Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

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Auteur Sujet: Crise éternisante dans le milieu ?  (Lu 29824 fois)

Hors ligne Dot Quote

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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #15 le: 02 avril 2018 à 06:59:28 »
Alurs :

Alan :
Excuse-moi de n'avoir plus tôt considéré tes remarques avec le poids que je leur vois maintenant. Me revient en mémoire ce cours justement intitulé 'philo des crises contemporaines', introduit par la prof spinoziste avec notamment cette notion selon laquelle on attribuerait une valeur d'autorité au spécialiste. Les dommages collatéraux d'une telle confiance en la légitimité du savoir sont un manque de confiance en soi, vis-à-vis de notre capacité à intégrer ce savoir qu'il ne nous serait pas permis d'acquérir... En gros, comme tu dis, dans la plupart des cas où quelqu'un SEMBLE avoir la science d'une chose, on a peur de dire des bêtises...
Alors si d'un point de vue personnel, la sensation d'ignorance constitue le problème ; d'un point de vue commun, c'est autre chose qui le définit : le fait que la conversation ne puisse s'élever, par peur de 'déborder' au dessus du couvercle ainsi imposé par le 'spécialiste'.
C'est là où intervient un élément personnel de solution, qui n'engage cependant que moi : la diminution des écarts inégalitaires entre les rapports d'autorité (et de force, pour les crises en général). Je suis convaincu qu'à l'heure constatée, celle des sciences bouchées par l'immense, nous nous devons d'accorder un crédit moindre au spécialiste (sans pour autant le destituer de son étiquette), et au contraire valoriser l'ignorance (j'espère je ne te perds pas là, Alan, tu vas voir c'est simple au fond : ).  D'une ce serait admettre le constat actuel de notre perdition ; de deux il s'agirait d'alimenter de manière lucide un discours qui cherche à s'ausculter lui-même ; de trois, chacun y gagnerait dans l'expression et l'impression d'intériorités dont la bêtise commune devrait en théorie nous absoudre du sentiment de honte.
Le philosophe n'est-il pas à sa bonne place lorsque qu'il sait qu'il ne sait rien ?

Ce qui m'amène à la suite, pour toi Ben.G, qui avait justement l'air un peu perdu, mais qui l'admettais volontiers :
L'attitude de Cyamme était, je pense, le reflet de la partie de solution qui se dévoila presque naturellement de la conversation présente. A savoir un discours chargé de conflits de raison, qui pourtant par un effet dont je ne suis pas certain de valider le parallèle entre nos perceptions, m'apparait comme créateur de valeurs axiologiques.
Je crois qu'au fond, tu t'es trop attaché à la valeur lexicologique de mes mots, sans réellement porter d'attention à la syntaxe, dont j'utilise les rouages pour contrebalancer les irrationalités des liens de mon dictionnaire. Pourtant Cyamme utilisait la même technique, et on peut même dire que Miro partait sur cette dimension métaphysique des mots, avec un humour marqué par la découpe du fil rouge (ira-t-on jusqu'à dire que cela fut peut-être permis par mon accord pour les bêtises, lui même permis par l'intervention d'Alan, elle même suite de mon... etc '-').
Par ailleurs pour te répondre : l'ambiguité du monde de l'écriture était volonaire, et ton doute preuve de l'équilibre de ton jugement... selon moi :0

Toujours est-il que j'en viens à toi, Cyamme :
Tu résumes bien la dynamique perpétuelle de la réflexion, et, comme je l'ai stipulé, avec la bonne dose augmentée d'incompréhensibilité pour que tout fasse sens par style...

Avistodenas :
Je suis ravi que ce sujet attise ta sensibilité. Il n'y a pas de mal à patienter un peu, mais sens toi libre d'approfondir un peu ton avis ou celui des autres dès que tu as une idée formulée.

Bien à vous...
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #16 le: 02 avril 2018 à 09:57:34 »
Bonjour,

J'aimerais comprendre le sujet du débat. Dot, ton style fracassant - pour le moins - me laisse perplexe. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement.

Ceci dit, il est possible que ce soit un moyen comme un autre d'effrayer les petits, les sans-grades et de rester entre vous, les philosophes (?) de l'impossible. Dommage... 

 :vaurien:   
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #17 le: 02 avril 2018 à 11:46:32 »
Salut Dot Quote,

D'abord sur ta prose : elle est déroutante parce que comme le dit Mercurielle, ce qui se conçoit bien etc... et tu as du mal à concevoir clairement les questions que tu te poses. C'est bien pourquoi tu les poses. D'où la réaction, aussi, un peu lapidaire (et en même temps comique), de Ben G, qui ne cherche pas à savoir.

J'ai connu un "penseur" qui, devant une question difficile (insoluble), se mettait en mode d'écriture automatique pour voir ce qu'il pourrait bien en sortir. Je ne suis pas sûr que ça marche mais après tout, si ça marchait une fois sur cent, ça vaudrait peut-être encore le coup.

Si j'osais moi aussi cette sorte d'écriture automatique, je dirais que pour te suivre, il faut te précéder.
Mais venons-en au questionnement.

Je lis la question que pose une angoisse, et l'angoisse, justement, c'est ce qui n'a pas de cause bien définie. Donc pas de mots pour bien nommer les choses.

Quelques citations tronquées qui désignent une piste :
Globalisation (nous sommes tous dépassés par l'ampleur des échanges, des milliards de dollars "immatériels", 90% des échanges, font le tour de la planète en un seul clic, quant à l'information, elle est du même tonneau, mêlée aux fakes). De quoi angoisser en vérité.

"Crise" : les crises concernent toutes les époques humaines, seule l'ampleur des moyens technologiques et l'information immédiate et pléthorique rendent cette crise-ci inédite. Comment la penser, donc ?

Danger - perdition
: On sent bien que tout nous échappe, que tout pourrait arriver, venu de n'importe où sur le globe. Angoisse, mais sans savoir de quoi. Epidémies ? Attaques bactériologiques ? Virus informatiques? .....

Explosion des savoirs et des croyances : Là, nous sommes dans le constat d'évidence. Chaque jour de nouveaux savoirs (j'en apprends chaque jour), mais des croyances aussi : religieuses  ET politiques.

Humanité qui se voit dépassée par elle-même : Ca se passe de commentaire, mais source, encore, d'inquiétude et d'angoisse.
On se projette...vers quelque chose : Oui mais justement, QUOI ? Inquiétude et angoisse.

Et pour finir, celle que j'ai déjà relevée :  chacun a son petit avis qu'il imposerait à l'univers si le pouvoir lui en était donné, et chacun voudrait que le monde s'ordonne selon ses souhaits.
Celle-dernière citation contient justement, et en partie, la réponse que tu cherches.


Il faut que je m'interrompe ici, au début d'un autre chapitre concernant la réponse car je n'irais pas au bout sans être sollicité par mes invités. A demain donc, allons-y doucement.

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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #18 le: 02 avril 2018 à 14:47:40 »
Un retour très enrichissant, mon cher Dot.

Et pour répondre à Mercurielle, notre intention n'est pas d'effrayer les petits, parfois penser peut amener à prendre des contours périlleux, à braver les dangers, on le fait en employant des mots évocateurs plus qu'exacts.

On se demandait justement qu'est-ce qui peut amener à avoir peur de dire des bêtises ? Qu'est-ce qui fait que l'on préfère se taire ou employer l'ironie plutôt que d'oser dire ce que l'on ressent exactement ? Du moins ce sont les questions qui m'apparaissent à la lecture de ce sujet et de ces différentes réactions.

J'ai tendance à croire cependant que la vulgarisation des savoirs peut être une issue à ces disputes, ces crises et ces nombreux mutismes qui peuvent toucher les plus innocents.
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #19 le: 02 avril 2018 à 18:01:40 »
Je reprends la question initiale de Dot après avoir lu les paragraphes du spoiler page 1 :

"Ceci posé... Ma problématique : Comment se manifeste la crise dans le monde de l'écriture ?
Quels en sont ses tellurismes sismiques, sous-jacents à des irresponsabilités inconscientes, des tests aux capteurs pas toujours opérationnels, rédigeant des rapports approximatifs car incomplets, troués de doutes et de timidités, de noviceries et de malchantions... (peut-être au delà du renouvellement scénaristique épuisé, de la variabilité limitée des styles, de la dichotomie entre les classes de publics, et d'autres problèmes de valorisation de l'individu participant à l'art, de stigmatisation éternelle des mots écrits, de leur imparable sectarisation, et de ces autres débats de crise... ?)"


Bon, je me fais une explication de texte.

J'admets les idées d'irresponsabilité inconsciente, des tests pas toujours opérationnels, de rapports incomplets.

La phrase entre parenthèses introduite par "au-delà" me dit qu'il faut dépasser le renouvellement, etc. pour répondre à la problématique soulevée. Dommage, j'aurais aimé m'attarder sur le contenu de la parenthèse.

Je suis obligée de reprendre ici les spoilers.

"Il ne s'agit pas des guerres et des tueries, de l'irrespect ou de l'intolérance générale, encore moins des violences et divergences qui nous animent... non, ces choses là ne sont qu'effet d'un problème bien plus grand qui n'a de nom que ce mot CRISE, évoqué dans des sens si différents selon les sphères dans lesquelles vous évoluez..."

OK. Crise comme cause.

Ou conséquence ?

"Néanmoins, au travers des décadences relatées derrière ce masque, de la plus petite immoralité à l'injustice la plus humiliante, on y distingue une notion capitale à laquelle nous nous sommes habitués insidieusement, assourdis par le retentissant appel urgent : la notion de danger."

OK. Danger.

"L'une des principales causes de la crise actuelle, si tant est que ces mots ne soient pas délirants, réside justement en la multiplicité envahissante de ses incidences. Globalisante, elle touche tous les secteurs, puisqu'étant reliée à ces changements majeurs que nous portons et supportons de nos époques glissantes."

OK. Tous les secteurs. Globalisante. "Epoques glissantes", j'aime bien. Je traduis par changement de société. 

"Le danger, c'est notre perdition. Et nous nous cherchons : chacun a son petit avis qu'il imposerait à l'univers si le pouvoir lui en était donné, et chacun voudrait que le monde s'ordonne selon ses souhaits. En résulte un débat violemment inerte sur les prérogatives censées nous animer de jugements, de décisions, de choix. Ce qu'on pourrait appeler un immobilisme décisionnel laisse chacun s'enfoncer dans l'élucubration de son avis qu'il ne doit pas imposer. Où en va la responsabilité intellectuelle ?"

Voilà beau temps que la responsabilité intellectuelle n'est plus de ce monde. Y a qu'à regarder la télé 5 mn sur les chaînes grand public.   

"Si nous sommes humains et intelligents, si nous avons une morale et une forme d'organisation, nous pourrons peut-être déjouer le plan de cette explosion de savoir et de croyances que nous offre notre époque, venant obsolétiser les notions psychiques inhérentes à une humanité qui se voit dépassée... par elle-même. On ne se comprend pas encore, car nous testons l'humanité d'après".

Je te trouve bien optimiste. Combien de pourcentage dans ce "nous" ?

"Une notion semble pourtant nous coller, celle qui nous anime vers un mieux. Qu'on espère, qu'on rêve, qu'on pleure ou qu'on rit, on se souvient, et on se projette. L'avant et l'après, toujours vers quelque chose. Quoi ? Si on ne sait pas, on saura."

En somme, l'espoir fait vivre ?  ::)

"Les sciences humaines sont alarmistes dans leur intériorité, mais il ne faut pas affluer le torrent de l'angoisse... tout d'abord il convient de s'amuser, de se retrouver, de se moduler... et de recommencer"

Encore de l'optimisme. Nous vivons un changement de société. Ma génération des baby-boomers la prend de plein fouet. Avant de recommencer, Dot, il faut aller jusqu'au bout du bout de la perdition. Fin de la civilisation occidentale judéo-chrétienne avec tout ce que cela implique. 

Bon, j'ai à peu près compris. Désolée pour ce message qui n'apporte pas grand chose à cette discussion mais il fallait que je m'explique ce dont vous causiez.  :)
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #20 le: 02 avril 2018 à 20:27:07 »
Je crois que Dot centre son inquiétude sur le monde de l'écriture (communication ?) mais que l'ambiance de crise qu'il décrit est générale dans le monde occidental, extensible à l'humanité puisqu'elle se globalise.

Pourtant une aspiration légitime à l'optimisme ne fait pas avancer l'analyse ni ne change le constat d'un pouvoir multiplicateur d'inquiétudes qu'exercent des médias devenus pléthoriques et des échanges mondialisés brutaux et pollueurs. Il faut aller voir dans la nature humaine elle-même, plus que dans les effets qu'elle produit pour s'éclairer.

Pour moi, j'introduirais cette analyse par une comparaison:
L'espèce humaine, comme toute espèce y compris végétale, est soumise à un stress permanent. Il y a le "bon" stress, qui a pour effet de permettre notre adaptation à l'environnement, et le "mauvais" stress qui nous installe dans la dépression lorsqu'il nous déborde.

De la même façon, notre cerveau produit en permanence de la "frustration". Il y a la bonne, et la mauvaise.

Mais en général, dès que l'on prononce le mot "frustration", chacun ne perçoit que son versant péjorant, lié à la colère et à la déception (il suffit de consulter un dictionnaire) jamais son aspect positif.

Or le cerveau humain a ceci de spécifique par rapport à celui des animaux, c'est qu'il produit en permanence (et de façon à peu près ininterrompue), des images, des représentations qui ont ceci de particulier : c'est qu'elles n'existent pas au monde. Il faut donc les faire advenir au monde. C'est le moteur de l'inventivité.

Par exemple : le cerveau humain est capable de produire la représentation d'une égalité entre les hommes. Peu importe qu'elle soit réalisable ou non, aussitôt conçue, il faut qu'elle advienne. Ou à l'inverse, la représentation d'un monde sans maladies. Il faut donc que cette dernière advienne au monde Et ainsi de toute représentation.

On pourrait comparer (produire la représentation) l'humanité à un océan de vaguelettes, se heurtant les unes les autres, telles des bouffées individuelles de frustration, s'assemblant parfois en tempêtes et déferlantes, en renouvellement constant.
Le resultat, pour une époque comme la nôtre, produit bien cette sorte de multiplication d'inquiétude liée à l'incertitude, au doute, mais aussi à la prolifération des médias, des techniques, des moyens, dont parle Dot Quote, et qu'il peine à expliquer avec clarté.

Aujourd'hui, toute frustration devient publique, de plus en plus, c'est pourquoi nous en sommes débordés.

Il reste toutefois la morale pour réduire et résoudre les conflits de la frustration. Que la morale s'affaiblisse et nous assistons à ces déferlantes ravageuses.

Bon, si vous avez mieux... Vous gênez surtout pas. ;D
« Modifié: 02 avril 2018 à 20:40:59 par avistodenas »

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #21 le: 02 avril 2018 à 21:02:06 »
Ton regard me mène à me questionner, avistodenas.

Quelque part, j'ai le sentiment que tu as besoin d'un vocabulaire extrêmement précis pour désigner les éléments d'étude que tu observes lorsque j'aurais plutôt tendance à employer un vocabulaire plus libre, moins contraint.

Quelque part je me demande si cette réévaluation du vocabulaire que Dot Quote a employé – un autre vocabulaire qui te paraît mieux adapté – n'est pas également une façon de mettre les enjeux à ta portée.

D'où mon questionnement : n'est-il pas plus simple de trouver les mots qui correspondent au vocabulaire d'autrui (ici Dot Quote, ailleurs quelqu'un d'autre) plutôt que d'employer un vocabulaire uniformisé qui ne satisfait pas toutes les situations rencontrées ?

Avons-nous raison de nuancer les qualifications ?

On va dire que je fais encore mon littéraire à questionner la langue lorsqu'on parle de problématiques élargies ou globalisées, mais j'ai réellement le sentiment que c'est en trouvant les mots que l'on trouve le sens ou la raison. Je trouve beaucoup à discuter sur le présent sujet, de véritables perspectives.
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #22 le: 02 avril 2018 à 21:22:38 »
Ben oui, Alan, mais je ne sais pas m'exprimer comme Dot Quote ..... je n'en ferais qu'un mauvais pastiche... ;D

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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #23 le: 02 avril 2018 à 21:55:19 »
Ah ! Monsieur exprime de la sympathie pour notre cher ami.

C'est vrai que cela demande parfois un long exercice de pouvoir non pas reproduire mais maîtriser les codes ou les termes employés par un auteur ; peut-être trop pour en valoir la peine, je ne sais pas.

Ma question portait plutôt sur un quelque chose comme : Chacune & chacun emprisonné dans les usages conditionnés du langage ? Une difficile expression de l'intellectualité due à un déficit de communication dû lui-même aux trop grands contrastes entre les formes d'expression de la langue ?

Je tournais plutôt autour du questionnement philosophique, ici.
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #24 le: 02 avril 2018 à 22:34:36 »
Mais Dot Quote m'a toujours été sympathique, comme bien du monde ici...

Et relier un effet à une cause n'est-ce pas déjà philosopher ...?

C'est juste que lorsque j'exprime une idée ou un concept, je ne puis me laisser distraire par des fioritures. :D

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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #25 le: 02 avril 2018 à 22:51:07 »
Cela m'amène à te poser une question philosophique : Penses-tu que ma façon de m'exprimer ou celle de Dot Quote soit moins adaptée que la tienne ? Penses-tu qu'il y a des façons de s'exprimer plus appropriées que les autres ?
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #26 le: 02 avril 2018 à 22:59:47 »
Là tu me poses une colle...!

Je crois que peu importe la façon de s'exprimer, la meilleure est celle qui fait apparaître une solution, serait-ce par une équation. C'est ce que je me suis efforcé de faire, demande à Mercurielle : "Ce qui se conçoit bien..." ;D

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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #27 le: 02 avril 2018 à 23:06:36 »
Donc, il y aurait de meilleures façons de s'exprimer que les autres. La question serait éventuellement : "Lesquelles ?"

Les façons de s'exprimer du monde politique ? Les façons de s'exprimer du monde religieux ? Celles du monde littéraire ?

Et au sein même du monde littéraire... si crise il y avait... y a-t-il une rupture entre différentes façons de s'exprimer ? Y a-t-il une confrontation fréquente pour savoir laquelle est la meilleure ?

"Trouver une solution à la crise", n'est-ce pas déjà une façon de s'exprimer ?

Oui, je me rends compte que le sujet mérite toute notre attention, même lorsque certains aspects peuvent paraître douloureux.
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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #28 le: 03 avril 2018 à 00:16:13 »
Il n'y a pas de crise dans le monde de l'écriture. Le seul soucis, c'est le changement dans les supports. Alors vous, les auteurs, arrêtez de paniquer. Posez les valises, venez boire un coup, et laissez les se démerder entre eux. Vous avez le temps. Regardez l'Illiade : composée 200 ans avant d'être écrite.
On n'a rien inventé de mieux que la bêtise pour se croire intelligent.
Amélie Nothomb

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Re : Crise éternisante dans le milieu ?
« Réponse #29 le: 03 avril 2018 à 00:36:56 »
Certes, mais Dot Quote a posé une question en intro :

si vous voulez bien m'aidez à solutionner ce problème... :)

Et donc j'aimerais savoir si les réponses apportées l'ont aidé ou non à répondre à sa question. ;)

 


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