Bonjour à tous,
J'ajoute ici un petit mot.
Par mesquinerie ou esprit chagrin,
pour remettre au devant de scène le classement d'Opercule que j'ai trouvé plus parlant qu'un guide pédagogique. Aussi pour faire part de mon expérience d'un an sur le MDE avec une implication relativement correcte au moins au niveau des commentaires qui à mon avis sont à la base de l'entraide :
( je ne couine pas, j'utilise le cobaye que j'ai sous la main, moi)
- après un an, bon nombre de commentaires auprès de bon nombre de camarades écrivailleurs et sur bon nombre de rubriques, lorsque je poste un texte mes commentateurs sont un petit groupe de fidèles ( 4 personnes, que je remercie ici une nouvelle fois car ils m'ont grandement aidé dans mon travail de relecture). Ils suivent mes textes à peu prés dans n'importe quel type de rubriques. Pour moi, une conclusion qui m'avait surpris dès mon arrivée que je formulerai de cette façon : peu de curiosité les uns envers les autres, peu d'esprit d'entraide. Les commentaires se portent sur le cercle de connaissances ou sur les textes qui ont séduits ( les textes sont peut-être considérés comme des textes à lire et non des objets de travail), essentiellement dans la rubrique de prédilection. Qu'à l'intérieur des rubriques, il y aussi un certain manque de curiosité envers les textes qui dénotent de la ligne courante.
- au cours de cette année j'ai remarqué un accroissement des non réponses, une baisse de la réciprocité, et un phénomène assez curieux que j'appellerais: "j'ouvre, je poste et je me barre" ( ça je ne comprends pas trop, l'écrivailleur dépose un texte, attends et comme rien ne vient - à part un commentaire de travail- s'en va )
- les textes qui attirent le plus de commentaires sont les textes qui déclenchent des polémiques. Là, je me suis toujours demandé si c'était un bien ou un mal, si il n'y avait pas un "saut de vocation". Je remarque aussi qu'il y en a de plus en plus. Donc je me pose la question des sujets, des propos... de la confusion possible entre narrateur et auteur, de la difficulté à saisir la porté d'un texte quand il est fractionné ( en particulier mi long et long), la nécessité de reprendre peut être la façon de présenter ces textes ( attentes de relecture et propos général du texte en entier).
- Une certaine tendance à sortir du texte pour partir sur un autre sujet, des développements ( bon on le fait tous quand même un peu, on a tendance à échanger des blagues ou des nouvelles, là il s'agit plutôt de digression). On sort d'un échange plutôt axé sur le travail pour des débats inspirés par le texte ou dérivant d'un élément du texte, voire même on crée la digression
- et peut être bien aussi un accroissement des commentaires agressifs, limite au niveau formulation, quasi sans filtre et pas seulement sur le fond ( voire tiret sur polémique) mais dans la forme. Même si nous pouvons considérer que nous sommes inscrits dans le même club nous ne sommes pas des familiers ( bien sûr des liens se tissent, mais je parle ici, du ton général, ou de postures individuelles). Donc un éventail qui irait de l'agressivité gratuite à la familiarité exagérée.
- ce que je note aussi c'est un grand succès des rubriques discussions, presque ( vu de ma lorgnette et sans statistique ni calcul) plus de participation et de commentateurs que dans les rubriques textes, ce qui est quand même étrange. Apparaissent même des débatteurs que l'on ne connait pas en tant qu'auteurs de textes
si je vois autre chose de nouveau je modifie. Je répète aussi qu'il s'agit essentiellement d'une sorte de compte rendu d'expérience, subjectif.
Voilà comme dit l'autre c'était pour faire avancer le ....
B