Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

05 mai 2024 à 11:47:53
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Le Monde de L'Écriture » Messages récents

Messages récents

Pages: [1] 2 3 ... 10
1
Textes courts / Re : Noire (suite et fin)
« Dernier message par Béatrice M le Aujourd'hui à 11:41:39 »
Bonjour j'ai aimé te lire douce journée
2
L'Aire de jeux / Re : Défi micropoésie (jeu)
« Dernier message par Béatrice M le Aujourd'hui à 11:40:07 »

Suivre notre chemin vers la paix, l'espérance
D'amours et amitiés, éloignons l'ignorance.
 
Mot excellence
3
Textes courts / Re : Quatrième page du polard vingt ans plus tard
« Dernier message par Béatrice M le Aujourd'hui à 11:27:39 »
Coucou Jonathan tu vas dans la rubrique texte long ( vingt ans plus tard) merci pour ton intérêt cher ami, doux dimanche
4
Poésie / Re : Novembre en voyage ( le pantoum)
« Dernier message par Béatrice M le Aujourd'hui à 11:25:30 »
Un grand merci pour ta lecture et ton appréciation qui me touche beaucoup, belle journée bisous
5
Poésie / Re : La route est libre
« Dernier message par Béatrice M le Aujourd'hui à 11:24:19 »
Bonjour LOF
Magnifique tu as su me tromper le début donne un air de bonheur et au cour de ma lecture je découvre la noirceur de la guerre, et le renouveau qui suis ce malheur, mais que reste-t-il vraiment? des souvenirs douloureux pour les survivants de l'enfer, ta chute est magnifique.
bravo, doux dimanche bisous
6
Textes courts / Re : Quatrième page du polard vingt ans plus tard
« Dernier message par jonathan le Aujourd'hui à 10:51:11 »
Salut Béa. Bon, j'ai pas lu le précédent dont tu causes. C'est rigolo, car nous avons entrepris, avec un auteur du forum, un polar à quatre mains avec un privé comme base et qui se passe également en Normandie. Aucune connotation avec Étretat et Arsène, c'est un peu plus haut sur la côte. Il est où ton texte ?
7
Textes courts / Re : Marais noir
« Dernier message par ZagZag le Aujourd'hui à 10:49:13 »
Salut Beglous !

quelques chipotages et commentaires au fil du texte,

Citer
ses pieds étaient aspirés puis retenus par la terre immergée.
j'ai un petit problème avec cette formulation, mais j'ai du mal à l'expliciter. Mais c'est important, puisque c'est une image qui revient souvent et que tu plantes à ce moment là, donc c'est ici qu'il faut peaufiner pour que le reste marche bien (enfin ça va quand même, hein, je chipote). En fait, dans la pire description, "aspirés puis retenus" je vois très bien de quoi tu parles, mais je sais pas ces deux mots ils sonnent un peu plat, surtout "retenus".

Citer
Certaines étaient piquantes et s’en prenaient à sa peau, en crochets ou en hameçons, pour mieux la saisir et retenir.
la saisir et la retenir ? le zeugma me paraît pas nécessaire ici.

Citer
malgré l’effort suite à la succion de ses membres inférieurs.
"la succion de ses membres inférieurs" ça sonne un peu inutilement alambiqué, surtout "membres inférieurs". J'imagine que c'est pour éviter la répétition.

Citer
Elle n’avait pas le souci de l’effort et de la pénibilité de sa traversée, son attention était tournée vers le paysage qui s’offrait.
j'aime bien cette transition, ça balaye un peu le paragraphe précédent pour nous porter vers la description du marais, on prend de la hauteur.
La description qui suit me plait bien ! J'aurais essayé de caler le joli mot qu'est "nécropole", si jamais (voire "catafalque" aha)

Citer
Plus la nature lui opposait de résistance dans sa progression, plus ses pieds s’enfonçaient et ses mains se tailladaient et plus elle se sentait éprise de douleur et de bonheur.
pas fan de la succession de plus/plus/plus

Citer
Quelques hérons, porteurs de morts, vinrent percer l’inquiétante langueur.
en quoi sont-ils porteurs de mort ?

Bon voilà, sinon l'ambiance est bien plantée, on sent combien c'est laborieux et chargé de se déplacer dans ce marais, des relents de malédiction planent dans le texte. J'avoue que pour complètement accrocher, j'aurais aimé voir ça s'intégrer dans quelque chose de plus scénarisé, quelque chose qui explique ce que le personnage fait là, qui laisse transparaitre les raisons de cette déliquescence, ou qui fasse comprendre le rapport (ou le non rapport) du personnage aux forces qui peuplent (ou ne peuplent pas) ce marais.

Merci pour ce texte :)
8
Textes courts / Re : Noire (suite et fin)
« Dernier message par jonathan le Aujourd'hui à 10:43:54 »
Salut Michèle. Bon,, honnêtement, j'ai eu du mal à recoller les morceaux. Deux ans et des broquilles, ça facilite pas les choses. Là, il me semble que l'on bascule plus dans la SF que dans le satanique. Après, ton texte se lit bien tel quel sans obligatoirement tenter un lien quelconque. À +
9
Discussions / Re : Cnews l'enfumade, nonobstant l'enc....de
« Dernier message par Alan Tréard le Aujourd'hui à 10:43:31 »
Bonjour Marcel Dorcel,


Effectivement, c'est une étrange déclaration pour un historien.

Je me suis demandé ce que tu attendais de nous précisément après cette repoussante découverte.


Au plaisir.
10
Textes courts / Re : Noire
« Dernier message par Delnatja le Aujourd'hui à 10:04:18 »
Suite et fin.

Noire

2   La chute

   Cela fait tellement longtemps que je suis dans votre monde. Ce monde n'est pas le mien et pourtant, même si je m'y sens mal, je fais partie intégrante de celui-ci. Cela fait presque mille ans que j'arpente toutes ces terres et maintenant ces nouvelles planètes, en y insufflant des concepts qui vous façonnent, vous modèle, vous oriente vers l'ineffable destinée qui est la vôtre. Celle qui a été jadis choisie pour vous, celle qui vous a été imposée par mon entremise.
Le chemin a été long, semé d'obstacles qu'il m'a fallu contourner, anticiper ou bien détruire. Vous n'avez aucune idée de ce que j'ai dû faire ou subir pour vous emmener là où vous deviez aller. Ma souffrance sera sublimée, le jour de ma renaissance. Le jour où je retournerai à ma vraie nature, le jour où j'aurais accompli mon œuvre.

   Je me souviens de tout. Je me souviens des premières croisades et comme il était facile, à cette époque, de vous guider, de vous manipuler, de vous endoctriner. Toutes vos religions étaient pour moi un terreau dans lequel je pouvais semer à ma guise, les graines qui feraient de vous des machines à croire, adorer, enfermer, torturer, tuer, exterminer vos semblables et tout cela, sans la moindre hésitation. J'ai passé d'innombrables heures à jouir de ma puissance en vous observant vous anéantir.

   Bien sûr, je suis retournée quelques fois dans mon monde, afin de me ressourcer, mais il fallait, à chaque fois, me faire violence pour retourner dans le vôtre. Ce monde si fade, pollué par ce brouillard infâme de compassion, de doute, d'amour nauséabond. Cet amour que vous croyez connaître, mais qui vous est néanmoins étranger. Vous êtes tellement ignorant de ce qui fait de vous de futures abominations, que j'ai souvent eu envie de vous anéantir, considérant que vous êtes indigne de votre destinée. Mais ce n'est pas moi qui fixe les règles. Je ne suis qu'une exécutrice des basses œuvres. Une démone de première classe, mais également, la future reine d'un monde purifié de tous ses pitoyables orgasmes de bienfaisances. L'apothéose est pour bientôt.

   Je suis à la seule place qui me revienne, car je suis l'éternelle révérende mère. La mère de toutes les religions que j'ai, par accrétion et au fil du temps, amalgamé en une seule. Une sorte d'allégorie mystique destinée à produire la quintessence de votre animalité, de votre malfaisance encore contenue, mais enfin prête à éclore.

   Bien sûr, vous avez évolué. Votre évolution technologique est impressionnante, mais la technologie n'a de valeur que par ce que l'on en fait. La connaissance n'est rien si elle n'est pas utilisée de façon diabolique. Vous avez essaimé les étoiles comme une nuée d'insectes, avides de nouveaux horizons, de planètes à conquérir, d’exobiologies à maîtriser, de peuples autochtones à convertir ou bien, à supprimer.

   À bord du Stella Annihilator, le bien nommé, je vous observe. Vous êtes mes petits succubes, mon engeance, ma perfidie incarnée. Je n'ai qu'un ordre à donner et s'en sera fini de vous. Vous serez à tout jamais bannis, comme l'a été mon maître, il y a si longtemps.
Soudain, je le sens tout près. L'Autre est arrivé subrepticement, sournoisement et soudain, j'ai peur ! Vais-je avoir le temps de donner l'ordre qui doit anéantir cette étoile ? Je suis bloquée, anesthésié, paniquée à l'idée de ne pas pouvoir terminer mon œuvre, de pouvoir retourner auprès de mon maître et ronronner de plaisir en voyant dans ses yeux, me dire qu'il est satisfait de moi.
Un chant grave extrême fait résonner le vaisseau et celui-ci se met à vibrer, à se disloquer, à être détruit. « Maître, aidez-moi ! ». Je dois rejoindre mon monde, je dois rejoindre la porte qui sépare le vôtre du mien, je dois…

   Quelque part, dans la ceinture d'Orion, un vaisseau tueur d'étoile explose en une gigantesque couronne de plasma en fusion. À plusieurs centaines de milliers de kilomètres de là, une plateforme spatiale, muni d'un dôme monocristallin, est immobile. À son bord, l'Autre, observe en silence le résultat de son intervention. Nul n'a le droit de déstabiliser l'ordonnancement de l’univers, sans en payer le prix. Seuls, quelques êtres ont ce pouvoir, car ils contribuent à y développer la vie.

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