[Kanimp]

Alan je peux me tromper mais j'ai la nette impression que tu confonds critique (système qui décrit un livre) et visibilité.
Je suis d'accord que de bonnes critiques style étoiles donne de la visibilité
Mais je pense que pour les auteurs moins sur médiatiser l'enjeu est de l'obtenir sans passer par ces systèmes
Un peu comme proposer son ouvrage dans la catégorie auteur locaux et non dans la rubrique du type de l'œuvre
Car pour moi lutter contre les géants qui écrasent les autres
Ce n'est pas en utilisant leur méthode que l'on y parviendra

[cyamme]

Mais non ! Esprit critique, recul et croisement des sources, c'est tout.

Et je vois pas en quoi on enterre "les auteurs qui font un travail de recherche et d'enquête" ni d'où te vient l'idée quon s'habitue "jamais à questionner telle ou telle critique  de livre". au contraire, en général, il y a des critiques et des contre-critiques, des débats entre gens qui n'ont pas la même opinion.

Je rejoins Erya, j'ai du mal à cerner ton problème et je vois pas pouruqoi tu parle d'avortement et de Daesh au milieu des critiques de livres...

[Alan Tréard]

Je comprends votre désarroi, mais pour le moment, la logique en est encore à Amazon et à Facebook.

Comment on sort de ce système destructeur ?

[Kanimp]

De mon côté je m'intéresse de plus en plus aux initiatives populaires
Pour l'instant comme spectateur
A un festival de contes j'ai découvert un groupe de musique
À la fête des pommes j'avais rencontré des gens dans le domaine de la photographie
Je pense qu'il y a moyen de case un stand pour des livres
D'une manière plus dynamique qu'une simple table ou on vend des piles de livres

Le jour où j'aurais un livre c'est comme cela que je ferai

Car pour moi la véritable publicité que peut avoir une œuvre indépendamment de ton type c'est le bouche à oreille

Si le problème est que la visibilité (publicité) n'arrive pas au public
Bon le livre doit arriver au public sans publicité

C'est peut être une vision mercantile (complètement en fait) mais en publicité le plus important c'est d'être compris par son public

Dans le cas ci présent cela ne consiste pas à inventer dans l'espoir que le public cible y réponde
Mais bien de s'aligner sur ce que ce public utilise déjà

Au marcher mensuel de ma ville
Il y pleins de marchants plantes fromages animaux de fermes disquaire vêtements
Il doit y avour moyen d'y mettre quelque chose (je prendrais soin de ne mettre en évidence que les auteurs locaux)
Les autres rien n'empêche de les exposer mais cela ne sera pas la carte à jouer
De toute façon mon si la maison d'édition devient connu les autres seront promotionne par le catalogue
Donc en gros en fonction du lieu le type de livres changera
Par contre il y a un tel nombre de personnes dans ces endroits que de toute façon il y aura une visibilité
Maintenant je ne connais pas les coûts de mise en œuvre

C'est une idée mais je pense qu'il y a parfaitement moyen de se faire voir sur le simple fait de se montrer la ou des gens se réunissent

[Alan Tréard]

Tu préconises une relation auteur-lecteur, or cela oblige à se déplacer. Je peux témoigner sur le fait que ton idée fonctionne, j'ai vendu mon bouquin de la main à la main à plusieurs reprises, j'en ai vendu une cinquantaine, comme cela. Cela a des bons côtés, bien sûr, je ne le nie pas.

Après, il faut qu'on puisse dépasser ce stade, sinon on manque de possibilités. Il devrait y avoir une relation auteur-presse qui se développe ; une critique également qui puisse être jugée, questionnée par les auteurs et les lecteurs. Si tu laisses un web-magazine raconter n'importe quoi, ça a des conséquences ! On ne peut pas le nier !!

Quels moyens pouvons-nous imaginer pour transformer l'image du livre ? la diversifier ? Quel rôle un lecteur peut-il jouer sur un livre ? Comment dynamiser la relation entre la prescription et la lecture ?

Qui est légitime pour préconiser l'achat d'un livre ? Qui est légitime pour préconiser qu'un auteur est bon ou mauvais ?

Les auteurs sont-ils nécessairement soumis à la prescription ? Ou doivent-ils contrôler cette prescription ? l'assurer ?

Il faut savoir que quand nous ne nous occupons pas de la prescription, la prescription s'occupe de nous. Nous ne sommes pas des pantins !

Comment faut-il parler d'un livre ? De quels livres faut-il parler ? Y a-t-il de meilleures façons de parler d'un bouquin ?

Accepterions-nous que quelqu'un nous oblige à acheter tel ou tel bouquin et pas tel et tel autre ? Ou préférons-nous voir la prescription comme un moyen en plus de découvrir de nouveaux auteurs ? comme quelque chose qu'on remet en question ou que l'on soutien si l'on adhère ?

Devons-nous nous contenter d'être baladés par X et Y ? N'avons nous aucune raison de nous référer à des professionnels ? à de fins connaisseurs ?

Je sais que nous nous sommes habitués à laisser les autres s'occuper nous en tant qu'auteurs, mais on en voit bien les conséquences, rien ne bouge !!

Est-ce que dire "c'est super, bravo" suffit ? Ou peut-on imaginer un véritable espace pour discuter un bouquin et le faire vivre ?

Je pense que nous devons commencer à nous poser ces questions, sinon d'autres moins honnêtes s'en chargeront à notre place !!

En tout cas merci pour vos différentes réactions, même succinctes, cela m'oblige à réfléchir.