de contraintes (physique, morale, politique, sociale...). Et on pourrait répondre que la culture rend plus humain ou rend meilleur l'homme (car c'est ça dont il est question) à proportion que cette culture soit née dans un bouillon favorable à l'espèce
2.1 Ici on va prendre les termes d'espèce et de culture. Une culture rend toujours plus humain car elle manifeste les spécificités de notre espèce elle est le produit de notre espèce.
2.2 La culture en plus d'être bonne en proportion d'être née dans un bouillon favorable à l'espèce doit répondre à la nature et au genre humain => définition du genre et nature humaine
2.3 Mais comme la condition humaine est confronté à bcp de péril, de maladie, d'aléas et comme les humains ne sont pas exempts de défauts la culture peut défavorable voire destructrice : les cultures individualistes, se séparant de l'intérêt de l'espèce, les cultures défavorisant le liberté publique et individuelle, etc... (Kant et l'universalité est à citer !!!)
=> Transition le deuxième élément de réponse est de dire que la culture qui est bonne et nous rend meilleur et donc plus humain lorsqu'elle témoigne de notre espèce et de notre universalité.
3.1 La culture scientifique est ce qui le plus universel car il ne divise pas l'intérêt commun et combat l'intérêt particulier (Science VS religeion, Science Vs politique), la notion de vérité et donc les les cultures de recherche du vrai peuvent être bonne non seulement à un groupe social donné mais à l'ensemble des groupes sociaux voire des civilisations. Les techniques humaines sans être privatisé (Marx,e La Capital) peuvent rendre plus humain : pénibilité du travail par exemple et rendre la vie plus digne (accès à l'eau, au chauffage, introduction de l'humain dans le sens plus pratique).
3.2 Cependant, il y a des cultures aristocratiques (le pouvoir du meilleur) qui peuvent se révêler bonne pour l'humanité et donc rend plus humaine. L'Art par exemple est à la fois très élitiste, aristocratique (car il faut être capable de le produire et de le comprendre et d'en connaître sa valeur) et à la fois paradoxalement très universel, c'est à dire une production particulière peut exprimer un sentiment général, une volonté générale, un dessein commun.
3.3 La culture rend forcemént plus humain mais comme nous l'avions démontrer elle rend les humains meilleurs si certaines conditions sont respectés (universalité-espèce, venant de l'expression libre, assentiment commun, facilite l'existence, ne prend aucun parti...). La véritable question est donc comment faire des cultures très diversifiées, libre sans qu'aucune entre elle ne rentrent en désaccord ? Comment accorder les cultures ? Et pour aller plus loin comment le communautarisme est une culture bonne pour un groupe mais mauvaise pour un autre groupe et comment concilier la diversité des expressions et des libertés des cultures dans une volonté de vouloir nous rendre plus humain ?
En conclusion : les cultures qui nous rendent moins humains sont celles qui rentrent en conflit avec les autres et c'est précisément l'inhumanité individuelle (le manque de considération pour l'humain et son bien) qui constitue le plus grand mal à l'existence entre humain. La recherche de solution dans la politique et la démocratie citoyenne qui met en jeu l'individu, sa responsabilité, ses actions et ses choix face à la société pourraient bien créer dans des consensus consenti. En d'autres termes la politique citoyenne modère les cultures et les rend meilleures pour l'ensemble car si chacun de nous est face à la société et au groupe il doit alors céder pour l'intérêt général (Rousseau) tandis qu'un mouvement culturel est forcément social (ne venant pas d'une individualité) et donc crée un conflit entre l'ensemble (groupe flou hétérogène) et un groupe culturel (parti pris). La naissance du citoyen politique actif, participatif et seul au commande de son expression crée des cultures bien plus consensuelles et donc bien meilleures, cela n'empêche pas d'avoir des cultures différentes mais moins prononcées !
P.S : pour ma part je ne trouve pas du tout adapté le mot culture chez les autres animaux, car ils manquent de capacités cognitives pour faire culture : la pensée relefexive (idée, représentation, opinion, connaissance...) qui induit forcément sur l'histoire des animaux qui n'en n'ont que parce que nous nous essayons de la raconter (enfin ils ont une histoire génétique aussi propre à eux mais ça ne fait pas culture!)
A vous les bien heureux :)
P.S : pour ma part je ne trouve pas du tout adapté le mot culture chez les autres animaux, car ils manquent de capacités cognitives pour faire culture : la pensée relefexive (idée, représentation, opinion, connaissance...) qui induit forcément sur l'histoire des animaux qui n'en n'ont que parce que nous nous essayons de la raconter (enfin ils ont une histoire génétique aussi propre à eux mais ça ne fait pas culture!)
ouais je suis assez d'acc' ; en tout cas la question "la culture comme étant le propre de l'homme", on est obligés de l'aborder, vu la question de départ
et perso je ne me sentirais pas d'argumenter pendant des plombes sur le fait que les animaux auraient une culture, même si, même si, les éthologues trouvent des choses qui montrent que (certains) animaux ont (un tout petit peu) quelque chose qui peut être considéré comme culturel).
par ailleurs, sur le "plus humain", peut-être faut-il clairement tourner le dos à une vision "humain = sympa, chouette, gentil". le sujet n'est pas "la culture nous rend elle meilleur". on peut se servir plutôt de trucs sur la banalité du mal (Hannah Arendt, Gunther Anders) pour dire que c'est pas du tout inhumain mais au contraire terriblement, atrocement, dramatiquement humain, de commettre des atrocités, précisément parce que la technique et la culture y invitent
(et d'ailleurs il faudrait clarifier aussi culture en le situant par rapport à technique : est-ce que les deux sont quasi synonymes ? en tout cas les deux sont très liés)
alright! bravo à tou.te.s (et merci, moi ça a marché, ça m'a stimulé le cortex, ça m'a rappelé que c'est marrant et sympa de "philosopher" :--)!
bon moi pour synthétiser je répondrais en (très) gros : homme est intimement lité à culture, culture est intimement liée à homme, donc posée comme telle la question est presque une aporie (c'est comme ça qu'on dit?) : ce n'est pas que la c ulture nous rend "+" humain, c'est juste que la culture est consubstantielle à l'humanité. (c'est à peu près la même chose que le camarade Pensécrire disait cf. extrait ci dessous).
donc non, la culture ne nous rend pas "+" humain : la culture nous caractérise en tant qu'humains
quant à la question "+" de culture nous rend elle "+" humain, elle impliquerait de considérer la culture comme quelque chose qui se quantifie et qu'on a + ou -, ce qui (et là je m'appuierais surtout sur des auteurs comme Bourdieu, Gramsci, Marx) est contestable, et ne saurait s'appliquer qu'à des "connaissances", des "savoirs" (cf. "la culture c'est comme la confiture moins on en a + on l'étale" : cet adage s'applique vraiment aux "connaissances" culturelles, voire aux objets culturels, qui eux peuvent effectivement se quantifier. mais ça n'est qu'un petit bout du sujet).
quant à "+" humain, pareil c'est compliqué. on est humain ou on ne l'est pas, c'est surtout ça que je répondrais.
Bref ! et ça me donne envie de lire Arendt sur la crise de la culture.
on se remet ça ? ouais.
pour cette semaine, je propose (pareil, sujet trouvé au pif sur internet) :
"Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?"
et allez zou c'est parti, alors pêle mêle quelques trucs :
la notion de bonheur : hyper à la mode ,tout le monde ne parle que de ça depuis quelques années, dans les rayons dévelloppement personnel à la fnac et ailleurs, avec bonheurologues à succès (lenoir, etc.)
notion pourtant récente. quad saint=just disait "le bonheur est une idée neuve en europe", je crois que c'est vrai que c'était frais, récent. et l'idée que le bonheur est quelque chose de chouette et quelque chose qu'on a le droit voire le devoir de chercher, c'est assez récent
y a des notions voisines : plaisir (qui est travaillée notamment, chez les anciens, par les stoïciens et les hédonistes. platon, socrate, est=ce qu'ils disent des choses là dessus? je sais pas).
joie : spinoza, c'est son truc je crois. il ne dit pas bonheur me semble t il. pour spinoza, la joie va de pair avec le fait d'exercer sa puissance d'agir, son conatus
faut que j'y aille, je continue demain.
A chaud et grâce à tes pistes je répondrai au sujet "la culture nous rend-elle plus humain" ainsi : il y a une relation de dépendance nécessaire entre les terme de culture et d'humain. De ce fait, il y a forcément une incidence tautologique : la culture est le produit de l'humanité et donc manifeste des spécificités de notre espèce (En produisant, les humains répandent la culture et la culture produit des choses humaines). La question se résout car il y a dans le sujet une réponse dû à la forte connexion des termes qui ne peuvent pas se penser en dehors de l'un ou de l'autre. En effet, on ne peut pas délier la culture de l'humanité et l'humanité de la culture. Comme les termes sont connectés répondre par la négative mène forcément à un contresens.
petite réflexion du midi
bonapéti !
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erf ils m'ont re-eu, ça fait deux petites heures de j'ai-jump'd, tout atrophié du zécrit du philo du l'esprit, j'ai pas regardé le corrigé pour pas me brain la réflexion, et là j'ai trop la flemme de creuser ces trucs que... 'fin bref
une suggestion de sujet qui m'a curiosée pour les entrainer au bac
"à quoi reconnait-on une société libre ?"
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