[Basic]

Bonjour

pour ceux qui sont déjà passés par Gorve, il n'est peut-être pas nécessaire de lire ce préambule.

Donc, deux romans et un recueil de nouvelles, situés dans un monde imaginaire appelé Gorve. C'est de la fantasy. Bien entendu, pour un vieux lecteur de fantasy comme moi, il est impossible d'en écrire encore. Du moins, il n'est plus possible d'en écrire sans jouer avec le genre. C'est ce que j'ai tenté de faire dans ces textes. Donc, un jeu, notamment avec la narration, puisque la voix qui conte est quasi un personnage à part entière, puisque les termes que ce narrateur aborde sont variés, variables, et flirtent avec les limites. En gros, il n'y a pas toujours de baston et parfois du propos.
Cette nouvelle-là est limite. On dirait que si on avait pu envoyer une mouche magique dans l'antre du scribouilleur, on l'aurait vu pouffer de temps en temps, ou menacer de jeter son précieux papier dans la corbeille en haussant les épaules.

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[Aponiwa]

Hello Basic,

Me voilà pour cette escale à Bur (très drôle le jeu de mot, même si en tant que militante écolo, j'ai tout de suite pensé "escale à Bure (là où il est prévu depuis des années d'enterrer des déchets radioactifs, dans l'est de la France).

Voilà, le mystère est levé, nous n’avons pas suivi bien longtemps la règle rigoureuse du bon viveur, nous sommes faible dans l’art du jouir, un goujat.

nous sommes faibles

L’aîné était déjà en place pour prendre la suite de leur père, il avait fait ses preuves, démontré une sagacité en termes d’opportunité et une énergie considérable pour gérer les affaires.

est-ce que terme doit être au singulier et opportunité au pluriel... j'ai un doute.

La puînée était plus ou moins déjà engagée dans une tractation maritale, mais toujours à la maison, pour l’instant occupée à maugréer au sujet de cette union future et à essayer des robes.

Un rôle féminin classique, quoi ! 
Me rappelle que je viens de lire "Les grandes oubliées : Pourquoi l'histoire a effacé les femmes ?" de Titiou Lecoq. L'idée qu'au moyen-âge les femmes avaient la même place qu'aujourd'hui est erronée. Elles se battaient, jonglaient, jouaient de la musique, écrivaient, bâtissaient des cathédrales... L'histoire les a juste "effacées", mais elles étaient bien là. Par exemple, il paraitrait que Jean de la Fontaine a tout pompé à Marie de France... Bref, c'est un autre débat!

Les Balans avaient d’ailleurs un peu dépassés la vocation de la famille, depuis Hug, le père de Bastian, l’entreprise avait investi dans les artilles, toutefois leur produit-phare était bien les lames, en particulier le Longfer, une épée simple, efficace et relativement peu coûteuse.

un peu dépassé

C’était une phrase de Phardien de la Mouise, le meilleur ami du fils Balan que ce dernier allait retrouver tantôt après avoir embrasser la main languide de sa mère, changer sa toilette, s’être aspergé d’eau de Rime.

après avoir embrassé

Le poète retomba sur sa chaise comme un soufflé

joli !

Il avait tenté d’en discuter avec Lelgan qui eut quelque mal à trier, dans sa pauvre cervelle perclus d’alcool, entre ses fantasmes héroïques et ses corvées de gratte-papier dans l’administration militaire.

percluse?

O, mon ami. Te voici donc refroidi

Ô

c’est bien paradoxale m’a t-on dit,

paradoxal

Pas mal cette escale à Bur. Triste destin que celui de Phardien.

Merci pour ton texte !

[Basic]

Merci Aponiwa, encore une fois.

Pour les doutes orthographiques je suis allé vérifier,
- j'ai laissé nous sommes faible, parce que le narrateur, dans un premier temps, utilise le nous singulier je, plus tard il incluera aussi le lecteur. Dans ce cas je pense que c'est au singulier
- en termes de... toujours au pluriel, par contre j'ai mis opportunités au pluriel, je me suis dit qu'il y en aurait plusieurs sinon il est nul, le frangin.

toujours pas trop militant. Je suis resté sur ce que je pense être une des clefs des sociétés bourgeoises, utiliser ses enfants pour faire des alliances, c'est ce que les Balan font avec l'ainé, et il ne se gène pas de faire de même avec la suivante. Apparemment mon pauvre Bastian est tellement out, qu'il ne mérite même pas d'être offert au buziness.

Par contre je me demande si je ne vais pas un peu épaissir le dialogue Phardien/ Bastian, pour descendre un peu plus au coeur du sujet qui est bien "la banalité du mal".

Je te remercie encore une fois

B

[Rémi]

Yo !

Une belle tranche de Gorve, j'ai apprécié le dépaisement, la légèreté, la parodie et le sens qui se glisse là-dessous sans trop de lourdeur.
Merci pour la lecture !

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

[Basic]

Je te remercie, Rèmi, d'avoir emprunter la même calèche que celle d'Aponiwa. Ce relais de poste n'est pas trop fréquenté.
merci pour ta lecture, la ponctuation est un vrai problème pour moi. Sur un de mes romans un camarade lecteur a du perdre son poil à redresser mes tirets, reforger les virgules et les points.

J'aime beaucoup la baston. Ecrire une scène violente est un truc qui me plait, essayer de la tourner d'une façon un peu inédite, mais si l'inédit n'existe pas. A Bur, il n'y a pas de violence, les capitales des armuriers est tranquille, la fureur nuirait aux affaires, alors il m'a semblait logique de parler de la violence sans l'aborder.

B

[Rémi]

De mémoire, Gorve est un univers où la poésie est aussi présente.

A Bur, il n'y a pas de violence, les capitales des armuriers est tranquille, la fureur nuirait aux affaires,

ça, on le comprend bien dans cette partie du texte, c'est très cynique !

[Mélina Le Page]

Bonjour Basic ! 
Merci pour la lecture de ton texte. 

C'est une idée originale de réécrire en quelque sorte la légende d’Excalibur. Et tu as y a très bien réussi.

J'ai bien aimé ton mélange de prose et de poésie, c'est bien mené.

Je te propose quelques modifications mineures.

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

Bonne continuation pour la suite. 

[Basic]

Merci Mélina,

j'ai suivi tes propositions.

B