Laissez-moi vous conter, ce rêve étrange et familier d'Octobre mort et rose doré.
Profondeurs.
Appels de sirène.
Dépendance cinglante et glamour.
Drogues des eaux, des feux, des terres et des airs.
Appel sans mot mais vibratoire.
Connexion directe et fluide du tympan vers l'encéphale.
Manque.
Forêt mystérieuse, sombre mais discernable.
Vent caressant.
Odeur vaporeuse de chlorophyle nocturne.
Passé inaccessible et viscéralement présent.
Manque.
Tristesse absolue et sans fondement.
Longueur du temps de la tristesse abyssale.
Dépendance. Appel. Manque. Sirène. Voix. Chant directement branché dans l'encéphale. Nuit irrésistible. Forêt impuissante. Odeur cinglante de la drogue. Fluidité du vent qui pousse vers l'appel.
Corps glamour, si respirant, caressant l'appel sombre, vibratoire et mystérieux de la forêt où le temps chante sans fondement l'absolue tristesse de la nuit et l'infinie dépendance à son insignifiante profondeur.
Libération du manque.
Couleurs d'automne où la dépendance se dilue aux ombres dorées de ton aura.
Aquarelles libératoires. Pleurantes.
L'eau dissoud la terre. L'air manque. Le feu s'éteint...ou.... La terre absorbe l'eau. L'air abonde. Le feu brûle tout.
Qu'importe l'élément ? Petite mord.
Infinie petitesse de l'habitant indisciblement ébêté et habité d'habitudes autocentrées.
Octobre est bien né, octobre est bien mort.