Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

19 avril 2024 à 23:12:20
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Sur un parking notoire

Auteur Sujet: Sur un parking notoire  (Lu 1708 fois)

Hors ligne Edelphe

  • Tabellion
  • Messages: 45
Sur un parking notoire
« le: 15 avril 2021 à 11:54:50 »
Me voilà devant le sacrosaint. Monsieur est apparu sortant de sa voiture dans une cabriole de légèreté impeccable, fanfaronnant d’être lui sous les cieux bleus du jour qui pointe. Ma respiration s’est coupé net quand le destin nous a remis face à face. Puisque je clopine devant lui comme une empotée qui semble l’interpeler maladroitement, il se questionne, suppose vaguement que nous nous connaissons, me salue dans un sourire qui fait de l’ombre au soleil miraculeux de ce mois glacial qu’est Février. Ses dents parfaites luisent comme des crocs affamés, je deviens blême et deviens proie.
-   Bien le bonjour jolie demoiselle !
C’est donc une phrase toute faite, robotisée... La même par laquelle il m’avait conquise il y a deux ans sur les Champs Elysées le jour de l’impact. Ce mercredi-là j’étais montée dans le train sur un coup de tête, prise d’un ras-le-bol de rêver trop fort toute l’année, si fort que ma vie s’en trouvait éminemment plate. Décidée à me rendre chez Ladurée pour évaluer par moi-même le goût si réputé des fameux petits macarons parisiens, comme on part en voyage d’affaire, j’avais erré comme une fourmi complètement bourrée dans le dédale infernal de la capitale avant de remonter de ses égouts sur la grande et architecturale avenue bordée de bâtiments pompeux, de boutiques luxueuses et de voleurs aux aguets.
-   Bien le bonjour jolie demoiselle !
Toute à son aventure épique la petite provinciale que j’étais avait été si profondément bouleversée par le charmant homme qu’elle en était demeurée muette et rouge. Par chance, le beau ténébreux avait l’art de tenir à lui seul notre conversation qui m’emporta par le bras dans l’immense ville grouillant d’individus aussi impénétrables que pressés. Ensemble nous avons foulé des kilomètres de bitume, entre les flots d’anonymes et ceux de ses discours enjoués. Il était intelligent cet homme, suffisamment pour avoir deviné la pauvresse esseulée dans le gouffre d’une vie qui n’était en rien la sienne. Le cœur en cage entre ses mots, le corps entièrement pétri par sa main qui m’enserrait le bras, je l’aurais suivi jusqu’aux enfers si telle avait été sa destination.
Près d’une fontaine fabuleuse que seuls les badauds éloignaient du conte de fée, l’inconnu m’avait tout à coup embrassée, là et à pleine bouche, comme pris d’une soif à étancher dans l’instant. Mes lèvres furent le bord de son calice. Se mit en marche dans toute ma tête un gramophone qui passaient de vieux disques vinyles proférant à tue-tête d’anciennes chansons d’amour, tout à fait au goût du jour pour l’heure. Nous nous remîmes en marche après cela bien que mes pieds ne touchaient plus le sol.
Lorsque nous pénétrâmes dans l’alcôve qui servait d’entrée d’hôtel, la main de l’homme déserta mon bras. Alors qu’il m’emboita le pas je le suivis comme un chien perdu, paniquée à l’idée qu’il ne me touche jamais plus. Nous empruntâmes un ascenseur de petite taille qui nous tint près l’un de l’autre durant notre élévation jusqu’au septième étage. Mon cœur prenait tant de place dans ma poitrine qu’il s’en trouvait mâché et chacun de ses battements éclatait dans ma gorge nouée tandis qu’irradiait de ses proses lyriques et chantantes, l’instrument aux trente-trois tours grésillant dans ma cervelle.
Nous entrâmes dans l’une des chambres dont il possédait la clé, lui avec un aplomb déconcertant, moi comme un papillon en fin de journée. Ce fut lorsqu’il me plaqua contre un pan de mur que j’eus l’irrépressible envie de connaître son prénom. Lui m’appela « coquine » à ce moment-là. A vrai dire je me sentis honorée d’être ainsi rebaptisée par lui, même par ce petit nom inattendu et déconcertant. Je me souviens nettement de ses regards qui me déshabillait toute, faisant rougir extrêmement de moi la moindre parcelle qui pouvait se teinter et se mirent à parler en place et lieux des mots. Il demeura toutefois aussi loquace qu’il l’avait été depuis le départ et ses yeux noirs, ma vie les apprit par cœur. A défaut, je n’ai pas le souvenir de mon déshabillage de sorte que je me vois nue tout à coup lorsque je me repasse le film de notre épopée luxurieuse dans la chambre. Je me rappelle les intromissions, couchée entre les odeurs de nos corps mélangés et l’amour diffusé dans mes oreilles alanguies par Piaf, tout son répertoire romantique y passa. Quand l’homme me mordait, me pinçait, s’enfonçait trop, la petite chanteuse entonnait plus fort ses hymnes sentimentaux et m’aidait. Lui, cet autre artiste qui transformait la femme naïve et pauvre en palette pleine de sa peinture abstraite, m’oubliait à chaque coup de rein. Cependant, dans les moments où il se redressait pour contempler sa victime amoureuse, il se rappelait à mon petit nom d’emprunt. Dans ces moments-là je redevenais un peu quelqu’un. Parce que je n’osai pas le toucher, mes bras restèrent dans la position dans laquelle il les avait placés au départ sur le lit, couchés sur le matelas au-dessus de ma tête, paumes vers le plafond. A bien y réfléchir, il n’y a pas eu d’enlacement.
Une fois toute sa tension évacuée, l’homme se remit à ses discours. Paroles un peu vides de sens pour qui était groggy sur le lit comme une rescapée de naufrage. Le cœur tuméfié d’abandon bien que nous étions encore physiquement ensemble, je tentai un geste désespéré. La main tendue vers celui qui m’avais consommée, je quémandai son retour. Par chance il ne repoussa pas cette main. Il y déposa en les faisant sautiller mes sous-vêtements puis se releva, rassembla mes habits et les déposa sur le rebord de mon monde. Je compris l’injonction muette et me rhabilla, pressée soudainement de gommer ma nudité.
Nous fûmes rapidement de retour dans la rue, longue et froide artère qui courrait au loin à gauche comme à droite. A nouveau il empoigna mon bras et nous fit traverser la route un peu en courant, dans le tumulte de la circulation incessante des automobiles. Le comble voulut qu’il me laisse au niveau du soixante-quinze de l’avenue de notre rencontre, tout près de la boutique que je m’étais évertuée à chercher avant toute cette péripétie cardiaque. L’homme repartit comme il était venu.
-   Bien le bonsoir jolie demoiselle.
Et mes yeux l’avaient scruté jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un point d’horizon. Je n’ai jamais goûté les macarons parisiens. Toujours pas. J’ai passé ces deux dernières années à penser à lui, le jour, le nuit, avec mon âme et avec mes doigts. Le revoir sur ce parking informe est un crève-cœur de bonheur absolu. Mais il est là, triturant le bout de sa langue pour trouver mon prénom, avec la même expression d’envie bondissante au cou, la glotte triturée de soif. Je m’attends à ce qu’il m’embrasse soudainement, le bal des voitures singeant en arrière-cour les bruissements de l’eau d’une fontaine affabulée. Tout mon être le supplie de recommencer son vacarme sur ma peau, dans mes fibres, dans ma honte. Il est celui que j’aimerai jusqu’à la fin de ma faim, je le sais. Je voudrais le lui dire mais il ignore qui je suis, je le vois bien. L’instant devient une éternité de non-dits.
Alors qu’il se rapproche dangereusement de moi un klaxon pétaradant me fait sursauter et le fait reculer d’un pas, lui. Un petit rire nerveux me sort du gosier, que j’ai bien sec. Je me prends à fixer les yeux noirs qui m’intimident pour une bribe d’information qui ne s’extirpe pas malgré mon insistance. Des musiques précises se remettent à emplir mon cerveau, peu m’importe si tu m’aime… Les joues roses de plaisir, je capte une certaine gêne sur son visage. Je pense que ça y est, il se souvient. En lui il doit doucement ressasser les gestes, la texture de ma peau, nos odeurs d’amalgame et la fièvre de mes tourments. Mon amour pour lui n’est pas intacte, il se démesure à chaque seconde, le revoir est plus fort que mes souvenirs de chair. Je lui tends un sourire, osé dans le doute et une certaine peur qui me tenaille. Lui me paraît déborder d’impatience, sa gestuelle le confirme. J’ignore ce que j’attends pour fondre dans ses bras. Je voudrais mon petit nom : Coquine. Alors quoi, il ne m’embrasse pas ? Il n’a plus soif ? Je fais un petit pas vers lui, son sourcil se lève et barre son front comme un interdit. Mon dieu, je viens de comprendre… Le Monsieur attend que je me pousse, pour passer son chemin.

Hors ligne Le renard

  • Aède
  • Messages: 170
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #1 le: 15 avril 2021 à 22:10:48 »
Bonjour Edelphe.

J’ai beaucoup aimé ce texte.
Je trouve qu’il y a un bon rythme, de superbes idées, accompagnée d’une très belle plume. Il y a aussi de superbes phases, notamment celle-ci « comme un papillon en fin de journée » ou « le jour de l’impact » ou encore « je deviens blême, je deviens proie ».

Après il y a certaines phrases dont je suis moins fan, notamment celle-ci « nos odeurs d’amalgame ».

À la lecture j’ai relevé quelques fautes, je ne suis pas doué dans le domaine mais je me permets.
Ma respiration s’est coupé (e)
l’inconnu m’avait tout à coup embrassée (embrassé non ?)
peu m’importe si tu m’aime (s)
Le jour, le nuit (la)

Merci pour le partage.
Foxie.
Il n'y a pas d'autre raison de vivre que de regarder, de tous ses yeux et de toute son enfance, cette vie qui passe et nous ignore. Christian Bobin.

Hors ligne Cendres

  • Comète Versifiante
  • Messages: 4 084
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #2 le: 16 avril 2021 à 09:27:00 »
Merci pour ton texte.

Je vais te donner ma vision personnelle, qui est toujours spéciale sur ce genre de sujet.
L'homme ne fait que coucher avec la fille, sans attendre rien d'autre. D'ailleurs a la fin il l'a oublié, ou ne veut pas la reconnaitre(je pense que c'est le deuxième cas). Si il n'a pas prit contact en deux ans, ou voulu garder un lien, ca signifie qu'il a du trouver cela décevant leur moment a l'hôtel.

Je suis surprise, vu comment elle a vécu ce moment, qu'elle en a gardé un agréable souvenir au point de vouloir renouveler cette expérience.

Je  vois que dans ton texte tu fais des images, comme le 7em étage pour le 7em ciel.
Ton écrit se lit avec plaisir et nous offre un "souvenir" rempli d'émotions.

Hors ligne Edelphe

  • Tabellion
  • Messages: 45
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #3 le: 16 avril 2021 à 09:28:01 »
Merci beaucoup Foxie
Je vais corriger ces maudites fautes d'orthographe !
Merci et bonne journée



Merci Cendres
Merci d'aller fouiller plus loin la lecture...
Il y a effectivement un gros décalage entre les deux personnages concernant la façon de vivre les événements. Après chacun sa lecture, on peut aussi lire le texte avec un certain humour...
Quoi qu'il en soit c'est un peu mon propos : deux personnes vivent quelque chose en commun, tellement en commun qu'ils sont même l'un dans l'autre. Pourtant chacun d'eux vit une chose complètement différemment de l'autre.
Bonne journée et encore merci

Modération : messages regroupés, éviter les doublons et répondre à tous dans le même post. Merci
« Modifié: 16 avril 2021 à 17:51:06 par Claudius »

Hors ligne jonathan

  • Calame Supersonique
  • Messages: 1 604
  • Rasta désabusé Calamité Supercaustique
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #4 le: 16 avril 2021 à 15:52:15 »
Bonjour. Déjà le titre "Parking notoire" m'avait interpellé. Puis "sacro-saint" qui est un adjectif. Comment peut-on être devant ? Je suis pas allé plus loin.
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur... [Pierre Augustin Caron de Beaumarchais]
Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris... [G.B. Shaw]
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Blog : http://keulchprod.eklablog.fr/

Hors ligne Edelphe

  • Tabellion
  • Messages: 45
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #5 le: 16 avril 2021 à 16:16:05 »
Merci d'être passé en coup de vent



Définition sacrosaint
CitationsSynonymesDéfinition
Sacrosaint (Nom commun)
Qui est très saint, doublement sacré et révéré.
(Ironique) S'emploie le plus souvent sans sens particulier, pour indiquer une nuance d'ironie.

A ne pas confondre avec sacro-saint cher Jonathan.
Mais bon, on ne peut pas tout connaître...

Modération : messages regroupés, pas de doublons merci.
« Modifié: 16 avril 2021 à 17:52:16 par Claudius »

Hors ligne gage

  • Calame Supersonique
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  • Homme incertain.
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #6 le: 16 avril 2021 à 16:44:12 »
Bah en l'occurrence, c'est toi qui te trompes, Edelphe.

Comme le dit Jonathan, sacrosaint, ou sacro-saint, ce qui est exactement la même chose, est un adjectif, qui ne peut donc que se rapporter à un nom.
Par exemple : les sacrosaintes règles de l'orthographe.

Toi, tu confonds avec le "saint des saints".
"Me voilà devant le saint des saints"... par exemple dans ton texte. Signifie "l'endroit sacré", "l'endroit important", par métaphore.

Citer
Mais bon, on ne peut pas tout connaître...
« Modifié: 16 avril 2021 à 18:45:33 par gage »
"Tous ceux qui survenaient et n'étaient pas moi-même
Amenaient un à un les morceaux de moi-même". Apollinaire

Hors ligne txuku

  • Palimpseste Astral
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    • BEOCIEN
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #7 le: 16 avril 2021 à 18:36:51 »
Bonsoir

Un texte amusant - merci a toi ! :)

Lecture assez facile -
une coquille cependant :
Citer
Je compris l’injonction muette et me rhabilla
rabillais.
Je ne crains pas d etre paranoiaque

"Le traducteur kleptomane : bijoux, candelabres et objets de valeur disparaissaient du texte qu il traduisait. " Jean Baudrillard

Hors ligne gage

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Re : Re : Sur un parking notoire
« Réponse #8 le: 16 avril 2021 à 18:38:10 »

une coquille cependant :
Citer
Je compris l’injonction muette et me rhabilla
rabillais.

Non, "me rhabillai".
"Tous ceux qui survenaient et n'étaient pas moi-même
Amenaient un à un les morceaux de moi-même". Apollinaire

Hors ligne txuku

  • Palimpseste Astral
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Re : Sur un parking notoire
« Réponse #9 le: 16 avril 2021 à 18:41:29 »
Merci gage : fin de journee ! :)
Je ne crains pas d etre paranoiaque

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Hors ligne gage

  • Calame Supersonique
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Re : Sur un parking notoire
« Réponse #10 le: 16 avril 2021 à 18:46:13 »
 ;)
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Amenaient un à un les morceaux de moi-même". Apollinaire

Hors ligne jonathan

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Re : Re : Sur un parking notoire
« Réponse #11 le: 16 avril 2021 à 19:08:45 »


"A ne pas confondre avec sacro-saint cher Jonathan.
Mais bon, on ne peut pas tout connaître..."

C'est effectivement ton cas... chère Edelphe :(
« Modifié: 16 avril 2021 à 19:10:29 par jonathan »
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur... [Pierre Augustin Caron de Beaumarchais]
Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris... [G.B. Shaw]
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Hors ligne Edelphe

  • Tabellion
  • Messages: 45
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #12 le: 17 avril 2021 à 08:41:05 »
Merci Txuku, encore une faute que je n'avais pas relevée
J'aime bien que vous ayez perçu mon humour
Bonne journée et bon week end

Merci Gage pour votre lecture et votre commentaire
Je maintiens que sacrosaint puisse s'employer en nom commun, persiste et signe. Je ne prétends ni avoir du talent, ni pouvoir plaire à tous le monde avec mes textes. J'ai employé le mot que je voulais, je le garde. Saint des Saint ne correspondrait pas à ce que je voulais dire.
Bon week-end




Hors ligne jenny-alb

  • Tabellion
  • Messages: 21
  • Pourquoi on se lève un matin avec l'envie de vivre
Re : Sur un parking notoire
« Réponse #13 le: 17 avril 2021 à 09:20:24 »
Bonjour Edelphe,

Moi je ne vais pas commenter sur le sacro-saint ! je n'y connais rien,
Ce que je peux me permettre de dire sur ce que j'ai lu c'est que j'ai beaucoup aimé, cet amour qu'elle a pour lui, qui je pense n'est pas de l'amour, mais une pulsion sexuelle, qui anime chaque êtres, elle s'est sentie utilisée, peut-être abusée d'amour, et elle à aimé ce sentiment de non maîtriser la situation, elle n'a jamais retrouvé chez personnes en deux ans ce sentiment de domination, donc forcément elle aime cet homme pour cette appartenance qu'il à sur elle.
Et lui peut-être ne se souvient t'il pas d'elle car il fait cela souvent à des femmes différentes, mais j'ai envie de me laisser croire qu'il sait très bien qui elle est, et qu'il n'est pas là par hasard, juste devant elle, prêt à lui attraper le bras et la faire de nouveau monter au "septième étage" .....

Affectueusement
Jenny
N'oubli jamais qu'au bout du tunnel, il y a la lumière.....

Hors ligne gage

  • Calame Supersonique
  • Messages: 2 268
  • Homme incertain.
Re : Re : Sur un parking notoire
« Réponse #14 le: 17 avril 2021 à 09:56:10 »
Merci Gage pour votre lecture et votre commentaire
Je maintiens que sacrosaint puisse s'employer en nom commun, persiste et signe. Je ne prétends ni avoir du talent, ni pouvoir plaire à tous le monde avec mes textes. J'ai employé le mot que je voulais, je le garde. Saint des Saint ne correspondrait pas à ce que je voulais dire.
Que les choses soient claires, il ne s'agit ici ni de ton talent ni de si oui ou non ton texte ou ton style plaisent.

Tu es entièrement libre de ton choix de mots et même de la manière dont tu les utilises.
Mais nous sommes sur un forum d'aide à l'écriture, et le réflexe est forcément de mettre en garde celui qui écrit si l'on estime qu'il a peut-être fait une erreur.
C'est ta réponse péremptoire à Jonathan qui m'a fait réagir. Il s'avère (et j'ignore à quel dictionnaire tu te réfères) que pour le Larousse, pour le Quillet, pour le Littré, et pour mon vieux dictionnaire de 1876, sacrosaint est un adjectif.

Pour un puriste, ta phrase ne veut donc rien dire, mais si c'est un choix raisonné, je le respecte évidemment.

Au plaisir.
"Tous ceux qui survenaient et n'étaient pas moi-même
Amenaient un à un les morceaux de moi-même". Apollinaire

 


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