Hello Basic,
Pour le premier envoi :Il y a aussi, une silhouette debout et immobile, barrée d’une épaisse écharpe, d’un rouge éclatant.
C'est Christophe Barbier?
tu verras qu’au bout, tu auras fait six ou sept fois des boules de cette qualité, avec cette sensation là et ce sentiment ci.
Je crois qu'il manque des tirets après sensation et sentiment.
mais lentement comme des grosses femmes légères.
Mais pourquoi des femmes et pas des bulles?
Quand on sait partager une histoire, on peut partager du pain, du territoire... on peut supporter que quelqu’un marche un peu sur nos plates-bandes.
Chouette
J’écris facilement mais je parle avec difficulté... Je perds mes moyens.
Moi c'est pareil...!
Un briquet s’illumine et allume un cigare à la bouche d’une silhouette lourde et souveraine comme la nuit.
J'aurais mis "un briquet s'allume" juste. S'illumine, j'ai l'impression que le briquet entier brille.
Elle roule dans mes poumons, se perd dans la vastitude comme un océan dans le creux du monde.
Le creux du monde, ça sonne pas tellement vaste, si?
Cet objet oblongue, lisse et
oblong non?
Je comprends pas : la femme reste immobile ou non?
Mais, je crois que mon corps est nu, froid et habillé d’ombres. Il est comme la lune.
On mettrait pas plutôt une virgule derrière "ombres"?
Ce goût de mort dans ma bouche
Comme après l’aveu.
joli!
Au final : j'ai toujours un peu de mal à tresser un récit dans ces différents points de vue. La neige, les poissons, la femme...
J'y vois un questionnement sur l'essence de l'être, sa présence.
De belles phrases toujours, de belles images.
Je me demande ce que ça donnerait sur une scène tout ça!
Envoi 2 :Y a-t-il un ailleurs ?
Arthur Rimbaud es-tu là?
Ils dégainent, ils tirent. H2 s’écroulent.
s'écroule
H2 l’attrape par la veste pour qu’il se penche plus et dans on dernier souffle sanguinolent lui dit :
dans un dernier souffle
H1 : Tu sais mam... c’est pas un revolver que je voulais, mais la winchester à canon scié de Joss Randal.
man?
Avec la deuxième partie, on comprend mieux. Le narrateur "tourne autour du pot" pour ne pas dire, ne pas penser à la personne qui lui manque. Jusqu'au bout je pensais qu'il s'agissait d'une compagne mais non. Il se rappelle son corps d'enfant avec l'écharpe rouge et il parle d'autre chose pour ne pas penser.
Le dernier passage est émouvant.
Le texte quitte l'intime pour un sens plus partagé : je ne sais pas, je le trouve intime ce texte. Après, on a tous vécu des situations comme celles que tu décris, la neige nous manque, notre meilleur jouet, un ami, ...
Merci pour ton texte!