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14 octobre 2024 à 00:51:17
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Auteur Sujet: Le tueur au laurier-rose  (Lu 154 fois)

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Le tueur au laurier-rose
« le: 29 septembre 2024 à 18:16:25 »
 Le tueur au laurier-rose:

Chapitre 1:
   Le shérif rentra dans la salle d’interrogatoire avec son habituel café aromatisé au caramel. Ses cheveux poivre et sel ainsi que son regard aux yeux noirs et profonds constituaient cette figure autoritaire type du meilleur shérif que la ville de Farland aie jamais connue. Il avait à son actif une carrière impressionnante; de multiples arrestations de tueurs en série, des mystères locaux bravement élucidés et avec une rapidité inégalée, qui plus est. À l’ordre du jour, un adolescent retrouvé mort dans l’appartement de son père en centre-ville. Le dossier complet disposait des maigres indices obtenus sur la scène du crime. On déplorait une mort par empoisonnement, révélée par l’autopsie où le docteur Jones notifia une quantité élevée d’oléandrine, la toxine présente dans les fleurs que l’on nomme : le «laurier-rose». Un résumé complet du parcours de l’adolescent était présent dans le dossier. Arnold Baxman, une jeune garçon sans histoire, une enfance compliquée et de légers troubles psychologiques. Qui pouvait donc vouloir sa mort… ? C’est ce que le shérif Andrew allait devoir élucider. Arnold Baxman; un garçon solitaire, mordu de musique avec de grandes ambitions. Scolarisé au Lindsay Highschool College, un lycée d’une banlieue défavorisée, en seconde option artistique et littéraire. Une classe de 16 élèves ayant tous des profils et des ambitions différentes. Étant ceux qui côtoyaient le plus Arnold, ils allaient tous être interrogé afin d’éclaircir cette affaire de meurtre, et démêler les raisons d’un acte aussi cruel. Le shérif s’assit, prit une grande inspiration et débuta ce qui allait être sa quête la plus hardie. Le premier à subir la pression de M. Andrew fut un dénommé Thomas Marshall; un jeune homme de 16 ans, de grand cheveux brun et des yeux clairs, un ton de voix assez rauque pour son âge. Les questions du shérif étaient orientées sur les activités, le comportement de Arnold avec lui mais aussi avec les autres élèves, il cherchait à percer ce que représentait Arnold pour ses camarades. Il répondait froidement mais semblait inquiété par le regard perçant du shérif. Après une heure de questions, le jeune homme fut libéré, et M.Andrew avait encore beaucoup trop d’interrogations. Pour lui, en apprendre plus sur ce garçon subtilement assassiné au courant du mois d’avril était essentiel afin de saisir qui aurait pu vouloir mettre fin à ses jours. Ce Thomas Marshall ne lui avait rien apprit sur Arnold, il lui avait répété en boucle les mêmes choses; Il n’était pas proche de lui mais il le voyait souvent traîner dans la salle de musique du lycée, et il lui apparaissait comme un garçon discret et assez étrange. M.Andrew commença à penser que ces étudiants, futurs artistes ne lui apprendraient rien de bien important sur cette affaire. Les interrogatoires se succédèrent; des gamins sous le choc, apeurés par la pression de la situation. Ils corroboraient à peu près tous les mêmes choses. Ils ne connaissaient pas leur propre camarade et se tenaient à l’écart de lui, par peur de se confronter à ses troubles et à ses bizarreries musicales. Sur les 15 élèves, 3 avaient retenus l’attention du shérif. Thomas Marshall, et son indifférence total à la situation, Maria Cardova et son humeur joviale, puis ce garçon, resté silencieux pendant son heure d’interrogatoire, Alex Carlin. Il renfermait ce qui allait provoquer un rebondissement inattendu dans l’affaire du meurtre d’Arnold Baxman.

Chapitre 2:
   Plusieurs jours après les interrogatoires menés par M.Andrew, il était à la recherche d’indices. L’adolescent fut retrouvé dans l’appartement de son père, ce qui intrigua le shérif. Il rendit visite au père du jeune homme et fut directement mal à l’aise. Un homme austère, au visage pâle, rongé par le désespoir, une bouteille d’alcool à la main qui ruminait ce qui ressemblait à des plaintes dissimulées. Ainsi M.Andrew chercha directement à en apprendre plus. Il s’excusa d’abord d’avoir mis aussi longtemps à venir discuter avec le principal concerné dans cette affaire: le père de la victime. Il avait jugé bon de laisser un peu de temps s’écouler afin que le deuil puisse se faire sans tracas, mais il était là maintenant. En discutant il découvrit dans quel ambiance le jeune garçon avait grandit. Sa mère, une violoniste reconnue par le conservatoire de Paris était décédée quand il était âgé de 8 ans d’un accident de voiture terrible. Il avait conservé cette fibre musicale et semblait promis à un avenir rayonnant. Le père d’Arnold lui fit écouter quelques compositions de son fils, enregistrées par lui même. C’était fascinant, un garçon de 15 ans maîtrisant l’ocarina, surfant sur les accords et les notes, perfectionnant sa mélodie. Il apprit par la même occasion une autre passion qu’Arnold avait laissé assez secrète, la science. Son père raconta comment il se passionnait pour la nature, les astres, la chimie… La même réflexion tournait en boucle dans la tête du shérif, qui pourrait haïr ce garçon au point de le tuer ? Afin de conclure sa rencontre avec le père du jeune homme, il lui demanda si son fils était accompagné le soir de sa mort. C’est à ce moment là que l’enquête devenue un véritable casse-tête. Oui, il était accompagné ce soir là, et qui plus est de Alex Carlin. Sans perdre une seconde, le shérif remercia le père d’Arnold et fila au Lindsay Highschool College. Il alla chercher Alex et le convia directement au poste de police. Il lui expliqua que le père d’Arnold l’avait vu en compagnie de celui-ci le soir de sa mort. Alex sembla commencer à éprouver de l’inquiétude. C’est alors qu’il dévoila ce qu’il s’était réellement passé ce fameux soir, et le shérif ne fut pas au bout de ses surprises.


Chapitre 3:
   Alex commença par raconter quelle était sa relation avec Arnold. Il dit alors que lui et Arnold étaient devenus amis il y a de ça plusieurs semaines, et qu’ils partageaient des passions communes. Il raconta comment ils passaient des nuits à discuter de tout et de rien, jusqu’à devenir des amis proches dans ce lycée ou disaient t’ils régnaient la médiocrité et le plagiat. Ce soir là, ils étaient selon Alex allé à l’observatoire, puis avaient marché toute la nuit avant qu’il ne le raccompagne chez lui et rentre à son tour. Sur le coup, le shérif fut abasourdie car il venait en dix minutes d’apprendre plus de chose sur cette affaire qu’il ne l’avait fait en une semaine d’enquête. Lorsqu’il demanda à Alex pourquoi il s’était abstenu de parler lors du première interrogatoire, Alex parut hésiter… Il expliqua que raconter qu’il avait été en compagnie d’Arnold le soir de sa mort aurait fait de lui le suspect numéro un, et c’est ainsi qu’il le devint pendant un moment. Cependant, dans sa version des faits il avait seulement raccompagné Arnold chez lui, puis était rentrer. Il ne pouvait donc pas être l’assassin s’il n’a pas pénétrer l’appartement ou à été retrouvé mort le jeune homme. Il fut alors écarté des soupçons mais restait celui qui avait vu Arnold pour la dernière fois. Les semaines passèrent et M.Andrew était au point mort. Il avait cuisiné tout les proches d’Arnold, connaissait sa vie sur le bout des doigts mais pourtant, il n’entrevoyait aucune ombre dans cette affaire. Le mois de mai débuta par une sombre nouvelle: le jeune Alex Carlin fut retrouvé mort à son domicile, intoxiqué au laurier-rose. Les procédures recommencèrent et les interrogatoires reprirent. Parmi les 14 élèves interrogés, seule Maria Cardova retenue encore fois l’attention du shérif par sa bonne humeur suite à ces situations toutes somme macabres. M.Andrew décida alors d’enquêter sur cette jeune fille de 15 ans, au comportement perturbant depuis le début de cette série d’évènements malencontreux, qui impliquaient directement deux élèves de sa propre classe. En enquêtant, il s’aperçut rapidement d’un détail surprenant: elle était la fille de Mme Cardova, professeure de science au lycée Lindsay Highschool College. Il rendit visite à la famille Cardova et fut invité à dîner. Une soirée dans une maison immense, empreinte de la réussite du célèbre joueur de flûte, Adrian Cardova. Récemment, le shérif appris aussi que Mme Cardova allait recevoir un prix Nobel pour une découverte fabuleuse: les incroyables vertus de la manipulation du son dans les performance mentale. Étonné de la réussite de cette famille, M.Andrew se résigna à comprendre qu’est-ce qui rendait la jeune Maria Cardova aussi joyeuse en cette période malgré les nombreux incidents ayant eut lieu. En abordant d’ailleurs le sujet des meurtres récents, Maria se raidit d’un coup et sa mère se dépêcha de répondre qu’elle souffrait terriblement de la perte de ses deux meilleurs élèves… Alex et Arnold étaient selon ses dires de vrai petits génies. Voyant qu’elle commençait à s’emporter émotionnellement il préféra suspendre les questions sur cette affaire. Il partagea un bon moment cette soirée et oublia pour un temps ses devoirs de shérif. Il était loin de se douter des choses effrayantes qu’il lui restait à apprendre sur cette enquête…

Chapitre 4:
   Fraîchement remis de sa soirée chez les Cardova, M.Andrew reprit ses investigations. Il commença par s’informer sur le fameux laurier-rose, et découvrit pourquoi c’était une arme du crime parfait. Cette fleur était présente en abondance en ville, dans les bosquets dans les parcs, dans les jardins… s’en procurer était une mission très simple. Le coupable était d’une intelligence remarquable le shérif ne pouvait le nier. Il devait comprendre: pourquoi… ces garçons étaient innocents et ont été assassinés… quelle était la clé de ce mystère… M.Andrew s’interrogea sur les éléments qui lui manquaient dans cette affaire. Il réfléchit longuement et aligna les éléments qu’il possédait. Deux jeunes hommes, passionnés de musique et de sciences assassinés pour des raisons encore obscures. Dans toute cette histoire, il restait un garçon dont le mystère se devait d’être percé à jour par M.Andrew. Thomas Marshall. Resté assez distant durant ses interrogatoires, il devint la cible de M.Andrew. Comment le faire craquer… il avait résisté à ces interrogatoires sans avoir l’air de trop forcer. Il avait quelque chose à cacher et le shérif en était convaincu. Comment s’y prendre avec ce Thomas se demanda le shérif des semaines durant. Il lui fallait un plan solide afin de le faire parler et enfin résoudre cette enquête. Les jours défilèrent à une vitesse hallucinante tandis que M.Andrew se torturait les méninges dans son bureau. Un beau jour, il eut l’illumination. Il fallait provoquer une situation de stress extrême afin qu’il dévoile ce qu’il cachait. Son plan était simple: faire irruption dans le lycée, arrêter Thomas pour le meurtre des deux adolescents et l’emmener au poste. Une fois qu’il sera en observation en cellule, le but est de le faire craquer. Il eut l’accord de la principale, des professeurs, il restait à convaincre les parents. Il chercha le domicile du jeune homme à travers les infos disponibles à la mairie et obtint ce qu’il cherchait. Il prévoyait de rendre visite à ses parents un jour où il serait en cours afin de n’éveiller aucun soupçon. Le plan finalement abouti, il effectua sa visite et les parents de Thomas, bien que laisser leur fils au poste ne les enchantent pas durent accepter afin d’aider le shérif à arrêter le ou la meurtrière. Aussitôt accepté, l’opération AVEU débuta le lendemain après midi. Il débarqua en grande pompe dans le lycée et s’introduisit dans la classe de Thomas. Il l’arrêta pour complicité de meurtre et l’emmena au poste. Ainsi, tout était prêt. Il ne suffisait plus qu’à le faire parler. M.Andrew ne  passa pas par quatre chemins, et lui exposa les faits: deux adolescents de sa classe étaient décédés, et par son comportement lors des interrogatoires, il avait été déduit qu’il savait des choses sur cette affaire. Il le mit directement mal à l’aise: soit il parlait, soit il allait en prison pour complicité. Thomas, révéla une certaine nervosité et resta muet pendant un sacré bout de temps. Le shérif, bien décidé à clore cette affaire commença à lui crier dessus et lui répétait en boucle ce qu’il risquait à se taire. Après plusieurs heures de cuisine intensive, Thomas lâcha au shérif la bombe qui allait faire plonger l’enquête dans le chaos.

Chapitre 5:
   "C’est Mme Cardova". À peine eut-il prononcé ces mots que le shérif tomba des nues. Comment pouvait-il savoir ça… Il lui demanda alors de préciser tout ce qu’il savait. Thomas tremblait et avait du mal à articuler mais arrangea une phrase. Il l’avait vue chez Arnold ce soir la, elle transportait des fleurs. Le shérif fit directement le lien entre les fleurs transportées et le laurier-rose. Mais quel était le rapport, pourquoi s’en prendrait t-elle au deux ados les plus étranges du lycée… cela n’avait aucun sens. M.Andrew creusa encore mais Thomas n’en savait pas plus. Il expliqua s’être tu sur ce qu’il savait en raison de ses sentiments pour Maria. Il ne pouvait pas témoigner contre la mère de la fille qu’il aimait à la police. Le shérif ne s’attarda pas sur son cas car il avait un nouveau problème. En quoi étaient liés cette professeure de science et de simples adolescents… il ne semblait y avoir pourtant aucune liaison mais les faits étaient là. Afin de dénouer cette histoire insensée, il se devait d’en savoir plus sur cette femme, Madame Carolina Cardova. Il commença sa nouvelle enquête en solitaire: avoir le plus d’informations possible sur cette dame. Il débuta par s’informer au près de ses collègues, en toute discrétion. Il n’apprit pas grand-chose d’intéressant, ils la décrivaient comme une femme souriante, assez discrète et très compétente. Le shérif n’y voyait là que la description d’une professeure classique. Il se demanda alors, qui pourrait le mieux l’informer sur elle. M.Andrew pensa alors, qui de meilleure que sa propre fille! Il s’assit à côté d’elle un midi, et chercha des réponses. Maria, cette fille d’humeur si joyeuse se figea net lorsque le shérif lui parla de sa mère. Elle tenta de partir mais le shérif la retint. Il lui confia toute l’histoire et Maria s’effondra. Elle exposa alors la véritable nature de Carolina Cardova. Une femme assoiffée de pouvoir, très dure et toujours silencieuse. Maria avait abandonnée toute espoir de compassion venant de sa mère. Apprendre qu’elle était probablement la meurtrière de ses camarades l’avait anéantie, elle était devenue livide et semblait maintenant vidée de tout sentiments. M.Andrew l’amena voir l’infirmière du lycée et rentra, dépité par ce qu’il venait d’apprendre. Elle semblait très bien cacher son jeu. Il se devait de mettre à jour cette partie d’elle et enfin emprisonner la tueuse au laurier-rose. Il lui fallait des preuves, des objets ou des documents concrets pouvant attester de sa culpabilité. En effet, incriminer Thomas afin de l’interroger était possible en raison de son âge, étant donné l’âge de Mme Cardova cela était bien entendu impossible. Elle invoquerait sûrement la présence de son avocat et n’aiderait pas à conclure l’enquête. M.Andrew connaissait l’identité du tueur. Il fallait maintenant réunir des indices, il reprit alors tout les évènements récents concernant de près ou de loin Mme Cardova. Il retraça tout les évènements s’étant déroulés dans la ville de Farland depuis avril, et obtint plusieurs pistes. Il y avait d’abord bien sûr les meurtres, et la période d’intervalle entre les deux. Il y avait les périodes d’interrogations des élèves puis des membres des familles concernées. Enfin il se rappela d’un détail, une nouvelle dont il avait été informé au dîner chez les Cardova. Mme Carolina Cardova avait obtenue un prix Nobel de science grâce à une découverte incroyable mettant en relation les performances mentales et la musique. L’obtention de ce prix Nobel avait t’il un quelconque lien avec cette affaire de meurtre…? C’est ce que le shérif se mit en tête de découvrir.

Chapitre 6:
   Il devait en apprendre plus sur cette découverte, il se rendit donc à l’USPTO (UnitedStates Patent TrademarkOffice) afin de trouver des renseignements sur le brevet déposé par Mme Cardova pour sa découverte. Après une dizaine de minutes d’attente, il obtint l’accès au dossiers. Quel fut son étonnement, quand il vu les plan et les schémas. Ils étaient dessinés au crayon à papier, et semblait très enfantin. Ils n’avaient rien de professionnel. Sous le doute, M.Andrew demanda la provenance des documents, et il apprit que selon Mme Cardova, ces plans étaient de sa main. Le shérif remercia l’agence et se rendit chez lui. Les plans ne semblaient pas provenir de cette dame, mais de qui pouvaient-ils bien venir alors… M.Andrew devait se vider la tête. Il saturait. Cela allait faire trois mois qu’il enquêtait jour et nuit. Lors de sa visite à l’agence responsable des prix Nobel, le brevet déposé par Carolina était passé en phase de test et l’agence recherchait des volontaires afin d’expérimenter la fameuse musique qui accroîtrait les capacités mentales des cobayes. Ainsi, il s’inscrit et se rendit à son rendez-vous. Outre les procédures sanitaires et le casque qui lui irritait les oreilles, il appréciait se sentir utile à la science. L’expérience débuta et il fut instantanément frappé par une impression de déjà vu. Cette musique « thérapeutique », il l’avait déjà entendue… Le sentiment de reconnaissance musicale qu’il éprouva en cet instant fut si fort qu’il se leva et partit en trombe de l’établissement. C’était la première fois que M.Andrew éprouvait quelque chose de cette manière. Il connaissait ces sons, il n’avait aucun doute sur ce sujet. Comment pouvait-il les avoir déjà entendus, cela paraissait impossible. Il essaya de s’informer une nouvelle fois sur l’expérience et ce qu’il découvrit le troubla énormément. Le cœur de la mélodie composant les sons « thérapeutique » provenaient d’un instrument précis, l’ocarina. Un morceau du puzzle venait de s’assembler et le shérif le sentit au plus profond de lui. Les sons étaient liés à un ocarina, ce qui pourrait expliquer son impression de déjà vu lors de son expérience. Cependant, ce qu’il avait entendu dans cet établissement lui paraissait familier, comme si il avait déjà entendu l’entière mélodie auparavant. Il pensa d’abord que c’était impossible, puisque les sons étaient diffusés pour la première fois au public uniquement ce jour là. Les jours qui suivirent furent plutôt intenses pour M.Andrew, il était atteint de sueurs froides et avait beaucoup de mal à aligner la moindre pensée. Il essaye tout de même de trier ce qu’il savait à présent, et comme guidé par une intuition il se mit en tête d’interroger Thomas Marshall une toute dernière fois, il était persuadé qu’il lui restait encore des choses à apprendre sur cette affaire et surtout sur Arnold. Une semaine plus tard, remis de son repos censé expier son travail intensif, il prit la direction du lycée Lindsay. Son objectif, démêler une dernière chose avec Thomas. Ainsi, il le convia dans une salle de classe vide à la pause de midi et l’interrogea. Il alla droit au but. Thomas était celui qui en avait dit le plus à propos d’Andrew au shérif, hormis Alex malencontreusement décédé lui aussi. C’est pourquoi il lui demanda une dernière fois de lui parler de Arnold, lui qui semblait renfermer des souvenirs importants. Thomas hésita, puis décida de coopérer. Il raconta tout ce qu’il savait d’Arnold. Un garçon solitaire, mystérieux et insignifiant au yeux de tous. Il le connaissait depuis le collège mais n’avait jamais vraiment entreprit de contact avec lui. La seule chose qu’il notifia d’étrange était le comportement d’Arnold le mois qui précédait son assassinat.

Chapitre 7:
   Ce coup de fil suffit à rendre Arnold souriant à souhait. Mme Cardova avait accepté de présenter ses compositions à un ami à elle travaillant pour le Conservatoire de Paris. Il appela directement Alex et les deux fêtèrent la nouvelle. Une soirée classique, à regarder la lune avec son ami autour d’une bouteille d’alcool dérobée à son père. Arnold était tout de même méfiant. La musique qu’il composait lui paraissait très reposante, mais Mme Cardova s’efforçait de lui dire le contraire. Peut-être était elle jalouse, ou tout simplement se trompait-il lourdement. Il raconta à Alex comment elle le regardait quand il jouait de son ocarina, elle avait une lueur dans les yeux qu’il qualifia de démoniaque. Comme si une idée peu reluisante germait dans sa tête et que cette idée concernait en parti Arnold et sa musique. Il décida qu’il passerait ce prochain mois à découvrir quelle idée pouvait bien susciter une telle lueur dans les yeux de Mme Cardova. Il s’attela alors à développer sa musique afin de percevoir peut-être ce que voulait vraiment sa professeure. Il produisit sur les semaines qui suivirent une pièce unique. Il avait mêler les sons de l’ocarina avec d’autres instruments à vents, parvenant à créer une musique puissante, qui semblait agir directement sur le cerveau. Au fur et à mesure qu’il développait cette partition, son travail devenait plus précis, plus productif. Il avait les idées plus claires et paraissait avoir l’esprit reposé. Sa musique possédait véritablement des vertus sur la santé morale et sur le cerveau en général. Heureux de l’aboutissement de sa musique, il informa Alex, et Mme Cardova. Ils furent stupéfaits par l’efficacité d’une simple écoute. Alex s’emporta et félicita Arnold mais Mme Cardova, elle, préféra quitter les lieux sans dire un mot. Arnold, convaincu par son ami se décida à rédiger un brevet qu’il déposerait afin de se faire reconnaître. Il dessina alors ses schémas de diffusion du son, assisté par Alex qui s’occupait de la partie scientifique du schéma. C’est ainsi qu’un brevet entièrement rédigé était prêt à être soumis a l’USPTO. Outre ses réussites musicales, Arnold était devenu un garçon joyeux, trop joyeux au goût de sa camarade Maria Cardova. Elle, qui était la star de la classe ne pouvait laisser cet «Arnold» sortir de sa condition et provoquer un bazar dans son monde. Elle chercha alors à savoir ce qui provoquait un tel changement de comportement chez lui, et c’est ainsi qu’il lui répéta tout ce qu’il avait accompli avec l’aide d’Alex ces dernières semaines. Il fut retrouvé mort la semaine d’après.

Chapitre 8:
   L’apparition soudaine d’un comportement joyeux chez Arnold avait intrigué Thomas, mais il n’avait pas cherché à en savoir plus.
Les questions terminées, M.Andrew libéra Thomas et rentra à son bureau. Il possédait tout les éléments du puzzle. Il décida de reconstituer les évènements. Début avril, le jeune Arnold Baxman se noue d’amitié d’amitié avec le jeune Alex Carlin. Tout les deux passionnés de science, de musiques et d’autres sujets profond mettent au points un brevet comprenant une musique composée par Arnold, reposant sur un cœur mélodique tourné vers l’ocarina et d’autres instruments à vents. Ainsi, la musique semble indéniablement aider à la concentration et au repos mental. Ils étaient en relation avec Mme Cardova, professeure de sciences au Lindsay Highschool College, qui supervisait leurs travaux. Arnold est retrouvé mort fin avril, puis dans les semaines qui suivirent Alex lui aussi mourut mystérieusement. La présence d’une toxine dans les deux corps trahit une mort préméditée des deux étudiants.  Les jours qui suivirent ces morts tragiques, Mme Cardova obtint un prix Nobel pour une découverte fabuleuse sur les vertus de la manipulation du son sur le cerveau. M.Andrew avait décelé là crime parfait. Mme Cardova, professeure de sciences connaissant très probablement les effets du laurier-rose, avide de pouvoir et cachant sa véritable nature trouva en Arnold et Alex une opportunité d’accroître sa popularité, mais aussi de toucher la subvention offerte avec le prix Nobel obtenu. Elle avait assassiné Arnold et avait récupéré le brevet écrit par celui-ci et Alex. Voyant qu’Alex était une menace pour elle, Mme Cardova décida de l’éliminer lui aussi.  Ainsi était la véritable face de la tueuse au laurier-rose.

Chapitre 9:
   Ce qu’il manquait à M.Andrew afin d’envoyer cette meurtrière en prison, c’était des preuves concrètes. Il se souvint alors. La musique qu’il avait entendu à l’établissement était celle qu’il avait écouté chez le père d’Arnold le jour où il lui avait rendu visite. Il avait les partitions originelles de Arnold à disposition. Il se dépêcha de rendre visite à M.Arnold, et lui réquisitionna les partitions après lui avoir expliqué toute l’affaire. C’est alors qu’il confirma avoir vu Mme Cardova chez lui ce soir la, elle lui avait demandé à voir Arnold. Il était effondré d’apprendre toute la vérité. Il accepta cependant de plaider comme témoin pour enfermer Mme Cardova à jamais. Les preuves étaient là. Il l’arrêta le lendemain à son domicile, et ainsi commença l’enfer procédurale. Les avocats qu’il fallait contacter, les médias et leurs incessantes questions. Finalement, la justice donna raison et Mme Cardova fut emprisonnée à perpétuité pour double homicide et vol aggravé d’œuvre d’utilité publique. La tueuse au laurier-rose enfermée, Farland semblait enfin pouvoir souffler. La ville semblait reprendre son cours, le lycée rouvrit après l’apaisement des scandales. Le prix Nobel fut retiré et attribué à la famille Baxman. M.Andrew, fut félicité et monta en grade. Cependant, lorsque toute la ville semblait ailleurs, de sombres jours s’annonçaient dans la pauvre ville de Farland. Deux ans après l’incident du Lindsay Highschool College, le shérif M.Andrew
fut retrouvé mort à son domicile, avec une signature particulière, précisant en toute lettre: Je suis le tueur au laurier-rose, et vous ne me trouverez jamais…
                                        FIN TOME 1

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Re : Le tueur au laurier-rose
« Réponse #1 le: 29 septembre 2024 à 18:38:18 »
Hello,

Pourrais-tu nous dire ce qu'est cet extrait, ce que tu proposes, ce que tu attends comme commentaires?

Pour le moment, après lecture du chapitre 1, j'y vois une trame de roman policier. Est-ce cela?
« Noone will know my name until it's on a stone » Eels, Lucky day in hell

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Re : Le tueur au laurier-rose
« Réponse #2 le: 29 septembre 2024 à 19:04:25 »
Bonjour

un commentaire sur tes trois premiers chapitres.

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


B
Tout a déjà été raconté, alors recommençons.

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Re : Le tueur au laurier-rose
« Réponse #3 le: 08 octobre 2024 à 08:57:09 »
Ton histoire est intéressante, mais tes phrases sont un peu lourdes et quelques autres petites choses.

Tu cite le Conservatoire de Paris pour une histoire qui se passe aux États-Unis, cela me parait un peu étrange, même si le Conservatoire parisien est réputé.

Les prix Nobel récompensent une carrière dans une discipline. Cinq prix sont attribués chaque année : médecine, physique, chimie, littérature et paix. Tous sont remis à Stockholm par le roi de Suède au nom du comité Nobel, sauf celui de la paix remis à Oslo par le roi de Norvège. Un prix attribué en couronnes suédoise ou norvégienne.

Si tu souhaite que je fasse une correction plus détaillé, pas de soucis, je te le ferais dans quelques jours.

Hors ligne jonathan

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Re : Le tueur au laurier-rose
« Réponse #4 le: 08 octobre 2024 à 19:02:43 »
Bonjour. C'est effectivement un peu lourd, on s'englue dans les méandres d'une intrigue qui gagnerait à être simplifiée. Et pourquoi toujours chercher des thèmes polars aux US ? En France, on a notamment la Souterraine, la Roche-Migennes ou Romorantin. Y'a de la matière !  :D
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur... [Pierre Augustin Caron de Beaumarchais]
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Re : Le tueur au laurier-rose
« Réponse #5 le: 09 octobre 2024 à 17:41:18 »
Bonjour,

je profite du fait que Jonathan ait fait remonter ton texte Sirius, pour te rappeler que généralement les textes postés sont destinés à être commentés, recevoir des propositions etc. Il est ensuite souhaitable que l'auteur réponde à ces commentaires, dans le cadre de l'échange, sans parler de réciprocité. Tu as dû oublier de nous répondre.

B
Tout a déjà été raconté, alors recommençons.

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Re : Le tueur au laurier-rose
« Réponse #6 le: Hier à 14:23:09 »
Salut Basic. Bof, la non-réponse devient chose courante sur tous les forums. On vient, on poste un texte, une annonce et pis aucun retour aux réponses ou aux propositions. C'est chronophage, désolant, décourageant. Et la politesse, bordel ! :vaurien:
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Re : Le tueur au laurier-rose
« Réponse #7 le: Hier à 21:49:55 »
Bonjour. C'est effectivement un peu lourd, on s'englue dans les méandres d'une intrigue qui gagnerait à être simplifiée. Et pourquoi toujours chercher des thèmes polars aux US ? En France, on a notamment la Souterraine, la Roche-Migennes ou Romorantin. Y'a de la matière !  :D

Bonjour,

je profite du fait que Jonathan ait fait remonter ton texte Sirius, pour te rappeler que généralement les textes postés sont destinés à être commentés, recevoir des propositions etc. Il est ensuite souhaitable que l'auteur réponde à ces commentaires, dans le cadre de l'échange, sans parler de réciprocité. Tu as dû oublier de nous répondre.

B

Salut Basic. Bof, la non-réponse devient chose courante sur tous les forums. On vient, on poste un texte, une annonce et pis aucun retour aux réponses ou aux propositions. C'est chronophage, désolant, décourageant. Et la politesse, bordel ! :vaurien:

Bonjour, je vais vous répondre ensemble. Bien que ce forum représente une chance de partager les écrits que l’on peut produire, et qui parfois peuvent dater dans le temps (ce qui explique les nombreuses coquilles et remaniements à travailler pour celui-ci) , il n’est pas une activité professionnelle ou soumise à la contrainte..
Je suis actuellement dans une période de concours ce qui restraint grandement le temps que je peux accorder à vos retours bien qu’ils soient constructifs et très précieux.
J’espère que vous en conviendrez, je prendrai le temps de vous répondre après cette période chargée et avec grand plaisir.
Bien à vous,
Sirius

 


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