Le Monde de L'Écriture
Coin écriture => Textes courts => Discussion démarrée par: Soww'el le 30 janvier 2007 à 22:45:56
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Je vous présente une petite nouvelle, sortie de mon imagination, elle n'est pas terminée pour cela je vous mets le début et vous mettrais la suite (si elle vous plait... of course !) jusqu'à la fin...
^^
________________________
La Solitaire
Je traçais mon chemin inlassablement au milieu de la forêt de Cérez. Le matin était déjà chaud et humide. Des insectes parasites voletaient tout autour de mon visage et de ma monture qui n'en finissait pas de fouetter de la queue et de remuer la tête. La pluie n'était pas tombée sur cette partie du monde depuis bientôt un mois, mais malgré la sécheresse qui régnait partout ailleurs, ici, les plantes restaient verdoyantes. C'était l'une des vertus magiques de cette forêt.
Le bruit d'un ruisseau non loin me rappela l'heure qu'il était : bientôt midi, et mon estomac commençait à me le signaler. Solena, ma jument, dressa l'oreille soudain attentive. Je fis de même pour percevoir ce qui l'avait sortie de sa torpeur. Je mis pied à terre et marchai à côté d'elle dans la direction qui nous avait semblé être la bonne... Au bout de quelques mètres, nous nous arrêtâmes. Un magnifique cerf se débattait contre un groupe de félins affamés le combat était démesuré, sept tigres aux dents acérées comme des lames lui avaient sauté dessus et s'accrochaient à ses membres. Le pauvre animal paraissait terrifié, il reculait, mais bientôt d'autres carnassiers arrivèrent attirés par l'odeur du sang. L'un des tigres lui avait ouvert la gorge...
Il était hors de question pour moi de rester les bras croisés et d'attendre que les fauves aient déchiqueté la carcasse de ce cerf... J'avais faim !! Emergeant de derrière les arbres où je regardais la scène j'avançai vers le combat. Je sortis mon épée Lumineuse de son fourreau ; aucun des tigres ne m'entendit approcher... seul l'oeil de l'animal mourant m'aperçut.
Mon épée, dressée au dessus de toutes les têtes projeta une telle lumière que pendant un court instant les félins stoppèrent leur action meurtrière. Lorsqu'ils se retournèrent pour me faire face je les balayai d'un geste ample. Plusieurs se remirent debout. Mes doigts se resserrèrent instinctivement sur la garde de mon épée. Et je me préparai de nouveau à frapper. Le plus grand des tigres bondit devant moi, il me dévoila ses longues canines tueuses, mais pas une seule goutte de sueur ne perla sur mon front. Les autres créatures s'enfuyaient de tous côtés, et mon adversaire savait qu'il ne récupérerait pas sa proie... Elle était à moi ! Le cerf était à moi !
Après la fuite du dernier des fauves j'évaluai la façon dont ils avaient commencé à découper le cerf. Celui-ci n'était pas encore totalement mort et me regardait d'
un air suppliant.
M'agenouillant auprès de lui, je décidai de lui porter le coup fatal... L'animal ferma les yeux... Je levai mon épée et... au moment où elle aurait dû lui prendre sa vie pour de bon un bruit métallique résonna dans toute la forêt. Je fus propulsée à trois mètres en arrière, me cognant le crâne sur un tronc d'arbre. J'entendis les oiseaux s'envoler, puis un grand silence. Le seul être qui ne se sauva pas fut Solena ; au contraire ma jument s'
approcha de moi. Sa tête était cependant tournée de l'autre côté. Ma vision était trouble, mais je savais qu'elle regardait la carcasse du cerf.
Petit à petit mes yeux retrouvèrent une vue à peu près normale. En face de moi et de ma monture le cerf avait disparu, ne laissant qu'une large tache rouge sang à la place. Je me levai pour m'approcher de l'endroit afin d'y reprendre ma chère épée Lumineuse. Mais je me rendis rapidement compte qu'elle avait disparu... Ne comprenant plus rien je scrutai les bois tout autour de moi, essayant de découvrir quelque chose, ou bien quelqu'
un... Un éclair inespéré jailli à ma gauche dévoilant le lieu où elle était.
-
ouaip,
c'
est sympathique, ça se laisse lire !! Assez dynamique avec
un soupçon de suspens... on attend la suite quoi ! ^^
/>Quelques "
maladresses"
cependant :
Le
bruit d'
un ruisseau non loin me rappela l'
heure
qu'
il était :
si tu relis cette phrase, tu verras
que ça n'
a pas vraiment de sens... On comprend ce que tu veux
dire (que ça la ramène à la réalité et qu'
elle se rend compte
qu'
il est midi) mais le dire comme ça est un peu maladroit...
T'
imagines le ruisseau "
Mesdames et messieurs, il
est midi moins douze minutes..."
:o
/>Le plus grand des tigres bondit devant moi, il me dévoila ses
longues canines tueuses, mais pas une seule goutte de sueur ne perla
sur mon front. Les autres créatures s'
enfuyaient de tous
côtés, et mon adversaire savait qu'
il ne récupérerait pas sa
proie... Elle était à moi !! Le cerf était à moi !!
Au
début j'
ai repéré ce passage en me disant qu'
il
manquait un morceau : tu n'
expliquais pas que le tigre
l'
attaquait. Après, je me suis rendue compte que le plus
probable était qu'
il bondissait, mais qu'
il
n'
attaquait pas et qu'
il se barrait sans rien dire...
Mais je trouve ça un peu bizarre de la part d'
un tel prédateur
!
Et sinon, je trouve qu'
un seul cerf contre sept tigres,
c'
est... comment dire... assez démesuré comme tu l'
as
dit toi-même. ça m'
étonnerait que le cerf tienne deux
secondes. Mais je suis pas spécialiste de la faune, alors peut-être que
c'
est plus résistant en réalité (moi, mes références
c'
est Bambi et les chasses médiévales hein ! ;
))
/>orthographe :
- ce qui l'
avait sortit de sa torpeur
->
sortie
- Celui-ci n'
était encore pas
totalement mort ->
pas encore totalement mort
(c'
est plus joli...)
-
Ce que je vais dire complète les remarques de Mary :)
/>
J'
avoue que j'
ai été très critique^^ Mais la
plupart du temps, ce sont des critiques gentilles ;
)
/>Le bruit d'
un ruisseau non
loin me rappela l'
heure qu'
il était : bientôt midi,
et mon estomac commençait à me le signaler.
Un peu voyant,
comme si tu te disais "
Comment informer le lecteur de
l'
heure ?"
... jusqu'
ici, tu as le droit, à
condition que le lecteur ne s'
en aperçoive pas !
C'
est un peu comme si les cables de l'
intrigue
étaient enterrés, mais qu'
il y en a un qui dépasse... Ici, ce
n'
est qu'
une transition, mais attention ! ^^
/>Petite question ridiculement terre-à-terre et ô combien irritante
pour nos esprits élevés et peu soucieux de véracité ::)
Les cerfs
et les tigres, ça peut vivre dans les mêmes régions (par pitié,
épargnez-moi la réponse : "
Ben oui, dans un
zoo"
:P)
Il était hors de question pour
moi de rester les bras croisés
Assez lourd...
/>attendre que les fauves aient déchiqueté la carcasse de ce
cerf... J'
avais faim !!
:D Et non, le lecteur
avide d'
humanité n'
aura pas ce qu'
il cherche
;
pas de tendre compassion ni de désir de protection : '
AI
FAIM :'
( :D
Je sortis mon épée Lumineuse de
son fourreau
Ouille ! Un stéréotype, un ! ;
)
/>les félins stoppèrent leur action meurtrière.
/>C'
est un méchant mot qui vient de l'
anglais, à
remplacer tout de suite ::)
Lorsqu'
ils se
retournèrent pour me faire face je les balayai d'
un geste
ample.
Yeah ! Très rock'
n'
roll, mais peu
réaliste ^^ Tu voulais utiliser le stéréotype de l'
héroïne
hyper-puissante avec des biceps surdéveloppés ? Ou tu préfères
reconnaître que c'
est peu réaliste ? ;
)
/>mais pas une seule goutte de sueur ne perla sur mon
front.
Complexe d'
infériorité et transfert
d'
affection de l'
écrivain : "
Ben oui, parce
que d'
abord, mon héros c'
est l'
plus fort
!"
:P
Elle était à moi !! Le cerf était à
moi !!
Dans le vrai français, un seul point
d'
exclamation ;
)
[
]Celui-ci
n'
était encore pas totalement mort et me regardait
d'
un air suppliant.
Complexe du Hobbien : Naaaan
c'
est comme tuer un Loinvoyant ::) [ça marche aussi avec les
Baratheon^^]
Je fus propulsée à trois mètres en
arrière, me cognant le crâne sur un tronc d'
arbre.
/>Et toc ! Bien fait, d'
abord, Faut pas tuer
l'
emblème du Roi :D
Ne comprenant plus rien
je scrutai les bois tout autour de moi, essayant de découvrir quelque
chose, ou bien quelqu'
un... Un éclair inespéré jailli à ma
gauche dévoilant le lieu où elle était.
C'
est pas
gentil, t'
abuse, jsuis obligé de te demander la suite ;
)
-
Et non, le lecteur avide d'
humanité n'
aura
pas ce qu'
il cherche ;
pas de tendre compassion ni de
désir de protection : '
AI FAIM
moi
c'
est un des trucs que j'
ai bien aimé... parce
qu'
on croit avoir une héroïne toute gentillette
"
nan, faut pas tuer les cerfs ! c'
est gentil un
cerf ! même que sinon bambi il aura même plus de pèreuh
!"
... et en fait, non ! Sur ce coup-là, c'
est
bien joué avec la manière de l'
amener... ^^
-
Et non, le
lecteur avide d'
humanité n'
aura pas ce qu'
il
cherche ;
pas de tendre compassion ni de désir de protection :
'
AI FAIM
moi c'
est un des trucs que
j'
ai bien aimé... parce qu'
on croit avoir une héroïne
toute gentillette "
nan, faut pas tuer les cerfs !
c'
est gentil un cerf ! même que sinon bambi il aura même plus
de pèreuh !"
... et en fait, non ! Sur ce coup-là,
c'
est bien joué avec la manière de l'
amener... ^^
/>
Oh, mais sur c'
coup-là, ce
n'
était même pas une "
critique gentille"
,
mais une remarque de lecteur surpris et qui tente maladroitement de
transcrire son étonnement amusé^^
-
:D :D Je suis
morte de rire en lisant vos commentaires
;
D
/>J'
avoue que certaines choses ont pu vous sembler bizarres,
voire très bizarres, mais en fait c'
était
l'
effet recherché !! Je pense que la suite éclairera un peu
vos lanternes...
^^ enfin j'
éspère !
/>Cette nouvelle est très courte (seulement 5 ou 6 pages) je ne voulais
pas m'
embarrasser de phrases et de descriptions trop longues
ou complexes.
Les stéréotypes (de l'
épée par
exemple) était aussi fait exprès ! Mon héroïne n'
est pas plus
forte que ça, c'
est son épée qui fait tout
;
)
/>
Bon allez la suite...
-
PAGE 2
Quelle ne fut pas ma surprise en la retrouvant enfin ! Lumineuse ne gisait pas sur le sol au beau milieu de branches et de feuilles vertes, non... Un homme grand au regard trouble d'un animal apeuré en tenait fermement la garde entre ses mains jointes. Recouvert d'une épaisse armure de métal vermeil il semblait totalement invincible, et pourtant il venait d'échapper à la mort et il en ressentait encore les sensations traumatisantes. Il s'effondra sur ses genoux et brandit mon arme dans ma direction. Je la lui arrachai d'un geste brusque.
Alors que je lui tournai le dos et remontai sur ma jument il murmura quelque chose que je n'entendis pas franchement mais il me sembla qu'il disait « merci ». Je n'avais aucune envie de m'attarder dans cet endroit et pour cette raison je feignis de ne pas l'avoir entendu. Cependant, alors que je reprenais le chemin qui m'avait emmenée jusqu'ici, l'homme à l'armure se campa devant Solena.
« Tu m'as sauvé la vie, ô guerrière... » articula-t-il avec un large sourire. Devant mon expression pour le moins indifférente le pauvre homme fronça les sourcils.
« Que fais-tu sur ton cheval ? Pourquoi t'en vas-tu ?
- Je vais me chercher autre chose à manger puisque le gibier que j'avais prévu de déguster s'est transformé en homme...
- Tu ne peux m'abandonner dans ta forêt, guerrière, puis-je monter sur ta blanche monture ?
- Certainement pas ! »
Il n'apprécia guère que je lui refuse mon cheval mais il n'
en dit rien. Je crois que cet homme n'était pas du même monde que moi. Un étranger. Je fus étonnée de le voir marcher à nos côtés quand j'ordonnai à Solena de repartir. Cet homme bien mystérieux ne cessait de converser, comme je ne lui répondais pas il finit par me demander pourquoi. « Je n'ai pas pris l'habitude de bavarder avec ma jument. » lui répondis-je, ce qui eut l'effet de le faire taire... un court instant toutefois... Au bout d'une heure environ – je supposai que sa langue commençait à se faire sèche – son monologue se tarit. C'est alors que retrouvant son inspiration il m'assaillit une nouvelle fois de questions.
« Pardonnez mon indiscrétion, si ç'en est une... J'aimerais connaître le nom de celle qui me sauva d'une mort certaine... »
Il fit semblant de ne pas voir mon air agacé, et je me sentis donc obligée de lui répondre.
« Les rares êtres que je croise parfois me nomment Ara la Solitaire.
- Quelles causes si justes peuvent pousser une femme dans la solitude et l'errance ? Tu dois avoir un passé lourdement chargé pour vivre ainsi...
- Je n'ai aucun passé. Ainsi la question est réglée...
- Ne souhaites-tu pas savoir où je vais, Ara la Solitaire ? Ni d'où je viens ? Et pourquoi je fus transformé en cerf ? Et...
- Dans tous les cas je sens que tu vas me le dire ! »
Commença alors le long récit de ce chevalier sans monture, qui me dit se baptiser Breval. Son histoire me parut invraisemblable et je ne le crus point. Il n'était pas chevalier, mais héros dans son monde.Selon ses dires les Puissances Noires convoitaient depuis déjà longtemps le monde de la Wicca et elles avaient fini par accéder à leur désir. La guerre avait donc éclaté au delà de ma forêt de Cérez, au delà même dema planète. Il fut changé en animal et envoyé ici sur Mirand'arh par un puissant mage du nom de Kianan qui souhaitait plus que tout se débarrasser des héros protégeant la Wicca afin de s'assurer la victoire sur cette nouvelle terre. Pour achever son malheureux conte il m'avoua qu'il avait encore besoin de moi et de ma précieuse connaissance de la forêt. Il espérait que je le guide jusqu'à la porte qui séparait nos deux mondes, mais l'idée de devoir le supporter pendant plus d'une heure encore me déplaisait particulièrement. Je ne sais pour quels motifs je refusai tout bonnement de croire à pareille fable. Mais il finit par me convaincre... J'avais vécu si longtemps en solitaire que je trouvais folle la pensée de voyager aujourd'hui avec quelqu'un d'humain.
-
- Tu ne peux
m'
abandonner dans ta forêt, guerrière, puis-je monter sur ta
blanche monture
?
Certainement
pas
!
»
Et vlan, dans les dents :P
/>
Il n'
apprécia guère que je lui refuse mon
cheval
Tu m'
étonnes^^
- Je
n'
ai aucun passé. Ainsi la question est réglée...
/>Ca, c'
est fait :-°
Son histoire me paru
invraisemblable et je ne le cru point.
::) parut
et crut
le monde de la Wicca
/>Tss... tu m'
as habituyé à mieux concernant
l'
invetion des noms ! Ici, on dirait une console de jeux :D Je
plaisante
Pour achever son malheureux conte il
m'
avoua qu'
il avait encore besoin de moi et de ma
précieuse connaissance de la forêt.
Ouaaaiiis !!! Un Elu,
un ! :D
Eh bien, j'
aime bien, et
j'
aimerais bien avoir la suite ^^
-
PAGE 3
Je restai déterminée à ne pas lui prêter ma jument... Cependant je lui promis de lui trouver une monture pour le reste du chemin. Nous marchâmes ensemble sur plusieurs kilomètres, nous arrêtant pour manger et dormir. Solena semblait apprécier la compagnie du héros. La porte qui lui permettrait de rejoindre sa planète était particulièrement éloignée de l'endroit où j'avais fait sa rencontre. Il fallait traverser toute la forêt de Cérez puis passer les plaines Brumeuses. Or, une tâche comme celle-ci paraissait simple à quiconque désirait l'entreprendre, mais mon pays le Mirand'arh, peuplé d'êtres et de créatures magiques était loin d'être un lieu sûr...
Notre troisième jour de marche s'annonça banal mais je ne me dirigeai pas tout à fait dans la direction que l'on aurait dû prendre pour nous rendre à la porte. En fait, Breval était encore à pied et son mécontentement commençait à se faire sentir. Je connaissais parfaitement ma forêt, ma maison ; alors nous allions lui chercher une monture digne d'un héros... il l'aperçu avant moi, disant qu'une bête sombre et immense s'était glissée dans les fourrés. Je souris. L'homme ajouta que ses yeux brillaient monstrueusement... Un instant plus tard, nous entrâmes dans une clairière ensoleillée – je savais que la créature nous suivait toujours – je descendis de ma jument ; Breval resta à côté d'elle. Tout en faisant quelques pas en avant je sifflai un air doux, une chanson apprise il y a bien des années. A cet instant, le héros se demanda ce que je fabriquai. Les buissons frémirent autour de la clairière, au rythme de ma mélodie. Breval me cru folle... j'appelai la bête qu'il avait entrevu...
Solena, elle, sembla soudainement excitée, non terrorisée. Elle se rapprocha de moi pour accueillir l'être qui arrivait. Une magnifique licorne noire sortit d'entre les arbres, avec une élégance naturelle. Son regard brillait. Sa longue crinière voletait de façon spectrale. Le héros ne daigna pas s'approcher... En revanche, Solena et la licorne se reniflèrent amicalement et frottèrent leur tête l'une contre l'autre. Je tendis ma main vers les naseaux dilatés de la créature, puis la caressai doucement. Finalement l'homme vint examiner le cheval noir, et je lui proposai de monter dessus. Les licornes noires de la forêt de Cérez sont certes sauvages, mais si l'on s'y prend avec délicatesse et franchise elles se laissent aborder.
Breval me remercia une fois de plus, pour lui avoir trouvé une monture. Nous cheminâmes alors tous les quatre côte à côte. Maintenant il nous restait à traverser la forêt pour rejoindre la plaine Brumeuse...
Le soir vint rapidement, je trouvai, et une bruine tomba sur nos têtes. Nous décidâmes de nous arrêter pour camper à cet endroit, certes pas très agréable... Au nord de la forêt le sol était beaucoup plus marécageux et l'atmosphère humide ; on se rapprochait de la vallée désertique qui faisait frontière entre ici et la porte des mondes. Je m'assis sur ce qui me parut être un tronc d'arbre, nous allions manger les oiseaux que j'avais chassé durant l'après-midi. Mais soudain je me sentis glisser et onduler... Mon tronc d'arbre s'avéra être un serpent géant, qui n'apprécia point que je m'asseye sur son dos. Les deux chevaux reculèrent et Breval sortit son épée. Le reptile s'enroula autour de l'arbre le plus proche, ses yeux rouges me lançaient des éclairs. Sa queue entourait ma cheville. J'étais immobilisée. A plusieurs reprises il m'attaqua avec sa langue fourchue, que j'évitais de justesse. Le héros s'immisça dans le combat, il passa derrière le serpent et le frappa de sa lame. Mais l'animal ne sentit strictement rien à ce coup. Lumineuse, mon épée, était à quelques mètres de moi. Je devais l'attraper ! Me contorsionnant comme je le pouvais, toujours à la merci du reptile je fis glisser ma main sur la mousse humide du sol... Enfin, mes doigts touchèrent le métal éclatant et je perçus une onde tiède entrer en moi.
-
parut et crut
en réalité, Loredan, on dit
"je crus" ;)
Je lui arrachai d'un geste
brusque -> je la lui arrachai
Je n'avait -> avais
/>- Tu ne peux m'abandonner dans ta forêt, guerrière,
puis-je monter sur ta blanche monture ?
- Certainement pas !
»
:D j'adore le décalage entre le chevalier et Ara
!
si s'en est une... -> si ç'en est une
/>J'aimerai connaître le nom -> j'aimerais
pareil
fable -> pareille fable
Je trouve un peu simpliste le
discours et l'histoire de Breval (un méchant mage qui veut tuer
les héros...) mais sinon, ça se lit bien !
J'attaque bientôt
la page 3 !
-
Merci pour vos commentaires, c'est
très sympa !! ^^
parut et crut
/>et parut avec un t c'est bon ? :-\
Je vais
corrigé toutes ces petites fautes, vite vite !
/>
J'avoue que pour cette nouvelle je n'ai pas cherché
la complication de l'histoire : j'ai repris le thème du mage
qui veut détruire le monde, et bla et bla...
-
wi wi c'est
bon parut ;) (mdr tu doutes de tout maintenant !!! ;D)
okay
pour "l'histoire simple", c'est vrai que des fois,
faut pas se prendre la tête ! C'est un exercice de style en fait,
non ? Juste pour écrire, quoi... ou pour développer juste un
perso...
-
Ouais, je voulais plutôt m'entraîner
au style qu'à l'histoire où sur un personnage (moi qui a
tendance à vouloir développé tout mes perso...) :-[ là j'ai
même failli pas lui donner de nom à la guerrière !! ;D
-
[quote
author=Soww'el]Il fallait traverser toute la forêt de Cérez puis
passer les plaines Brumeuses. Or, une tâche comme celle-ci paraissait
simple à quiconque désirait l'entreprendre, mais mon pays le
Mirand'arh, peuplé d'êtres et de créatures magiques était
loin d'être un lieu sûr...[/quote]
Une carte ! Dessine une
carte, même sommaire ! Ca donnera de la profondeur au récit et
enchantera le lecteur, qui croira connaître ton univers :P (ou en tout
cas, ça m'enchantera, moi^^)
Une magnifique
licorne noire sortit d'entre les arbres, avec une élégance
naturelle.
Hi hi, normalement le symbole de pureté de la
licorne vient de son pelage d'un blanc immaculé :D Fait exprès ou
génie sous-jacent ? :P
Finalement l'homme vint
examiner le cheval noir, et je lui proposai de monter dessus. Les
licornes noires de la forêt de Cérez sont certes sauvages, mais si
l'on s'y prend avec délicatesse et franchise elles se
laissent aborder.
:D :D :D Tu cherches à casser tout
symbole autour de la licorne ? Les licornes, d'ordinaire, ne se
laissent monter que pas des jeunes filles vierges :-°
/>Sympoa c't'histoire de reptile^^
Bon, eh bien
j'attends la suite ;) Par contre pas de critique avant samedi
(Ach, Reise nach Berlin ^^)
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Ah ah... 8) non
je vais attendre un peu avant de poster la suite et puis en plus il ne
faut pas oublier que je n'ai pas encore fini cette nouvelle (la
page 5 est en cours) alors si je vais trop vite ça va pas le faire !
/>
Tu cherches à casser tout symbole autour de la licorne ?
Les licornes, d'ordinaire, ne se laissent monter que pas des
jeunes filles vierges
Il faut bien innover
un peu quand même... de temps en temps... je ne me souviens plus où
j'ai dénicher cette idée là !!
-
Dans
l'excellent bouquin de GREEN La Nuit de la Lune Bleue,
préquelle de la non moins réussie série de Hawk & Fisher, y
a des plaisanteries de ce style... à se tordre de rire :D
Si
tu l'écris en ce moment, tu peux publier dans "Romans
feuilleton", tu ne crois aps ? :) [Loredan, qui cherche
désespérément des participants dans cette section ::)]
-
Dans l'excellent bouquin de
GREEN La Nuit de la Lune Bleue, préquelle de la non moins
réussie série de Hawk & Fisher, y a des plaisanteries de ce
style... à se tordre de rire
Je connais pas !!
/>
Si tu l'écris en ce moment, tu peux publier dans
"Romans feuilleton", tu ne crois aps ? [Loredan, qui
cherche désespérément des participants dans cette section ]
/>
Je ne suis pas assez régulière pour la mettre dans cette
catégorie, et puis il ne manque que 2 ou 3 pages !!
-
Une carte ! Dessine une carte, même
sommaire ! Ca donnera de la profondeur au récit et enchantera le
lecteur, qui croira connaître ton univers (ou en tout cas, ça
m'enchantera, moi^^)
Bon la carte est dessinée
!! Voilà, je l'envoie dès que possible...
-
PAGE 4
L'immonde serpent ne supporta pas la lumière que projeta mon arme, mais il ne me lâcha pas... Erreur fatale ! Lorsqu'elle toucha sa peau rugueuse des milliers de rayons éblouirent la forêt entière – je suppose que jusqu'au sud l'éclat se répercuta. Quelques instants après je retombai sur la terre froide, et le monstre avait disparu, volatilisé...
Cette créature n'était que la première que nous rencontrions, et mon monde nous réservait encore quelques surprises. Apparemment Breval était déjà sous le choc... Comment un homme si banal, même avec une armure comme la sienne, pouvait-il être un héros sur une quelconque planète ? Je doutais toujours de ses compétences et de la véracité de ses paroles. Il me semble qu'en mon for intérieur je souhaitais que son histoire fût réelle, et pour cela je le conduisais dans un endroit où je n'avais jamais mis les pieds – mais je savais que cette porte existait.
Breval m'avoua plus tard qu'il n'avait jamais vu de ces créatures si bizarres dans son monde. Visiblement celles qui vivaient sur la Wicca ne leur ressemblaient aucunement mais étaient tout aussi dangereuses. Il se renseigna sur les autres monstres que nous aurions pu rencontrer et ceux que nous pourrions encore croiser. Il ne parut pas rassuré lorsque je lui dis qu'il n'avait rien à craindre tant qu'il était avec moi... je le remerciai pour sa gratitude...
Vers la fin de la journée suivante nous sortîmes de la forêt de Cérez. Un paysage désolé, pleurant le désespoir nous attendait. Nous fîmes quelques pas en avant, absorbés par la brume blafarde qui s'étendait d'un bout à l'autre de la plaine. Les cailloux gris crissaient sous nos pieds. Un vent glacial sifflait sur cette terre morte et nous avancions en retenant notre souffle de peur de réveiller les morts... Il n'y avait rien ici, que l'agonie. Pas un arbuste, pas une branche, pas un son non plus. J'avais une folle envie de faire demi-tour ! Seulement je n'avais pas le choix, et les oiseaux de Brume me le rappelèrent...
Ils surgirent du ciel... leurs longues ailes déployées avaient une grande envergure... Deux de ces rapaces tournoyèrent au-dessus de nos têtes en poussant des cris stridents, les chevaux les regardaient d'un air terrifié. Mon épée ne servirait à rien contre ces bêtes : d'après ce que je savais d'eux, leurs plumes les protégeaient de ce genre de magie... Ils étaient exactement de la couleur de la brume et se camouflaient dans les nuages jusqu'à ce qu'ils aient repéré une âme perdu dans leur désert. Je ne pensais même plus à survivre. Après tout, comment aurait-ce été possible ? Pas de lieu où trouver refuge, pas d'armes assez puissantes contre leurs serres... juste nous, au beau milieu de nulle part, et à leur merci...
Mais quand les oiseaux de Brume percèrent le ciel pour venir à notre rencontre et nous déchiqueter, il se produisit une chose absolument fantastique. Je fus certainement la plus surprise d'entre nous... Un énorme ovale bleu forma un champ de protection autour de nous quatre, empêchant les volatiles de nous attaquer. Ils se fatiguèrent assez rapidement en donnant des coups de griffes, et finirent par abandonner leur combat acharné. J'aurai dû me douter plus tôt des pouvoirs extraordinaires que pouvait avoir une licorne noire. Elle garda ce champ autour de nous pendant quelques instants seulement, mais nous savions tous que les oiseaux ne reviendraient pas... Alors nous continuâmes de marcher toujours droit devant nous.
Je n'avais qu'une connaissance très rudimentaire de la plaine Brumeuse et de ses alentours, ainsi que de ce que l'on pouvait y voir... Au loin, un marécage apparaissait avec ses grands arbres retombants, ses plantes aquatiques et son atmosphère humide, pesante. Un nuage gris était comme accroché au-dessus. Nous nous rapprochions, pas à pas. Personne n'était à l'aise dans cet endroit... A présent je me rendais compte des dangers auxquels nous avions survécu et je me disais au fond de moi-même que j'avais fait preuve d'une grande imprudence, ainsi que ce soi-disant héros, qui m'avait délibérément entraînée dans son périple fou.
-
Quelques instants après je retombai sur la
terre froide, et le monstre avait disparu, complètement
volatilisé...
Le complètement est inutile et est cause de
lourdeurs, selon moi ^^
Il me semble qu'en mon
for intérieur je souhaitais que son histoire soit réelle
/>"...que son histoire fût réelle"
;)
Visiblement celles qui vivaient sur la Wicca ne
leur ressemblaient aucunement mais étaient toutes aussi
dangereuses.
Perso, je mettrais "tout" et non
"toutes", mais je n'en suis pas sûr à 100%. A vérifier
!
Il ne paru pas rassuré lorsque je lui dis
qu'il n'avait rien à craindre tant qu'il était avec
moi... je le remercie pour sa gratitude...
Décidément, tu
n'en démords pas ! :D parut... ah, et puis remerciai
aussi.
Vers la fin de la journée suivante nous
sortîmes de la forêt de Cérez. Un paysage désolant, pleurant le
désespoir nous attendait.
Youpi les copains, vive le
moral^^ je mettrais plutôt "désolé", l'expression
habituelle.
Nous fîmes quelques pas en avant absorbés
par la brume blafarde qui s'étendait d'un bout à l'autre
de la plaine.
Une virgule ! Sinon le lecteur est
intérieurement essoufflé par cette longue phrase sans pause :P
/>
Ils surgirent du ciel... leurs longues
ailes déployées faisaient bien quatre mètres à elles
seules...
Pour que ton idée sont plus claire, essaie
ptêtre de reformuler la phrase en insérant le mot
"envergure".
Deux de ces rapaces
tournoyèrent au-dessus de nos têtes en hurlant
Je ne suis
pas sûr que les rapaces hurlent. Ils "poussent des cris
stridents", plutôt.
Pas de lieu où trouver
refuge, pas d'armes assez puissantes contre leur serres... juste
nous, au beau milieu de nulle part, et à leur merci...
/>'Z'êtes pas dans la merde, mes cocos :D [leurs
serres]
Mais quand les oiseaux de Brume percèrent le
ciel pour venir à notre rencontre et nous déchiqueter, il se produisit
une chose absolument fantastique.
Absolument est, pour
moi, comme le "complètement" du début de la page.
/>Un énorme ovale bleu forma un champ de protection autour de
nous quatre, empêchant les volatiles de nous attaquer.
/>Youhou ! A partir de maintenant, Soww'el, je te déclare
officiellement membre de la AVEOB, l'Association des Vénérateurs
des Enormes Ovales Bleus, secte à laquelle j'appartiens ! ^^
/>
A présent je me rendais compte des dangers auxquels nous
avions survécus
==> survécu_
/>j'avais fait preuve d'une grande imprudence, ainsi
que ce soit-disant héros
==> soi-disant
/>Bon, eh bien voilà mes petites remarques au fil du texte ;)
/>C'est les vacances, alors que la suite soit rapide !^^
-
Je ne suis pas en vacances, moi !!
:P alors la suite viendra mais... je ne sais pas quand ! ;D
/>
Je vais faire la correction, merci beaucoup Loredan ! Seulement
je ne suis pas d'accord avec toi pour le deuxième
"complément" pour le premier bon ok je peux m'en passer
mais, c'est Ara qui pense que c'est "absolument
fantastique" tu vois c'est pas "fantastique"
c'est encore plus !! ^^ ::)
-
Tu t'en sors pour cette fois, mais y a intérêt à ce que tu
nous opnde vite la suite ! :D
-
PAGE 5 :P
Notre silence n'aurait pas semblé si oppressant si l'endroit avait été agréable et c'est certainement pour cela que Breval se mit à parler :
« Que pensez-vous qu'il y ait là-bas ? » fit-il en désignant les marécages du menton. Je haussai les épaules quand il se tourna vers moi pour avoir ma réponse. Comment aurais-je pu le savoir, d'ailleurs ? Moi qui jamais ne m'étais aventurée en dehors de ma forêt, ma si belle forêt de Cérez... la reverrai-je un jour ? Reviendrai-je en vie sour la frondaison verdoyante qui fut si longtemps ma maison ? Tout en méditant sur ma condition actuelle je continuai d'avancer, mais sans faire attention où je mettais les pieds. Nous avions laissé Solena et la licorne à l'entrée du marais, là-bas ils ne craignaient rien et de toute manière l'endroit n'était pas très praticable pour eux.
Je sentis ma botte rester collée au sol lorsque je soulevai ma jambe, ce qui me tira subitement de ma torpeur. Nous venions d'entrer dans le marécage, et ça et là des flaques boueuses, plus ou moins porfondes, trompaient les aventuriers inconscients tel que nous. Breval me criait de regarder où je marchais. Je le rejoignis rapidement sur le petit sentier qui serpentais sur le marais. Nous nous enfoncions de plus en plus dans la végétation humide, composée de mousses et de lianes qui pendaient de rares arbres décharnés. De la fumée à l'odeur âcre s'échappait des marécages et nous piquait la gorge et les yeux.
« Il semblerait que l'eau des marais soit acide... regardez cette feuille, elle s'effrite. » murmura Breval d'une voix enrouée, agenouillé près d'une flaque où une feuille venait de tomber.
« Oui et bien ne vous approchez pas ! N'allez pas tomber vous aussi... »
Il ne m'écoutait pas et alors que je tentai de l'attraper et de le tirer en arrière, il se releva brusquement, tourna la tête de tous côtés comme s'il cherchait quelque chose... mais il n'y avait rien !Je l'imitai pour voir, qui sait, peut-être avait-il repéré un mouvement, un son... Le temps pour moi de me remettre face à lui et je m'aperçus qu'il était déjà parti en avant, il marchait très vite ! Que lui arrivait-il ? Je l'appelai, mais ma voix se brisa à cause de l'atmosphère aigre. Je me lancai alors à sa poursuite.
Je l'entendis crier... non... il parlait à quelqu'un ! Interloquée je tendis l'oreille. « J'arrive ! Attendez-moi, j'arrive ! » disait-il. Je devais me presser et revenir à sa hauteur, car je pressentais qu'il allait droit à la mort, l'imbécile, attiré par je ne sais quelle créature ! Enfin, il s'arrêta ! En quelques foulées, je le rattrapai. Il était en admiration devant un petit lac d'où s'évaporait la même fumée acide que précédemment. Trois femmes à la peau transparente, les cheveux blancs voletant autour de leurs visages, les yeux vitreux, récitaient probablement quelques formules magiques afin d'attirer Breval dans le marais, mais je n'entendais rien de leur litanie. Il était subjugué, là, les yeux dans le vide. J'étais perplexe. Comment le sortir de cet état léthargique ?
Alors il commença à descendre vers le lac, les bras grands ouverts, ses lèvres formaient des mots mais aucun son n'en sortait. Je me jetai sur lui pour l'empêcher d'entrer dans l'eau. Il me repoussa vivement, il était bien plus fort que moi. Soudain, au milieu de cet endroit silencieux un écho strident se fit entendre, j'eus du mal à l'identifier. Les trois femmes se moquaient-elles de moi ? Il s'agissait bien de leurs rires... un son froid sorti tout droit des abîmes... Qu'importe, elles pouvaient bien rire ! J'attrapai les jambes du héros et réussis à le plaquer au sol, face contre terre. Petite minute de répit. Une branche assez solide ne demandait qu'à m'aider, je la saisis à deux mains... et lorsque Breval releva la tête je le frappai de toutes mes forces. Il tomba de nouveau le nez dans la terre, assomé. Quelle barbare je pouvais être !
Je repris mes esprits et mon soufle. Les trois créatures aquatiques avaient disparu, les ondes à la surface du lac me confirmaient qu'elles étaient reparties. Aussi bizarre que cela puisse paraître j'eus une folle envie de rire, de rire de la situation, de le voir étendu là... un héros... mon oeil !
Mais nous ne pouvions rester ici. Lorsqu'il se réveillerait elles reviendraient le chercher ! Je fabriquai en toute hâte de quoi le transporter. Puis je me mis en route, il valait mieux que nous soyons sortis avant la tombée de la nuit.
-
Moi qui jamais ne m'étais aventurée en
dehors de ma forêt, ma si belle forêt de Cérez... la reverrai-je un
jour ? Reviendrai-je en vie sour la frondaison verdoyante qui fut si
longtemps ma maison ?
Sortons les violons ::) Essaie
peut-être de remanier ce passage, il fait un peu too much dmon point de
vue.
Je senti ma botte rester collée au
sol
sentis :o
/>Nous nous enfoncions de plus en plus dans la végétation humide
composée de mousse et de lianes qui pendaient de rares arbres
décharnés.
Il manque un mot ^^
il se
releva brusquement, tourna la tête de tout côtés comme s'il
cherchait quelque chose
de tous
côtés
et je m'aperçu qu'il était déjà parti
en avant
Argh :'( je
m'aperçus, ROGNTUDJÛ !
>:(
:D
il allait droit à la mort,
l'imbécile, attiré par je-ne-sais-quelle créature
je
ne sais quelle ;)
J'étais perplexe. Comment le
sortir de cet état léthargique ?
Hihi ! Comment faire,
crédidiou, j'vous l'dmande, moi, mon'z'amis...
/>
se lèvres formaient des mots
ses
/>Je me jettai sur lui pour l'empêcher d'entrer dans
l'eau.
jetai
au milieu de cet
endroit silencieux un échos strident se fit entendre, j'eus du mal
à l'identifier.
écho
/>Qu'importe, elles pouvaient bien rirent !
/>Ouille, elle fait mal celle-ci ! rire :-°
/>J'attrapai les jambes du héros et réussi à le plaquer au
sol
réussis
je la saisi à deux
mains...
saisis
et lorsque Breval releva la
tête je le frappai de toutes mes forces avec.
Ah !
C'est très lourd. Ca fait limite traduction nulle anglais français
;) Reformule, sans le "avec", surtout en fin de phrase !
Pourquoi pas "Je l'en frappai de toutes mes forces" ?
Heum non ça paraît pas très français^^
Je repris mes
esprits et mon soufle. Les trois créatures aquatiques avaient
disparues,
disparu
Aussi bizarre que
cela puisse parraître
paraître
Mais nous
ne pouvions rester ici, s'il se réveillait elles reviendraient le
chercher !
Soucis de ponctuation qui alourdissent la
phrase ;)
Je fabriquai en toute hâte un brancard
avec des lianes solides, pour pouvoir le transporter.
/>Peut-être alléger la phrase ? Quelque chose comme "je fabriquai
un brancard de fortune"... en tout cas, la 2e proposition est
inutile, on se doute bien que c'est pour le transporter et pas
pour le projeter dans la stratosphère ;)
Puis je me
mis en route, il valait mieux que je nous soyons sortis avant la tombée
de la nuit.
que je ou que nous ? ^^
/>Voilà !
C'est moins fluide du fait de toutes ces petites
imperfections, mais je pense que c'est juste un problème de
concentration !
En tout cas, bravo pour la rapidité ! ;)
-
Navrée, la fatigue me gagne !!!
Les fautes sont
maintenant corrigées môsieur Loredan ! :P
Ben moi
j'aime ce passage too much, na !
Manque pas de mot,
une virgule peut-être !
[quote
author=Soww'el]Moi qui jamais ne m'étais aventurée en dehors
de ma forêt, ma si belle forêt de Cérez... la reverrai-je un jour ?
Reviendrai-je en vie sour la frondaison verdoyante qui fut si longtemps
ma maison ?
Sortons les violons ::) Essaie peut-être de remanier
ce passage, il fait un peu too much dmon point de vue.
/>
Nous nous enfoncions de plus en plus dans la
végétation humide composée de mousse et de lianes qui pendaient de
rares arbres décharnés.
Il manque un mot ^^
/>
-
La fatigue me gagne, moi aussi :D Non,
j'avais mal lu la deuxième citation. :-°
Pour la
première, je maintiens, mais l'auteur l'emporte ! ;)
-
PAGE 6
J'avais allumé un feu et faisait rôtir un lapin quand Breval s'éveilla. Une fois éloigné des marécages, le paysage redevenait plus agréable, plus semblable à la forêt de Cérez et sa région. J'avais suivi un cours d'eau qui m'avait emmenée sur une vallée, où l'herbe sous mes pieds, poussait drue. Des aulnes et quelques grands chênes nous protégeaient du soleil de la mi-journée. « Ai-je dormi ? » murmura le héros, incertain. Puis, se levant brusquement sur le brancard, il posa sa main sur son front. « Ma tête... est douloureuse...
- Oui. Je vous ai assommé !
- Assommé ? En quel honneur, chère dame ?
- Ça n'a pas d'importance, il le fallait, c'est tout. »
Il ne posa pas plus de question, à mon grand étonnement. Nous mangeâmes le lapin, puis des baies sucrées que j'avais ramassées en chemin. Cette petite halte dans un endroit plus avenant que ceux visité plus tôt était très reposante. Mais bientôt nous reprîmes notre route.
L'après-midi fut tranquille, nous avions traversé toute la vallée verdoyante sous un beau ciel bleu où les oiseaux volaient et chantaient, insouciants. Et pourtant, je songeais à Solena et à la licorne que nous avions laissées avant les marais... j'avais hâte de faire la chemin en sens inverse... sans Breval... Certes, je m'étais habituée à sa présence, il ne me dérangeait plus... mais... le retour serait plus agréable, sans aucun doute. Nous nous approchions d'un bois, la porte que cherchait Breval était probablement au coeur même de l'endroit. « Je ne connais pas ce lieu, mais il me paraît assez calme ! » lui dis-je avec un geste du menton.
« Dites-moi Ara... commença-t-il d'un ton grave, qui me fit frissonner. Avez-vous déjà entendu parler de la légende des Amazones...
- Bien sûr, mais une légende... c'est loin d'être une légende, ces femmes existent ! Mais je croyais que vous ne saviez rien sur mon monde !
- En effet ! Elle vient du mien... mais, vous dites... » il s'arrêta et me dévisagea longuement, les sourcils froncés, avant de reprendre :
« Et où vivent-elles ?
- Je ne vous le direz pas... personne ne le sait et ne doit le savoir.
- Vous étiez l'une d'entre elles... la mélodie pour appeler la licorne ! Pourquoi être partie ? »
Je lui fit signe de continuer à avancer. « C'est vrai, oui. Leurs us et coutumes ne me convenaient plus, alors je les ai fuies... Comment avez-vous deviné, Breval ?
- Vous êtes une guerrière... et je ne connais qu'une sorte, aussi légendaire soit elle, de femmes guerrières et ce sont les Amazones !
- Les Amazones ne sont pas seulement des guerrières. Il s'agit d'une véritable société, très bien organisée : il y a les chasseuses, les prêtresses, les danseuses...
- Des danseuses ?
- Oui, elles travaillent avec les prêtresses, font des danses rituelles pour les grandes occasions ou tout simplement pour animer la vie du campement. Il y en d'autres qui ne s'occupent que de la bonne marche du campement, qui cuisinent, construisent des armes, des abris, des outils, élèvent les enfants... et puis il y a la reine... voilà. dis-je simplement avec un sourire triste sur les lèvres.
- Les enfants... de la reine ? La légende dit que vous tuez les enfants mâles ? demanda Breval.
- Toutes les Amazones ont des enfants. Et... ce n'est pas une légende... malheureusement.
- Les hommes aussi sont... » Il ne termina pas sa phrase car il me vit détourné le regard, dégoûtée. J'avais les larmes aux yeux et la rage qui m'avait autrefois poussée à m'enfuir de leur campement s'échappa de mon coeur où je l'avais bien enfouie, pour se disperser dans tout mes muscles, qui se crispèrent.
Maintenant il savait, il connaissait mon passé. Cela faisait tellement longtemps... et je n'en avais jamais parlé à personne.
Pendant cette conversation nous étions entrés dans le bois, un chemin était tout tracé. Nous le suivions depuis déjà un bon moment, tout était vraiment calme, trop normal même, pour un endroit aussi important qu'un portail entre deux mondes. De grands hêtres de trente mètres de hauteur se succédaient, se mélangeant avec les érables et d'autres sapins bien foncés. En sous bois, les buissons épineux et les ronces portaient de jolies baies rouges. Le sentier de terre déboucha dans une vaste clairière, au coeur du bois, comme je m'y attendais.
La dernière page viendra très bientôt :P
-
Pour ceux qui n'avait pas vu, je vous ai écris la suite les petits cocos !!! :-°
Et j'aimerais avoir votre avis avant la fin !! Si possible bien sur...
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désolée, je n'ai vraiment pas le temps en ce moment (mais je viendrai lire les épisodes que j'ai en retard dès que j'ai un peu de vacances, promis !!) ;)
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Ok Mary y a pas de mal ! ;)
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Bon voilà la fin, la dernière page... quand les corrections seront faites j'essaierai de la mettre sur le site ;)
PAGE 7
Au centre, se dressait un grand arc de cercle en bronze, planté dans le sol. Des runes et des inscriptions ornaient le métal. La porte était haute de quelques mètres et permettait le passage de plusieurs individus en même temps. De l'autre côté, une grande plaine descendait en pente douce, sous un beau soleil... c'était le monde de Breval, là, de l'autre côté. Cela paraissait calme pour un monde en guerre... mais peut-être était-ce une illusion créée par la porte. Un grand sourire éclairait le visage du héros... bientôt il serait chez lui !
J'étais assez surprise de voir que nul ne protégeait le portail, quand des créatures inconnues sortirent de derrière l'arc de bronze. Je n'avais jamais vu de choses semblable de ma vie ! Ils faisaient presque une tête de plus qu'un homme de taille normale, pour moi il s'agissait de gros lézards gris ou verts campés sur leur pattes arrières, mais ils portaient des cuirasses sur leur ventre, avaient des sabres, et dans les yeux un air redoutable. Breval m'apprit qu'ils venaient de son monde, que leur nom était Domhnül, et qu'il s'agissait d'une élite experte dans le maniement des sabres.
Ils se rapprochaient de nous, faisant de grands mouvement de bras avec leurs armes, histoire de nous dissuader d'emprunter la porte. Je sorti mon épée, Breval fit de même. Ils étaient dix... avions-nous une seule chance d'arriver à nos fins ?
L'un des lézards bondit à plusieurs mètres au dessus de nos têtes, comme s'il volait. Impressionnant ! Il atterrit derrière nous, je me tournais juste à temps et les armes commencèrent à s'entrechoquer. Ses yeux de reptile ne me lâchaient pas. Mon épée taillait, tranchait dans sa chair grise, mais rien n'y faisait... il continuait à riposter violemment, puis un deuxième apparut à ses côtés. Breval, quant à lui, tenait en respect ceux qui avaient pris l'offensive dans sa direction.
Tout en continuant le combat, je demandais à mon compagnon s'il y avait une façon de les vaincre. Je n'entendis pas de réponse mais un cri strident, puis la tête d'une des créatures rouler plus loin. Bien ! Au moins j'avais ma réponse ! Mais, pendant le court instant où j'avais tourné les yeux, je reçus un coup de sabre sur l'épaule et Lumineuse glissa sur le sol. Le lézard gris bondit, l'épée en avant. Par terre, je le vis haut dans le ciel, qui allait me retomber dessus. Mes muscles ne voulaient plus bouger. Je retins mon souffle. Je n'entendais plus aucun son... rien. Dans un geste désespéré, je me mis à rouler sur l'herbe. Le Domhnül retomba sur ses pieds. Dans son dos, je brandis l'épée que je venais de retrouver et lui coupai la tête.
Je me sentais épuisée, par ce long voyage, par le combat, par la blessure... il restait encore la moitié de l'élite, et Breval semblait faiblir aussi. Nous nous étions rapprochés de la porte et à présent étions côte à côte.
« Et si nous mourrons maintenant... vous ne retournerez jamais dans votre monde, même si près du portail... lui dis-je désespérée.
- Ils ne peuvent pas me tuer, alors ne vous inquiétez pas, ma chère, je traverserai ce passage ! »
Mon sang ne fit qu'un tour après cette remarque.
« Comment ? Ils ne peuvent pas vous tuez ! C'est bien la peine que je me décarcasse pour vous depuis le début, tiens ! » Je laissai retomber mon épée et sortis du combat. Les lézards ne comprenant pas, ne firent rien pour m'arrêter, et entreprirent donc de se jeter sur Breval, seul.
« Mais que faites-vous ? Ara ? cria la héros, assailli de toutes parts.
- Je m'en vais ! Je devais vous conduire ici, à la porte entre nos deux mondes, et c'est ce que j'ai fait... je peux donc retourner chez moi. »
Je fis quelques pas vers la forêt, silencieuse. Mais je ne me sentais pas bien, quelques chose en moi me hurlait que je mentais... j'étais lâche, depuis toujours j'étais lâche... Je tournai le yeux vers le combat. Breval en avait vaincu un autre. Ils n'étaient plus que quatre. Je fis demi-tour, discrètement je m'approchai d'eux. Je levai ma fidèle épée qui s'illumina, et dans un cri de guerre déchirant, je l'abattis sur les têtes qui restaient.
Fatiguée, je m'effondrai sur le sol. Breval s'agenouilla près de moi. Il me remercia avec un sourire, puis regarda ma blessure à l'épaule. Elle n'était pas très profonde, il me fallait du repos ou du moins éviter d'autre combat de ce genre. Je bus l'eau de mon outre et respirais lentement pour reprendre mes esprits.
« Et bien, que faites-vous encore ici, Breval ? La porte est maintenant dégagée... rentrez chez vous ! Ils doivent avoir besoin de vous de l'autre côté !
- Venez avec moi, une bonne guerrière est toujours la bienvenue ! »
Je ne savais que penser de sa proposition. Où était ma place ? Je ne le savais pas exactement... mais, non, je ne pouvais pas l'accompagner. J'avais appris une chose importante, j'avais autrefois fui certaines choses et je souhaitais pouvoir les changer.
Je refusai donc gentiment de le suivre. Les adieux furent brefs, puis il marcha dans le grand cercle de bronze et disparu de l'autre côté quand l'image se brouilla. Je repris ce long voyage qui m'avait fait découvrir tellement de mon propre monde, dans l'autre direction... vers la forêt de Cérez... vers les grottes des Amazones...
** FIN **
-
Bon je remonte ce post... parce que personne n'a rien dit, ni corrigé des fautes éventuelles... et comme j'aimerais me l'envoyer pour mettre sur le site... ^^ bref vous comprendrez !
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Pourtant j'avais posté une réponse il y a un moment, mais ça a du planter >.< Je n'ai pas vérifié, et voila ... Bon, je le refais :-\
Des pages 1 à 5 j'aime bien, ton texte m'amuse. Ce n'est pas un chef d'oeuvre de littérature, mais j'ai passé un très bon moment à le lire (la preuve, je m'en souviens alors que si ça se trouve ça fait deux semaines que je l'ai lu ::) par contre le commentaire détaillé, j'ai plus de mal >.< )
Pour la suite, je trouve que c'est dommage que ça passe tout d'un coup à un ton plus sérieux, quand tu parles des amazones, il aurait fallu que la transition se fasse de manière moins abrupte. Je pense que la fin pourrait être retravaillée. Enfin, ce n'est que mon avis, mais je ne l'ai pas trouvée à la hauteur du début.
Hem ... là, tout de suite, je ne vois pas quoi dire d'autre^^" C'est un texte que j'ai aimé dans l'ensemble, et la fin plus sérieuse pourrait lui ajouter un petit plus, mais j'ai l'impression qu'il manque quelque chose (moi, pas claire ? :-° mais faudrait que je relise tout le texte, aussi ...)
-
Merci pour cet avis Kailiana, je comprends ce que tu veux dire... en fait je ne savais pas vraiment comment terminer ce texte et un soir j'ai pensé aux Amazones... en tout cas je n'ai pas d'autres idées pour le moment si je devais changer quelque chose !
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Ton texte n'est pas mal du tout... Moi aussi, je l'avais déjà lu, il y a peut-être trois ou quatre jours, et je m'en souviens encore. ^^
Je me sens d'attaque pour le commentaire détaillé. ;) Et c'est parti!
Mais je croyais que vous ne saviez rien sur mon monde ?!
La double ponctuation est superflue pour exprimer l'étonnement, ici. Un simple point d'exclamation suffit.
mais, vous dites... »
J'aurais bien vu une petite virgule après le "vous", on comprendrait mieux...
"(...) Pourquoi être partie ? »
(...) mais peut-être était-ce une illusion créée par la porte !
(...) et dans les yeux un air redoutable !
Le point d'exclamation n'est pas nécessaire: la phrase se suffit à elle-même.
(...) qu'un homme de taille normale
(...) et qu'il s'agissait d'une élite experte dans le maniement des sabres...
Idem pour les points de suspension.
je reçus un coup de sabre
j'avais autrefois fui
J'ai beaucoup apprécié l'idée des Amazones. :P Mais j'aurais aimé quelques "indices" avant, sur cette société... Indiquer par exemple que d'autres peuples habitent ces terres, dont des matriarcats, etc.
Tu pourrais aussi étoffer le sentiment d'étonnement d'Ara, à l'idée d'avoir révélé tant de son passé en si peu de temps, ce qui, personnellement, m'a assez surprise: elle se met tout de même à parler en détails d'un sujet tabou pour elle.
J'aurais aussi aimé en savoir plus sur l'histoire de l'épée.
Mais j'aime l'intrigue, et ton personnage est assez drôle, car c'est un peu une anti-héroine (surtout au début).
Au plaisir de te lire de nouveau... ^^
-
Je n'avais pas vu ton commentaire ! Alors je te remercie, d'abord.
Par contre, qu'est-ce que tu veux dire par "sentiment d'étonnement" ? :-[
C'est vrai c'est peut-être un peu plus sérieux à la fin qu'au début, mais j'écris d'une façon très brute alors je sais pas trop comment améliorer mon texte, mettre des indices... :-\ Si vous pouviez m'aider un peu... :-[
-
Pour le "sentiment d'étonnement", je voudrais dire que, pour donner de la profondeur à Ara, tu peux la montrer elle-même surprise d'avoir parlé d'elle et de son passé aussi facilement, avec une phrase du genre: "Comment avais-je pu en dire tant à cet homme qui était presque un étranger?...", une indication de ce style.
Pour mettre "des indices", personnellement je relis en général mon texte après avoir écrit la fin (c'est ce que je fais avec la nouvelle sur laquelle je suis en ce moment), et ensuite, j'y ajoute des petits détails qui laissent une attente au lecteur. En même temps, je ne sais pas si moi, je le fais bien... :-[
Par exemple, tu peux orienter dès le début ton texte dans une atmosphère qui mêle le drôle et le triste. La fin semblera alors moins "brute". Tu peux aussi donner des objets-énigmes (l'épée, par exemple, peut être rattachée aux Amazones)... Etc.