Coucou le monde
Voici bien des mois d'absence, allez-vous bien
?
J'avais envie de vous partager ce tout frais désespoir, j'espère que vous ne serez pas trop... sévères !
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Il pleut des grains de soleil, la cage comme défoncée.
J'irai pleurer sur sa tombe, dès que....les chats seront gris, et que les grains danseront gaiement.
Et tu souris si tristement...l'oiseau vif envolé.
Mais ce n'était rien qu'un au revoir, qui brisa les restes des filaments des lambeaux des brisures et poussières restantes.
Sourde bête, que je suis l'aide à croire !
Ô mon désert, que tu fais peine à boire !
Derrière les apparences, il y avait tant de choses entre nous.
Mais ce n'était qu'un mirage fou, de rayons, de grains, de chats et de souris.
Comment puis-je, peux-tu, pouvons-nous préférer les peines perdues sous le château de sable ?
Et je souris bien tristement, la cage fort déglinguée, les pas perdus traînant le pavé.
Ô mon dessert ! Tu fais si lourd regard, que je fond de terreur au fluide miel de ton geste délayant !
Je suis déjà toi, qu'ils le veuillent ou deuillent, ...les poches pleines de ronces ou de forêts...je suis déjà toi depuis le tout début !
C'est ainsi. Les horreurs amères désorientées sous les éclairs puissants de ta voix ont fait de moi la petite qui saigne ; et j'ai fondu l'autre nuit, celle qui gémit malgré les grains de pluie, lâchant le lien un instant pour ajuster mon châle noir.
Et des rayons jaloux ont rongé ses filaments, tu n'eus pu le prévoir ! Ils m'ont fait choir sous l'eau, telle la fée du lac, du haut de leur trombone déjà si peu vertigineux.
La porte bien disloquée de notre château baillant, sous le coup des vents, me torture depuis de lents souffles déments.
Et les chats dansent, les mots s'élancent, ça jazz peut-être...qu'en sais-je et que m'en foutais -je ?
Tant et si bien que la hâte de tomber à nouveau m'embrase, depuis les tours d'échos, de ce château enfoui ...de sables et de vents..., m'embrase tant qu'elle fige, sous le grain la peine, des filaments de poussières de brisures des lambeaux de grains restants.
Et devant ? Enfin, l'amer déçu, s'en allant