Salut Rigolote,
C'est la première fois que je lis l'un de tes textes. Avant de commencer, je tiens à rappeler que je ne suis qu'une amatrice et que mon avis est aussi personnel que subjectif. Tu as le droit de ne pas être d'accord, de faire le tri ou d'ignorer mes remarques.
J'espère surtout ne pas te blesser avec mon commentaire (ou je sais, c'est effrayant xD).
J'imagine que cela doit avoir un sens obscur, et qui m'aurait échappé,
Je bug sur cette phrase, je me demande s’il n’y a pas un problème de concordance des temps puisque tu utilises l’indicatif puis le conditionnel pour exprimer la même idée.
Le monde est bien pourri, et ils s'en apercevront un jour, de la manière la plus cruelle qui soit.
… Alors là je n’ai pas la moindre idée de ce que signifie, dans ce contexte «
la manière la plus cruelle qui soit ». La mort ? La pollution ? Que les parents c’est pas ouf ? Pour moi, cette phrase n’a aucun sens.
En plus, j’ai découvert dans les commentaires que le «
ils » se rapportent aux enfants. Et franchement, linguistiquement parlant (et à mon avis) c’est impossible à deviner. En effet, la phrase qui précède se rapporte aux parents (ceux qui conçoivent une prison avec leurs corps). Si tu sors un pronom, ton lecteur va forcément rechercher à le relier à quelque chose. S’il n’y a rien avant ça sera « tout le monde » ou « les autres » mais dans ton contexte, il y a une référence : les parents. A mon avis, tu devrais remanier.
Ils essaieront d'apaiser leurs souffrances, de les panser de façon inadéquate.
Oui ? Pareil que pour la « manière la plus cruelle qui soit » je ne comprends absolument pas ce que c’est que cette
manière inadéquate. Ca n’a pas de sens. Est-ce tu veux dire de manière vaine ? Ou « de la panser par de vains moyens »?
Ce n'est que 30 ans plus tard qu'ils vous le reprocheront - cela fera l'effet d'un coup de couteau dans le dos.
Vous c’est qui ? Le lecteur ? Les parents ? Comme aucun pronom n’est identifié, le sens est pour le moins confus. Et pourquoi 30 ans ? C’est à 30 ans qu’on reproche à ses parents d’être nés ? J’ai l’impression que les ados le font bien avant, non ? Ou alors c'est le monde laissé par les parents ? Désolée d'être franche, mais je ne comprends pas du tout ce que tu veux exprimer.
Tous les mois, je me demande bien pourquoi j'ai mal ici en bas...
Ca m’a fait un peu rire. J’avais envie de crier :
c’est les rèèèèèèèèèèèèègles. En vrai, je pense que le texte m’avait déjà perdu pour que je trouve cette image, sans doute plutôt bien trouvée, pertinente.
Mon avis globalA la base, ce texte avait tout pour me séduire mais… je suis vraiment restée au-dessus. Je n’arrive pas du tout à rentrer dedans et à avoir une quelconque connivence ou complicité avec ta narratrice. Ce qui explique sans doute mon dernier commentaire. Je pense qu’en voulant cacher des choses,
tu empêches un peu ton lecteur de comprendre ton texte. Ce n’est pas un mystère (le nom d’un assassin, l’identité d’un personnage ou une chute à venir) que tu dissimules, c’est le sens de tes phrases. On comprend dans les grandes lignes ce que tu veux dire mais c'est vraiment laborieux, on perd toute subtilité.
Mon avis sur le fond (Attention, là, c'est totalement ma réaction de personne, pas de "critique").
Je ne comprends pas en quoi c’est polémique ou en quoi tu livres un argumentaire. C’est un juste un personnage qui se sent libre et qui se moque des parents et de leurs enfants, puis qui se demande si elle ne pourrait pas en avoir. Mais pas parce qu’elle sent un manque – j’ai l’impression – mais pour une raison… biologique ? Puisque qu’elle se demande pourquoi elle a « mal en bas ».
Du coup, j’avoue… je ne suis vraiment pas fan.
