Bonjour,
merci pour votre accueil et quel accueil ! C'est vraiment sympa d'avoir un tel intérêt sur qui on est
je ne suis pas sure de répondre à toutes les questions mais je vais faire de mon mieux, je vais être une bonne élève
Ah la frénésie du carnet 
plutôt lignés, pointés ou pages blanches ?
Les carnets c'est une grande histoire d'amour et plus facilement en pointillés car j'aime bien dessiner les personnages ou les paysages, faire des arbres de connexion entre eux ... Je préfère les carnets à spirale, car si je rature un truc je n'ai qu'à arracher la page, et je me trouve face à un nouvel infini de possibilités.
Parle-moi un peu d'un de ces personnages oubliés. Peut-être celui qui a cliqué sur S'inscrire avec toi 
?
On est seul dans ma tête
mais j'ai des personnages que j'aime bien et d'autres que je déteste mais dont la vie est assez intéressante pour me passionner. L'un d'eux est un tueur en série, qui est né dans une nouvelle et qui se trouve au centre de quelques carnets. Il n'a d'ailleurs pas de nom, c'est Lui ou Il.
Un autre personnage est une vieille femme qui à vécu, surement plus de milles vies, tellement les épreuves l'ont épuisé. Elle survit dans un monde fantastique et se trouve être la seule à conserver un savoir qui pourrait sauver l'Humanité, si seulement on voulait bien l'écouter.
Et mon dernier est un chien
je pense que ce sont les personnages pour lesquels j'ai le plus de sentiments, pas toujours positifs, comme par exemple le tueur en série. Mais je pense qu'en tant qu'auteur et créateur de mes personnages, je ne suis pas obligée de tous les aimer et les apprécier, par contre j'ai un devoir de leur donner et écrire la vie qu'ils méritent et qui est la leur.
Mes personnages sont pas forcément dans un monde ou dans un état d'esprit très positif, par exemple la vieille Dame, est le parfait type de nos petits vieux qu'on oublie dans les Epads ou hopitaux, voir chez eux, parce qu'ils sont trop vieux, trop gênants, trop eux ...
j'aime que mes personnages sont parfois l'exagération d'un trait de société ou d'un mal qui ronge notre humanité; l'hyper individualisme, le voyeurisme, la violence ciblée ou le harcèlement... ils sont ce qu'on déteste car ils nous renvoient ce qu'on ne veut pas accepter de nous-même. Mais on les aime aussi, on les prend en pitié car ils sont aussi la patience, l'amour, le pardon...
La plume de pan peut-elle servir dans la confection de baguette magique ? Où se cache-t-elle sur la flute ?
Plutôt Peter ou plutôt Crochet (oui, oui, j'ai repéré aussi ton avatar ) ?
La plume sert juste à voler d'un recueil à un autre, d'un style à un autre; Romans, poésie ou nouvelles peut importe où elle va se poser. Et avant de repartir elle dépose toujours quelques mots pour faire avancer un monde.
Et d'ailleurs le pseudo de Pan fait plus référence au dieu Pan.
Celui à qui Zeus confia la tache d'ordonner le cosmos. Pan est l'incarnation et l'ordonnateur de la totalité de l'univers dans la mythologie. Tout comme ma plume tente de créer et d'ordonner les choses dans les multiples univers de mes carnets. Et tel le dieu berger qu'il est, j'aime ordonner et représenter le troupeau que sont mes personnages; mes mondes, encore vivants ou morts, car comme Pan participant à la Titanomachie, lorsqu'il découvre la conque marine et insuffle la terreur dans les rangs ennemis engendrant la débandade je me trouve aussi à créer la perdition de mes mondes...
et là vous vous demandez si tout compte fait vous n'avez pas accepté une folle dans vos rangs^^
Une fan de Zola?
- Quel est ton livre préféré? Pourquoi?
- Qui es-tu? Plutot Gervaise de l'assomoir ou plutot Catherine de Germinal?
Alors contrairement avec ce qu'on pourrait croire, j'ai lu Zola plus par obligation que part intérêt. Du moins dans un premier temps.
Au début c'était principalement parce qu' il était au collège dans ma région (Aix en Provence), mais aussi car il est une figure incontournable de la littérature française.
J'ai lu Au Bonheur des Dames à 10ans et je me souviens encore comment à l'époque j'avais imaginé les tissus, le magasin et les bruits de cette boutique tellement la description en était longue et fournie.
Mais par la suite, je me suis plus intéressée à ses interventions et écrits "politiques" qu'à ses œuvres littéraires. Rendons à Zola ce qui appartient à Zola, il est un critique et un polémiste exemplaire. Mais j'admire ses personnages..
Et ta question sur son œuvre des fromages en est la parfaite illustration...
- Que penses-tu de la symphonie des fromages?
J'adore la relation de Zola avec ses personnages. Si ces phrases me perdent, ses personnages m'émerveillent; tantôt m'attirant tantôt me repoussant, ils sont à la fois attachant et détestables. Ils représentent tout ce que l'humanité à de plus "humain". Au début on pourrait penser qu'ils sont là que pour attirer l'attention sur un étal de tissus (Dans Au Bonheur des Dames par exemple) mais on se rend vite compte qu'ils sont hyper complexe et que l'intrigue n'est pas tant le magasin mais la relation entre chacun des protagonistes. Un certain n'a pas de personnalité et n'est que l'objet de son auteur, tandis que l'autre est comme une machine semblant agir de sa volonté propre et bouleversant tout ce que l'auteur à créé.
On voit dans les personnage le coté naturaliste de Zola; il s’interroge sur le moi, sur les caprices de la volonté face aux pulsions et aux désirs répercutant sur ses personnage le monde et la société qui l'entoure.
Et la puanteur des fromages métaphore de la puanteur et de la bassesse des discussions de la société en est un parfait exemple.
oué je me suis un peu perdue dans mes réponses... désolée
Au plaisir de vous lire à mon tour, n'hésitez pas à me laisser quelques bribes de quel créateur de monde vous êtes, de vos personnages ou des œuvres dont vous êtes le plus fier. Vous pouvez me laisser les liens vers vos écrits, je me rendrai avec plaisir dans l'univers que vous avez organisé.
A bientôt,
signé une plume de Pan
